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(01/09/2011 16:49:15)
Semestriels Sopra : belle progression et séparation d'Axway réussie
Le PDG de Sopra, Pierre Pasquier, avait à juste titre plusieurs motifs de satisfaction ce matin en détaillant les résultats financiers de la SSII française. D'une part, le groupe qu'il dirige a réalisé une belle performance, avec un chiffre d'affaires semestriel en croissance organique de 11,4% par rapport à 2010, à 529,7 millions d'euros. D'autre part, la séparation-cotation de sa filiale Axway, prévue depuis plusieurs mois, s'est aussi fort bien déroulée.
De janvier à juin 2011, les marges opérationnelles de la société ont sensiblement progressé, avec une hausse supérieure à 26% pour le résultat opérationnel courant (8% du CA, à 42,5 M€) et de plus de 61% pour le résultat opérationnel (10,2% du CA), qui se trouve en partie bonifié par l'opération liée à Axway. Le résultat net part du groupe a augmenté de 83,3% à 36,3 M€ (retraité, il s'établit à 24,8 M€).
Sopra affiche donc de très bons résultats, dans l'absolu et comparativement à ceux communiqués cet été par d'autres SSII. Une réussite que Pierre Pasquier attribue notamment au « delivery model » de son groupe, qu'il juge « très anticipé, avec une équipe centrale très puissante ». Parmi les points en creux, le PDG reconnaît néanmoins une performance plus faible sur l'Europe (+7,7%) par rapport à la France (+12,2%), l'Hexagone pesant toujours plus de 80% du CA total. Fin juin, le groupe rassemblait un effectif global de 12 280 personnes, dont 8 800 en France (contre respectivement 11 395 et 8 215 en juin 2010).
Evoluer vers un modèle éditeur avec Evolan
L'outsourcing applicatif constitue la part la plus importante du chiffre d'affaires du groupe (32%), suivi par la délégation d'expertise (24%), les projets au forfait (15%), les solutions applicatives (15%) et, enfin, les activités de conseil (14%) que la SSII a regroupées sous la marque Sopra Consulting. A noter que plus de 50% du chiffre d'affaires se fait sur des engagements relativement longs (projets au forfait, solutions et outsourcing), courant sur 4 ans, 5 ans et plus. Concernant la répartition entre secteurs d'activité, environ 64% des revenus se répartissent entre les services financiers (25%), les services, les transports et l'énergie (21%) et le secteur public (18%), ce dernier restant « un vecteur de croissance pour le groupe » (le reste du CA se fait dans l'industrie, les télécoms et médias et la distribution).
Pierre Pasquier a par ailleurs souligné l'ambition de Sopra d'évoluer vers un modèle éditeur avec son offre Evolan spécialisée dans le domaine bancaire. « Nous avons également des offres sur le secteur des ressources humaines et de l'immobilier », a-t-il rappelé en ajoutant que disposer d'une offre applicative constituait un ticket gagnant. Dans cette optique, Sopra étudie la possibilité de faire des acquisitions afin de renforcer l'offre Evolan dans la durée pour des grandes et petites banques. « Nous aurons peut-être un jour un intégré bancaire comme Temenos », a notamment évoqué Pierre Pasquier.
A ce jour, Sopra maintient les prévisions de croissance fixées en début d'année pour l'ensemble de l'exercice 2011. Avec un bémol toutefois. « On ne voit pas d'effets de la crise boursière pour l'instant, mais il serait imprudent de dire qu'il n'y en aura pas. Nous verrons plus clair dans un mois et demi ».
Illustration : Pierre Pasquier, PDG de Sopra Group (crédit : Sopra)[[page]]
Axway peut financer sa croissance externe
Quant à la société Axway, coté sur Euronext depuis le 14 juin, elle a désormais acquis la capacité de financer sa croissance. Son directeur général, Christophe Fabre, décrit son marché d'une formule : « les réseaux d'interaction professionnelle ». Cela englobe tous les flux d'information entre les entreprises, leurs différentes entités, leurs clients et fournisseurs, etc. (EDI, commandes, factures, stocks...), ainsi que la gouvernance et la sécurité de ces flux. Sur le premier semestre 2011, Axway a réalisé un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, en croissance organique de 6,5%, et un résultat opérationnel courant de 9,4 M€ (9,4% du CA). La France pèse 37% du chiffre d'affaires (63% pour l'Europe au total) et les Etats-Unis 34%.
La société, dans laquelle Sopra détient toujours 26,27%, démarre son parcours solo sans dette. « Nous avons les moyens de grandir et nous recherchons activement », a confirmé Christophe Fabre. Des acquisitions de l'ordre de 100 millions de dollars sont dans les cordes d'Axway, voire au-delà, estime Pierre Pasquier, même s'il indique qu'il est plutôt prévu de réaliser de petits rachats. La société peut se développer de diverses manières, à la fois sur un plan géographique, sur sa base de clients ou pour enrichir son offre. Prendre du poids aux Etats-Unis, marché qui tire la croissance d'Axway, aurait du sens, reconnaît Christophe Fabre. De même que de disposer de nouveaux parcs pour vendre l'offre Synchrony ou encore, compléter l'offre BtoB. Tant le domaine du MFT (managed file transfer, gestion du transfert de fichiers) que celui des échanges de données BtoB comportent encore beaucoup de petits acteurs, souligne le DG d'Axway. « Nous pouvons participer à cette consolidation ».
Dans les années à venir, Axway prévoit une progression significative de sa marge. La société comptait un effectif total de 1 720 personnes au 30 juin 2011 dont 621 en France (contre 1 661 et 596 en décembre 2010).
La démarche agile influe sur l'organisation au-delà de la DSI
Dix ans après la publication du « Manifeste pour un développement agile des logiciels », à l'initiative d'un groupe de développeurs et de consultants, ces pratiques ont essaimé au-delà de la sphère des développeurs, ainsi que l'ont expliqué les co-auteurs du texte à la conférence Agile 2011, à Salt Lake City. Une évolution qui fait aussi son chemin de ce côté-ci de l'Atlantique. Mathieu Gandin, consultant coach agile chez Octo Technology, confirme que la démarche « agile » entraîne des répercussions au-delà de la DSI. Il rappelle que l'accélération autour des projets agiles s'est opérée vers 2005/2006, alors qu'il n'y en avait jusque-là qu'un nombre restreint. « Les premiers retours d'expérience montrent que la démarche génère des impacts sur toute l'organisation dans laquelle travaillent les personnes impliquées », confirme-t-il. « Les personnes qui travaillent en mode agile cherchent à former une équipe orientée produits alors que nous travaillons généralement dans des organisations découpées par silos : direction métier, DSI, marketing... Dans ce contexte, passer à un projet agile implique de former une équipe avec tous ces acteurs -c'est-à-dire, un représentant des utilisateurs, une maîtrise d'ouvrage, des développeurs, des managers, des architectes, des personnes de la production...-, et de permettre la collaboration entre ces personnes. » Cette réorganisation touche aussi potentiellement la Direction des ressources humaines, explique-t-il, puisque les objectifs de chacun peuvent en être modifiés.
Travailler sur l'organisation
« La dynamique d'équipe va être différente, plus large, décrit Mathieu Gandin. Dans ces grandes entreprises, l'enjeu va donc consister à organiser une équipe autour d'un produit plutôt que par pôle d'activité. La façon dont on manage ces équipes ne sera pas la même. On sort donc progressivement du manifeste agile pour arriver à un travail sur l'organisation. Ce sont des choses sur lesquelles il faut travailler en tant que coach agile. Et dans le cas de petits projets au sein d'une grande structure, le coach agile va davantage travailler avec l'équipe sur l'amélioration de ses pratiques. »
Depuis 2001, l'agile est généralement perçu comme un axe d'amélioration. Mais il y a effectivement des entreprises où, en termes d'efficacité, on peut être en dessous de ce qui se faisait avant. Une enquête déjà ancienne, réalisée en 2008 par Scott Ambler, responsable de la méthodologie pour Agile et Lean chez IBM Rational Canada, montrait qu'une forte majorité des répondants (plus de 80%) estimaient que l'approche agile avait amélioré la productivité des équipes de développement, par comparaison avec les approches traditionnelles (amélioré sensiblement selon 60% et un peu selon 22%). En revanche, 13% ne voyaient aucun changement et 5% une productivité moindre.
Les nouvelles approches pour livrer plus vite
« Dans les premiers temps, la démarche agile s'est surtout centrée autour de deux mouvements assez forts, Extreme programming et Scrum, dont les promoteurs ont d'ailleurs participé au Manifeste, rappelle Mathieu Gandin. Aujourd'hui se sont également développées trois autres approches : Software Craftmanship qui met l'accent sur l'amélioration des pratiques de développement, DevOps, qui vise à fluidifier le plus possible le travail entre les développeurs et les exploitants, ainsi que Lean Startup. On peut voir ces évolutions dans les dix ans du manifeste. On a appris à rapprocher toutes les personnes qui vont de la production au développement pour livrer en quelques mois. »
Illustration : Les bonnes pratiques de la modélisation agile, selon Scott W. Ambler (source : site www.agilemodeling.com)
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Lean Startup, notamment, emprunte aux méthodes agiles et au lean management dans le cadre de la réalisation de nouveaux produits dans des conditions d'incertitude assez importantes, explique le consultant coach agile. « On va, par exemple, regarder régulièrement la manière dont les internautes utilisent le produit web pour vérifier si les hypothèses du début étaient bonnes ou pas et éventuellement les modifier. Ici, on va pouvoir s'aider des méthodes issues de l'Extreme Programming pour développer le produit logiciel plus efficacement et utiliser les principes de feedback pour savoir comment l'utilisateur se sert, ou pas, de l'application, afin d'adapter le produit logiciel en fonction de ces résultats. Ce sont des dimensions qui n'étaient pas autant explorées lors de l'écriture de Manifeste Agile. »
Des principes de base quelquefois malmenés
A la conférence Agile 2011, l'un des auteurs du manifeste publié en 2001, a par ailleurs regretté qu'il puisse y avoir quelquefois un manque de respect des principes de base associés au développement agile de logiciels. « Il y a eu un important nivellement par le bas du mode agile lorsqu'il a rattrapé la programmation 'waterfall' [en cascade]», a ainsi estimé Brian Marick. Pour d'autres co-auteurs, comme Ron Jeffries et Martin Fowler, tout le monde veut faire de l'agile et trop peu veulent le faire bien, le deuxième constatant que, parfois, certains se réclamant d'agile n'en font pas en réalité, ce qu'il estime être une conséquence du succès rencontré par ce mouvement.
Interrogé sur cet aspect des choses, le consultant coach agile chez Octo Technology pense que les problèmes liés au manque de respect des principes de base surviennent « lorsque les méthodes agiles sont imposées à une équipe de développement qui n'est pas motivée par ce type de pratiques ». Il juge important, pour l'éviter, que le coach agile puisse travailler suffisamment en amont avec l'équipe de développement, afin d'évaluer ses motivations avant de démarrer son accompagnement vers un changement de méthode.
Illustration : Les bonnes pratiques de la modélisation agile, selon Scott W. Ambler (source : site www.agilemodeling.com)
(...)(01/09/2011 09:40:09)
DreamForce 2011 : Cap sur l'entreprise collaborative
A l'occasion de la neuvième édition de DreamForce à San Francisco, événement également appelé Cloud 9, tout le quartier du Moscone Center est aux couleurs de Salesforce.com. Les organisateurs de la grande messe du cloud computing attendent pas moins de 42 000 visiteurs, selon les organisateurs, à la grande satisfaction de Marc Benioff, le très en verve CEO de Salesforce.com, qui poursuit toujours l'ambition d'éclipser Microsoft, mais surtout Oracle et son bouillonnant CEO, Larry Ellison. Oracle qu'il qualifie volontiers de faux fournisseur de cloud (voir illustration ci-dessous). Début octobre, à l'occasion d'Oracle OpenWorld et de JavaOne, toujours à SF, on verra bien si la compagnie de Redwood Shores restera sans répondre.
Véritable bête de scène, Marc Benioff a tenté de convaincre son auditoire de l'urgence de passer à l'heure du social networking dans les entreprises avec sa longue démonstration sur la « social revolution » et particulièrement de son application professionnelle la « social entreprise ». C'est le thème clef de cette manifestation.
Marc Benioff, CEO de SalesForce.com, durant son 1er keynote à San Francisco
Internet à l'heure de la révolution sociale
« Les cultures changent ; après les récentes révolutions, avez-vous entendu les manifestants crier ou écrire sur les murs merci Microsoft ou merci IBM. Non, c'était merci Facebook. Nous entrons dans une ère nouvelle. Nous voyons que c'est plus important que ce qu'il y avait avant. Nous sommes à l'ère de la social révolution. » Pour le dirigeant, la question posée aux utilisateurs est de savoir comment les entreprises vont franchir le fossé entre réseaux sociaux et monde du travail. « L'industrie change très vite et nous devons évoluer encore plus rapidement. » Voilà pourquoi Salesforce.com poursuit sa politique de mise à jour régulière et annonce l'arrivée de la release Winter 12 qui introduit de nombreux changements dans Chatter, l'outil collaboratif de l'éditeur californien. En plus des fonctionnalités classiques de réseau social comme les profils utilisateurs, la mise à jour du statut, l'information en temps réel et le partage de fichiers, Chatter proposera dès octobre 2011 une API de connexion pour ouvrir le système et s'intégrer par exemple à SharePoint. Les autres améliorations portent sur l'indication de présence des utilisateurs, le chat et le partage d'écran. La technologie utilisée est issue de l'acquisition par Salesforce.com du fournisseur de solution de collaboration DimDim.
Selon un responsable de Salesforce, 100 000 entreprises environ utilisent « activement » Chatter aujourd'hui. Impossible par contre de connaître le pourcentage réel d'employés au sein des entreprises utilisant régulièrement cet outil. Ce service est gratuit pour les clients de SalesForce.com qui peuvent également d'inviter à collaborer avec eux des personnes extérieures à leur entreprise en mettant en place des groupes privés. Les utilisateurs externes ne peuvent voir que les documents attachés à leur groupe et sont clairement étiquetés comme une personne extérieure.
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L'autre révolution que prépare activement Marc Benioff est l'explosion du nombre de terminaux mobiles dans le monde. « Pas moins de 16 milliards de smartphones et de tablettes sont attendus en 2013 », souligne le dirigeant. Après la version mobile de Chatter pour mobiles et tablettes animés par iOS et Android, l'éditeur mise sur le HTML5 pour proposer une nouvelle génération de logiciels dans le cloud. Baptisée Touch.Salesforce.com, cette plateforme permettra par exemple de supporter toutes les fonctionnalités de mouvements par gestes d'un iPad dans une page HTML5. Les interactions entre toutes les applications de SalesForce.com (CRM, Chatter, base de données) seront bien sûr possibles. « Avec cette solution, il ne sera plus nécessaire de télécharger et de mettre à jour les applications pour bénéficier d'un environnement de travail parfaitement fonctionnel. Les utilisateurs peuvent accéder à toutes les données, et toutes les personnalisations qu'ils ont faites dans Salesforce.com », a indiqué Al Falcione, vice-président du marketing produit. « Les applications personnalisées construites sur la plateforme Force.com travailleront avec ce nouveau service.
Touch.Salesforce.com sera disponible au début de l'année prochaine. Le prix de ce service n'a pas été défini, mais comme tous les produits de la maison, il sera calculé sur le nombre d'utilisateurs.
L'entreprise doit devenir un hub social
Une bonne partie du keynote de Marc Benioff était également dédiée à l'entreprise collaborative. Il s'agit tout simplement pour les entreprises de créer un réseau social avec leurs partenaires et leurs clients. Cette composante se traduit par la création de profils de « social clients » qui rejoint le métier de base de l'éditeur, le CRM (c'est-à-dire la gestion de la relation client). Traditionnellement, les entreprises collectent de nombreuses données sur leurs clients : nom et adresse e-mail par exemple, mais les sites de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter recèlent énormément d'informations sur ces clients et pas seulement du texte, l'analyse des photos est également très instructive. Des données qui permettent selon l'éditeur « d'engager et de maintenir une relation plus profonde ».
Salesforce.com travaille également avec de nombreuses entreprises sur le développement de réseaux sociaux internes très sophistiqués. Chez Toyota avec MyToyota par exemple qui fournit un tableau de bord personnalisé aux utilisateurs de Prius sur le niveau de charge de leur véhicule, les parcours effectués, le temps d'utilisation..
Dans le cadre de la promotion de cette entreprise collaborative, l'éditeur offre désormais un accord de licence globale qui inclut l'accès à Salesforce Sales Cloud, Salesforce Service Cloud, Salesforce Chatter, Salesforce Radian6, Force.com, et Heroku Database.com. La tarification dépendra de la taille de l'entreprise.
Manifeste Agile, dix ans après : au-delà du développement logiciel
Les co-auteurs du « Manifeste pour le développement agile de logiciels » se sont réunis début août aux Etats-Unis pour faire un point, dix ans après la publication de leur texte, sorte de traité sur les pratiques qu'ils prônaient. Avec l'objectif de réduire les délais de développement, celles-ci reposent sur un mode de programmation itératif qui permet aussi d'ajuster les exigences de départ, si nécessaire, et encourage les développeurs à travailler en équipes. La démarche agile s'est posée en alternative aux cycles de développement « en cascade » (waterfall) qui ont été utilisés pendant des années avant d'être jugés trop lourds par certains.
Quinze des dix-sept auteurs de l'« Agile Manifesto » se sont ainsi retrouvés le 8 août à Salt Lake City (Utah) pour la conférence Agile 2011. Ils ne s'étaient pas réunis aussi largement depuis que leur manifeste a été établi dans les montagnes Wasatch de l'Utah en février 2001. Premier constat, l'adoption de ce mode de programmation se fait maintenant au grand jour, les développeurs ne craignant plus d'en parler ouvertement, rapportent nos confrères d'Infoworld. Cela ne fut pas toujours le cas les premières années. « Nous n'avons plus à cacher le fait d'y recourir », a confirmé Martin Fowler, l'un des co-auteurs (*). C'est avec lui que Robert Martin avait à l'époque planifié, sous le nom de « Sommet du processus léger », la réunion qui a finalement conduit au Manifeste. Pour illustrer la propagation de ces pratiques, un autre signataire, Alistair Cockburn, a notamment évoqué leur utilisation dans le cadre d'un contrat impliquant 24 hôpitaux dans l'Etat d'Utah.
Interagir avec l'équipe de développement agile
Mais la programmation agile s'étend maintenant à d'autres domaines, au-delà du développement de logiciels, a de son côté rapporté le co-auteur Andy Hunt. « Nous avons monté une société d'édition sur la base des pratiques agiles », a-t-il cité en exemple. Pour Jim Highsmith, consultant du groupe de conseil ThoughtWorks, ces pratiques peuvent bénéficier à l'ensemble de l'entreprise en étant utilisées au-delà du domaine informatique. De la même façon, Mike Beedle s'attend à ce qu'un framework de type agile émerge du management intermédiaire. (.../...)
(*) Liste des co-auteurs du Manifeste Agile : Kent Beck, Mike Beedle, Arie van Bennekum, Alistair Cockburn, Ward Cunningham, Martin Fowler, James Grenning, Jim Highsmith, Andrew Hunt, Ron Jeffries, Jon Kern, Brian Marick, Steve Mellor, Ken Schwaber, Jeff Sutherland, Dave Thomas.
Illustration : le site Agilemanifesto.org
Sur le même sujet :
- Le 1er septembre 2011 : La démarche agile influe sur l'organisation au-delà de la DSI[[page]]
S'adapter à un environnement qui bouge
Autre illustration, l'éditeur Tasktop Technologies, qui utilise certains concepts agiles dans la conduite de sa société. « Honnêtement, je n'y croyais pas en rejoignant l'entreprise, relate son président Neelan Choksi. Un an plus tard, je dois reconnaître que ça fonctionne. » Tasktop réalise son marketing sous forme d'itérations, un concept typique du développement agile de logiciel. « Cela nous amène à nous concentrer sur certaines activités, pendant un certain laps de temps », explique Neelan Choksi.
Chez Land O'Frost, une société de restauration rapide, les pratiques agiles ont été adoptées pour anticiper et répondre à un environnement qui change rapidement. « Si vous ne réagissez pas, vous ne réussirez pas », constate Steve Sakats, vice président senior, responsable des ressources humaines. Ses indicateurs clés d'agilité se concentrent sur la rapidité et la flexibilité dans les domaines tels que les ventes, le développement de la clientèle, la finance, les ressources humaines et l'opérationnel -de façon similaire à l'accent mis par le Manifeste « Agile » sur la collaboration avec le client et la capacité à répondre au changement.
Illustration : le site Agilemanifesto.org
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Agility Consulting and Training, la société de conseil à laquelle recourt Land O'Frost, a développé un modèle agile qui englobe l'anticipation des changements et l'évaluation des résultats, mais qui tend aussi à mettre en confiance et à encourager l'action et les propositions d'actions.
Ironiquement, dans le peu de développement logiciel qu'elle réalise, Land O'Frost utilise toujours les méthodes traditionnelles, reconnaît Steve Sakats son responsable des ressources humaines. Néanmoins, explique-t-il, c'est parce qu'elle achète la plupart des systèmes qu'elle utilise plutôt que de les développer elle-même.
Des principes déjà utilisés dans l'entreprise
Bien que la notion d'agilité se soit popularisée dans le monde du développement, Dave Sharrock, le vice-président d'Agile42, considère que les processus qui lui sont associés ont toujours été utilisés dans la gestion des entreprises, sans être clairement définis jusque-là. « Dès que vous disposez d'une organisation agile pour le développement de logiciel, vous mettez automatiquement la pression sur les autres parties de votre organisation pour qu'elles travaillent de façon similaire. »
Les démarches Lean (mode de gestion de production précurseur d'agile) et agile ont été promues dans les années 70 par W. Edwards Deming, rappelle de son côté Nathan Slippen, responsable technique de la société de conseil Valtech. « Ces principes peuvent s'appliquer à différents niveaux d'une entreprise », par exemple en rendant les processus plus transparents ou éliminant les gaspillages, deux notions fondamentales du Lean. Mis en oeuvre avec succès au-delà du développement de logiciel, les concepts de collaboration et de flexibilité apporteront les mêmes bénéfices. Mais cela requiert de penser les choses d'une nouvelle manière. Et les participants impliqués dans le processus à la façon dont les choses étaient faites jusqu'à présent. C'est une évolution qui concerne les individus, conclut Dave Sharrock, d'Agile42.
Illustration : le site Agilemanifesto.org
(...)(30/08/2011 16:34:29)
Un deuxième portage Android sur TouchPad se profile
Forte émulation autour de la TouchPad d'HP, le groupe de développeurs, Cyanogen, a présenté sur YouTube, un projet de portage d'Android sur la tablette. Sur la vidéo, le terminal démarre avec la version alpha de l'OS Android modifiée. Le portage en est à ces débuts et certaines fonctionnalités, notamment les capacités tactiles, ne sont pas implémentées.
Selon une note accompagnant la vidéo, le groupe indique que son objectif est de mettre au point une solution multiboot permettant de choisir son OS. Le groupe Cyanogen a déjà créé des versions modifiées d'Android pour faire tourner le système d'exploitation mobile de Google sur certains smartphones. Cette version CM7 a été peaufinée pour les tablettes, a précisé le groupe.
Une succession d'initiatives
L'information de la réussite du portage d'Andoid sur le Touchpad d'HP a d'abord été publiée sur le blog Rootzwiki à l'origine de l'initiative Touchdroid. Aux États-Unis, un concours a même été lancé, avec à la clef un prix de 2 300 dollars offert au développeur qui réussira à porter Android sur la tablette d'HP. Pour l'instant, le groupe a indiqué que la version « build » de son système Android modifié n'était pas encore disponible au téléchargement.
Par ailleurs devant le succès (escompté ?) de la vente de sa tablette, HP annoncé à nos confrères de Cnet qu'il allait proposer des mises à jour de WebOS pour améliorer certaines fonctionnalités. Le constructeur n'a cependant pas donné de date sur la disponibilité de ces évolutions.
VMworld : VMware veut virtualiser les bases de données pour le cloud
Lors de VMworld, qui se déroule à Las Vegas du 29 août au 1er septembre, VMware a annoncé un service nommé, vFabric Data Director. Postgres sera la première des bases de données portée sur cette solution, mais d'autres SGBD sont prévues, a déclaré David McJannet, directeur cloud et des services applicatifs chez VMware. « De nombreuses entreprises ont des centaines de grandes bases de données qui ne sont pas bien gérées, ni très sécurisés », précise le dirigeant et d'ajouter « en utilisant un conteneur virtuel pour construire une brique unique, elles auront fait un pas de géant pour réduire la dispersion des bases de données ».
VFabric Postgres comprend une copie de la base de données Open Source PostgreSQL intégrée dans une machine virtuelle VMware. Avec ce logiciel, les administrateurs peuvent configurer les bases de données de manière standardisée et proposer des modèles aux développeurs et aux utilisateurs, confirme David McJannet. Ils pourront aussi offrir les SGBD en self-service depuis un portail web. Le dirigeant souligne, par ailleurs, que VFabric Postgres « réduit le temps de travail pour préparer une base de données pour une utilisation dans un cloud reposant sur les solutions VMware. La gamme VFabric fonctionne sur des applications basées sur Spring.
D'autres entreprises sur le sujet
L'éditeur prévoit de publier de nouvelles versions logicielles en même temps que les mises à jour de Postgres. Néanmoins, les administrateurs devront déplacer les données de l'ancienne base vers la plus récente ou mettre à jour la base de données depuis le conteneur virtuel. Ce n'est pas la première entreprise à offrir une version cloud-ready de Postgres. La semaine dernière, EnterpriseDB a annoncé le prochain lancement d'un logiciel capable de gérer plusieurs instances de Postgres, appelé Postgres Plus Cloud Server.
VFabric Postgres sera disponible sur Cloud Foundry, plateforme cloud de VMware, ainsi que dans un logiciel indépendant.
Microsoft aimerait évaluer la disponibilité des SGBD avec TPC-E
A l'occasion de la conférence TPCTP 2011, qui se tient cette semaine à Seattle, les chercheurs de Microsoft s'apprêtent à suggérer au Transaction Processing Performance Council (TPC) d'ajouter une mesure de disponibilité à ses tests de performances portant sur les bases de données. Une telle mesure fournirait une indication sur la conception du système de base de données et aussi sur la maturité de la technologie, a expliqué Yantao Li, chercheur chez Microsoft. Avec son collègue, Charles Levine, il présentera son argumentaire lors de la conférence (du 29 août au 2 septembre). Cela illustre aussi la nécessité croissante de pouvoir disposer de SGBD opérationnels 24 heures/24, sept jours par semaine.
Le TPC-E décrit par le TPC peut mesurer la performance et les capacités d'extension des systèmes transactionnels en ligne (OLTP), en simulant une charge moyenne dans une société de courtage financier. Mais il ne tient pas compte du temps pendant lequel ces systèmes peuvent fonctionner, ni la rapidité avec laquelle ils peuvent être remis en service si, pour une raison ou une autre, ils sont tombés. C'est cette mesure que les chercheurs de Microsoft proposent donc d'ajouter au test : combien de temps faut-il au système pour redémarrer après un arrêt.
Le fonctionnement des bases de données peut être stoppé pour toutes sortes de raisons. L'arrêt programmé des systèmes peut intervenir à des fins de maintenance ou pour appliquer un correctif de sécurité, par exemple. Les arrêts non programmés peuvent être provoqués par des bugs sur les logiciels, des dysfonctionnements matériels, des coupures de courant ou des erreurs humaines.
Délai moyen avant remise en route
Le test proposé concentrerait dans une mesure unique le temps pendant lequel une base de données peut fonctionner, en moyenne, sans tomber et la rapidité de remise en service après une intervention en cas d'interruption. Cela reviendrait à combiner un MTBF (mean time between failures), temps moyen entre deux pannes, et un MTTR (mean time to recovery), indiquant le temps moyen que le système prend pour se remettre en route.
Pour mesurer le MTTR, les chercheurs proposent d'étendre le System Under Test (SUT) de TPC à tous les composants d'un système de base de données, pas seulement aux serveurs principaux, mais aussi aux serveurs de secours et à la connectivité entre ces différents éléments. Le coût du système pourrait aussi être calculé en même temps que le critère de disponibilité, ce qui permettrait aux acheteurs potentiels d'évaluer si la disponibilité dont ils ont besoin pour leur nouveau système vaut la peine de débourser autant.
41 secondes pour basculer sur le serveur de secours
Cette proposition est issue de tests d'ingénierie internes de Microsoft. « Nous avons pensé qu'il y avait là des éléments intéressants qui pourraient profiter à une plus large audience », explique Charles Levine, de Microsoft. L'éditeur de Redmond a lui-même utilisé la mesure pour son propre système de bases de données, SQL Server. L'un des tests met en oeuvre un serveur principal et un serveur secondaire, tous deux reposant sur des Dell PE 2950 dotés de processeurs Intel quatre coeurs à 2,66 GHz et de 16 Go de mémoire, exploitant Windows Server 2008 et SQL Server 2008. Dans cette configuration, un arrêt du serveur principal qui conduirait à basculer le traitement sur le serveur de secours prendrait environ 41 secondes, indique le chercheur.
« Nous sommes en quête d'idées de ce type », a expliqué Raghunath Nambiar, responsable de Cisco travaillant sur les stratégies de performance, et co-chairman de la conférence TPCTC 2011. Il rappelle que cette dernière a pour objectif de rassembler de nouvelles idées sur la façon dont les tests de performance peuvent être étendus.
Après la présentation, le Transaction Processing Performance Council va évaluer l'intérêt qu'il peut y avoir pour la communauté à insérer de telles mesures dans son indice TPC-E. « C'est quelque chose qui pourrait être fait assez rapidement, parce qu'il s'agit d'un ajout à un modèle qui existe déjà », estime pour sa part Charles Levine, de Microsoft.
Illustration : les éléments de l'environnement de référence du TPC Benchmark E (source : TPC)
Linux fête ses 20 ans d'existence (MAJ)
Le 25 aout 1991, Linus Torvalds annonçait au plus grand nombre la disponibilité de son noyau Linux dans un message posté sur Usenet. Depuis, Linux est devenu un élément essentiel du monde informatique où il a tranquillement conquis de nombreux domaines innovant dans lequel sa présence semble aller de soi. Depuis, Linus Torvalds est devenu chercheur pour la Fondation Linux, laquelle se consacre à promouvoir le développement de ce système d'exploitation gratuit et Open Source.
Petite histoire de Linux
Dans sa nouvelle vidéo de présentation, la Fondation Linux revient sur un certain nombre de moments importants de l'histoire de Linux. Elle invite également - à partir de maintenant et jusqu'au 2 juillet - les supporters de l'OS à réaliser et à présenter à son concours annuel leurs propres vidéos. Petite nouveauté de cette troisième édition : pour la première fois, c'est Linus Torvalds lui-même qui présidera le jury qui choisira parmi les vidéos proposées, celle qui montre le mieux l'impact du système d'exploitation sur l'informatique, le monde de l'entreprise, ou la culture au cours des 20 dernières années et jusqu'à aujourd'hui. Les frais d'inscription et d'hôtel, pour assister au LinuxCon en Amérique du Nord ou en Europe, au SXSW 2012, ou au Festival du Film de Los Angeles, seront offerts au vainqueur.
Jeu de disquettes avec une des premières versions de Linux, crédit photo : Shermozle
Un impact majeur sur l'informatique
«L'histoire de Linux comporte de nombreux chapitres et il n'y a littéralement aucune limite à l'innovation à laquelle le système d'exploitation peut contribuer dans le futur, » a déclaré Amanda McPherson, vice-présidente du marketing et des programmes de développement à la Fondation. « Nous sommes impatients de voir comment les utilisateurs vont illustrer l'impact qu'a eu Linux sur l'informatique et notre société. » En attendant, on peut voir ou revoir ce qu'avaient proposé les gagnants des éditions 2009 et 2010 sur le site Linux.com.
La distribution Red Hat 6.0 en 1999
Cette année, la Fondation organise également un concours de design de T-shirt et propose aux fans d'enregistrer des messages pour évoquer leurs meilleurs souvenirs sur Linux. Leurs témoignages seront diffusés toute l'année sur place dans un espace dédié à l'évènement. Linux.com proposera une sélection des meilleurs récits.
Un groupe de travail sur la haute disponibilité
On doit déjà au système d'exploitation de Linus Torvalds d'avoir procuré deux décennies de liberté. Il ne fait aucun doute que Linux en apportera encore bien d'autres.
Illustration principale : Linus Torvalds en 2002, crédit photo Linuxmag.com (...)< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |