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(10/11/2011 14:05:04)

Hadoop World 2011 : la sécurité et le contrôle d'accès aux données agrégées en question

Cette semaine, lors de la conférence Hadoop World (du 8 au 9novembre à NY), analystes et responsables informatiques ont appelé les dirigeants des entreprises de technologie à se montrer vigilants avant d'utiliser Hadoop pour agréger des données provenant de multiples sources disparates, les mettant en garde contre des problèmes potentiels de sécurité. Le framework Java Open Source Hadoop permet aux entreprises de collecter, d'agréger, de partager et d'analyser d'énormes volumes de données structurées et non structurées, des données stockées par l'entreprise, ou provenant de blogs, de transactions en ligne ou encore résultant des échanges au sein de médias sociaux.

De plus en plus d'entreprises utilisent Hadoop et des technologies connexes comme Hive, Pig et Hbase pour traiter leurs données. En partie parce qu'elles ne peuvent pas le faire facilement et à coût raisonnable avec les bases de données relationnelles traditionnelles. JPMorgan Chase, par exemple, utilise Hadoop pour améliorer la détection des fraudes, pour gérer certains risques informatiques et les applications en self-service. Le groupe financier l'utilise également pour avoir un point de vue beaucoup plus global sur sa clientèle, comparé à ses outils précédents, comme l'ont déclaré ses dirigeants. Ebay a aussi utilisé la technologie Hadoop et la base de données Open Source Hbase pour élaborer un nouveau moteur de recherche pour son site de vente aux enchères.

Attention aux problèmes de sécurité

Les analystes estiment que les services informatiques qui utilisent le framework Hadoop pour ce type d'applications doivent être conscients des problèmes de sécurité potentiels qu'elle pose. « L'utilisation de la technologie Hadoop pour agréger et stocker des données provenant de sources multiples peut générer une série de problèmes liés au contrôle d'accès et à la gestion, mais aussi au droit et à la propriété des données, » a déclaré Larry Feinsmith, directeur général des opérations IT chez JPMorgan Chase. « Dans les environnements Hadoop, on peut trouver des données de niveau et de sensibilité différentes, en matière de classification et de sécurité, » a renchéri Richard Clayton, ingénieur informatique chez Berico Technologies, un fournisseur de services informatiques pour les agences fédérales.

« Le défi pour les entreprises est de s'assurer qu'elles ont mis en place des contrôles de sécurité adaptés, qui maintiennent le niveau d'accès aux données, » a-t-il ajouté. « L'agrégation des données dans un environnement unique augmente également le risque de vol ou d'une divulgation accidentelle, » a déclaré Richard Clayton. Surtout, l'analyse des données agrégées dans un environnement Hadoop par des applications peut se traduire par la création de nouveaux documents qui ont peut-être aussi besoin d'être protégés. « De nombreuses organisations gouvernementales stockent leurs données Hadoop dans des «enclaves» distinctes, afin d'avoir l'assurance qu'elles ne seront accessibles qu'à ceux qui en ont l'autorisation, » a ajouté l'ingénieur de Berico Technologies. « La plupart des agences ne mettent pas leurs données sensibles dans des bases de données Hadoop, en raison de problèmes d'accès aux données, » a encore ajouté l'ingénieur. « Plusieurs agences ont tout simplement mis en place des pare-feu pour protéger leurs environnements Hadoop, » a-t-il expliqué.

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« Pour de nombreux utilisateurs de Hadoop, l'approche la plus efficace en matière de  sécurité consiste à crypter les données au premier niveau, quand celles-ci transitent ou sont stockées dans un environnement Hadoop, » a encore déclaré l'ingénieur. D'une manière générale, celui-ci conseille aux entreprises d'être prudentes quand elles utilisent ces technologies. Il fait remarquer que, utilisées seules, certaines fonctionnalités de sécurité du système de fichiers distribués intégré de Hadoop - Hadoop Distributed File System (HDFS) - comme les listes de contrôle d'accès (Access Control Lists) et les Kerberos ne sont pas adaptées à un usage en entreprise.

Selon David Menninger, analyste chez Ventana Research, « les problèmes de la sécurité et de contrôle d'accès justifient le fait qu'Hadoop n'est pas prêt à remplacer les bases de données relationnelles dans l'entreprise. » Pour Sid Probstein, directeur des technologies chez Attivio, qui vend des technologies de gestion d'accès unifié dans les environnements Big Data, « Hadoop est une technologie formidable, mais il lui manque certains éléments pour être utilisé en entreprise. »

(...)

(08/11/2011 10:03:34)

Impression : Kyocera Mita mise sur les applicatifs pour ses MFP

« Ceux qui ne sauront pas revendre de l'applicatif autour des systèmes d'impressions ne survivront pas ». Excessif ou non, cet avis formulé par un revendeur lors du forum de l'impression de la FEB témoigne d'une des évolutions qui se joue actuellement chez les fabricants de copieurs et de MFP : développer une offre applicative permettant de proposer plus de fonctions à partir des matériels pour continuer de maintenir leur valeur. Cette stratégie est notamment suivie par le fabricant japonais Kyocera Mita qui vient de lancer en France le programme de partenariat Développeur HyPAS. Déjà mise en oeuvre aux Etats-Unis et en Allemagne depuis cette été, cette initiative consiste à faire appel à des éditeurs métier ou des revendeurs compétents en développement pour « faciliter l'intégration des multifonctions dans les applications métiers et les processus d'entreprises », explique Gérard Decarville, le directeur marketing de Kyocera Mita France.

Une stratégie axée sur l'ensemble des MFP de Kyocera

« On peut par exemple imaginer une application qui permette de scanner une facture et de l'indexer à partir du MFP depuis lequel elle est ensuite directement envoyée et archivée dans le système de gestion de l'entreprise, poursuit Benjamin Claus, le responsable du développement de l'activité Solutions & Services chez Kyocera Mita France. Pour permettre aux futurs adhérents de son programme de développer leurs propres applications, le constructeur met à leur disposition la plate-forme HyPAS qui offre la double intégration des SDK Java et des services web. Les solutions logicielles créées à partir de cet environnement sont exploitables sur les copieurs A3 de la gamme Kyocera TASKalfa ainsi que sur certains des copieurs A4 du constructeur. A terme, l'ensemble des nouveaux produits livrés par le fabricant les supporteront. Pour avoir accès à HyPAS, les partenaires de la marque devront bien sûr montrer leurs compétences en développement et s'acquitter d'une adhésion de moins de 1000 € par an. Ils devront également suivre, une seule fois, une formation de deux jours également facturée moins de 1000 euros.

« Sur les 180 revendeurs avec qui nous travaillons, nous en avons déjà identifiés une dizaine qui dispose des compétences requises, indique Gérard de Carville. Etonnement, c'est chez les bureauticiens, qui constituent 75% de notre réseau de distribution, que nous avons trouvé le plus de potentiel. » Mais le constructeur espère également faire adhérer à HyPAS des VARS et des SSII auprès desquels il commence à développer ses ventes de MFP. Pour Gérard de Carville, il est toutefois encore trop tôt pour parler d'objectif de recrutement, que ce soit dans les rangs des revendeurs ou ceux des éditeurs métiers. Néanmoins, celui-ci peut assurer que les applications qui seront créées feront l'objet d'une promotion de la part du constructeur, via son site web et auprès du reste de son réseau de distribution. (...)

(03/11/2011 09:46:09)

Java Community Process : VMware out, Twitter et Azul Systems arrivent

VMware n'est plus membre du comité exécutif du Java Community Process SE / EE, qui voit par contre débarquer Twitter, selon les résultats des élections finalisés cette semaine. Azul Systems, le concepteur de la machine virtuelle Java Zing, a également obtenu un siège au sein du conseil du JCP, qui supervise et encourage le développement du langage de programmation Open Source. Ericsson, SAP et Intel ont été réélus, tout comme IBM, Nokia et SK Telecom reconduit au sein du comité Java ME, tandis que ARM et Werner Keil font leur entrée pour la première fois

VMware reste toutefois bien représenté au sein de l'instance Java avec sa division SpringSource, qui vend une gamme de produits pour développer et déployer des applications Java.

Oracle fait office de poids lourd au sein du comité

Près de 23 % des membres éligibles se sont exprimés à l'occasion de cette élection, selon un communiqué d'Oracle posté cette semaine sur le blog officiel Aquarium. « C'est beaucoup plus que les 11 % obtenus lors de l'élection du comité spécial 2011 mais probablement moins que ce que l'on pouvait espérer », indique le blog. Oracle a pris le contrôle de Java suite au rachat de Sun Microsystems. Il détient donc un siège permanent au sein du comité, mais il ne domine par le JCP, selon un document interne au comité.

« Oracle, et d'autres membres du Comité exécutif (CE) servent de cautions technologiques pour accompagner le travail des Expert Groups (EG). Ce comité ne surveille pourtant pas au jour le jour les activités des EG. Le comité a toutefois la possibilité d'examiner le travail de chacun des groupes experts à des points bien définis afin de vérifier que les spécifications de Java sont bien respectées. Il s'agit d'éviter une fragmentation de Java comme l'ont connu Linux et plus récemment Android.

Oracle intraitable sur ses brevets

Pourtant, Oracle a défendu agressivement sa participation dans Java par le biais
d'actions en justice contre Google pour violation de sa propriété intellectuelle dans l'OS mobile Android. Et dans le passé, certains ont prétendu qu'Oracle avait tenté d'influencer - en coulisses -  les résultats des élections au JCP.

Le comité exécutif a également perdu des membres prestigieux tels que l'Apache Software Fondation, qui a quitté le navire suite à ce qu'il considérait comme un contrôle indu d'Oracle sur Java.

 

(...)

(02/11/2011 14:35:28)

Adobe s'offre Auditude, spécialiste de la gestion des annonces vidéo

Adobe a annoncé hier qu'il avait racheté Auditude, un spécialiste américain de la gestion des annonces vidéo pour un montant non divulgué. Dans un communiqué, l'éditeur a indiqué qu'il était « maintenant bien placé pour fournir une offre de vidéo de bout en bout qui devrait permettre à ses clients de bâtir leurs activités sur du long terme en diffusant des contenus vidéo de qualité. » « Cette acquisition permettra désormais à Adobe de fournir une plate-forme pour créer, distribuer, analyser et  monétiser des vidéos numérique depuis n'importe où, en simplifiant les process », a déclaré David Wadhwani, vice-président senior et directeur général de la division Digital Media d'Adobe.

Basée sur une architecture ouverte, la plate-forme développée par Auditude aide les éditeurs et les sociétés de communication à créer des services publicitaires sur différents types d'équipements dans le but de fidéliser les consommateurs et d'attirer les annonceurs de grandes marques. La solution, qui s'intègre aisément dans la gestion de contenu et d'autres systèmes vidéo, possède des capacités optimisées de ciblage. Elle place les annonces et produits de façon flexible, gère les droits, propose d'accéder et de contrôler les demandes croissantes d'annonces publicitaires et autorise les processus entre différents types d'équipements.

Intégration avec les technologies vidéo d'Adobe

Le service d'Auditude s'accorde avec les technologies vidéo d'Adobe, comme Flash Media Server 4.5 et Pass. La gamme de produits Flash Media Server supporte de multiples plate-formes - y compris Flash, HTML et d'autres applications natives - et propose un large choix de protocoles qui réduit significativement les coûts liés à la bande passante et allége la charge du réseau. En outre, la solution TV Everywhere permet aux éditeurs de contenus premium de publier d'importants catalogues de  programmation en ligne.

Adobe prévoit également d'intégrer Auditude à sa suite Digital Marketing, et à ses outils intégrés d'analyse et d'optimisation pour que les entreprises puissent identifier les stratégies de diffusion de contenu et les emplacements publicitaires et, ainsi, créer des expériences clients pertinentes, personnalisées et cohérentes sur de nombreux canaux (site web,  vidéo, affichage, e-mail, réseaux sociaux et mobiles).

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(27/10/2011 12:24:03)

Les entreprises incapables d'analyser 90% de leurs données, selon IBM

D'après Jeff Jonas, chercheur responsable de l'Entity and Analytics Group d'IBM, « à mesure que les ordinateurs deviennent plus rapides, les entreprises deviennent plus bêtes - aujourd'hui, elles ont la chance de bien comprendre 7% de leurs données, mais cela ne va pas durer. » Avant de se retrouver chez Big Blue, Jeff Jonas dirigeait SRD, une entreprise qui fournissait des systèmes aux casinos, et acquise en 2005 par IBM.

La multinationale américaine voudrait pousser les entreprises vers des solutions de gestion de données avant que la quantité de données générées ne se retrouve hors de contrôle pour la plupart d'entre elles. Pour cela, elle veut proposer aux services informatiques de s'appuyer sur sa solution de gestion et d'analyse des données de type BigData et ses solutions d'analytiques portées dans le cloud et pour mobiles, pour l'accès aux données.

Pour Sarah Diamond, d'IBM Global Business Services, « les banques devraient pleinement adopter les programmes de transformation de données pour satisfaire les régulateurs et offrir plus de croissance à leurs investisseurs. » Selon elle, « la crise dans le secteur des services financiers s'est prolongée, et le FMI considère qu'il a déjà effacé 2 200 milliards de dollars de créances douteuses et autres pertes. » Sarah Diamond affirme que « la transformation est devenue une nouvelle «norme», les silos de données et les tableurs ne suffisant plus pour gérer ses datas. » Ajoutant que « les entreprises doivent offrir de la transparence pour satisfaire les autorités règlementaires et créer de la croissance. »

Pendant cette semaine de conférence, IBM va en profiter pour donner plus de contenu à sa stratégie de gestion de données. La technologie BigInsights de l'offre SmartCloud de Big Blue vise à aider les clients à donner du sens aux masses de données non structurées provenant de diverses sources, y compris les réseaux sociaux et les appareils mobiles. Si l'on estime que 80 % des datas d'une entreprise sont des données non structurées, on comprend la difficulté à les gérer et à les interpréter pour un usage professionnel.

L'application IBM Cognos Mobile pour iPad inaugure aussi le support pour appareil mobile, et le logiciel SPSS Statistics 20.0 (voir illustration principale) intègre une fonction de cartographie qui permet aux utilisateurs d'ajouter une dimension géographique à l'analyse de données et au reporting. Grâce à cette fonction, ils pourront cibler, faire des prévisions et des prospections par zones géographiques.

 

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(26/10/2011 12:43:06)

John McCarthy, un des pères de l'Intelligence Artificielle, est mort

Après Steve Jobs, puis Dennis Ritchie, l'informatique vient de perdre une autre de ses figures. John McCarthy, l'un des pères  de l'intelligence artificielle s'est éteint dimanche à l'âge de 84 ans. L'Université de Stanford, où il enseignait les sciences informatiques, a confirmé son décès dans un tweet posté mardi. En 1958, alors qu'il enseignait au Massachusetts Institute of Technology (MIT), il avait inventé le langage de programmation LISP (List Processing), qui est devenu le principal langage utilisé dans les travaux se rapportant à l'intelligence artificielle (IA). Il a également été l'un des co-fondateurs du premier laboratoire d'intelligence artificielle du MIT et le fondateur du laboratoire d'IA de l'université de Stanford Titulaire d'un doctorat en mathématiques, John McCarthy ne s'est pas vu attribué le mérite escompté pour avoir inventé l'intelligence artificielle, bien qu'il soit largement considéré comme l'un des pères fondateurs du domaine et qu'il ait occupé une place importante en raison du développement du langage LIPS dans l'IA.

Parmi  tous les langages de programmation de haut niveau  utilisés aujourd'hui, seul Fortran, avec un an de moins, est plus ancien que LISP.

Etudiant, il s'intéresse à l'IA

John McCarthy a effectué ses années de recherche en IA en partant du fait que l'intelligence humaine pouvait être comprise et décrite de manière suffisamment succincte pour être enseignée à une machine. Lors d'un entretien accordé suite à la sortie, en 1995, de l'ouvrage « Thinking allowed, conversations on the leading edge of knowledge and discovery », co-écrit avec Jeffrey Mishlove, il avait déclaré : « « J'ai commencé à travailler sur l'intelligence artificielle en 1956, mais  je m'étais déjà intéressé  à la question en 1949,  quand j'étais étudiant en mathématiques. « Je considère que l'IA a progressé un peu moins vite que je ne l'espérais, mais je n'ai pas d'opinion précise quant à sa vitesse d'évolution », avait-il ajouté. « Je pense qu'il y a eu et qu'il existe encore des  problèmes conceptuels difficiles à résoudre avant que nous puissions obtenir des programmes informatiques qui soient aussi intelligents que les humains ».

Pour lui, une partie du problème réside dans le fait de pouvoir développer un langage dans lequel il est possible de traduire les raisonnements classiques de l'environnement humain dans des programmes informatiques « Une machine n'est pas la somme de tout »,  avait-il déclaré. « Si quelqu'un possède des pièces de voitures et qu'il vous les donne, cela ne constituera pas une voiture. Les pièces devront être reliées d'une façon spécifique et interagir de la même manière. »

En 1988, John McCarthy avait reçu le prix de Kyoto, considéré comme l'équivalent japonais du prix Nobel, pour ses contributions à l'informatique et l'intelligence artificielle.

Illustration : John McCarthy. Crédit photo : IDG News Service


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(26/10/2011 12:25:36)

Dell ajoute des règles métiers à son service Boomi

Pour Rick Nucci, directeur technique de Dell Boomi, l'ajout de règles de gestion est « une étape entièrement nouvelle dans l'offre de service de Boomi, et va permettre aux utilisateurs d'appliquer à leurs données une logique métier à plusieurs niveaux. » Le service Boomi permet aux entreprises de copier les données entre différents services cloud publics comme Salesforce.com et RightNow (qui sera bientôt dans le giron d'Oracle).

Dell avait acquis ce service lors du rachat, en 2010, de Boomi, une entreprise basée à Berwyn, Pennsylvanie. La nouvelle version du service, en ligne depuis hier, s'enrichit d'un petit moteur de gestion des règles métiers (ou « business rules »), qui permet donc d'appliquer des mesures simples aux données extraites depuis un service cloud. « Dans certains cas, l'utilisation des règles métiers pourront éviter l'usage et l'achat de logiciels BPM (Business Process Management) autonomes » a ajouté le responsable de Dell Boomi.

Un moteur de gestion et des suggestions


Le moteur de gestion peut être utilisé pour effectuer différentes tâches et soumettre les données transitant par le moteur à un certain nombre de décisions. Il peut notamment servir à comparer les données à des valeurs prédéfinies ou à une plage de valeurs, ou à d'autres données stockées dans un autre service cloud. En fonction de la valeur des données, il peut mettre en route différents types d'actions. A titre d'exemple, Rick Nucci a indiqué qu'une entreprise pourrait utiliser le moteur de gestion de règles métiers pour vérifier la région dans laquelle résidaient ses clients, et affiner ses actions en conséquence. Ou encore, le service pourrait permettre de vérifier si le client a des paiements en retard et, si oui, orienter ses données vers le service de recouvrement approprié.

En plus du moteur de gestion, Boomi arrive avec des outils qui facilitent certaines opérations nécessaires dans le déploiement. Le service de Dell est ainsi capable de suggérer certaines fonctions utiles pour améliorer l'intégration. Par exemple, si le logiciel voit que la base de données comporte des colonnes différentes pour le prénom et le nom, il suggérera de les fusionner ensemble dans une entrée « nom » unique. Le service effectue également un suivi de l'usage de Boomi par le client. S'il s'aperçoit que le service n'est pas utilisé, il envoie une alerte au support technique de Dell, qui prend contact avec le client pour résoudre des problèmes éventuels.

Selon Dell, le client moyen de Dell Boomi se connecte à 11 services cloud différents et exécute chaque jour environ 600 transactions entre eux.

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(26/10/2011 11:58:03)

IBM critique l'acquisition d'Autonomy par HP

Dixit IBM, HP devra « lutter » pour réussir à intégrer les solutions de gestion de l'information de l'éditeur Autonomy  et les ressources combinées des deux sociétés ne seront pas une menace sérieuse pour ses offres de gestion et d'analyse des données. Cette déclaration a été rapportée par notre confrère de ComputerWorld UK, Antony Savvas, à l'occasion de la sixième édition de l'événement Information On Demand (IOD) d'IBM (du 23 au 27 octobre à Las Vegas). 10 000 clients et partenaires étaient attendus sur ce salon dédié aux solutions de gestion des données de Big Blue.

Interrogé à cette occasion sur l'impact attendu suite au rachat d'Autonomy par HP, Steve Mills, senior vice-président en charge de l'activité logiciels et systèmes d'IBM, a été particulièrement critique. M.Mills a ainsi déclaré: « Ça va être dur pour HP d'exploiter Autonomy et obtenir un retour sur investissement, ils ont dépensé beaucoup d'argent pour ça [cette acquisition] et il n'y a aucune certitude quant à ce retour. (...) Nous étions déjà en compétition avec Autonomy sur ce marché avant l'acquisition et faire partie de HP sera ou ne sera pas une difficulté pour eux. »

Une course frénétique aux acquisitions

HP a récemment finalisé l'acquisition  d'Autonomy pour un montant de 11,7 milliards de dollars  et même IBM a récemment acquis l'éditeur canadien d'analyses de risques Algorithmics, qui travaille notamment avec HSBC et Société Générale, pour un montant plus modeste, 387 millions de dollars. Steve Mills a indiqué sur ce dernier point : « Nous sommes un peu plus réfléchi quant à la façon de dépenser l'argent des actionnaires ! »  

Cela dit, ces dernières années IBM a effectué une vingtaine d'acquisitions dans le domaine de la gestion de l'information et de l'analyse des données. La firme d'Armonk estime d'ailleurs qu'elle est sur ​​la bonne voie pour capter une bonne partie d'un marché estimé à 16 milliards de dollars en 2015.

Oracle toujours dans le collimateur d'IBM

La compétition avec le duo HP / Autonomy n'était pas la seule cible d'IBM lors de cette discussion avec le dirigeant d'IBM, Oracle est également venu sur le tapis. A la question de savoir si le nombre d'inscrit à événement IOD n'était pas plutôt modeste par rapport aux 45 000 personnes qui participent tous les ans à la manifestation OpenWorld, Arvind Krishna, directeur général d'IBM en charge de l'activité gestion de l'information, a rejeté la comparaison.  « Alors qu'Oracle a choisi d'organiser un grand événement, nous avons cinq manifestations différentes qui se concentrent sur des domaines différents : cet événement IOD, la conférence Impact, Lotusphere, Rational et Tivoli, et nous pensons que cela fonctionne beaucoup mieux ainsi. »


Arvind Krishna, directeur général d'IBM en charge de l'activité gestion de l'information

Pendant la keynote d'Arvind Krishna, Curt Cotner, employé au sein de la division gestion de l'information d'IBM, a tapé sur les capacités de traitement des bases de données d'Oracle, indiquant que le nombre de coeurs et processeurs utilisés dans les résultats publiés par l'éditeur de Redwood  était «incertain».

Un autre dirigeant d'IBM dans le New Hampshire, qui a préféré resté anonyme, a également cogné sur Oracle en affirmant à notre confrère de ComputerWorld UK : « Nous sommes meilleurs quant à l'intégration de technologies issues d'entreprises que nous avons achetées, il suffit de regarder Oracle, ils ont parlé de « Fusion » pendant des années après les acquisitions de PeopleSoft et JD Edwards, et ces technologies ne sont pas encore totalement intégrées. »


Illustration principale : Steve Mills, senior vice-président en charge de l'activité logiciels et systèmes d'IBM, crédit photo D.R.

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