Flux RSS
Architecture logicielle
2077 documents trouvés, affichage des résultats 171 à 180.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(26/08/2011 17:11:05)
Recap IT : Steve Jobs démissionne d'Apple, HP solde ses tablettes, L'internet illimité attaqué
A quelques heures du passage de l'ouragan Irene sur la côte Est des Etats-Unis, le monde de l'IT a connu cette semaine quelques tempêtes, au premier rang desquelles, on trouve évidement l'annonce de Steve Jobs de quitter son poste de CEO d'Apple. La presse internationale a publié un nombre impressionnant d'articles sur le sujet, quitte à confondre avec précipitation démission avec nécrologie anticipée. Il n'en demeure pas moins que les analystes se posent la question sur l'avenir d'Apple après le départ de Steve Jobs et aussi sur son successeur Tim Cook, héritier naturel du gourou de Cupertino. Le nouveau CEO aura des défis à relever avec les prochaines annonces produits comme un iPhone 4 8Go à prix réduit et un iPad 3 avec une puce A6 par exemple. La firme se porte bien et se préserve de la concurrence comme le montre la décision d'un tribunal hollandais d'interdire la vente de trois smartphones Samsung en Europe.
HP fait hara-kiri sur sa tablette
Après l'annonce par Leo Apotheker, PDG d'HP de mettre fin à l'aventure du constructeur dans les tablettes et les smartphones sous webOS, plusieurs distributeurs aux Etats-Unis et puis en France ont proposé les TouchPad à des prix défiants toute concurrence. A 99 euros pour la tablette 16 Go, les distributeurs ont subi un assaut d'internautes prêts à en acheter. Les heureux possesseurs de ces TouchPad bradés vont regarder attentivement la stratégie d'HP sur webOS. Certains analystes verraient bien Qualcomm s'emparer de l'OS mobile, qui a fait la démonstration d'un portage d'Android sur la TouchPad.
Confidentialité et attaques DOS
Les cercles de Google + entraînent quelques tourbillons pour le concurrents comme Facebook. Ce dernier a été obligé de réviser sa politique de confidentialité. il sera désormais possible depuis son mur ou sur sa page de profil de régler les paramètres de visibilité de ses statuts, photos ou autres éléments. Autres annonces sécurité, la fondation Apache a averti les développeurs de la présence d'un outil d'attaques DoS. De plus, Qualys a démontré qu'un patch de sécurité Microsoft sur Windows Server pouvait également servir pour des attaques en déni de service. Une version hybride de Zeus, baptisée Ramnit a été repérée par une société spécialisée en sécurité.
Stockage et SQL
La fin de la période estivale est l'occasion pour les constructeurs d'annoncer leur produit. En matière de stockage, Dell a présenté des baies de la gamme EqualLogic à destination des PME-PMI et des sites distants. Pour le haut de gamme, il faut se tourner vers HP qui a dévoilé le système P10000 de 3Par. La semaine a été marquée aussi par la tenue à San Fransisco d'une conférence NoSQL Now, un événement pour s'intéresser à des initiatives comme NewSQL mixant NoSQL et SQL, mais également de se pencher sur des cas clients utilisant cette autre base de données.
Enfin finissons par la tornade du week-end dernier, le projet des opérateurs français de vouloir plafonner l'accès illimité sur l'Internet fixe. Face à la bronca des internautes et des associations de consommateurs, le ministre Eric Besson et les opérateurs sont intervenus pour rectifier le tir. Pas question de plafonner l'Internet fixe, par contre la notion d'illimité devra être mieux encadrée a souligné le ministre. A suivre...
Le PaaS d'Heroku s'ouvre aux applications Java
Rachetée l'an dernier par Salesforce.com, la plateforme « as a service » d'Heroku va commencer à supporter les applications écrites en Java. Après avoir commencé par accueillir des applications développées en Ruby, l'offre cloud en mode PaaS s'était ensuite ouverte à Node.js et Clojure.
