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(09/09/2011 10:21:14)

Google voulait co-développer Android avec Sun et partager les revenus

Les preuves, qui comprennent des courriels et des présentations de dirigeants de Google, apportent un éclairage nouveau sur les négociations de Google avec Sun dans les débuts du développement d'Android. Elles ont été déposées par Oracle le mois dernier, mais publiées simplement aujourd'hui. Les documents montrent par exemple que Google a souhaité aller vite pour mettre sur le marché Android, car il craignait que Microsoft domine le marché des OS mobiles. C'est à cette époque que Google a aussi envisagé de vendre un service de téléphonie mobile auprès de ses utilisateurs.

Un courriel daté de 2006 entre Andy Rubin, responsable de l'activité mobile chez Google et les fondateurs de la société (Larry Page et Sergey Brin), montre  qu'ils étaient près de convaincre Sun. « Au départ ils étaient peu réceptifs et nous avons été obligés de faire preuve de pédagogie. Maintenant nous sommes à un point où ils ont théoriquement accepté d'ouvrir Java et en plus ils ont le souhait d'élargir la relation et de devenir un client du système Google Android », écrit Andy Rubin. Il ajoute « Sun est prêt à s'éloigner du modèle de licence J2ME qui lui rapporte 100 millions de dollars par an pour un modèle que nous élaborerons ensemble. C'est un grand pas pour Sun, et un point très important pour Android et Google. » Andy Rubin fait apparemment référence à la somme issue de la licence Java vendue auprès de tiers.

Contrat de 3 ans et partage de revenu

Par ailleurs, une présentation non datée du responsable de l'activité mobile et de l'équipe Android a donné des détails de l'offre de Google. Elle proposait en effet que Sun devienne un partenaire fondateur de l'Open Handset Alliance, le groupe de sociétés qui ont participé au lancement d'Android. La présentation explique que Sun et Google auraient été «engagés dans une relation de co-développement. » La proposition comprenait un contrat de trois ans entre les sociétés dans lesquelles « Sun rend Java Open Source dans le cadre de la plateforme Android » et les entreprises auraient travaillé ensemble pour livrer l'OS mobile sur le marché.

La proposition comprenait une redevance de  25 à 50 millions de dollars reversée à Sun. De plus, Google était prêt à partager les revenus issus d'Android avec Sun. Par contre, aucun des documents n'indiquent pourquoi la proposition a échoué. Google n'a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires sur ces documents.

(...)

(08/09/2011 16:13:11)

Les SDK Android et iOS pour le cloud Amazon sont disponibles

Amazon veut faciliter le travail des développeurs d'applications mobiles qui utilisent ses services de cloud computing. Auparavant, les programmeurs devaient réaliser ce travail eux-mêmes, rappelle l'éditeur. Aujourd'hui, avec les SDK Amazon pour iOS et Android, ils pourront créer des API au sein des applications mobiles pour appeler des solutions proposées par AWS (Amazon Web Services). La liste des requêtes est longue : Elastic Compute Cloud (EC2), Simple Storage Service (S3), la base de données SimpleDB et l'envoi de messages via Simple Notification Service (SNS) ou Simple Queue Service (SQS). Amazon a donné des exemples d'applications pour chaque service : téléchargement de photos, de vidéo et d'autres types de contenu pour S3, partage de jeux et des meilleurs scores sur SimpleDB.

Un système de token temporaire pour sécuriser les applications

Amazon a également renforcé la sécurité en intégrant dans les applications mobiles un système d'identification et d'autorisation temporaire à ses services. Cette fonctionnalité est assurée par Security Token Service d'AWS. Elle distribue via une machine automatique des tokens aux applications mobiles pour accéder aux ressources du cloud d'Amazon.

Les SDK pour iOS et Android peuvent être téléchargés depuis le Mobile Developper Center de l'éditeur. Les développeurs peuvent trouver des exemples de code, de la documentation, des outils et des ressources supplémentaires pour les aider à construire des applications mobiles sur Amazon Web Services.

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(07/09/2011 15:41:26)

Université d'été 2011 : Les outils de la DSI présentés aux décideurs

Trois jours pour transmettre  aux porteurs de projets, qu'ils interviennent à un niveau stratégique, tactique ou opérationnel, un état de l'art sur les méthodes, pratiques et technologies qui peuvent contribuer à la réussite de leurs objectifs de transformation. Pour sa deuxième année, l'Université d'été organisée par le cabinet Daylight Group, avec l'ENSIIE et l'IAE de Lille, propose en douze sessions, du 12 au 14 septembre, un concentré des fondamentaux à l'oeuvre dans les directions des systèmes d'information, expliqués par des experts de ces sujets et des hommes du métier. Le programme couvre l'essentiel des modèles utilisés. En partant de référentiels, normes ou méthodes tels que CMMi,  ITIL / ISO 20 000, CobiT / Val IT, PMBok, Prince 2 ou eSCM, qui rassemblent les meilleures pratiques autour du développement logiciel, du système d'information et de sa gouvernance, de la gestion de projets ou des relations clients/fournisseurs. Jusqu'aux méthodes de programmation agiles Scrum et XP (Extreme programming).

Des sessions sont également consacrées à la Business Intelligence et au cloud computing, respectivement animées par Louis Naugès, PDG de Revevol, et Fernando Iafrate, Senior manager BI chez Disney (*). La session sur le cloud computing abordera notamment la bureautique 2.0 et les applications en mode SaaS (software as a service). Celle consacrée à la Business Intelligence comportera un focus sur le Yield Management et l'optimisation des performances opérationnelles.

Les pièges à éviter et des cas pratiques


« Pour chaque session, nous demandons à l'expert de présenter le référentiel ou la méthode en question, ses conditions de mise en oeuvre, les pièges à éviter, et de le positionner par rapport au corpus global de modèles, le tout illustré par un cas pratique », détaille Fadi El Gemayel, PDG du cabinet de conseil en ingénierie organisationnelle Daylight Group. « L'objectif, en termes de pédagogie, ce n'est pas de sortir de ces sessions avec un savoir-faire opérationnel, mais de donner au chef de projet ou au décideur stratégique les moyens de discerner et de comprendre dans quel cas ces différents outils peuvent être utiles à son entreprise ou à son projet », ajoute-t-il. « Ce sont des sessions de culture générale sur lesquelles nous avons mis un point d'honneur à recruter ceux qui nous semblaient vraiment être les meilleurs dans leur discipline, un processus de relecture des supports par un comité technique ayant par ailleurs été mis en place pour s'assurer que la personne qui vient assister à une demi-journée en tire une véritable valeur ajoutée. » Les notes attribuées aux sessions sont affichées instantanément à leur issue. L'édition 2010 a recueilli un taux de satisfaction de 90%.

L'édition 2011 se clôt le mercredi à 19 heures sur une table ronde, ouverte au grand public, sur le thème « Projets, organisation et SI, au coeur de la compétitivité française ».  Cette discussion réunira, aux côtés du PDG de Daylight Group, le directeur du Pole de recherche en économie et gestion de l'Ecole Polytechnique, Pierre-Jean Benghozi, ainsi que Francis Massé Secrétaire Général de la DGAC, Michel Volle, président du groupe de travail « Informatisation » de l'Institut Montaigne.

Un observatoire des projets


Que ce soit au niveau de l'échelon politique ou de l'échelon stratégique, les décideurs manquent de vision sur ce qu'ils peuvent faire avec l'organisation et les systèmes d'information, constate le PDG de Daylight. « Et s'ils ont des idées, ils ont des difficultés pour mener les projets de transformation, ce qui conduit à des taux d'échec qui sont inacceptables. On reste prisonnier d'un cadre où les systèmes d'information sont considérés comme un problème d'informaticiens. On est très loin de ce qu'on pourrait faire. »

Fadi El Gemayel rappelle qu'il existe toujours un cloisonnement entre quatre catégories d'intervenants : les politiques, les décideurs « au sens stratégique du terme », les praticiens qui ont le savoir-faire sur le terrain et les scientifiques. « Ce sont des populations qui se parlent très peu. Eventuellement deux à deux, mais jamais toutes en même temps. Cela pose un véritable problème à l'échelle de l'économie française », estime-t-il. Les projets de transformation, à composante SI et organisation, sont un levier de compétitivité française qui est très peu pris en compte. On compte très peu d'entreprises ou d'administrations qui ont de véritables directions de l'organisation avec une vraie stratégie pour déployer les processus et être performant. »

Pour disposer de données plus précises, le cabinet de conseil a lancé un « observatoire des projets ». A partir d'un questionnaire, adressé à des décideurs en SI d'entreprises privées et publiques de plus de 250 salariés, il permettra d'étudier le niveau de réussite et de maîtrise de ces projets et de faire le lien avec les moyens, l'organisation et les méthodologies déployés en regard. « Les premiers résultats dont on dispose montrent que trop de projets échouent parce que l'on ne met pas les moyens pour les faire réussir », expose Fadi El Gemayel. Les résultats complets de cet observatoire seront communiqués à la fin de l'année par Daylight.

