Flux RSS
Architecture logicielle
2077 documents trouvés, affichage des résultats 1221 à 1230.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(22/01/2008 10:49:17)
Microsoft accueille Talend dans son laboratoire Open Source
Talend et Microsoft viennent d'officialiser une collaboration, effective depuis quelques mois déjà. Celle-ci vise à optimiser l'utilisation des outils d'intégration de données de l'éditeur français dans les environnements Windows, avec la base de données SQL Server 2008, ainsi qu'avec les progiciels de gestion de la gamme Microsoft Dynamics. C'est l'éditeur de Windows qui a approché celui d'Open Studio. Ce dernier est un logiciel d'ETL (extraction et transformation de données, à transférer ensuite dans une base cible) fourni en Open Source. L'outil rencontre un succès croissant depuis sa livraison, à l'automne 2006. Il existe maintenant dans une version hébergée (Talend On Demand) et se complète par ailleurs de services adaptés à la grande entreprise (Talend Integration Suite). Accueilli au sein de l'Open Source Lab « Nous avons été mis en relation par l'investisseur de Talend », explique Julien Codorniou, responsable chez Microsoft France des partenariats avec les éditeurs innovants. Une prise de contact qui a conduit le Français, il y a six mois, dans le laboratoire Open Source de Microsoft Corp dirigé par Sam Ramji. « Talend est la première société française à travailler avec l'Open Source Lab, et la deuxième en Europe, précise Julien Codorniou. Nous constatons que son application Open Studio est de plus en plus populaire. C'est notre intérêt de contribuer à optimiser cet outil sur nos plateformes ». [[page]]De son côté, l'éditeur en Open Source indique qu'il n'a pas attendu pour développer des connecteurs pour les progiciels de gestion intégrés Dynamics NAV et Dynamics AX, « car nos clients les utilisent », explique Yves de Montcheuil, directeur marketing de Talend. Un connecteur pour Dynamics CRM est en cours d'élaboration. « Le véritable enjeu, c'est de répondre aux besoins de nos clients en permettant l'interopérabilité des applications et des systèmes, quel que soit le modèle économique et les produits, » confirme Bertrand Diard, co-fondateur et dirigeant de Talend. Des ressources pour soutenir les éditeurs français Julien Codorniou souligne que la collaboration avec Talend s'inscrit aussi dans le soutien que Microsoft accorde aux éditeurs français à l'international, soutien qui s'illustre par ailleurs dans son programme Idées qui parraine chaque année 25 start-up innovantes de l'Hexagone. « Depuis le lancement de ce programme il y a deux ans, nous avons les ressources, en France et aux Etats-Unis, pour travailler avec des éditeurs comme Talend qui ont tous les atouts pour atteindre une taille significative. » Le Français participera aux TechDays de Microsoft, du 11 au 13 février au Palais des Congrès de Paris, et il fera partie des premiers utilisateurs (« early adopters ») du système de gestion de base de données SQL Server 2008. (...)
(21/01/2008 12:11:52)Microsoft autorise la lecture du code de .Net
Aider les développeurs à mieux construire les applications. C'est la raison première qui a poussé Microsoft à ouvrir l'accès aux bibliothèques de son framework .Net, dans le cadre de son programme .Net Reference Source Project. Démarré la semaine dernière, ce dernier vise à donner un accès « en lecture seule » au cadre applicatif pour analyser et déboguer le code. Reste que cela est conditionné à la migration vers Visual Studio 2008, sorti en novembre dernier. Sont couverts par le projet : .Net Base Class Libraries, ASP.Net, Windows Forms, WPF (Windows Presentation Foundation) et ADO.Net. D'ici quelques mois, LINQ (Language Integrated Query) et Windows Communications Foundation devraient également intégrer le projet. Notons que l'accès au code devait être ouvert le mois dernier, mais Microsoft a souhaité attendre le retour de davantage de développeurs pour inaugurer son programme. (...)
(21/01/2008 12:11:07)Sun prépare le passage de Spot en Open source
D'après notre confrère Infoworld, Sun devrait passer cette semaine sa plateforme Spot (Small Programmable Object Technology) en Open Source. Cette plateforme de développement expérimentale basée sur Java permet de développer les logiciels nécessaires à l'utilisation de petits appareils comme des capteurs sans fil, ou des outils de communications (webcam, microphones, etc.). SPOT devrait être disponible sous licence GPL v2.0, qui implique que tout le code développé soit redistribué publiquement avec le logiciel. Toutefois, dans le passé, Sun avait intégré la possibilité d'utiliser l'exception ClassPath pour autoriser le mélange de code propriétaire et de code sous GPL, sans avoir à redistribuer publiquement les parties concernant le code propriétaire. Ce qui peut rassurer ceux qui souhaitent utiliser Spot pour réaliser des applications commerciales. (...)
(18/01/2008 15:31:46)27 correctifs Oracle pour ce mois-ci
Le tout dernier lot de correctifs d'Oracle (ou Critical patch update, CPU) totalise 27 rustines, donc 8 colmatant des défauts de la base de données, et 6 concernant le serveur d'applications. Les trous de sécurités les plus importants concernent de sérieux risques d'attaques par injection SQL et par exploitation d'inconsistances dans XML DB (le danger pouvant provenir des stations « clientes »). Coté serveur d'application, Oracle précise que 5 des défauts sont potentiellement exploitables à distance. Rappelons à cette occasion l'étude publiée par Sentrigo qui laissait apparaître que 67% des utilisateurs d'Oracle, sur un échantillonnage de 300 installations, n'avaient jamais appliqué un CPU, chiffre qui démontre non pas « l'inconscience » des administrateurs Oracle, mais la difficulté et les risques supposés liés à l'application d'un code - correctif ou non - sur une application aussi stratégique qu'un SGBD ou qu'un outil métier. (...)
(18/01/2008 10:42:26)Le rachat de MySQL par Sun bien accueilli par la communauté
Pour Sun, son rachat de l'entité commerciale du SGBD libre MySQL ne peut être que positif. Mais quel accueil réserve le monde du Libre à ce rachat ? Il est plutôt positif, d'après les premiers retours. La communauté est tout d'abord rassurée par le passé récent de Sun. Sous l'influence de son actuel PDG, Jonathan Schwartz, cette société n'a cessé de s'engager plus avant dans la voie du logiciel à code ouvert en mettant à disposition OpenOffice, OpenSolaris, OpenSparc et, dans une grande mesure, Java. Pour les tenants du logiciel libre, l'affaire semble être perçue comme gagnante pour les deux parties. Et, surtout, elle s'inscrit dans le sens de l'histoire. Pour Eben Moglen, président du Free Software Law Center à New York, ce rachat indique une tendance forte pour les mois à venir au cours desquels il s'attend à d'autres annonces du même ordre. Pour lui, ce rachat souligne même le poids croissant que le Libre peut acquérir dans des entreprises capitalistes qui comprennent l'intérêt de partager du code. Sun écoutera-t-il davantage la communauté ? De manière plus précise, MySQL avait depuis longtemps adopté un modèle mixte, où cohabitait communauté libre et développement interne avec des lignes de produits qui différaient. Dans ce contexte, le rachat par Sun ne peut avoir qu'un impact mineur. Même si, au final, l'avis des communautés libres n'a que peu d'influence sur la réalité économique ; il suffit de voir le peu de retombées concrètes de la réprobation qu'avait suscité l'accord Novell - Microsoft. Voire, le rachat par Sun pourrait améliorer la façon dont les avis de la communauté sont pris en compte, espèrent certains utilisateurs. L'un d'eux cite ainsi dans un blog les problèmes de performance rencontrés avec InnoDB, le moteur transactionnel le plus utilisé avec MySQL, sur des architectures multi-coeurs. Plusieurs patches ont été écrits par des utilisateurs (dont Google), mais MySQL ne les a pas inclus dans la version officielle. Si l'on garde à l'esprit l'attention toute particulière que Sun porte à Ubuntu, une distribution Linux qui tourne sur toutes ses architectures matérielles, l'acquisition de MySQL confirme bien que Sun conteste le rôle central que joue Red Hat dans le monde du Libre. Quant à Patrick Bénichou, PDG d'Open Wide, SSLL française spécialiste de l'intégration et de l'infogérance qui devrait atteindre 100 salariés au cours de cette année, il n'est pas étonné. En rappelant les précédents des rachats de Suse par Novell et de Xen par Citrix, il souligne que MySQL est, avec Red Hat, un éditeur qui sait gagner de l'argent avec des services autour de l'Open Source. Pour lui, Sun s'attache désormais à avoir du retour sur les investissements qu'il a faits dans le libre. MySQL est un modèle en la matière. (...)
(17/01/2008 13:01:48)BEA-Oracle : Gartner conseille aux clients de différer leurs investissements
« Les clients sont dans une situation classique de 'wait and see'. Pour des entreprises déjà clientes de BEA, sur WebLogic par exemple, il n'y a pas de raison de paniquer. En revanche, ce serait risqué d'investir maintenant sur des produits récents. » Massimo Pezzini, vice-président de Gartner et analyste distingué, estime que l'acquisition de BEA par Oracle conduira à « des décisions difficiles » ; il serait donc risqué, explique l'analyste, d'investir sur des produits de BEA qui ne disposent pas déjà d'une base installée conséquente, les rendant quasiment intouchables. « Beaucoup [de produits] seront mis en mode maintenance, d'autres intégrés au sein de l'offre Oracle. Certains continueront de vivre, des produits comme WebLogic ou Tuxedo qui ont probablement des centaines de milliers de déploiements, ce serait un suicide de les arrêter. D'autres produits sont complémentaires, comme la machine virtuelle Jrockit. Et beaucoup sont en situation de recouvrement. » Dans tous les cas, explique encore Massimo Pezzini, dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, même si Oracle choisit de privilégier certains produits de BEA par rapport aux siens, le projet Fusion aura le dernier mot : Oracle a en effet engagé une vaste réorganisation de son offre progicielle afin de l'appuyer sur son offre middleware. (...)
(16/01/2008 18:39:19)Sun-MySQL : interview de Zack Urlocker, vice-président de MySQL
LeMondeInformatique.fr : Jusqu'à présent, MySQL n'avait levé que quelques millions de dollars. Comment expliquez-vous que Sun ait dépensé un milliard de dollars pour racheter MySQL ? Zack Urlocker : Du point de vue de MySQL, c'est un aboutissement, pour nos clients et pour nous. Et cela marque aussi un engagement significatif de Sun envers l'Open Source et la couche LAMP. Cela s'intègre aussi parfaitement dans la stratégie Open Source de Sun, avec OpenSolaris, Java, NetBeans, OpenOffice, etc. Certes, mais comment expliquer que Sun ait dépensé un milliard de dollars ? Sun ne commente pas sur les détails financiers. Quel message voulez-vous faire passer à votre communauté ? Je crois que c'est un grand engagement envers l'Open Source. Nous voulons être clairs sur le fait que Marten Mickos, CEO de MySQL, continuera de diriger les opérations au sein de Sun. MySQL fera partie de la division Software de Sun, et Marten Mickos sera sous la responsabilité de Rich Green. L'équipe de management et les fondateurs de MySQL sont tous à bord. Ce que je voudrais ajouter, c'est que cette acquisition nous donne plus de ressources que ce que nous avions en tant que société indépendante. Cela nous permet de viser un public plus large, car l'expertise de MySQL était vraiment sur les entreprises du Web et les petites et moyennes entreprises, tandis que Sun s'adresse aux grands comptes. C'est un grand vote de confiance qui va nous permettre de faire croître notre business à un rythme bien plus grand que ce qu'on aurait pu connaître en tant qu'indépendant. Toutefois, il y avait des avantages à être indépendant. Désormais, vous faites partie d'un grand groupe qui vend aussi des solutions logicielles, un système d'exploitation, du matériel... Je comprends l'objet de cette question. Mais depuis quelques années, Sun a vraiment opéré une transition. Sun supporte désormais Linux et Windows, travaille avec Intel, AMD, IBM, Dell... C'est une entreprise très ouverte aujourd'hui. Il n'y aura aucun changement pour nous, MySQL continuera de supporter Linux, Windows, PHP, Perl, Python... mais il y aura des améliorations dans le futur : support de Solaris, de Dtrace [outil d'administration, ndlr], et d'autres élément du portefeuille Sun. Prévoyez-vous des évolutions prochaines de la feuille de route produits, ou cela se fera à plus long terme ? Pas de changement à court terme. Les équipes de management et d'ingénierie de MySQL continueront comme avant, mais désormais nous bénéficions de davantage de ressources. Nous donnerons plus de détails sur la feuille de route dans quelques mois. De même, les nouvelles offres de support de Sun seront dévoilées à ce moment ? Oui. Les deux sociétés ont des modèles de souscription déjà en place. Donc je ne pense pas qu'il y ait de changement radical. (...)
(16/01/2008 16:03:52)Sun rachète MySQL pour 1 Md$
Contrairement à ce que prédisait une rumeur qui courait depuis le début de 2007, MySQL, éditeur de la base de données Open Source la plus populaire, n'entrera finalement pas en Bourse. MySQL a préféré accepter une offre d'achat de Sun. Qui, pour un milliard de dollars (dont 800 M$ en cash), s'offre une place de choix aux côtés d'Oracle, IBM et Microsoft, sur un segment dont il était absent. Il fut un temps où Sun disait être le point de .com. Aujourd'hui, Jonathan Schwartz, patron de Sun, revendique le M de LAMP, l'acronyme derrière un grand nombre de sites Web : L pour le système d'exploitation Linux, A pour le serveur Web Apache, M pour MySQL et P pour les langages de script PHP/Perl/Python. Dans son blog, Jonathan Schwartz explique : « MySQL est de loin la plateforme la plus populaire sur laquelle les développeurs modernes créent des services en réseau. De Facebook, Google et Sina.com aux entreprises de la finance et des télécoms, les architectes cherchant performance, productivité et innovation se sont tournés vers MySQL. » Sun va étoffer les services de support de MySQL pour séduire les grands comptes Jonathan Schwartz assure que la transition sera extrêmement simple, dans la mesure où « Sun s'est déjà engagé dans le modèle économique qui est au coeur du succès de MySQL : d'abord investir afin de faire croître les communautés d'utilisateurs et de développeurs, puis proposer des services commerciaux qui attirent - sans emprisonner - les clients payants ». Sun s'engage ainsi à proposer des services de support propres à décider des grandes entreprises qui auraient pu, jusque-là, avoir des réticences à contracter avec MySQL pour des projets critiques. Avec des accents lyriques, le patron de Sun estime que cette acquisition marque « le début d'une nouvelle ère de l'Internet ». Pour Jonathan Schwartz, Sun est désormais « positionné au centre du Web ». Si MySQL n'a pas (pas encore ?) délogé les Oracle, IBM ou autres Sybase ou Teradata des départements clés des grandes entreprises, la base a connu une croissance fulgurante, et est extrêmement populaire dans le domaine universitaire. Ce qui convient parfaitement à Jonathan Schwartz. Il est temps, dit-il, d'arroser la racine des arbres. « C'est une chose de dire qu'on est très attaché à l'éducation, c'en est une autre que d'y investir de l'argent. » (...)
(16/01/2008 14:56:10)BEA accepte l'offre d'achat d'Oracle pour 8,5 Md$
Trois mois après avoir rejeté l'offre d'achat d'Oracle, BEA a finalement accepté de se vendre, pour un montant évalué à 8,5 Md$. Hier encore, à la conférence utilisateurs parisienne de l'éditeur, Mike Piech, responsable marketing des offres WebLogic et Tuxedo, assurait que « BEA se voit comme une société indépendante : tous les investissements et les feuilles de route produits sont faits dans cette optique ». De fait, depuis la première offre d'achat d'Oracle le 12 octobre dernier pour 6,7 Md$, BEA n'a eu de cesse d'affirmer vouloir rester indépendant. Un discours toutefois infléchi quelque temps après, suite à la fronde d'un gros actionnaire, estimant que les intérêts des actionnaires n'étaient pas pris suffisamment en compte par la direction de BEA. L'éditeur avait alors laissé entendre qu'à partir de 8,15 Md$, il pourrait accepter une offre. Oracle estimait alors que personne n'irait proposer mieux que ce qu'il avait offert. Comprendre : il faudrait être fou pour dépenser plus que 17 $ l'action. Or, l'accord intervenu aujourd'hui fixe un prix de 19,375 $ par action. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |