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Architecture logicielle

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(26/10/2011 09:10:10)
Oracle propose une version d'évaluation de sa base NoSQL
Une version d'évaluation de l'édition Enterprise d'Oracle NoSQL Database, récemment annoncée, peut être téléchargée depuis quelques jours sur le site OTN (Oracle Technology Network) de l'éditeur. Cette base NoSQL, qui repose sur Berkeley DB, est l'un des composants clé de l'offre Big Data Appliance que la société va livrer au cours du premier trimestre 2012. Elle conviendra aux clients d'Oracle « qui récupèrent d'importants volumes d'informations sans savoir encore comment ils vont les traiter et veulent capturer ces données de façon plus fluide », a expliqué Marie-Anne Neimat, vice-présidente, responsable du développement des bases de données chez Oracle, et fondatrice de TimesTen. Des propos rapportés par nos confrères d'IDG News Service.
Ces dernières années, les solutions de ce type se sont multipliées afin de contourner l'architecture SQL typique pour permettre aux bases de s'étendre plus facilement et d'améliorer leurs performances. Elles sont utilisées pour stocker des informations générées par l'activité des systèmes informatiques (les logs), ou bien remontées par divers capteurs et compteurs, ou encore tirées des réseaux sociaux et des sites de e-commerce, rappelle l'éditeur. Pour l'analyste Curt Monash, de Monash Research, les bases NoSQL sont également adaptées aux grandes entreprises qui exploitent des bases Oracle, les solutions relationnelles ne constituant pas le meilleur choix pour certains types de tâches. Curt Monash estime qu'il y a bien une place pour une option NoSQL dans les comptes qui ont choisi Oracle. C'est donc tout à fait normal que l'éditeur cherche à la coopter, écrit-il sur son blog.
NoSQL convient aussi pour stocker des données qui ne sont pas essentielles, afin de soulager les bases plus structurées. Curt Monash rappelle à ce sujet un problème récemment rencontré par la banque JP Morgan Chase. Cette dernière avait stocké sur la même base des données financières transactionnelles et des informations sur les utilisateurs. Les transactions financières ont été ralenties par l'afflux sur le site web d'utilisateurs venus effectuer des vérifications sur le site après un crash. En conservant les données de ces derniers sur une base séparée, éventuellement NoSQL, ce problème aurait pu être évité, estime l'analyste.
L'administrateur ajuste la réactivité
Oracle NoSQL repose sur la version Java de Berkeley DB, base Open Source développée par l'Université de Californie Berkeley, très utilisée dans les systèmes embarqués. Elle utilise un modèle de données clé/valeur simple, ce qui signifie qu'un programme peut aller chercher la donnée requise en fournissant la clé appropriée ou un identifiant numérique. Si elle n'offre pas la possibilité d'effectuer des requêtes subtiles et fortement structurées comme on le ferait avec une base relationnelle SQL, elle n'impose pas un schéma sous-jacent figé. Il est donc possible d'ajouter des colonnes au fur et à mesure que de nouveaux types d'informations sont récupérés, explique Marie-Anne Neimat, d'Oracle.
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Le logiciel permet par ailleurs aux administrateurs d'ajuster la rapidité les temps de réponse en fonction du niveau de cohérence qu'ils veulent obtenir sur la base (suivant le temps nécessaire pour stocker les informations afin que chaque utilisateur connecté dispose de la même vue sur les données). « Quand une mise à jour se fait, elle peut être appliquée à un seul noeud, à la majorité des noeuds, ou à la totalité. Cela permet de gérer plus facilement la cohérence, indique Marie-Anne Neimat. La base va pouvoir être dimensionnée à un rythme presque linéaire, ce qui signifie que la capacité peut s'accroître de façon uniforme au fur et à mesure que l'on ajoute des serveurs au cluster. Oracle a construit un cluster de 300 noeuds avec sa base de données, quoique, en théorie, il n'y ait pas de limite à la taille du cluster qui pourrait être construire », a ajouté Marie-Anne Neimat.
La localisation de toutes les données sera tracée et conservée par une bibliothèque cliente qui peut être reliée à une application. La bibliothèque Java dirige les requêtes vers le noeud qui conserve la copie de la donnée. Les programmeurs font interagir leurs applications avec la base de données à travers une API Java.
Clés principales et clés secondaires
Les clés principales peuvent elles-mêmes avoir des clés secondaires qui dirigent vers différents champs au sein du même enregistrement. Ces clés secondaires peuvent être utilisées pour ajouter des champs de données aux enregistrements existants. « Vous disposez de flexibilité sur la façon d'associer les attributs et les enregistrements », indique Marie-Anne Neimat. « Vous n'êtes pas encore sûrs de ce que vous voulez faire des données, mais vous savez que vous souhaitez les conserver pour les analyser plus tard ».
« Les enregistrements qui partagent la même clé racine sont tous sur la même partition, tous sur le même noeud. Vous pouvez mettre à jour un grand nombre d'enregistrements, faire des insertions, y accéder ou les supprimer en utilisant la clé principale », complète-t-elle. Les administrateurs peuvent interagir avec la base de données à partir d'une console web qui permet de gérer et de surveiller la topologie, ainsi que de faire de l'équilibrage de charges entre les différents noeuds.
Oracle va proposer une version communautaire gratuite de la base et une version commerciale qui sera enrichie de fonctions supplémentaires. Pour l'instant, l'éditeur propose gratuitement une version d'évaluation.
Illustration : Oracle NoSQL Database
Premières réactions de développeurs autour de Visual Studio 2011
Microsoft prépare la version bêta de son environnement de développement intégré Visual Studio 11, disponible depuis le mois dernier sous la forme d'une pré-version. L'IDE prend en compte le futur Windows 8 et la plateforme cloud Windows Azure, propose des capacités de clonage de code et une amélioration des tests. Aucune date de sortie n'est encore fixée.
Les développeurs se montrent intéressés tant par le support de HTML5 que par la mise à jour des fonctionnalités de base. Nos confrères d'Infoworld ont recueilli les premières impressions de plusieurs développeurs outre-Atlantique. L'un d'eux, Joel Padot, collaborateur de la compagnie d'assurance Farm Bureau, dit apprécier les fonctionnalités HTML5 annoncées (prévues dans l'éditeur HTML de Visual Studio 2011), de même que les améliorations autour des feuilles de style CSS 3. Sa société pense à recourir aux applications web pour le support des terminaux mobiles. Joel Padot attend aussi les capacités de révision du code annoncées dans Visual Studio Team Foundation Server, le serveur de gestion du cycle de vie des applications.
Des efforts sur la facilité d'utilisation
Autre son de cloche du côté de Funmi Bajomo, qui réalise des développements spécifiques chez Ledge Light Technologies et n'oublie pas les fonctions de base de l'IDE. « Visual Studio 2010 a tendance à se bloquer. Il faut relancer l'ordinateur assez souvent pour le faire fonctionner correctement », signale-t-elle en espérant que Visual Studio 11 résoudra ce problème. Elle s'interroge par ailleurs sur le prix et le cycle de mise à jour. Sa société a dépensé plus de 10 000 dollars pour cinq développeurs pour l'actuelle version, qui fut livrée en avril 2010. Microsoft lance une nouvelle version tous les deux ans, à peu de choses près. Dans le contexte économique, est-ce nous souhaitons vraiment mettre de nouveau la main au porte-monnaie aussi rapidement, se demande-t-elle.
Stacy Shaw, développeur pour la firme aéronautique Trimph Structures, est intéressée par la promesse d'une intégration plus poussée entre Visual Studio 11 et la plateforme collaborative SharePoint. « Je pense qu'il sera bien plus facile de développer », estime-t-elle. Elle attend aussi avec impatience une facilité d'utilisation améliorée, de même que la compatibilité avec les standards HTML 5 et CSS.
La facilité d'usage est l'un des points sur lesquels Microsoft porte ses efforts, a confirmé Cameron Skinner, responsable de Visual Studio Ultimate chez l'éditeur. Il a été demandé aux développeurs de Microsoft de réduire la complexité de l'environnement, affirme-t-il. En conséquence, avec Visual Studio 11, on a diminué le nombre de menus et de fenêtres par lesquels il faut passer pour réaliser une tâche.
Illustration : la nouvelle fenêtre Find (source : msdn.microsoft.com)
Trimestriels Software AG : l'activité gestion de processus se démarque nettement
L'éditeur allemand Software AG a livré des résultats préliminaires pour son troisième trimestre 2011. Son chiffre d'affaires total ne progresse pas sur la période, par rapport au 3e trimestre 2010. Il s'élève à 275 millions d'euros contre 275,3 M€ l'an dernier. Et, globalement, les revenus provenant des ventes de licences et de la maintenance des logiciels n'augmentent que de 2% (à taux de change courant et de 5% à devise constante).
En revanche, l'activité Business Process Excellence, centrée sur l'intégration et la gestion des processus métiers, se distingue nettement et affiché de très bonnes performances : 84 millions d'euros, contre 72,1 M€ il y a un an, soit +17% à taux de change courant et +21% à devise constante. Dans ce domaine, les ventes de licences ont grimpé de plus de 33% en trois mois par rapport à l'an dernier, à taux de change courant, pour atteindre 42 millions d'euros (+37% à devise constante).
IDS Scheer Consulting reprend des couleurs
A l'inverse, l'activité ETS (Enterprise transaction systems), qui regroupe la base de données Adabas et l'environnement de développement Natural, a reculé de 10% à taux de change courant, à 79 M€. Le chiffre d'affaires services, qui représente environ 38% des revenus totaux, a également baissé, à 105 M€ (-3%). Mais l'éditeur souligne dans ce domaine un recentrage sur la rentabilité pour IDS Scheer Consulting, ce qui permet à cette activité de renouer avec les bénéfices. Karl-Heinz Streibich (en photo), le PDG de Software AG, considère que le redressement d'IDS Scheer Consulting est une réussite.
Sur le troisième trimestre, le résultat d'exploitation de la société se situe entre 71 et 73 M€ (contre 69,1 M€ un an plus tôt).
Pour l'exercice 2011, l'intérêt manifesté par les clients pour les solutions de Business Process Excellence conduit l'éditeur à maintenir ses objectifs de croissance de 10 à 15% (à devise constante) pour le chiffre d'affaires qui sera généré par les produits. Le chiffre d'affaires total devrait augmenter de 2 à 5% (à devise constante) et le bénéfice après impôt de 10 à 15% par rapport aux 175,6 M€ enregistrés en 2010.
Truffle 100 Europe, belle progression, mais les Américains à l'affût
Illustration principale : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG (crédit : D.R.)
Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (2e partie)
Quels langages utiliser ?
Cela dépend du domaine d'intérêt de chacun. On pose toujours la question : « Quel est le meilleur langage de développement ». Et la réponse est toujours : « Cela dépend ». On ne peut savoir quel est le meilleur langage tant qu'on n'a pas défini vers quelles technologies on veut s'orienter. Il faut aussi s'essayer à des langages différents pour déterminer lequel est le plus approprié. Le langage de programmation est comme n'importe quel outil : certains sont adaptés, d'autres moins.
Les technologies embarquées, les technologies mobiles, et le cloud, sont trois grands domaines en pleine croissance, avec beaucoup de chevauchement entre eux, dans la mesure où le monde est de plus en plus interconnecté. (Il faudrait lutter contre le dévoilement de nos vies privées, et contre le profilage effectué à partir de l'extraction de nos données, pour le profit. On pourrait avancer que la protection des utilisateurs entre aussi dans les attributions essentielles du développeur Open Source.)
Les autres compétences
Le domaine du monde Open Source est aussi largement ouvert à des personnes qui ne font pas du codage, mais souhaitent trouver des opportunités dans le FLOSS. Le monde connecté impose de nouvelles contraintes aux administrateurs système et réseau. La maîtrise de la consommation énergétique, les technologies Cloud, les bases de données, la haute disponibilité, le provisionnement, la surveillance et la sécurité, tous ces domaines exigent des compétences nouvelles et pointues. Les artistes, les musiciens, les auteurs en technologie, les managers communautaires, les concepteurs de matériel, la rétro-ingénierie, les traducteurs, éditeurs... Les créneaux sont nombreux, où il y a place pour des compétences très variées. Comme l'a déclaré Amanda McPherson, « Il y a aussi de bonnes opportunités d'emploi en dehors du développement au sens strict dans ce secteur. Pour avoir sa place, il faudra aussi montrer que l'on est capable de conduire un projet, d'écrire de façon convaincante, que l'on sait travailler avec des communautés de personnes très différentes et éparpillées dans le monde entier. Ceux qui prospèrent dans des fonctions moins structurées pourront aussi réussir dans ce secteur, que ce soit en développement, en ventes, en marketing, ou dans d'autres domaines encore. Ceux qui arriveront avec un cadre défini dans lequel ils proposent leurs compétences, pour faire ce qui doit être fait, seront aussi bien placés pour ces emplois. » La vice-présidente Marketing and Developer Programs met ici l'accent sur un point essentiel, à savoir que l'auto-motivation, clé du succès dans n'importe quel domaine, est particulièrement nécessaire dans celui du logiciel libre.
Holger Dyroff, vice-président Business Development chez SuSE, reconnaît également l'importance des compétences multiples: « Les compétences dans le secteur Open Source vont être très prisées l'année prochaine, alors que Linux continue a afficher une croissance à deux chiffres, d'une année sur l'autre. Les infrastructures cloud s'ouvrent à un modèle Open Source, ce qui augmente aussi le besoin en compétences dans ce secteur. Par ailleurs, les développeurs se dirigent de plus en plus vers des projets mobiles et d'autres, liés aux réseaux sociaux. Ceux qui ont un intérêt et une passion marquée pour l'Open Source vont être très recherchés par de grands éditeurs, et SuSE en fait parti. Cela concerne aussi bien les développeurs, que les équipes marketing et de ventes. »
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«Nous pensons que toute expérience dans le développement, les ventes et les réseaux communautaires est importante. Cela inclut aussi tout travail bénévole. Ce qui compte, c'est que nos salariés soient expérimentés, mais aussi passionnés par l'Open Source. Donc l'engagement communautaire représente un élément important dans nos décisions d'embauche. Nous apprécions aussi les salariés qui se montrent prêts à adopter une culture d'entreprise globale, notre effectif et notre clientèle étant répartis dans le monde entier. »
Quels salaires?
«Cela dépend», faut-il encore répondre. Les vendeurs ont généralement le plus de chance de gagner beaucoup d'argent. Pour tous les autres postes, les salaires se situent, très grossièrement, dans une fourchette allant de 29 000 à 89 000 euros/an pour les postes techniques, et plus pour les postes de gestion.
Par où commencer?
Où trouver les emplois? Comme pour toute recherche d'emploi, apprendre à connaître le secteur concerné et développer un réseau est le meilleur moyen de trouver le job que l'on aime vraiment. L'Internet regorge de forums, de listes de diffusion, et de sites de réseautage social où l'on peut trouver toutes sortes d'informations utiles. De gros sites d'emploi comme Cadremplois.fr peuvent aider dans ce genre de recherche. Mais le mieux est de commencer par identifier les entreprises pour lesquelles on souhaiterait travailler, et de les cibler. À côté des trois grands éditeurs de produits commerciaux à base Linux - Red Hat, Novell et IBM - il existe également des multitudes de petites entreprises indépendantes sur lesquelles on trouve facilement des informations en ligne.
Comme l'a suggéré Amanda McPherson, le code peut faire office de curriculum vitae. Mais ce conseil s'applique aussi à tout ce qui fait état de ses centres intérêts : que ce soit des documentations, une expérience comme sysadmin, ou comme gestionnaire communautaire, etc. Il faut penser à cette « gestion de la réputation ».
Il faut aussi devenir soi-même utilisateur de Linux, apprendre à trouver son chemin dans le vaste monde du logiciel libre, et choisir ensuite un projet auquel on peut donner un peu de son temps bénévolement.
Voici quelques projets Open Source qui accueillent volontiers les débutants :
- LibreOffice : www.libreoffice.org/get-involved/
- Ubuntu : www.ubuntu.com/community
- Ubuntu-Women : http://women.debian.org/
- Debian-Women : http://women.debian.org/
- Fedora Mentors : http://fedoraproject.org/wiki/Mentors
- Dreamwidth : www.dreamwidth.org/legal/diversity
Et des sociétés de conseil spécialisées dans l'Open Source proposant des formations :
- Alter Way La libre académie : www.alterway.fr/la-libre-academie
- Smile : www.smile.fr/Services/Formation
- Linagora : www.linagora.com/-formation-
- Zenika : www.zenika.com/catalogue-formation
- Globalis : www.globalis-ms.com/recrutement.html
(Si vous avez d'autres adresses, elles sont les bienvenues ; nous les publierons si elles accueillent bien les débutants)
Bien sûr il y a beaucoup plus de ressources disponibles. Mais, l'approche la plus enrichissante est sans doute de choisir un projet significatif en accord avec ses orientations. Les opportunités sont nombreuses aussi pour ceux qui veulent travailler en indépendant. Mais c'est un autre sujet. Au final, il ne fait pas de doute que le FLOSS, offre bien plus d'opportunités qu'il n'y a de personnes pour les satisfaire. Alors, seul « le ciel est la limite ! »
Pour consulter la première partie de cet article : www.lemondeducloud.fr/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-1e-partie-42366.html (...)(25/10/2011 10:09:58)Les 10 technos stratégiques en 2012 selon le Gartner
Comme chaque automne, Gartner vient de publier sa liste des 10 technologies stratégiques pour les entreprises en 2012. Des technologies destinées à avoir un fort impact sur les sociétés ces trois prochaines années et qu'il serait risqué de négliger selon le cabinet de consultants. «Les entreprises devraient démarrer des projets exploratoires sur ces technologies et rassembler de multiples informations les concernant, y compris sur les réseaux sociaux», explique Carl Claunch, vice président et analyste chez Gartner.
Peu de surprises dans le palmarès 2012 établi par les consultants :
1. Tablettes et au-delà
Les entreprises auront à gérer des environnements peuplés de terminaux toujours plus hétérogènes. Elles devront se doter de deux stratégies mobiles distinctes: l'une à l'égard des employés (productivité, risque), l'autre à l'égard des clients (accès, intégration, réseaux sociaux).
2. Applications et interfaces conçues pour le mobile
Les interfaces mobiles (tactile, voix, recherche) remplacent peu à peu les interfaces classiques (fenêtres, menus, souris). Les applications elles-mêmes tendent à être plus simples et ciblées et combinées entre elles. Il conviendra de les développer de façon à ce qu'elles supportent de multiples terminaux et tirent parti de nouveaux développements comme HTML5.
3. Expérience contextuelle et sociale
L'informatique va de plus en plus exploiter des données disponibles directement sans intervention humaine, telles que la géolocalisation ou le réseau social. Ces données serviront à leur tour à fournir des informations personnalisées et conviviales, par exemple sous forme de réalité augmentée.
4. Internet des objets
Même si le concept d'objets équipés de senseurs et communiquant entre eux existe depuis quelques années, Gartner estime que le mouvement va s'accélérer. Le cabinet cite plusieurs domaines parmi lesquels, les systèmes embarqués, la reconnaissance d'image et la technologie NFC.
5. App Stores
Le concept d'app stores popularisé par Apple et Android avec des centaines de milliers d'applications disponibles en téléchargement devrait gagner l'entreprise. Le rôle de l'IT se transformerait ainsi de plus en plus d'un planificateur cebntralisé vers un gestionnaire de marché fournissant des prestations de courtage et des conseils aux métiers.
6. Nouvelle génération d'analyse
Le domaine de l'analytics de développe dans de multiples directions : l'analyse embarquée, l'analyse en temps réel et prédictive, l'analyse de données non structurées et l'analyse s'appuyant sur le cloud. L'analyse devrait d'autre part se rapprocher toujours plus de l'aide à la décision et de la collaboration.
ICTJournal.ch
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7. Big data
Les volumes de données, la complexité des formats et la vitesse de réponse demandée requièrent l'usage de nouvelles technologies. Le modèle d'un data warehouse unique réunissant l'ensemble des données devient illusoire et sera remplacé par le concept d'entrepôts logiques.
8. In-memory
Gartner prédit un essor considérable de l'usage de mémoire flash dans les terminaux des particuliers et les systèmes IT. La disponibilité d'une grande capacité mémoire va permettre le développement de nouvelles applications (event processing, analytics, data management, messaging).
9. Serveurs à très basse consommation
L'adoption de serveurs à faible consommation énergétique va nous faire remonter dans le temps, prédit Gartner. En effet, il s'agit là d'employer de multiples systèmes basés sur des processeurs économes (comme ceux des smartphones), plutôt que de gros systèmes puissants. Un concept qui peut s'avérer optimal dans certains domaines, à l'instar du big data.
10. Cloud computing
Là aussi, bien que le concept ne soit guère nouveau, son adoption promet de s'accélérer ces prochainesd années dans tous les secteurs. Les entreprises comprenant de mieux en mieux les bénéfices et les risques du cloud computing et ses variantes privée, hybride et publique, elles sont mûres pour décider de ce qui mérite d'être déplacés dans les nuages.
Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP
Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.
Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.
« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ».
Un projet d'intégration reposant sur des partenaires
Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.
SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »
Un cheval de Troie chez les clients de SAP
Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.
Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».
Crédit illustration : Salesforce.com
Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (1e partie)
En France comme ailleurs, il fût un temps où il était possible pour un salarié de construire toute sa carrière dans une entreprise unique, de travailler toute une vie, si ce n'est dans la même entreprise, du moins dans le même secteur professionnel, de profiter de certains avantages offerts par son entreprise, et d'en partir au moment de la retraite. On peut dire qu'aujourd'hui il est quasiment impossible de trouver une situation comme celle-ci. Les règles de l'économie moderne ne sont plus les mêmes, en partie par notre faute. Mais tout n'est pas si sombre. Les FLOSS (Free/Libre Open Source Software) sont le carburant de l'économie moderne, et c'est là que se trouvent la croissance et les opportunités d'embauche.
Petite digression : le terme « Open Source » est utilisé partout, à la place de « logiciel libre ». Cependant « logiciel libre » devrait primer sur « Open Source ». Parce que l'expression fait référence à la liberté. Et, en ces temps modernes, nous avons besoin de chaque once de liberté que nous pouvons prendre.
Le FLOSS est partout
Le logiciel libre est au coeur des grands projets de recherche scientifique comme OpenTox et Avoiding Mass Extinctions Engine (AMEE). Il alimente l'Internet et le web. Il fait tourner Google, Amazon, et même le supercalculateur Watson d'IBM vainqueur du Jeopardy. Et presque chacun des 500 premiers supercalculateurs mondiaux. Android, qui équipe smartphones, tablettes tactiles, et lecteurs de livres électroniques, tous ces terminaux désormais indispensables et très populaires, est basé sur le noyau Linux. Le cloud, cette banque de données, tel un immense brouillard qui enfle irrésistiblement au dessus de nos têtes, repose en grande partie sur les logiciels libres. Tout comme Firefox et Chrome, deux des meilleurs navigateurs Internet, qui servent d'interface avec le cloud. Les FLOSS se retrouvent dans les voitures, les téléviseurs, les appareils photo, les décodeurs multimédias, les machines agricoles, le film d'animation haut de gamme, les lignes de production industrielle, les systèmes de surveillance. Et la liste pourrait être encore longue. Les FLOSS sont vraiment partout, dans le plus petit terminal intégré, jusqu'aux plus grands supercalculateurs.
Les avantages du FLOSS
Daniel Frye, vice-président de l'Open Systems and Solutions Development chez IBM, rencontré à la LinuxCon 2011, et adepte du FLOSS, fait remarquer que l'un des principaux avantages des logiciels libres est la rapidité à laquelle on peut y apporter des améliorations. « Pas besoin d'attendre après un éditeur (et de payer beaucoup d'argent), le code est entre vos mains et vous pouvez en faire ce que vous voulez selon vos besoins. De plus, si vous réussissez à construire une véritable communauté ouverte autour du code, et à fédérer des gens pour contribuer à votre projet, les améliorations et les innovations fusent, » a-t-il déclaré. En ce qui concerne l'implication communautaire, le dirigeant d'IBM estime que la meilleure approche « consiste à rejoindre un projet existant, et de n'en lancer un nouveau que dans le cas où il n'y aurait pas d'autre alternative. » David Frye pense aussi qu'il ne faut pas essayer de garder tout le développement en interne, « parce que l'autre grande force du logiciel libre, c'est bien son vivier de talents mondiaux, et toute la créativité globale qui en émerge. »
Albert Einstein a dit : « L'imagination est plus importante que le savoir. » « C'est pourquoi une vraie diversité est essentielle, car le manque de diversité conduit à un manque d'imagination, » a ajouté David Frye. « Qui que vous soyez - femme, jeune, vieux, personne de couleur, en réorientation professionnelle, ou qui que ce soit d'autre - la différence que vous percevez en vous regardant dans un miroir n'a pas vraiment d'importance. Sans doute, ça le sera toujours pour certaines personnes que vous êtes amenés à rencontrer. Mais peu importe, car en réalité ce n'est pas essentiel. »
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Les abeilles ouvrières, les concepteurs, ceux qui écrivent et participent au développement, ont un avantage : ils ont accès à un gisement mondial de talents et de code. Les plus brillants esprits de la technologie participent au FLOSS. Ils ne se cachent pas derrière les murs des entreprises et ne sont pas contraints par des accords de non-divulgation. Au contraire, ils participent au monde de l'Open Source et ils offrent à tout un chacun la possibilité d'avoir accès à leur code, de lire leurs écrits, et parfois de nouer avec eux des relations amicales. L'autre avantage, c'est que les bons développeurs se font vite repérer. Ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise, où, trop souvent, le mérite ne mène nulle part. Dans le monde du logiciel libre, la réputation a son importance, et le travail de qualité est reconnu.
Les compétences à avoir
Il est toutefois très important de connaître les critères de ces métiers. Par exemple, quelles sont les compétences nécessaires ? Quels sont les emplois possibles ? Quelles sont les entreprises qui recrutent ? Pour quels salaires et avec quels avantages?
Les compétences, pour commencer. L'adaptabilité est la compétence n°1. Le secteur des hautes technologies est en perpétuelle évolution. Il faut donc être capable d'accepter un état d'apprentissage permanent, pour acquérir de nouvelles compétences et améliorer celles existantes. Le codage est de la compétence n°2. Cette capacité vaut pour la vie entière et ne sera jamais obsolète. Le high-tech est comme un bébé. Il va continuer à se développer de manière exponentielle pendant longtemps. Et il n'y aura jamais assez de programmeurs sur le marché.
Mais le codage n'est pas tout, il faut beaucoup d'autres cordes à son arc pour participer à un projet logiciel. La Linux Foundation est le centre de développement du noyau Linux. Elle est devenue un pôle de rencontre pour les entreprises, les particuliers qui utilisent les logiciels libres et les développeurs. Amanda McPherson, vice-présidente Marketing and Developer Programs à la Fondation Linux, fait remarquer qu'« il existe une énorme demande en développeurs Linux de la part de nos membres, en particulier dans le marché des technologies embarquées. C'est une des raisons pour laquelle nous avons créé une série de cours afin d'aider à former la prochaine génération de développeurs. Et ceux qui peuvent attester de leur connaissance en matière de développement Open Source, montrer des exemples de code qu'ils ont écrit et soumis à la Fondation, peuvent impressionner des employeurs potentiels. Leur curriculum vitae, c'est leur code, » a-t-elle affirmé.
Pour consulter la seconde partie de cet article : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-2e-partie-42367.html
SNCF se lance dans le commerce collaboratif avec Petits voyages entre amis
« 70% des internautes français ont acheté quelque chose sur voyages-sncf.com en 2010 » revendique Yves Tyrode, directeur général du voyagiste du groupe SNCF. Le premier site de e-commerce français (2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel) continue sa stratégie d'omniprésence. Après le m-commerce avec ses applications pour iPhone, Android, Windows Phone et Blackberry, voyages-sncf se décline désormais aussi sur Facebook.
Contrairement à beaucoup d'entreprises se lançant dans le s-commerce (social-commerce, une appellation abusive en français qu'on ne peut traduire que par commerce basé sur les réseaux sociaux), le voyagiste ne s'est pas contenté de créer une page institutionnelle. Il n'est pas non plus question d'un réhabillage de site web classique. Les « petits voyages entre amis » de voyages-sncf constituent clairement l'offre qui mérite le plus le nom de s-commerce actuellement en France. Yves Tyrode plaide : « après les médias et le divertissement, la troisième industrie à se déployer massivement sur les réseaux sociaux sera le tourisme et les voyages ». Et la SNCF veut clairement y devenir leader et référence, comme elle l'a été sur Minitel et dans le e-commerce.
Voyages-sncf achève ainsi sa stratégie de déploiement « à 360° » sur les médias sociaux. « Petits voyages entre amis » constitue le dernier carré, celui du s-commerce. Auparavant, la e-réputation avait été gérée grâce à des fils d'actualité corporate sur Twitter et Linkedin, la relation client au travers d'une page fan Facebook et d'un fil Twitter, et la socialisation avec la fonction « partager son voyage sur Facebook » déjà présente sur le site web principal de la marque à la fin des réservations depuis le mois de juin 2011.
Une organisation sociale d'un voyage
La démarche commence avec l'application Facebook. Un utilisateur va décider de proposer un voyage. L'application va lui fournir toutes les informations nécessaires comme les horaires de train. Il va ensuite pouvoir proposer à des amis le voyage ainsi défini. Chaque ami pourra faire des contre-propositions (comme envisager un train plus tard ou plus tôt). Le voyage pourra être « public », c'est à dire que chaque « ami Facebook » pourra s'y joindre ou bien être « sur invitation ».
Une fois que tout le monde est d'accord, chacun peut lancer sa réservation. L'un ou l'autre peut même décider de payer pour tout ou partie des participants. La réservation n'est évidemment ferme qu'à partir du moment où elle a été réglée. Des personnes s'ajoutant (ou réservant effectivement) après coup ne peuvent bien sûr pas être assurées d'être dans le même wagon ou de bénéficier des mêmes tarifs.
Si la partie « organisation » se déroule sur l'application facebook, tout ce qui relève de la vente s'effectue par contre sur le site web propre de voyages-sncf. Mais le passage de l'un à l'autre se fait en toute transparence. « Nous ne mettons dans Facebook que ce qui est social, la réservation en elle-même n'a rien de social » explique Pierre Matuchet, DG de VSC-Technologies, la filiale informatique de voyages-sncf. Et cela évite de devoir être trop ligoté à Facebook, qui peut se révéler être un partenaire exigeant.
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Le développement de l'application a été particulièrement agile. Pierre Matuchet revendique une volonté d'innovation très forte qui a entrainé un travail direct avec les équipes centrales du site de réseau social mais aussi avec de petites start-up très inventives. Pour lui, « nous adoptons un développement agile avec une boucle directe consommateurs-informaticiens grâce à nos pages Facebook et aux remontées possibles au sein même de l'application. Nous envisageons des nouvelles versions toutes les semaines. »
De fait, de nombreuses fonctions ne sont pas encore implémentées, comme les « à côté » du train (voitures de location, hôtels, avions...) pourtant gérés sur le web. Une autre idée qui devrait se concrétiser rapidement est la possibilité d'exporter le voyage vers un agenda (celui de Google Calendar par exemple).
Yves Tyrode n'exclue pas du tout de porter l'application rapidement vers d'autres réseaux sociaux, comme Google + par exemple : « Quand 70% des internautes viennent acheter chez vous, il faut être partout. Nous l'avons déjà fait sur le mobile en couvrant les quatre principales plateformes. »
Une technologie encore immature
L'application « Petits voyages entre amis » ouvre en béta lundi 24 octobre 2011. Une béta fonctionnelle et publique ? Voyages-sncf a décidément déjà pris le pli Google... afin de tester en grandeur réelle sans avoir à garantir une qualité de service.
Il est vrai que toutes les technologies tant de m-commerce que de s-commerce sont encore très immatures. Les API des grandes plates-formes sont encore largement propriétaires et spécifiques, obligeant ainsi à des redéveloppements à chaque portage. Evoquer HTML 5 implémenté sur tous les mobiles et toutes les plateformes sociales provoque chez Pierre Matuchet un soupir rêveur.
Webservices à tous les niveaux
Techniquement, l'architecture repose donc sur un assemblage de webservices afin de limiter au maximum les redéveloppements et garantir la stabilité du coeur du code alors que facebook peut évoluer d'heure en heure sans prévenir personne avant qu'il ne soit trop tard. Voyages-SNCF utilise pour cela essentiellement des développements Java/Tomcat.
La base reste le bon vieux Socrate sous TPF, ResaRail. Cet outil alimente WDI (WebDistribution Interface), le socle de Voyages-SNCF qui est également relié aux GDS (Amadeus, Sabre...). C'est à partir de WDI que se déploient les applications comme le site web de Voyages-SNCF, les outils mobiles ou bien « Petits voyages entre amis ». Cette dernière application a été, pour sa part, développée sous Groovy.
Progress Software se dote d'un directeur général France : Frédéric Fuchs
L'éditeur de middleware d'intégration interapplicatif (ESB) a recruté Frédéric Fuchs pour le placer à la tête de son bureau français. Le nouveau directeur général prend en parallèle la vice-présidence régionale pour l'Europe du Sud de l'entreprise. Il remplace dans ces deux fonctions Didier Mamma. A ce titre, il est responsable de l'ensemble des forces de vente et des services dans l'Hexagone et assure également la gestion globale des filiales italiennes et espagnoles.
Avant de rejoindre Progress Software, Frédéric Fuchs était responsable pour la France et l'Italie chez Software AG. Auparavant, il était senior vice-président pour l'Europe du Sud chez Webmethods. Il dépend aujourd'hui directement de Dan Veiktus, le vice-président et directeur général de Progress Software en EMEA.
RIM unifie ses OS tablette et smartphones autour de BBX
Après les évènements de la semaine dernière, RIM reprend la main sur le plan technologique en dévoilant un OS unifié. Le BBX OS est un hybride entre QNX, le système d'exploitation de la PlayBook et celui équipant les BlackBerry, qui se trouve actuellement sur les téléphones de RIM. Cet OS apportera aux développeurs la possibilité de travailler avec un grand nombre de librairies de développement Open Source. Le constructeur canadien n'a pas détaillé l'apparence ou les caractéristiques de BBX, sauf pour indiquer qu'il fonctionnerait avec Cloud Services BlackBerry, sur lequel les développeurs peuvent écrire des applications. Le dirigeant a simplement montré une démo d'une application Photo, qui imite le tri des piles de photos. Les photos se déplaçaient avec fluidité sur l'écran, avec même un peu d'effet 3D. RIM a également mis l'accent sur les jeux 3D et les applications HTML5 qui fonctionneront sur la prochaine plateforme.
Mais quand cet OS sera disponible ? Mike Lazaridis n'a pas donné de date sur la sortie des premiers terminaux équipés de BBX. Il n'a pas expliqué non plus si cet OS sera disponible sur la tablette actuelle ou les dernières générations de smartphones. Le Président de RIM a simplement déclaré « nous sommes déterminés sur la Playbook, il n'y a aucun doute sur ce sujet ». Preuve que le constructeur n'a pas l'intention d'abandonner sa tablette, malgré de faibles ventes.
Une annonce bien accueillie
Les développeurs présents à la conférence ont salué l'accent mis par RIM sur les outils Open Source. De plus en plus, les développeurs de BlackBerry peuvent partager des composants logiciels qu'ils créent, a déclaré Aaron Barnes, un développeur de jeu pour la société Motek Mobile.
« C'est un monde qui évolue rapidement », a déclaré Julian White, PDG de Solutions Seregon. Ce dernier propose DragonRAD, des outils multiplateformes pour les applications mobiles et d'ajouter « RIM a une vision plus cohérente aujourd'hui ». Il a été impressionné par les différentes démonstrations, notamment sur l'interface utilisateur Cascades. Il espère que le constucteur portera cette interface sur HTML5.
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