(*) Pour consulter le programme des sessions et s'inscrirehttp://www.universite-des-projets.org.

(*) L'Université d'été 2011 est organisée par Daylight Group, en partenariat avec l'ENSIIE, école d'ingénieurs spécialisée en informatique, l'IAE de Lille, CIO-Online et Le Monde Informatique. Elle prévoit d'accueillir une trentaine de participants.

Illustration : Fadi El Gemayel, PDG de Daylight (crédit : D.R.)

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(07/09/2011 14:15:01)

MySQL Entreprise d'Oracle s'adapte aux entreprises sous Windows Server

Oracle a mis à jour l'édition commerciale de sa base de données MySQL pour Windows, la dotant notamment d'un module graphique d'installation et la possibilité de configurer un cluster défaillant. « Ces deux fonctionnalités devraient aider à mieux positionner MySQL Enterprise Edition auprès des revendeurs Windows et d'en faire un choix viable. Et par conséquent, d'élargir la base utilisateurs au-delà de ceux travaillant sous Linux, » a déclaré Bertrand Matthelié, le directeur marketing d'Oracle, dans un blog présentant les caractéristiques du produit.

Oracle a conçu un module d'installation Windows pour MySQL afin de simplifier la procédure de mise en place de sa base de données et des outils associés. La nouvelle interface comporte un assistant d'installation qui guide l'utilisateur à travers tout le processus. Celui-ci peut servir à installer MySQL sur un ordinateur Windows, mais aussi d'autres programmes associés, comme MySQL Workbench et Query Analyzer. Le logiciel peut également mettre à jour automatiquement (patch et update) tous les produits MySQL.

De la haute disponibilité malgré un cluster défaillant


La fonction de failover clustering peut être pratique pour les entreprises qui ont besoin d'une disponibilité permanente, ou Haute disponibilité, de leurs bases de données. Exécutée sur Windows Server 2008 R2, MySQL Enterprise Edition peut détecter si une copie de MySQL s'arrête de fonctionner, et identifie si la défaillance est matérielle ou logicielle, c'est à dire si elle se situe au niveau de la base de données elle-même. La console d'administration alerte alors l'administrateur qui peut redémarrer la base de données ou le serveur, après avoir déplacé la charge de travail vers une autre copie de la base de données.

MySQL offrait déjà depuis un certain temps la haute disponibilité, à travers une édition spéciale du produit appelée MySQL Cluster, mais cette version est plus facile à mettre en route, et ne nécessite pas plus de deux serveurs pour fonctionner.

Le 15 septembre, Oracle a prévu d'expliquer, via une session web, comment utiliser ces différentes fonctionnalités.

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(07/09/2011 10:15:11)

Des développeurs indépendants misent sur Windows Phone 7

Alors que de nombreux développeurs ont juste retravaillé leurs applications Android et iOS pour qu'elles fonctionnent sous Windows Phone 7, quelques indépendants ont choisi de se concentrer exclusivement sur l'OS mobile de Microsoft. Certains expliquent que la concurrence dans le monde WP7 est moindre comparé aux autres OS. D'autres s'y sont lancés parce qu'ils connaissent bien les outils de Microsoft. D'autres encore ne s'intéressent pas au fonctionnement d'iOS ni à celui d'Android. Quelle qu'en soit la raison, Microsoft cherche à les recruter. De son succès sur ce terrain dépendra celui de sa plateforme mobile.

Avec un peu plus de 30 000 applications disponibles pour Windows Phone 7, et seulement 2% du marché américain des smartphones, Microsoft est un très petit poisson dans un environnement très concurrentiel, rappellent nos confrères de PC World. Mais il grossit. Selon le décompte fait par l'éditeur, WP7 a récupéré près de 5 000 « apps » au cours des deux derniers mois. Bien sûr, ce n'est rien comparé au demi million d'apps sous iOS, ni même aux 200 000 que l'on peut trouver sous Android. Malgré tout, l'augmentation du nombre d'apps pour WP7 montre que certains développeurs jugent que la plateforme vaut la peine de s'y intéresser.

Un millier « d'évangélistes » WP7 dans le monde

Quand l'OS mobile est arrivé l'an dernier sur le marché, on disait que Microsoft offrirait l'équipement gratuit, garantirait les revenus et, même, rétribuerait les développeurs pour bâtir des apps pour sa plateforme, chose qu'Apple et Google n'ont jamais eu à faire avec iOS et Android. Chez Microsoft, on ne fait aucun commentaire sur l'éventuelle rétribution de développeurs. En revanche, l'éditeur ne cache pas qu'il cherche à attirer ces derniers avec l'aide de plus d'un millier de personnes chargées d'évangéliser sur la question à travers le monde, selon Matt Bencke, responsable des apps Windows Phone chez Microsoft. Ces « globe-trotters » vont chercher des recrues dans les conférences développeurs iOS et Android, dans les écoles, ou en organisant des concours de développement. « La dure réalité de notre monde concurrentiel fait que nous devons aller les chercher où ils se trouvent », souligne Matt Bencke. « Nous avons réalisé qu'il s'agissait un peu d'une course aux armements et que le nombre d'applications totalisées avait de l'importance ». 

Cette méthode d'évangélisation obtient un certain succès. Elle a donné lieu à Thumba, une application de retouche photo qui concurrence la plupart des outils équivalents sur iOS et un bon nombre de ceux disponibles pour Android. Il y a quelques années, ses développeurs, Pieter Voloshyn, ainsi que Luiz Thadeau et Jhun Iti, travaillaient sur le prototype d'un logiciel d'édition de photos utilisant Silverlight, à l'Université Méthodiste de Sao Paulo. Un évangéliste de Microsoft installé au Brésil a entendu parler de leur projet et les a contactés, fournissant à chacun un terminal sous Windows Phone 7 et leur permettant de proposer leur application avant l'ouverture de la boutique en ligne, en 2010. 

Microsoft a de la puissance sous le pied

Pieter Voloshyn indique que l'équipe n'a pas reçu d'argent de Microsoft pour développer l'application. Néanmoins, ils ont réuni une somme importante en la vendant (elle coûte 0,99 dollar). Les développeurs sous WP7 gardent généralement 70% des gains provenant de la boutique en ligne. Même s'il ne peut pas vivre de cette application, Pieter Voloshyn relate que ce qu'il a perçu l'a aidé à payer son mariage et sa lune de miel. Il ne s'émerveille pas de la position de Microsoft sur le terrain du smartphone, mais avoir été recruté par l'éditeur a constitué une expérience positive. « Je pense que les trois acteurs principaux du marché vont se partager le leadership ». Selon lui, si Microsoft arrive tard dans le jeu, il le fait bien et il a encore de la puissance sous le pied. Cela dit, lui-même n'utilise pas de téléphone sous WP7, arguant du prix trop élevé de ces modèles au Brésil, en raison des taxes. Etonnamment, même parmi les développeurs, Microsoft doit se battre pour que l'utilisation quotidienne d'un smartphone sous WP7 passe au rang des priorités.

L'histoire de Calum McLellan est un peu différente. Ce Néo-zélandais vivant en Allemagne travaille pour un éditeur local sur un système de gestion de données. Il a voulu essayer de créer des applications mobiles et pensé avoir assez de temps libre pour coder un peu le soir. « J'envisageais de le faire sur Android l'an dernier, puis WP7 est sorti », a-t-il expliqué à PC World. « Je connaissais bien Windows Presentation Foundation, Windows Communication Foundation et Silverlight. Je m'étais détourné d'Android en raison du nombre d'apps disponibles, de leur qualité moyenne assez pauvre et du manque de support aux développeurs. Je ne voulais pas travailler avec Apple parce que c'est très difficile pour quelqu'un qui ne dispose pas d'un Mac. Et, selon moi, ces trois plateformes mobiles sont les seules méritant d'être prises en considération actuellement ».

Des gains plutôt modestes

Malgré un emploi du temps professionnel de 45 heures par semaine, Calum McLellan a conçu l'application Feed Me, un lecteur de flux RSS qu'il a livré début 2011. Il indique qu'il passait environ 10 heures par semaine sur l'app et près de 30 à 40 heures juste avant la livraison d'une mise à jour. Il prévoit d'en sortir une nouvelle avant l'arrivée de Mango, la version 7.5 de l'OS, attendue pour cet automne.

Mais a-t-il gagné de l'argent ? « Pas encore », avoue-t-il en ajoutant qu'il espère en récupérer d'ici deux ans. Les publicités qui apparaissent sur son application gratuite lui ont permis de récupérer un peu d'argent, mais il lui faut un compte dans une banque américaine pour pouvoir le retirer (jusqu'à ce que le service de placement de publicités atteigne l'Europe, ce qui devrait se faire dans quelques mois). Quoi qu'il en soit, les gains sont modestes, si l'on considère la part de marché de Windows Phone. Il considère toujours que WP7 est une meilleure plateforme parce que, à l'instar de l'iPhone, il ne s'agit pas d'un environnement Open Source susceptible d'ajustements (cf les risques de fragmentation autour de l'OS de Google). « J'ai passé pas mal de temps avec Android l'an dernier, comparant les deux OS », explique-t-il, indiquant s'être débattu avec Android. « Windows Phone m'a fait gagner du temps ».  Malgré tout, les faibles gains financiers sont préoccupants, pas uniquement pour les développeurs, mais aussi pour Microsoft, qui veut clairement que les concepteurs d'apps gagnent gros. L'éditeur prévoyait une ruée vers l'or des développeurs. Mais où est-elle cette ruée ? « Nous voyons de nombreux signes positifs et nous avons déjà des développeurs qui gagnent beaucoup d'argent. Nous nous situons au début de la ruée vers l'or ».

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Si Calum McLellan peut être considéré comme un développeur agnostique côté plateforme, mais qui aurait choisi entre Windows Phone 7 et Android, Geert van der Cruijsen, pour sa part, est devenu un développeur WP7 parce qu'il avait déjà beaucoup  travaillé avec les outils de création sous Windows. Ce Néerlandais est consultant chez Avenade, une société qui conçoit des logiciels à partir des technologies de Microsoft. Celle-ci a organisé un concours pour voir qui pourrait réaliser la meilleure app WP7 et il est arrivé deuxième du classement avec son app Social Lookout. Celle-ci permet à son utilisateur de suivre des tags et des tendances sur les réseaux sociaux, plutôt que des personnes. Après le concours, son auteur l'a soumise à la boutique WP7. Depuis, il a travaillé sur plusieurs autres idées d'apps WP7 en dehors de ses heures de travail, notamment sur sa récente app PinPin ATM Locator.

WP7, une plateforme plus facile à programmer qu'Android

Néanmoins, Geert van der Cruijsen reste pragmatique quant au potentiel de Windows Phone. « Je ne vois pas WP7 rattraper Android de sitôt. » Il pense que l'OS mobile de Microsoft a plus de potentiel qu'iOS, excepté sur l'aspect « tendance » et la facilité d'usage. Mais son activité de développement d'apps reste un passe-temps pour lui et ne lui a pas fait gagner d'argent, bien qu'il travaille, pour le futur, sur des applications payantes et supportées par la publicité.

A l'instar de Calum McLellan, il se plaint de la facilité avec laquelle les utilisateurs moyens peuvent se perdre dans le trop plein de fonctionnalités de la plateforme Android. « Elle est vraiment ouverte, donc elle a davantage de potentiel, mais c'est aussi un danger parce qu'elle peut devenir trop difficile à utiliser pour des non techniciens », considère-t-il. En ce moment, c'est la plateforme qui a le vent en poupe sur les smartphones, mais Calum McLellan et  Geert van der Cruijsen préfèrent fournir aux consommateurs des apps qu'ils n'auront pas à bidouiller, souscrivant à l'idée que l'on peut aussi offrir du potentiel lorsque les choix sont limités.

Mango, deuxième round pour Microsoft

Par ailleurs, Geert van der Cruijsen estime que Mango constitue le deuxième round pour l'OS. « L'interface utilisateur Metro apporte vraiment quelque chose et j'apprécie que l'OS intègre beaucoup de choses que vous utilisez souvent, comme Facebook et Twitter ». Heureusement, il y a parmi les développeurs de WP7 une passion pour les bonnes applications, même si Microsoft continue à lutter pour faire de son téléphone un terminal omniprésent. Pour Matt Bencke, c'est évident, « les développeurs méritent de gagner de l'argent. L'investissement est plutôt raisonnable que vous soyez débutant ou expérimenté, nous nous démenons pour vous aider. »

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(06/09/2011 17:01:09)

Entretien Yukihiro Matsumoto : « nous travaillons pour adapter Ruby aux terminaux mobiles »

Le langage Open Source Ruby a été créé par le développeur Yukihiro « Matz » Matsumoto en 1995. Aujourd'hui devenu un classique parmi les langages de programmation, il est utilisé par des sociétés comme SalesForce.com, Twitter et sert de base pour le framework d'applications Web, Ruby on Rail. Pour élaborer Ruby, Yukihiro Matsuomoto a combiné plusieurs langages tels que Perl, Smalltalk, Eiffel, Ada et Lisp.

Dans une interview à nos confrères de InfoWorld.com, le fondateur explique son intention d'augmenter la présence de Ruby sur les plate-formes mobiles et donne des détails sur l'histoire du langage.

Pourquoi avez-vous inventé Ruby?

J'ai commencé à développer à l'âge de 15 ans et j'ai toujours été intéressé par les langages de programmation en général. Je me suis spécialisé en informatique pour les étudier. Après cela, je voulais créer mon propre langage de programmation. Au début, c'était surtout conçu comme un langage de script. En 1995, beaucoup de personnes estimaient que la programmation orientée objet était trop compliquée pour faire du script. Mais je voulais vraiment que mon langage soit orienté objet.

Pour lire la suite, cliquer ici

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(05/09/2011 15:27:58)

Winshuttle ajoute un add-on de SharePoint à ses outils de saisie dans SAP

Winshuttle édite une gamme d'outils destinée à faciliter la saisie de données dans les applications de gestion SAP, à partir de logiciels tels qu'Excel et SharePoint, ou de formulaires web. La société, installée à Bothell, dans l'Etat de Washington, a racheté cet été l'éditeur californien ShareVis. Ce dernier a développé des fonctions de workflow et de suivi du cycle de vie d'un document qui reposent également sur l'environnement SharePoint, de Microsoft.

Lewis Carpenter, PDG de Winshuttle, considère que les deux sociétés partagent la même vision en concevant des produits qui permettent « à des utilisateurs sans connaissances informatiques particulières » de bâtir des solutions pour améliorer les processus autour de leurs applications d'entreprise. La technologie de ShareVis va être intégrée immédiatement dans la solution de formulaires de son acquéreur.

Mises à jour massive sur les données

Au catalogue de Winshuttle figure quatre logiciels distincts, par ailleurs intégrés dans la suite Studio. Transaction sert à automatiser la saisie dans SAP en améliorant la qualité des données. Query permet d'extraire et de compléter les données SAP via Excel, puis de les analyser, toujours avec l'interface du tableur ou bien avec Access. Ces deux outils peuvent être utilisés lorsqu'il faut procéder à des mises à jour massives sur les données, à des fins de maintenance.
Avec Forms, l'entreprise peut  créer des formulaires pour récupérer des données auprès des salariés, clients et fournisseurs. Enfin, Direct fournit un accès aux API (interfaces de programmation) et aux RFM (remote function modules) de SAP.

L'an dernier, Winshuttle a levé 12 millions de dollars en capital-développement auprès de Summit Partners pour soutenir l'extension de ses activités à l'international.

Illustration : La suite Studio inclut le logiciel Transaction (crédit : Winshuttle)

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(02/09/2011 10:14:51)

DreamForce 2011 : Le CRM reste le coeur des services de SalesForce.com

La seconde journée de DreamForce 2011 s'est de nouveau ouverte sur la keynote de Marc Benioff, CEO de SalesForce.com. Au programme de cette matinée, on retrouve de nouveau la transformation de l'entreprise qui doit promouvoir les échanges entre ses employés et suivre les discussions de ses clients. On en viendrait presque à oublier que le CRM est la base de l'activité de SalesForce. Un doute vite dissipé avec Jean-Louis Baffier, vice-président en charge des ventes EMEA, qui nous a expliqué que SalesForce.com est une plate-forme collaborative à plusieurs étages. « Le succès du client est dans l'ADN de SalesForce.com. La relation avec le client reste au coeur de notre métier, mais aujourd'hui notre réponse est plus large que le simple CRM. Notre plate-forme doit donc s'ouvrir ».

L'enrichissement des profils stockés sur Data.com est assuré par les informations récoltées et recoupées sur les réseaux sociaux, mais également par l'accord passé avec Dun & Bradstreet qui fournit des données sur les entreprises et sur ses employés. Rappelons que Data.com s'appuie sur Jigsaw, une acquisition antérieure de Salesforce.com. Des coordonnées exactes sont un élément essentiel pour les vendeurs et les directeurs des ventes qui utilisent des logiciels de CRM quand ils prospectent de nouvelles pistes d'affaires ou tentent de renouer avec d'anciens clients. Le partenariat avec Dun & Bradstreet offre aux utilisateurs de Data.com un accès à 200 millions d'entreprises, selon un communiqué. Ces informations sont « intégrées de façon transparente » avec les données de contacts de Jigsaw et sont accessibles à la demande depuis l'outil CRM Salesforce.com.

La qualité des données est un des chevaux de bataille de l'éditeur californien, mais comment garantir un bon suivi des informations partagées sur les réseaux sociaux. C'est ici qu'entre en action Radian6, l'analyseur de médias sociaux racheté par SalesForce en mars dernier. « Toutes les pratiques marketing actuelles ne vont pas assez vite depuis l'arrivée des réseaux sociaux. Nous devons fournir un outil marketing travaillant à la bonne vitesse et à une grande échelle », assure Jean-Louis Baffier.

Facebook, à la fois partenaire et client

Lors de son keynote, Marc Benioff a accueilli un grand nombre d'invités et de clients comme Tim Campos, CIO de Facebook. Ce dernier avoue volontiers que « Facebook est une jeune compagnie qui a grandi très vite en innovant, mais tout va plus vite aujourd'hui ». Si le poids lourd des réseaux sociaux est un des gros clients de SalesForce.com, curieusement ses solutions BI et ERP ne sont pas dans le cloud mais bien ancrées sur des plates-formes traditionnelles principalement fournies par SAP.

Un des produits phares de cette matinée était bien Heroku, la plate-forme PaaS Ruby qui vient de s'ouvrir à Java. Et c'est justement cette solution qu'a choisie Warner Bros pour diffuser ses films en VOD sur Facebook.


George HU, vice président en charge du marketing produits chez SalesForce.com et Tim Campos, CIO de Facebook

Cette matinée a également été l'occasion de réunir sur scène deux anciens d'Oracle, Marc Benioff, bien sûr, et Charles Philips, aujourd'hui CEO d'Infor. Pour arriver sur le segment des ERP, SalesForce.com pouvait partir de zéro, racheter un des acteurs du marché ou nouer un partenariat avec un éditeur. Marc Benioff a finalement décidé de se lier financièrement et technologiquement avec Infor, troisième fournisseur de l'industrie après SAP et Oracle. Si Salesforce.com a soigneusement évité de laisser entendre qu'il désirait construire une suite complète d'ERP, le partenariat annoncé démontre qu'il reconnaît les opportunités possibles avec ses solutions CRM, son outil collaboratif et sa plate-forme de développement d'applications.

Illustration principale : Charles Philips, CEO d'Infor, et Marc Benioff, CEO de SalesForce.com

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Infor a prévu de proposer trois applications regroupées sous l'appellation InForce, reposant sur la plate-forme de développement de Salesforce.com. La première, InForce EveryWhere, permettra aux utilisateurs de Salesforce.com CRM d'afficher des informations provenant des applications ERP d'Infor, telles que les transactions et les données des clients. La deuxième application prévue, InForce Order Management, fournira des capacités complètes de gestion. Enfin, la troisième, InForce Marketing, est une application d'automatisation du marketing.

Ces deux derniers produits seront également intégrés à Salesforce.com. Inforce Everywhere est attendue à la fin de l'année, tandis qu'InForce Marketing et Order Management seront disponibles en 2012. Malgré nos questions, il n'a pas été possible de connaître le montant de l'investissement de SalesForce.com dans Infor mais il faut préciser que l'éditeur californien a également pris des parts dans une start-up baptisée Kenandy qui développe un ERP dans le cloud.  Sandy Kurtzig, CEO de Kenandy, est d'ailleurs apparue sur scène au côté de Marc Benioff  pour présenter sa plate-forme. Tous les oeufs ne sont donc pas dans le même panier chez SalesForce et l'intérêt pour un ERP maison dans le cloud est loin d'être écarté.

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