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Architecture logicielle

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(22/03/2007 17:09:21)
SOA : vers une standardisation par l'Oasis des spécifications SCA
Chose promise, chose due. Les éditeurs de logiciels qui s'étaient réunis et avaient annoncé en décembre 2005 vouloir plancher sur un modèle de programmation standard pour les architectures orientées services (SOA) viennent non seulement de remettre leur copie, SCA v1.0, mais annoncent en outre leur intention de porter le tout à l'Oasis, afin que cette spécification devienne vraiment un standard. SCA (Service component architecture) a été initié par plusieurs éditeurs impliqués dans les SOA, tels IBM, Oracle, SAP, Iona, Xcalia... Ils ont été rejoints par d'autres acteurs, dont Sun (les tractations ont été délicates) et Red Hat (alors qu'à l'époque, Marc Fleury, le patron de JBoss, avait vivement critiqué l'initiative), gonflant le nombre à 18. Leur but était d'établir un modèle de référence, afin de faciliter l'intégration entre des produits de différentes provenances. Il y a en effet pléthore de petites spécifications standards pour réaliser des architectures orientées services, et rien ne dit que ces spécifications et les méthodes pour les employer soient compatibles entre elles. Dans le même ordre d'idées, le groupe, qui s'est appelé Osoa (pour Open SOA), s'est aussi attelé à SDO (Service data object), un moyen d'exploiter de façon homogène des données provenant de sources diverses. Des implémentations ont été proposées pour C et Cobol (l'Osoa continuera de plancher dessus), et définies pour C++, PHP et Java. Cette dernière sera soumise au JCP, l'organisme qui gère les spécifications liées à Java, tandis que la version C++ sera soumise à l'Oasis. L'Oasis a déjà planifié la création de plusieurs comités techniques chargés de ces questions ; ils devraient débuter leurs travaux en juin. Un cadre de référence plus large que la pléthore de spécifications WS-* La spécification SCA prend en compte le support du langage pour l'exécution de processus BPEL (Business process execution language), le gestionnaire de cinématique en Java Spring, ainsi que deux langages : Java et C++. Le travail sur C++ s'explique probablement par le fait que l'Osoa voulait éviter d'apparaître comme un organisme strictement orienté Java, donc en réaction face à Microsoft. Vice-président pour les standards de l'industrie chez SAP, Michael Bechauf indique aussi que SCA comporte un modèle d'assemblage décrivant la façon dont les différentes briques SOA doivent interagir, afin que les développeurs, architectes ou autres personnes intervenant sur des briques individuelles s'accordent sur un modèle cohérent. Les premières annonces sur SCA avaient suscité beaucoup d'interrogations. Un standard de plus, qui plus est défini par des industriels et non par un organisme de standardisation, pouvait rendre le tableau de la SOA encore plus complexe à décrypter. Mais, comme le souligne Mariano Boni, directeur technique de la SSII et société de conseil Dreamsoft (groupe Solucom), « chacun cherche à faire un peu plus que le standard, du 'BPEL++', ce qui se traduit par du '--' par rapport à la standardisation. La démarche SCA est donc très intéressante, elle donne une dimension de composant d'architecture de services. Et le fait que cela entre à l'Oasis lui donnera probablement un cadre plus clair ». Avis partagé par Marc Boullier, son homologue chez le concurrent Vistali. « A la différence de Microsoft, qui s'appuie sur une multitude de standards Ws-*, SCA offre un cadre plus global, qui améliore la lisibilité. C'est en outre une garantie de compatibilité. » Et la soumission à l'Oasis est bien un gage de maturité, « un signe de stabilisation, qui donne un niveau de confiance plus important, et peut amener à des recommandations plus favorables sur le terrain ». Face à des projets de SOA qui se multiplient dans une même entreprise, explique Marc Boullier, « il faut maîtriser la manière dont les architectes vont travailler, il faut donc un cadre de référence simple et lisible ». Seule inquiétude, formulée par Mariano Boni : que cette soumission à l'Oasis ne se traduise par un ralentissement des travaux sur le sujet. (...)
(21/03/2007 17:32:24)OpenLaszlo 4.0 disponible
Laszlo Systems, la société derrière le projet OpenLaszlo, a annoncé lors de la conférence AJAXWorld, la disponibilité de la version 4.0 d'OpenLaszlo sur http://www.openlaszlo.org/download . OpenLaszlo est une plateforme de développement Open Source qui permet de générer des applications internet riches en Flash ou en Ajax, sans connaître ni Flash, ni Ajax. L'IDE utilisé est basé sur Eclipse et on écrit une combinaison de XML et d'ECMAscript (appelée LZX) pour construire l'interface utilisateur. La grande nouveauté de cette version est de pouvoir, à partir du même code source, générer l'application en Flash ou en Ajax/DHTML, ou les deux. Cette version d'OpenLaszlo est construite sur une nouvelle architecture noyau qui s'abstrait des différences des plateformes. Le système de classe a basculé sur le standard émergent ECMAscript 4, ce qui signifie qu'OpenLaszlo est prêt pour les futures évolutions des standards JavaScript. Outre les centaines d'améliorations concernant tous les aspects de la plateforme et de la documentation, de nouvelles fonctionnalités sont apparues comme le support du streaming de media. Le processus Open Source a été également amélioré, avec l'utilisation de Subversion pour la gestion des sources, la création de nouveaux outils tels que lztest pour le test automatique. OpenLaszlo entre évidement en concurrence avec la technologie Flex 2 d'Adobe qui ne génère lui que du Flash. OpenLaszlo semble séduisant par son côté Open Source et son aspect multi-cibles, mais la sortie d'Apollo d'Adobe, le runtime multiplateforme compatible Flash, PDF et HTML relance l'intérêt pour Flex, qui est son complément idéal côté serveur . (...)
(21/03/2007 17:31:47)Microsoft rejoint l'Alliance OpenAjax
Alors qu'il s'apprête à fêter son premier anniversaire, le consortium OpenAjax annonce l'arrivée de Microsoft et de 30 autres organisations, portant ainsi le nombre de ses membres à 72. Microsoft rejoint ainsi Adobe, BEA, Eclipse, IBM, Novell, Oracle, Sun entre autres pour favoriser l'adoption et travailler sur l'interopérabilité des technologies web basées sur Ajax. Créée en février 2006, l'initiative OpenAjax regroupait 15 organisations incluant BEA, Borland, Dojo, Eclipse, Google, IBM, Laszlo Systems, Mozilla, Novell, Openwave Systems, Oracle, Red Hat, Yahoo, Zend et Zimbra. Entre février et mai de l'année dernière, une quinzaine d'autres organisations avaient rejoint le consortium. Aujourd'hui, l'arrivée de Microsoft donne du poids à l'Alliance et montre la volonté du géant de Redmond de s'engager dans des technologies cross-navigateurs et cross-plateformes. « Évidemment, Microsoft est un acteur très important dans le monde Ajax parce qu'il possède le navigateur dominant sur les ordinateurs de bureau et une part significative dans le monde des serveurs et avec les serveurs .NET », constate Jon Ferraiolo, leader de l'Alliance OpenAjax et architecte Web pour les technologies émergentes chez IBM Software Group. Finalement, la présence de Microsoft au sein de cette organisation est un juste retour des choses, dans la mesure où la technologie dans le développement Ajax trouve ses origines chez Microsoft. Adam Bosworth, vice-président chez Google et ancien architecte logiciel chez Microsoft, décrivait le processus de création d'Ajax chez Microsoft il y a 10 ans de cela. Ainsi naissait XMLHttpRequest, un objet ActiveX dans Internet Explorer 5.0 en 1998, depuis standardisé par le W3C en avril 2006 et sur lequel se base les échanges de données en Ajax. Surfant sur la vague Web 2.0, Microsoft pousse maintenant Ajax à travers la technologie et le framework ASP.NET AJAX (connu sous le nom d'Atlas). Parallèlement à cette annonce, dévoilée lors de la conférence AJAXWorld à New York, l'Alliance annonce également que les membres suivants ont gagné les certificats OpenAjax Interoperability pour leur support de l'OpenAjax Conformance : Apache XAP, Dojo Foundation, ICEsoft, ILOG, Isomorphic, IT Mill, Lightstreamer, Open Link, Open Spot, Nexaweb, Software AG et TIBCO. Ces toolkits s'intègrent dans le modèle de programmation défini par l'Alliance avec l'OpenAjax Hub 1.0, l'implémentation de référence de l'interopérabilité Ajax. (...)
(21/03/2007 12:45:21)Décès du père de Fortran
John Backus, créateur américain du Fortran, le premier langage de programmation populaire, est décédé samedi 17 mars à l'age de 82 ans de causes naturelles. Après avoir rejoint IBM en 1950, John Backus débuta des travaux de recherche visant à simplifier la programmation. Et, dans cette perspective, fut encouragé par Big Blue à créer un groupe de travail. Les premiers jets de ce qu'allait devenir le compilateur Fortran aboutirent en 1957. Fortran (Formula Translating) devait offrir aux scientifiques et aux ingénieurs un langage plus accessible, car basé sur les formules mathématiques communes. Non seulement Fortran simplifiait le partage de code, mais également permettait de mieux formuler les programmes. Fortran est par ailleurs toujours très utilisé dans la sphère scientifique. Cet insatiable chercheur, qui estimait qu'on pouvait encore simplifier la façon de programmer, avait également collaboré avec le Danois Peter Naur autour d'une notation censée décrire la structure des langages de programmation, baptisée Backus-Naur Form (BNF). Au centre, l'idée de formaliser la programmation comme une grammaire linguistique, mais en remplaçant ses composants (verbes, noms, adjectifs) par les variables et des opérateurs. John Backus fut récompensé en 1977 d'un Turing Award. Il fut fidèle à IBM jusqu'à la retraite, qu'il prit en 1991. (...)
(19/03/2007 14:36:48)SaaS Summit 2007 : Microsoft reprend le refrain SaaS
Même si Microsoft n'est pas encore au centre de l'arène Saas (Software as a service) dans laquelle évoluent les éditeurs qui fournissent leurs applications en ligne et à la demande, comme un service, l'éditeur de Windows envisage cette façon de vendre ses logiciels comme un bon moyen d'augmenter son chiffre d'affaires. C'est en substance les propos tenus par l'un de ses représentants, à l'occasion du SaaS Summit 2007 qui s'est tenu à Monterey (Californie), du 14 au 16 mars. Cliff Reeves est responsable chez l'éditeur de l'équipe chargée de découvrir de nouveaux gisements de développement. Pour lui, Microsoft est bel et bien un acteur de la sphère SaaS. Entre des applications comme la plateforme Office Live, les services hébergés autour de la messagerie Exchange et le futur Dynamics CRM Live (présenté au même moment par le PDG Steve Ballmer à la conférence utilisateurs Convergence), Microsoft possède déjà un ensemble important de produits délivrés sous forme de services. « Un éventail plus significatif que la plupart des autres acteurs intervenant sur le marché SaaS, juge Cliff Reeves. C'est une source de croissance financière énorme pour nous. » Il évoque aussi une autre piste qui conduirait Microsoft à développer des versions hors-ligne pour les applications SaaS. Microsoft prévoit des partenariats pour fournir d'autres types de services applicatifs. Cliff Reeves cite des accords avec Rearden Commerce qui propose de gérer les achats de fonctionnement (procurement) en ligne, ainsi qu'avec American Express qui complète cette offre avec des outils d'analyse de données. Etre capable de transformer un essai d'utilisation en abonnement payant Pour preuve de l'intérêt des grandes fournisseurs pour les applications en ligne, alors que le SaaS Summit battait son plein, Cisco annonçait son intention de racheter, pour 3,2 milliards de dollars, la société WebEx qui délivre des services de collaboration en ligne sur le modèle SaaS. « La démarche SaaS va plus loin que la simple fourniture de logiciel à un client, estime Treb Ryan, PDG d'OpSource, organisateur du SaaS Summit et lui-même hébergeur et pourvoyeur de services pour les éditeurs souhaitant proposer leurs produits en ligne. Selon lui, un fournisseur de solutions SaaS doit penser comme une entreprise dont le modèle d'activité repose sur le Web, c'est-à-dire être sans cesse à la recherche de meilleurs modes de fonctionnement, recourir aux développements itératifs, mettre l'accent sur le marketing et la recherche de nouveaux utilisateurs. « Les meilleurs éditeurs SaaS sont ceux qui offrent le plus de facilités aux entreprises et aux utilisateurs pour accéder à leurs produits et les tester et qui, ensuite, sont capables de transformer cet essai en abonnement payant. » Le mode SaaS permet aussi aux utilisateurs de se conformer aux réglementations légales ou administratives (celles imposées par la loi Sarbanes-Oxley, par exemple). Treb Ryan pointe aussi l'intérêt du concept SaaS 2.0 qui permet aux applications SaaS d'être reliées à d'autres services sur le Web pour disposer de fonctions comme la facturation et la gestion de documents. « Cela permet aux éditeurs de logiciels en ligne de se concentrer sur les domaines qu'ils maîtrisent le mieux ». Distribution indirecte : des services à la clé Pour Ken Rudin, PDG fondateur de LucidEra, fournisseur de fonctions décisionnelles en ligne, le modèle SaaS, ou « à la demande », dépasse largement la notion d'hébergement de logiciel. L'hébergement consiste simplement à déplacer le lieu d'exploitation du logiciel, des locaux de l'entreprise à ceux de l'hébergeur. Or, fournir un logiciel « à la demande » ne se limite pas à cela. Ce type d'application se doit avant tout d'être simple dans sa mise en route, dans son utilisation et dans son mode d'achat. Quand on lui demande quels sont les logiciels qui conviennent le mieux à ce mode d'utilisation, il répond par une question : « je demanderais plutôt, quels sont les produits dont l'exploitation ne se ferait pas plus facilement sous forme de service ? ». Argument que réfute Mark Binford, responsable du développement commercial chez BMC. « Je ne partage pas l'idée selon laquelle n'importe quelle solution serait plus facile à utiliser sous forme de service. Les logiciels installés de façon classique, dans l'entreprise, vont continuer à être utilisés sous cette forme pendant très longtemps, selon moi. » BMC édite des logiciels de gestion des services et voit surtout dans le mode SaaS un moyen d'accéder au marché des PME. Sur le plan de la commercialisation des logiciels, enfin, le modèle SaaS pose quelques problèmes lorsqu'il s'agit de s'appuyer sur un réseau de distribution indirect. Les revendeurs ont l'habitude de vendre le logiciel en réalisant une marge. Or, dans un monde SaaS, il faut passer de la vente de licence classique à la fourniture d'un contrat de valeur globale. Pour s'y retrouver, les revendeurs doivent donc apporter en plus des prestations de conseil. (...)
(19/03/2007 12:23:15)Un nouveau test pour les bases de données
Après 14 ans de bons et loyaux services, le standard de test de base de données TPC-C est devenu trop lourd et trop cher. Le Transaction Protocol Council vient de le remplacer par un nouveau standard appelé TPC-E. Comme son prédécesseur, ce test mesurera la vitesse des transactions des différentes bases de données du marché. Pour cela, il simule l'activité de courtiers sur une bourse d'échange, en appellant des informations contenues dans 33 bases de données différentes, au lieu d'une seule pour l'ancien TPC-C. Le TPC-E sera moins coûteux à implémenter car il devrait demander moins de puissance matérielle. Et car le Transaction Protocol Council fournira le code nécessaire aux éditeurs pour l'utiliser, au lieu de leur demander de développer individuellement suivant ses spécifications. (...)
(16/03/2007 12:51:16)Sun fournit des DVD gratuits pour développer OpenSolaris
Les développeurs qui veulent s'amuser avec OpenSolaris, la version Open Source de l'OS Unix de Sun, peuvent désormais le faire gratuitement. Le constructeur vient de mettre à disposition un kit de démarrage comprenant un exemplaire d'OpenSolaris pour processeurs Sparc et X64, la documentation nécessaire, le code source et des assistants d'apprentissage. Le tout peut être gravé sur un DVD que Sun enverra gratuitement à tous les demandeurs. De plus, les développeurs Open Source peuvent bénéficier de Solaris Express Developer Edition, un ensemble d'outils pour déployer des versions bêtas de Solaris. Pour l'instant, seules les plateformes X86 et X64 supportent ces outils. En attendant que les serveurs à base de processeurs SPARC les rejoignent, il est possible d'utiliser les outils de virtualisation de VMWare avec Solaris Express Developer Edition pour simuler leurs comportements. (...)
(15/03/2007 16:37:18)Convergence 2007 : Steve Ballmer montre Dynamics CRM Live à ses utilisateurs
Au troisième jour de Convergence, qui réunit les utilisateurs des progiciels MS Dynamics (San Diego, 11-14 mars), Steve Ballmer, PDG de Microsoft, est monté sur scène pour lancer la première démonstration publique de Dynamics CRM Live, la version hébergée de son progiciel de gestion de la relation client. Fournie en ligne, comme un service (SaaS, software as a service), cette solution ne sera pas livrée avant le troisième trimestre de cette année aux Etats-Unis et au Canada. Apparemment, l'éditeur n'a pas prévu d'indiquer de prix avant cette livraison, ni de préciser la date de disponibilité de l'offre pour les autres pays. Rappelons qu'il s'agit de la première version de Dynamics CRM à permettre le lancement de plusieurs instances sur un même serveur afin de pouvoir répondre aux exigences du mode SaaS. Et c'est Microsoft lui-même qui jouera le rôle de l'hébergeur. Parallèlement, il est également prévu que des partenaires proposent cette offre de leur côté. Quelques centaines d'entre eux l'ont déjà en main. Steve Ballmer a par ailleurs réitéré l'engagement de Microsoft à maintenir et faire évoluer les quatre progiciels de gestion intégrés (PGI) de sa gamme Dynamics : NAV et AX, bien implantés en Europe, ainsi que GP et SL, essentiellement présents aux Etats-Unis. « Nous avons une approche à long terme dans tout ce que nous entreprenons, a-t-il tenu à rappeler. Nous allons continuer à investir, investir et investir. » Répondant à une question de l'assistance, à la fin de son intervention, il a également confirmé que le portail SharePoint pouvait être vu comme la plate-forme qui, à terme, serait définitivement retenue pour relier les outils de productivité personnelle (la bureautique) et les applications de gestion (Dynamics). (...)
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