Sur le blog d'Heroku, Adam Wiggins, l'un des fondateurs de la société, rappelle que Java figure parmi les langages de programmation les plus populaires. De nombreux fournisseurs de PaaS ont commencé de la même façon par supporter un seul langage avant d'en inclure d'autres.
Cette évolution est assez logique, dans la mesure où la plateforme Force.com de Salesforce.com s'appuie largement sur Java, rappelle Bill Lapcevic, vice président du développement de l'activité de New Relic, une société qui propose aux développeurs des outils de gestion de la performance, notamment pour les applications fonctionnant sur Heroku. Pour lui, le support de Java met la PaaS dans une meilleure position vis-à-vis des actuels clients de Salesforce.com.
Ce faisant Heroku entre davantage en concurrence avec Amazon Web Services, ce dernier qui, avec Elastic Beanstalk, a lui aussi commencé à proposer sa première offre PaaS pour Java. Pour le moment, Heroku devrait disposer d'un avantage, estime Bill Bapcevic. Selon lui, si Amazon est un expert dans la gestion d'infrastructure, il est moins engagé dans l'assistance au déploiement d'applications.
Le service Java d'Heroku sera d'abord proposé dans un mode bêta public.
Trois témoignages d'utilisateurs de bases de données NoSQL
Les utilisateurs de SGBD NoSQL et de systèmes de traitement des données de type CouchDB et Hadoop ont déployé ces nouvelles technologies pour leurs performances, leur évolutivité et leur flexibilité, si l'on revient sur les différents ateliers de la conférence NoSQL Now qui s'est déroulée cette semaine à San Jose, en Californie.
EMC, par exemple, utilise un mélange de bases de données traditionnelles et de SGBD NoSQL dernier cri pour analyser la perception de ses produits entreprise et grand public [Iomega notamment], a expliqué Subramanian Kartik, ingénieur chez EMC, durant une conversation avec notre confrère d'IDG News Service, Joab Jackson. Le procédé, appelé analyse des sentiments, implique la collecte d'informations sur une centaine de blogs consacré aux technologies IT, pour trouver des mentions sur EMC et ses produits, et évaluer si les références sont positives ou négatives, en analysant les mots utilisés dans le texte.
Hadoop pour éliminer les données inutiles
Pour exécuter l'analyse, EMC rassemble le texte intégral de tous les blogs et pages web mentionnant EMC, et les compile dans une version de MapReduce fonctionnant sur sa plate-forme d'analyse de données Greenplum. Il utilise ensuite un système Hadoop pour éliminer les balises HTML et les mots inutiles, ce qui réduit considérablement l'ensemble de données. Les listes de mots sont transférées dans des bases de données SQL, où une analyse quantitative plus approfondie est réalisée.
Les technologies NoSQL sont utiles pour résumer un ensemble énorme de données, tandis que les systèmes SQL peuvent être ensuite utilisés pour une analyse plus détaillée, a dit Subramanian Kartik, ajoutant encore que cette approche hybride peut être appliquée à d'autres domaines d'analyse. «Il y a toutes sortes d'informations à traiter, et à partir d'un certain point, vous devrez passer par la conversion de texte en tokens numérotés pour faciliter leur utilisation [commande /tokenize], l'analyse et le traitement du langage naturel. La meilleure façon d'arriver à des mesures quantitatives significatives de ces données est de les mettre dans l'environnement que vous connaissez bien pour les manipuler, un environnement SQL » poursuit l'ingénieur d'EMC.
[[page]]
Pour les compagnies Internet comme AOL, les produits NoSQL offrent une vitesse de traitement et la capacité de gérer ce grand volume de données, ce qui ne serait pas possible avec une base de données relationnelle traditionnelle. La société utilise Hadoop et la base de données NoSQL CouchDB pour réaliser le ciblage de ses opérations publicitaires, a déclaré Matt Ingenthron, directeur des relations communautaires pour Couchbase, lors d'une autre conversation.
La compagnie Internet a développé un système qui peut choisir d'afficher un ensemble d'annonces ciblées chaque fois qu'un utilisateur ouvre une page web d'AOL. Les annonces choisies reposent sur la base de données qu'AOL stocke sur les utilisateurs, avec un algorithme qui tente de prédire quelles pubs auront le plus de sens pour l'internaute. Et le processus doit être exécuté en moins de 40 millisecondes. La base de données est volumineuse, car les logs et les actions de tous les utilisateurs sont conservés sur les serveurs. Ils doivent être analysés et réassemblés pour construire un profil de chaque utilisateur. Les régies publicitaires web ont également mis en service un ensemble complexe de règles pour savoir combien payer une impression ou quels bandeaux publicitaires doivent être affichés sur le navigateur des internautes.
Cette activité génère de 4 à 5 téraoctets de données par jour, et AOL a amassé
plus de 600 pétaoctets de données opérationnelles. Le système conserve ainsi plus de 650 milliards d'entrées, avec notamment une pour chaque utilisateur, ainsi que des clés pour gérer d'autres aspects des données. Le système doit réagir à 600 000 événements de chaque seconde.
Un cluster Hadoop pour résumer les données brutes
Et les flux de données qui proviennent de logs de serveurs Web et de sources extérieures augmentent encore la quantité d'information conservée. La plate-forme Hadoop Flume est utilisée ici pour intégrer toutes ces données. Ce cluster Hadoop exécute également une série de routines MapReduce pour analyser et résumer les données brutes. AOL utilise également CouchDB de Couchbase pour récupérer toutes sortes de données en provenance des flux RSS. Parce que CouchDB peut travailler sans écrire sur le disque, il peut être utilisé pour analyser rapidement les données avant de l'envoyer vers une autre étape.
« Nous n'avions pas prévu de faire du ciblage publicitaire pour nos clients. Mais Couchbase a fini par combler ce besoin chez AOL et chez d'autres régies publicitaires » ajoute Matt Ingenthron. Le travail est «techniquement complexe et pose de nombreux défis pour traiter très rapidement les données ».
[[page]]
La maison d'édition scientifique et médicale Elsevier était à la recherche de plus souplesse quand elle a opté pour une solution XML, basée sur une base de données non relationnelle fournie pas Mark Logic, a déclaré le vice-président de la société Bradley Allen. Le monde de l'édition scientifique est de train de passer d'un modèle statique à un rythme plus dynamique, explique le dirigeant de l'éditeur. Au cours des siècles précédents, les ouvrages et les revues scientifiques ont servi de base à la connaissance universitaire. Et les bibliothèques conservaient une description des ouvrages, des auteurs et contributeurs et les références d'autres informations. Depuis que l'édition scientifique est passé au numérique, le papier reste encore le média dominant pour la transmission des données. « Nous sommes encore à l'époque du cheval et du carrosse », souligne en plaisantant Bradley Allen.
Au fil du temps, la communication scientifique s'est fragmentée en plusieurs éléments individuels, qui peuvent être ensuite réutilisés dans de multiples publications. Les paragraphes ou même les affirmations peuvent être annotés et indexés, explique l'éditeur. Ils peuvent ensuite être rassemblés dans des oeuvres nouvelles et intégrés dans des applications, que les médecins peuvent consulter. Ils peuvent également être exploités dans le cadre d'analyses décisionnelles.
XML comme langage naturelle pour intégrer les données
Dans cet esprit, Elsevier est en train d'annoter les documents de ses revues afin qu'elles puissent être réutilisées plus facilement dans d'autres applications et services. Le choix d'une base de données XML a semblé naturel pour ce travail, a expliqué Bradley Allen. De nouveaux types de contenus peuvent être facilement ajoutés dans la base de données et le format permet à chaque composant d'être facilement réutilisé dans de nouvelles applications et services.
Elsevier a lancé un certain nombre de nouveaux produits avec cette approche. L'un d'entre eux, baptisé SciVal et destiné aux universitaires qui résument l'activité du monde de l'édition au sein de leur institution, leur donne une estimation quantitative
des publications d'une université ou d'un centre de recherches. Un autre service est Direct Science, un moteur de recherche en texte intégral pour les revues d'Elsevier.
NewSQL pour combiner le meilleur de SQL et NoSQL
Les utilisateurs qui évitent les bases de données relationnelles traditionnelles en faveur de bases de données émergentes NoSQL pourraient être tentés de « jeter le bébé avec l'eau du bain », a averti un pionnier des SGBD devant une assemblée de défenseurs des solutions NoSQL.
Au lieu de cela, la plateforme SQL (Structured Query Language) peut être adoptée pour les nouveaux systèmes avec quelques ajustements techniques, qui lui donneraient toute la flexibilité des systèmes NoSQL, fait valoir Michael Stonebraker, directeur technique chez l'éditeur de la base de données distribuée VoltDB [comme NimbusDB, voir sujet sur Boston IT]. Michael Stonebraker a défendu sa solution, qu'il baptise NewSQL, à l'occasion de la conférence NoSQL Now qui se déroule cette semaine à San Jose, en Californie.
Sa société propose elle-même une base de données basée sur NewSQL, ce qui donne plus de poids à cette nouvelle architecture que le simple discours commercial d'un revendeur. Michael Stonebraker a été l'architecte en chef des bases de données Ingres et Postgres, et a contribué à de nombreux autres SGBD. Il a également cofondé Vertica, un éditeur de base de données en colonnes acheté par Hewlett-Packard en février dernier.
Les bases de données relationnelles SQL sont moribondes font valoir les défenseurs de NoSQL, avance le directeur technique de VoltDB. « Mais ce n'est pas la faute des revendeurs de SGBD non SQL. Traditionnellement appelés les éléphants, ces fournisseurs de bases ne sont pas devenus lents, car ils supportaient SQL », explique le responsable technique.
Des SGBD peu adaptés aux nouveaux usages
La plupart des logiciels commerciaux de type SGBD ont été mis sur le marché il y a une trentaine d'années, rapporte Michael Stonebraker. Ils n'ont pas été conçus pour les environnements automatisés et sont très gourmands en données utilisées aujourd'hui.
En évoluant pour offrir de nouvelles fonctionnalités, ils sont devenus ballonnés. « Oracle ne grandit pas », poursuit-il. « Si vous n'avez pas besoin de performances, ce n'est pas grave. Mais si vous n'avezpas besoin de performances [un système basé sur une base SQL traditionnelle] ne le permettra pas ».
L'atonie des systèmes SGBD est généralement attribuée à un certain nombre de facteurs, poursuit Michael Stonebraker. Ces systèmes maintiennent un espace réservé à la mémoire tampon, conservent les logs à fin de récupération, et gèrent le verrouillage et le déverrouillage des tables afin elles ne soient pas écrasées par une autre opération. Dans un essai réalisé par VoltDB, 96 % des ressources du système étaient consommées par ces opérations. Voici pourquoi beaucoup trouvent dans les SGBD NoSQL, comme MongoDB et Cassandra, une réponse aux limitations des bases de données traditionnelles.
Illustration principale : Michael Stonebraker, directeur technique chez VoltDB; crédit photo : D.R.
[[page]]
Dans une autre session qui s'est tenue lors de la conférence NoSQL Now, le consultant Dan McCreary a expliqué que les lacunes présentes dans les bases de données relationnelles ont stimulé le travail des développeurs afin de créer des systèmes NoSQL. Les bases traditionnelles ne sont pas très flexibles, a-t-il dit. Leur architecture de base a été conçue à l'époque des cartes perforées, et reflète une approche rigide dans la modélisation des données. Si un utilisateur a besoin d'ajouter une autre colonne de données, il doit modifier le schéma de base ce qui peut être très délicat à faire. Le processus de modélisation pour créer des tables relationnelles, appelées modélisation entité-relation, ne reflète pas toujours exactement la façon dont les données existent dans le monde réel. « Beaucoup de choses ne rentrent pas bien dans les tables », a-t-il dit. « C'est beaucoup trop restrictif. »
Un des autres problèmes avec les bases de données SQL, c'est qu'elles ne s'adaptent pas très bien à la répartition de la charge de travail sur plusieurs serveurs, souligne Dan McCreary. Si les données se développent au-delà des capacités de traitement d'un seul serveur, la base doit être fragmentée, ou dispersée, sur plusieurs serveurs, ce qui est également un processus compliqué. En outre, l'exécution de certaines opérations sur plusieurs serveurs, telles que les requêtes sur plusieurs tables, dans lesquelles les données ont été dispersées, peut devenir problématique.
Les limites du NoSQL
Alors que les bases de données NoSQL offrent plus d'évolutivité et plus de flexibilité, elles ont également leurs propres limites, souligne Michael Stonebraker. En n'utilisant pas SQL, les systèmes de base de données NoSQL perdent la capacité de faire des requêtes très structurées avec une certitude mathématique. Reposant sur l'algèbre et le calcul relationnel, SQL propose un modèle mathématique assurant que la requête est structurée de telle sorte qu'elle ramène toutes les données à capturer, même si la requête elle-même est très complexe.
Autres problèmes: NoSQL ne peut pas fournir d'opérations au niveau ACID (Atomicity, Consistency, Isolation and Durability) un ensemble de métriques largement utilisées pour assurer qu'une base de données réalisant des transactions en ligne restera toujours précise même si le système est interrompu. Assurer la conformité ACID peut être gravé dans les couches basses de l'application, même si l'écriture du code nécessaire à ces opérations « est un travail pire que la mort », a-t-il ajouté. Enfin, chaque base de données NoSQL vient avec son propre langage de requête, rendant difficile la standardisation des interfaces entre les applications.
En revanche, NewSQL peut fournir la qualité et l'assurance des systèmes SQL, tout en apportant l'évolutivité des systèmes NoSQL, fait valoir le directeur technique de VoltDB. L'approche NewSQL implique l'utilisation d'un certain nombre de nouveaux modèles d'architecture, a-t-il noté. Il élimine par exemple le pool de mémoire tampon qui monopolise excessivement les ressources en exécutant entièrement la base de données dans la mémoire principale. Il supprime la nécessité du verrouillage en exécutant qu'une seule thread sur le serveur (bien que certains processus puissent être exécutés pour d'autres opérations bloquées). Et les gourmandes opérations de récupération peuvent être éliminées grâce à l'utilisation de serveurs supplémentaires pour réaliser la réplication et la bascule.
[[page]]
Michael Stonebraker a avancé que son propre système VoltDB, qui utilise ces approches NewSQL, exécute des opérations 45 fois plus vite qu'une base de données relationnelle traditionnelle. VoltDB supporte jusqu'à 39 serveurs, et peut traiter jusqu'à 1,6 million de transactions par seconde sur 300 coeurs de processeurs, a-t-il dit. Elle exige également beaucoup moins de serveurs qu'une implémentation de type Hadoop, en réalisant avec 20 noeuds le même travail qui exigerait 1 000 noeuds avec Hadoop.
Alors que le public de la conférence NoSQL Now était composé d'utilisateurs et de développeurs NoSQL, beaucoup semblaient penser que l'analyse de Michael Stonebraker sur SQL avait quelques mérites, même s'ils étaient en désaccord sur des points particuliers. Dwight Merriman, un des fondateurs de la société de publicité en ligne DoubleClick et l'un des créateurs de MongoDB, partageait l'avis de Michael Stonebraker sur SQL au sujet de la faible évolutivité et des performances en retrait. Mais il a soutenu que SQL n'est pas la langue que tout le monde souhaite utiliser dans les années à venir pour analyser et interroger sa base de données.
D'autres langages plus naturelles pour les requêtes
«Je tiens à utiliser quelque chose d'un peu plus proche de la langue naturelle », c'est ainsi que ces applications ont été conçues, précise-t-il. Les procédures basées sur SQL rendent particulièrement difficile le travail avec plusieurs développeurs, a-t-il ajouté.
Michael Stonebraker est confronté à un problème concret, a déclaré le consultant Dan McCreary après la présentation. Les processeurs ne vont pas aller beaucoup plus vite, mais les coeurs vont continuer à se multiplier. Donc, la question de la montée en puissance sur plusieurs processeurs doit être prise en compte, dit-il.
Dan McCreary a également convenu avec Michael Stonebraker que les utilisateurs NoSQL ne partagent pas un langage de requête unifiée, ce qui va ralentir l'adoption de NoSQL. Mais le consultant a suggéré d'autres langages que le SQL comme outil de requêtes, tels que l'XQuery utilisé pour les documents XML.
Attaques DoS : Apache et Microsoft vulnérables
Les développeurs du projet Open Source Apache ont averti les utilisateurs du logiciel de serveur web qu'un outil d'attaques en déni de service (DoS) circulait en utilisant une erreur dans le programme. Appelé « Killer Apache », l'outil est apparu vendredi dernier sur la mailing list dédiée à la sécurité « Full Disclosure ». La fondation Apache a reconnu la vulnérabilité de son programme et a déclaré dans un billet d'avertissement qu'elle publierait un correctif pour Apache 2.0 et 2.2 dans les prochaines 48 heures. La version 1.3 est aussi concernée, mais le support n'est plus assuré.
« Un outil d'attaque est en circulation dans la nature et il est utilisé activement. L'attaque peut être effectuée à distance avec un nombre modeste de requêtes, mais capables d'utiliser massivement la mémoire et le CPU du serveur », souligne Apache dans le billet. Dans l'attente du correctif, ce dernier donne aux administrateurs des conseils pour défendre leurs serveurs web. Selon la société britannique de sécurité Netcraft, Apache est le logiciel de serveur web le plus utilisé dans le monde, avec une part de marché de 65,2%.
Petit élément de distinction pour les utilisateurs du bundle Mac OS X-Apache, ce dernier est mise à jour via le système d'exploitation. Il reste à savoir à quel moment Apple diffusera les correctifs.
Un patch de Microsoft utilisé pour des attaques DOS
La société de sécurité Qualys a montré comment utiliser un patch Microsoft pour lancer une attaque par déni de service sur le DNS Server de Windows. Un test démontre comment des pirates pourraient s'en servir et souligne l'importance de déployer les correctifs de Microsoft dès que possible après la publication du Patch Tuesday mensuel. Le correctif (Windows MS11-058) que Qualys a utilisé corrige deux failles dans DNS Server de Windows et a été classé critique, niveau le plus élevé chez l'éditeur. La firme de Redmond ne pense pas que cette vulnérabilité soit exploitée par des attaquants ce mois-ci, mais le test réalisé par Qualys montre que cela est possible rapidement.
« Nous avons procédé à de la rétro-ingénierie du patch pour avoir une meilleure compréhension du mécanisme de la faille. Nous avons découvert que cette vulnérabilité pouvait être utilisée rapidement à partir de quelques commandes », explique Bharat Jogi, ingénieur en sécurité chez Qualys sur un blog. Il ajoute « la démonstration dans le test montre une attaque par déni de service, mais des pirates peuvent aller plus loin dans l'exécution du code. » Pour son test, il a utilisé un outil de « binary diffing » appelé TurboDiff pour comparer les versions non patchées et corrigées des fichiers DNS Server. Cela aide les experts en sécurité à « comprendre les changements intervenus afin de corriger les failles », souligne l'ingénieur, mais donne aussi les moyens aux pirates d'exploiter la vulnérabilité et de l'utiliser contre les OS qui n'ont pas reçu la mise à jour de sécurité. Une fois les failles identifiées, la société a monté dans son laboratoire deux serveurs DNS et fait tomber l'un d'eux en tapant quelques commandes.
(...)(25/08/2011 14:48:08)
VMware propose une version micro de Cloud Foundry
Espérant attiser l'intérêt des développeurs pour les applications cloud, VMware vient de sortir une version gratuite de sa pile Platform-as-a-Service (PaaS) Cloud Foundry. Celle-ci peut tourner de manière autonome sur un ordinateur portable ou une machine de bureau. « L'idée de l'offre Micro Cloud Foundry est d'offrir aux développeurs un moyen de créer facilement des applications Cloud Foundry et de les tester avant de les déployer vers un vrai service Cloud Foundry, » a déclaré David McJannet, directeur marketing des produits VMware chez SpringSource.
« Qu'il soit dans un aéroport ou dans un café, le développeur peut continuer à fabriquer son application et rester synchronisé avec l'environnement Cloud Foundry, » a-t-il expliqué. Ce pack permettra en effet de mettre fin « à un grand nombre de tâches fastidieuses relatives à la réplication de la pile cloud en local, notamment créer une base de données ou jongler avec les connecteurs de bases de données, » a-t-il ajouté. « La plomberie de base est prise en charge. Donc, avec un environnement runtime, plus besoin de se préoccuper de la configuration des serveurs Web ou d'application ou des données tierces, » a-t-il encore déclaré. « Quand l'application est terminée, elle peut être transférée vers une instance Cloud Foundry tout à fait fonctionnelle, » a encore ajouté David McJannet.
Pousser le développement collaboratif
Lancé en avril dernier, le service Cloud Foundry de VMware permet aux utilisateurs de déployer des applications Java et des machines virtuelles. Avec cette micro édition, les développeurs peuvent écrire du code en utilisant la suite SpringSource Tool Suite (STS) basée sur Eclipse, et utiliser l'interface de commande en ligne de Cloud Foundry pour scripter des procédures de routine. « Lorsqu'elle sera opérationnelle, Micro Cloud Factory sera accessible via le réseau à partir d'autres machines, ce qui devrait contribuer au développement collaboratif, » a déclaré le directeur marketing. Théoriquement, Micro Cloud Foundry pourrait fonctionner comme une petite plateforme cloud autonome, bien qu'elle ne puisse tourner que sur une seule machine, » a indiqué David McJannet. Le pack inclut tous les composants de la pile Cloud Foundry, dont le framework Spring pour Java, Ruby on Rails, le framework Sinatra Ruby, la bibliothèque JavaScript Node.js, le framework Grails, et les réceptacles de données MongoDB, MySQL et Redis. Les futures versions du pack comprendront également les services de VMware vFabric.
VMware livre Micro Cloud Foundry dans une machine virtuelle, qui peut tourner dans VMware Fusion pour Mac OS X, VMware Workstation et le lecteur gratuit VMware Player pour les machines sous Linux et Windows. Le logiciel sera mis à jour pour être en concordance avec les composants du dernier Cloud Foundry. David McJannet n'a pas voulu dire combien, à ce jour, VMware comptait de clients Cloud Foundry. Celui-ci a simplement indiqué que tous les deux mois, le nombre d'utilisateurs était multiplié par deux et que le nombre d'applications déployées sur la plate-forme triplait.
(...)(24/08/2011 15:07:40)Développeurs, entreprises, ados : les ambitions de Google +
Pour les développeurs, Bradley Horowitz, le vice-président de Google +, lors d'un webcast avec Tim O'Reilly, PDG de O'Reilly Media, a indiqué qu'il n'existe pour l'instant pas de possibilité pour créer des applications sur Google +, mais prochainement et de manière progressive Google va publier des API pour eux. Le déploiement d'API et les outils de développement se fera selon Bradley Horowitz « avec une profonde préoccupation pour l'expérience utilisateur en s'assurant de la sécurité des applications pour éviter qu'elles cassent le système volontairement ou accidentellement ». Il souhaite circonscrire aussi les risques de spam. Les outils de développements doivent être performants mais encadrés, « dans une plate-forme qui est sociale par nature, vous devez travailler d'une manière disciplinée » reconnaît le dirigeant.
Fait intéressant, Bradley Horowitz est revenu sur OpenSocial, en disant que le projet n'était pas aussi réussi que ça aurait pu l'être, car il est intervenu à un moment où la société n'était pas « convaincante » sur les réseaux sociaux. Pour mémoire, OpenSocial était un ensemble d'API conçus pour que les développeurs ne réécrivent pas leurs applications pour les différents sites des réseaux sociaux. Il semble d'après les propos du dirigeant que les API pour Google + seront différentes de celles proposées par OpenSocial. Le responsable a souligné ne pas avoir de plan pour rendre Open Source le code de Google +, mais que le site assure la portabilité des données et se conforme aux standards ouverts.
Pseudos, Entreprises et mineurs
Il est revenu aussi sur les récents changements intervenus sur Facebook en matière de confidentialité, « ce qu'ils ont fait est bon pour les utilisateurs » et d'ajouter « c'est un autre impact de Google + où à partir d'une simple barre, on peut gérer les attentes et les normes en matière de vie privée ». De même, il a parlé de l'interdiction d'utiliser des pseudonymes sur le site de réseau social. « Je suis un utilisateur sous pseudonyme sur beaucoup de sites. J'apprécie la possibilité de surfer incognito » confie-t-il. Il n'y a « aucune opposition morale» sur la question des pseudonymes sur Google + et Google a entendu les arguments en leur faveur, mais le dirigeant précise « il n'y a rien à annoncer aujourd'hui et cela va décevoir des millions de personnes ».
Il confirme que ses équipes travaillent très durs pour proposer un site dédié aux demandes des entreprises qui souhaitent utiliser Google + au sein des Google Apps comme outil de collaboration et de communications. L'éditeur se penche aussi sur les aspects marketing des entreprises qui souhaitent communiquer sur leurs marques en fonction des profils.
Enfin Bradley Horowitz a également suggéré qu'à un moment donné il y aura une version de Google + pour les utilisateurs de moins de 18 ans. Il conclut en disant qu' « elle offrira une expérience utilisateur qui est appropriée pour eux, avec des limites sur ce qu'ils peuvent faire et avec qui ils peuvent interagir ».
Illustration : Bradley Horowitz, VP Product Google +
Crédit Photo: Google
(...)(24/08/2011 14:24:29)Microsoft offre des smartphones pour attirer les développeurs webOS
Profitant du retrait de HP sur le marché des tablettes et des smartphones, Microsoft a décidé d'offrir aux développeurs travaillant sous webOS des smartphones gratuits, des outils et des formations à son propre OS mobile. Objectif visé par l'éditeur : créer des applications pour Windows Phone 7. Brandon Watson, directeur du développement de Windows Mobile 7 a publié cette offre sur Twitter vendredi dernier et, depuis lors, ne cesse de recevoir des demandes.
Brandon Watson a indiqué qu'avant la fin de la journée, ce vendredi, il avait reçu plus de 500 messages de développeurs intéressés et qu'un peu plus tard, le décompte avait atteint les 600 demandes. Il a également répondu à des messages sur Twitter, en demandant aux expéditeurs de lui adresser un e-mail afin qu'il les mette en relation avec un expert de Windows 7 qui pourrait leur venir en aide. Le directeur du développement a également dirigé les développeurs vers le site d'outils de Windows Phone 7.
Bien que HP ait annoncé qu'il cesserait de produire des tablettes et des smartphones sous webOS, y compris les TouchPad qui ont été bradés au cours du week-end par de nombreux revendeurs, la firme a déclaré qu'elle continuerait à développer webOS, et qu'elle commercialiserait peut-être l'OS sous forme de licences à d'autres fabricants de matériels.
Ce n'est toutefois pas suffisant pour empêcher les développeurs de webOS de penser à quitter le navire. « Désormais, je suis enthousiasmé à l'idée de porter des applications ailleurs », peut-on lire sur le fil twitter d'un développeur identifié sous le nom de Porsche Heritage
Illustration : le tweet de Brandon Watson, directeur du développement de Windows Mobile 7 chez Microsoft. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |