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Architecture logicielle

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(21/09/2011 10:47:32)
Progress Revolution 2011 : La réactivité opérationnelle au coeur des débats
Rick Reidy, PDG de Progress Software a profité de l'édition 2011 de Progress Revolution, réunissant partenaires et utilisateurs à Boston pour fêter les 30 ans de la société. Celle qui est née sous le nom Data Language avec comme produit phare OpenEdge (une plateforme de développement d'applications) a, au travers de plusieurs rachats, acquis plusieurs compétences pour proposer un portefeuille étoffé de plusieurs solutions. La dernière en date était Savvion, spécialisée dans le BPM (Business Process Management) et a donné à Progress la brique qui lui manqué pour créer son offre RPM (Responsive Process Management).
La réactivité opérationnelle se définit selon Rick Reidy en trois éléments « disposer d'une grande visibilité de ses systèmes IT (via le logiciel Control Tower), avoir une réponse en temps réel (Complex Event Process par Apama) et assurer la continuité du service (OpenEdge)». John Bates, CTO de Progress Software a donné quelques exemples de la nécessité d'une réactivité opérationnelle. Toyota, lors du tremblement de terre au Japon, a été obligé de revoir très rapidement ses processus de supply chain. Plus récemment, le cas de la manipulation frauduleuse du trader de la banque suisse UBS aurait pu être limitée ou éviter, avec un système d'alertes en temps réel.
Exemple d'agrégation d'èvènements pour assurer la réactivité opérationnelle
Des versions mises à jour
Même si le produit phare de Progress Software a 30 ans, Rick Reidy a expliqué que tous les ans, il investissait dans OpenEdge pour suivre les tendances de l'IT : Internet, services web, SOA et plus récemment le cloud. La version 11 d'OpenEdge est donc très orientée vers l'online en étant capable de porter les applications dans le cloud, qu'il soit privé, public ou hybride et sur des bases de données multitenantes. La plateforme peut également être intégrée avec la solution BPM de l'éditeur. Enfin, la mobilité et le RIA sont aussi pris en compte avec la gestion de l'iPad et les applications sous Silverlight.
Côté RPM, la version 2.2 (6ème évolution en 2 ans) a été dévoilée et John Bates souligne qu' « elle assure une plus grande visibilité sur l'ensemble des plateformes y compris en prenant en compte, les wikis, les blogs, la messagerie instantanée. » Par ailleurs, RPM 2.2 supporte maintenant les mainframes, les environnements complexes SAP et Tibco. Pour le CTO de Progress Software, il s'agit de donner aux entreprises un outil de navigation dans les systèmes « une sorte de GPS des systèmes IT, qui s'adapte lorsque que l'on prend une autre direction ou qu'un évènement modifie la trajectoire ».
Une offre spéciale cloud et des packages métiers
Pour le cloud, Progress Software a annoncé le lancement d'une offre baptisée Arcade Portal. Il s'agit d'une plateforme de déploiement d'application en mode SaaS. Les éditeurs peuvent ainsi, créer, tester, avoir un espace de démonstration privée et bien évidement déployer des applications. Cette solution comprend plusieurs produits de l'entreprise comme OpenEdge, mais aussi Sonic ESB. Arcade Portal s'est associé pour son lancement avec Amazon Web Services, qui fournira les ressources pour produire les applications et RightScale plateforme de gestion des environnements cloud. Mais John Bates précise que ces partenariats ne sont pas exclusifs et les applications seront portées sur d'autres plateformes comme Rackspace par exemple.
Arcade Portal en mode stage et test sur iPad
Enfin, Progress Software verticalise ses produits pour que certains secteurs d'activité aillent plus vite vers la réactivité opérationnelle. Quatre domaines sont visés, les places de marché, la banque, le transport et la logistique, enfin les entreprises de communications et les médias. Pour eux, l'éditeur américain propose des packages nommés « solution accelerator » et qui comprennent des outils propres à leur secteur. Ainsi, pour la logistique, Progress lance Time-In-Transit solution accelerator, une gestion en temps réel des opérations avec l'identification des disfonctionnement et le re-séquençage des actions.
Illustration : Rick Reidy, CEO de Progress Software lors de la séance inaugurale
Crédit Photo: D.R
(...)
Tribune de Georges Jacovlev : Faut-il distinguer maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre ?
Un ami, qui intervient comme consultant dans une grande banque française me confirme, lors d'une rencontre récente, que, dans toutes les banques dans lesquelles il est intervenu, la distinction entre maîtrise d'ouvrage (MOA) et maîtrise d'oeuvre (MOE ) n'existe pas. Pire, elle est conçue comme sacrilège, car elle risque, selon ce que pensent les managers de la banque, d'inciter les clients de l'informatique à formuler leurs expressions de besoins « dans leur coin », sans réfléchir en commun avec la MOE pour trouver la solution qui intègre les exigences des uns et des autres. D'ailleurs, me dit mon interlocuteur, cette façon commune de penser est totalement en phase avec ce que disent les Anglo-saxons, qui ne connaissent que la notion de « bonnes pratiques », mais pas du tout la distinction entre MOA et MOE. D'ailleurs, l'anglais ne dispose pas d'un mot spécifique pour traduire l'idée de MOA.
Cette non-distinction me rappelle la difficulté que nous autres consultants en systèmes de management rencontrons quand nous voulons expliquer la différence entre processus et procédure. Alors que c'est très simple : un processus répond à la question « quoi faire ? », il fait donc apparaître des valeurs ajoutées, alors que la procédure répond à la question « comment le faire ? » Ce qui fait que la présentation graphique d'un processus est une succession de boîtes, à la manière d'un diagramme PERT, alors que le graphe d'une procédure présente des boîtes et des losanges, lesquels marquent les choix à faire.
Même si ce débat est déjà ancien, c'est l'arrivée de la version 2000 de la norme ISO 9001 qui permet de clore définitivement le débat. En effet, la grande nouveauté de cette version de la norme est qu'elle présente une vision systémique de l'entreprise alors que la version précédente, qui date de 1994, en présentait une vision cartésienne. Cette grande nouveauté, c'est la référence aux processus de l'entreprise. Cette norme, donc, explique qu'il y a deux visions complémentaires de l'entreprise : la vision selon sa structure, qui est souvent représentée sous forme d'organigrammes, et la vision transversale, selon les processus de celle-ci, qu'on regroupe traditionnellement en trois catégories : les processus de pilotage, les processus de réalisation et les processus support. Ces deux visions sont orthogonales, ce qui signifie qu'en général elles ne peuvent pas se superposer. L'exception se trouve dans le cas où l'entreprise choisit une structure décalquée sur le découpage en processus, ce qui peut être le symptôme d'une méconnaissance de l'approche processus.
Pour poursuivre la lecture de la tribune de Georges Jacovlev, expert en architecture fonctionnelle des systèmes d'information, rendez-vous dans notre espace Blog experts. (...)(19/09/2011 16:36:08)
Google va dévoiler le langage Dart à la conférence Goto en octobre
C'est au Danemark, dans le cadre de la conférence développeurs Goto, organisée à Aarhus du 10 au 12 octobre prochain, que Google a prévu de présenter Dart, un nouveau langage de programmation interprété, structuré pour le web. Sur l'agenda, on peut vérifier que le keynote d'ouverture est en effet confié à deux collaborateurs de Google, Lars Bak et Gilad Bracha. Spécialiste des machines virtuelles, le premier s'est vu confier, depuis son arrivée chez Google à l'automne 2006, la mise en oeuvre de V8, le moteur d'accélération JavaScript utilisé dans Chrome. Précédemment, chez Sun Microsystems, il avait fait partie de l'équipe de HotSpot (JVM) au sein de laquelle il avait développé une machine virtuelle Java ME pour les terminaux mobiles. Gilad Bracha est lui aussi passé par Sun. Co-auteur des spécifications de Java, il fait des recherches dans le domaine des langages orientés objet. Il est le créateur de Newpeak, un langage qui s'inspire de Self et Smalltalk. Avant de rejoindre Sun, il a travaillé sur Strongtalk, nous apprend encore sa biographie.
La petite histoire dit qu'il y a un peu moins d'un an, un mail interne à Google aurait filtré au dehors. Il laissait entendre que la société préparait un concurrent à Javascript avec l'objectif de corriger des faiblesses de ce dernier, a récemment signalé le site The Register en soulignant que l'on ne sait pas vraiment si le message en question est authentique. Les failles évoquées entraveraient le développement d'applications web complexes auxquelles Google se consacre. Selon le mail, Javascript serait devenu un « labyrinthe confus » de frameworks dotés de différentes fonctionnalités. Le langage préparé par Google, alors baptisé « Dash », s'est apparemment transformé en Dart depuis lors.
Illustration : Agenda conférence GOTO Aarhus 2011 / Lars Bak (à gauche) et Gilad Bracha (à droite), ingénieurs chez Google
PostgreSQL disponible dans sa version 9.1
Un an après la sortie de la version 9.0 de PostgreSQL, la base de données Open Source a été livrée la semaine dernière dans une version 9.1, pourvue de capacités réclamées depuis longtemps par ses utilisateurs, souligne la communauté qui soutient son développement (PostgreSQL Global Development Group). Elle dispose désormais de fonctions de réplication synchrone, pour pouvoir offrir de façon cohérente une haute disponibilité à travers de multiples serveurs. L'existence de collations par colonne permet d'effectuer les tris de type linguistiques par base, table ou colonne. Des tables non tracées (unlogged tables) améliorent par ailleurs les performances des données éphémères.
Parmi les utilisateurs de PostgreSQL figure notamment la plateforme Heroku (rachetée fin 2010 par Salesforce.com) qui propose la base sous le forme d'un service sur son infrastructure PaaS. Dans un communiqué, son co-fondateur, James Lindenbaum, insiste sur l'intérêt de la réplication synchrone pour la protection des données sensibles. Parmi les sociétés exploitant PostgreSQL dans des environnements de cloud computing, on trouve par ailleurs Joyent et Gogrid. Autre utilisateur de la base, l'éditeur européen OpenERP apprécie l'isolation d'instantané sérialisable disponible avec la 9.1, en rappelant l'importance de l'intégrité des données dans les contextes transactionnels de ses applications.
Avec la v.9.1, la base de données a également étendu ses capacités d'indexation (K-nearest-neighbor), ainsi que ses fonctions de sécurité et de contrôle d'accès.
Analytique : Stado en v. 2.5
Par ailleurs, l'environnement analytique Stado destiné au traitement de gros volumes de données est de son côté disponible en version 2.5. Elle inclut parmi ses améliorations l'intégration d'un pilote JDBC, l'extension de la syntaxe de requête et le support des requêtes PostGIS 1.5 (gestion des objets géographiques). Elle tire également parti des tables non tracées de PostgreSQL.
La base Open Source existe en cinq distributions pour les systèmes d'exploitation FreeBSD, Linux, Mac OS X, Solaris et Windows. Elle est développée depuis vingt-ans maintenant.
A noter que l'édition 2011 de la conférence européenne consacrée à PostgreSQL se tiendra du 18 au 21 octobre à Amsterdam.
Illustration : PostgreSQL (source Wikipedia)
Windows 8 se dévoile encore un peu plus
A la veille de l'ouverture de la Build Professional Developers Conference de Microsoft à Anaheim, en Californie, l'éditeur a montré aux journalistes et aux analystes, la version bêta de la prochaine génération de son système d'exploitation Windows 8 (voir encadré page 2 pour trouver les liens de téléchargement). L'éditeur avait déjà rendu public un certain nombre de fonctionnalités de cet OS sur son blog et lors de précédentes manifestations. Néanmoins, cette présentation a permis de voir comment les différents éléments travaillaient ensemble.
Pour Steven Sinofsky, président de la division Windows, le prochain système d'exploitation est une « refonte audacieuse » de Windows. L'expérience utilisateur du futur OS sera fondamentalement différente de celle de toutes les versions précédentes. Notamment, les utilisateurs ne percevront plus l'écran comme un « bureau ». Ils n'y trouveront pas non plus de menus dans lesquels ils auront à chercher les fonctions d'une application. Ce changement a été possible grâce à la nouvelle interface utilisateur, appelée Metro, où l'on retrouve beaucoup de l'interface créée par Microsoft pour Windows Mobile 7 avec ses applications accessibles via des tuiles tactiles.
Icône et Tuile, une subtile différence
Selon Microsoft, la distinction entre tuile et icône est subtile mais importante. « Les tuiles sont plus expressives que les icônes, » a expliqué Jensen Harris, directeur du management des programmes pour Windows. « Auparavant, les icônes représentaient des applications. » Les tuiles « live » peuvent être mises à jour avec de nouvelles informations. Ainsi, une application météo peut afficher la météo en temps réel, un client de messagerie peut indiquer le nombre de nouveaux emails arrivés. Les tuiles peuvent aussi être organisées en groupes pour faciliter l'accès aux applications. Jensen Harris a ainsi montré comment les utilisateurs pouvaient agréger les différentes applications ensemble, par jeux, sites de réseaux sociaux, sites utilisés dans le cadre professionnel et ainsi de suite.
Grâce au multitouch, l'utilisateur peut zoomer en élargissant pour voir tous les groupes, ou zoomer en se rapprochant pour n'en voir qu'une partie, un processus connu sous le terme de « zoom sémantique. » Comme les tuiles, les groupes peuvent être déplacés. Les applications peuvent également être retrouvées grâce à une fonction de recherche.
Des limitations pour ARM
Le bureau traditionnel de Windows reste présent dans l'OS, surtout dans le cas d'applications de précision, comme les appelle Steven Sinofsky, c'est à dire celles dont l'usage demande une action plus précise de la souris. Notamment, Adobe Photoshop et le Gestionnaire de tâches de Microsoft font toutes deux parti de cette catégorie. L'interface desktop devient « juste une autre application. » Cependant, « les applications de bureau traditionnelles ne seront pas capables de fonctionner sur des machines à base de processeur ARM, » a précisé Steven Sinofsky lors d'une séance de questions-réponses.
« Dans la mesure où ces applications ne pourront pas profiter de fonctionnalités avancées propres au processeur ARM, comme la capacité d'ajuster la consommation d'énergie quand elles ne sont pas actives, il serait peu judicieux de fournir un moyen d'exécuter de telles applications sur ces machines à base de processeurs ARM, » a t-il déclaré. Néanmoins, les applications basées sur Metro pourront fonctionner indifféremment sur des machines x86 ou ARM. L'interface de Métro intègre dans un même système les commandes propres à chaque plate-forme matérielle.
Pour créer des applications Métro, les développeurs peuvent utiliser soit le framework XAML, ou un ensemble de standards web, comme le HTML5, le CSS et JavaScript. « Les applications seront elles-mêmes « immersives », en ce sens qu'elles pourront occuper tout l'écran, » a déclaré Jensen Harris. « Le bureau chromé qui encadre les applications traditionnelles a été supprimé, » a t-il ajouté. En glissant le doigt vers le bas, l'utilisateur aura accès à la liste de fonctions de l'application dans la moitié inférieure de l'écran. Les utilisateurs pourront également accéder à un ensemble d'utilitaires communs, disponibles pour les applications Metro, en faisant glisser leur doigt vers la gauche. Ils verront alors se dérouler un ruban comportant un certain nombre d'icônes, que Jensen Harris appelle « Charms ».Charms contient des fonctions communes à toutes les applications, comme le « Partage » (Sharing), la recherche (Research) ou la commande des périphériques, les imprimantes par exemple.
Illustration principale : Microsoft a présenté un prototype de tablette Samsung équipée de Windows 8
Crédit photo : Agence IDG News Service
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Microsoft fournira une interface aux développeurs Metro afin que leurs applications puissent interagir avec ces utilitaires. Par exemple, avec la fonction « Partage » de Charm, le directeur du management des programmes a montré comment partager une page web avec un contact grâce à un site de réseau social comme Facebook. L'utilisateur déroule le ruban pour accéder à « Partage ». Là, il trouve la liste des applications dont le contenu peut être partagé. « Chaque application a ses propres jeux de configurations - des contrats - lui permettant d'accepter des données partagées, et permettre à d'autres applications d'envoyer des données, » a t-il précisé.
Sécurisation multiple et orientation cloud
L'authentification de l'utilisateur peut se faire de différentes manières : par mot de passe classique, par un identifiant entièrement numérique, ou à l'aide d'un mot de passe « image ». Dans ce dernier cas, l'utilisateur doit, dans une image familière - la photo d'un proche par exemple - tracer avec le doigt des lignes imaginaires entre différentes parties du visage, un peu comme un puzzle à points. L'accès à la machine lui sera accordé s'il effectue la bonne séquence de mouvements.
Le Cloud va également jouer un rôle dominant dans le prochain OS. Chris Jones, le vice-président Corporate de Microsoft a montré comment le système pouvait communiquer avec les services Live et SkyDrive de Microsoft. Windows 8 sera capable d'unifier des données hébergées dans le Cloud et émanant de différentes sources. Le client de messagerie sera capable de gérer les messages de clients multiples, et l'application Calendrier pourra afficher plusieurs Calendriers en une vue unique. La liste de contacts pourra combiner les contacts de multiples services.
Le client de messagerie instantanée pourra également s'associer à de multiples services. SkyDrive offrira un moyen de synchroniser les informations entre plusieurs appareils. Les photos, par exemple, pourront être téléchargées automatiquement à partir d'un téléphone ou d'un appareil photo numérique et être partagées avec d'autres. Les utilisateurs pourront même utiliser SkyDrive pour accéder à des données sur un ordinateur distant. (...)(13/09/2011 17:14:28)
IBM et SAP lancent une offre CRM en mode SaaS (MAJ)
« L'idée de cette offre packagée CRM dans le cloud vient de France et sera peut-être étendue à l'Europe après un processus d'approbation », nous a indiqué Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France et ancien IBMiste. La solution CRM RDS de SAP est en fait complètement portée par IBM qui va assurer la mise en oeuvre et la customisation (de 6 à 8 semaines), la cohérence du projet avec les applications existantes, la réversibilité et le support technique. La commercialisation du package est quant à elle assurée par IBM et SAP. Aucun revendeur n'est pour l'instant associé à ce programme, l'offre devant être rôdé avant d'envisager d'autres modes de distribution. « On encourage nos partenaires à couvrir d'autre besoin comme la mobilité par exemple », souligne le dirigeant de l'éditeur allemand.
La mobilité et l'accès de ce CRM sur des tablettes - comme chez SalesForce.com - ne sont en effet pas encore assurés spécifiquement par SAP. Il est toujours possible de consulter le CRM dans un navigateur sur une tablette mais aucun accès spécifique n'a été développé. Nicolas Sekkaki préfère insister sur les forces de sa solution « On ouvre aujourd'hui un canal on demand en gardant le lien avec le back office et la supply chain des clients. À l'heure où les SI des entreprises sont transpercées de manière transverse par un méli-mélo d'applications on demand, il est nécessaire d'apporter un peu de maturité au marché. Le cloud doit être un outil maitrisé pour assurer la cohérence des données et des usages dans l'entreprise ».
Une offre testée en France pour commencer
« Notre ambition est de réussir à faire fonctionner cette offre en France. On va être regardé comme une initiative intéressante au niveau monde » a expliqué Philippe Jarre, responsable de l'activité IBM Technology Services en France [le précédent poste de Nicolas Sekkaki]. Fort de cette proximité, cette offre a été développée en 4 mois avec IBM assure encore Nicolas Sekkaki, et d'autres solutions SAP pourraient suivre dans les prochains mois. Le dirigeant a déjà identifié deux autres offres qui pourraient rejoindre CRM RDS à court terme et une dizaine à long terme en France et en Europe. « Ces innovations sont dans l'usage on demand... on va regarder comment le marché accueille cette annonce pour voir si d'autres domaines peuvent être explorés. D'ailleurs, on ne s'interdit pas de faire évoluer cette annonce avec IBM ou d'autres partenaires ».
IBM et SAP proposent cette offre CRM RDS, qui reprend certaines fonctionnalités de CRM 7.0, à partir de 105 euros par utilisateur et par mois pour un engagement de trois ans avec un minimum de 100 utilisateurs. Des tarifs un peu plus chers sont bien sûr disponibles pour des contrats allant de 12 à 36 mois. Point étonnant à l'heure du cloud, cette offre n'est pas multitenant. IBM assurera la gestion de l'infrastructure avec des instances virtuelles sur des serveurs AIX équipés de DB2. « Les clients n'auront pas de questions à se poser » assure Philippe Jarre, « IBM prendra en charge le quotidien de cette offre ». Et comme, cette offre CRM RDS ne repose pas sur une instance multitenant, les mises à jour fonctionnelles et de sécurité seront assurées pour chaque client par IBM.
À la question de savoir si les coûts techniques se seront pas démesurés avec une instance unique par client, Fady El Kaddoum, responsable des offres se services Cloud chez IBM, nous a assuré que « les outils d'administration et d'automatisation d'IBM peuvent assurer sans problèmes la supervision et la maintenance de ces systèmes ».
Signalons enfin pour conclure que certaines solutions de SAP (RDS principalement) sont également disponibles en mode PaaS chez d'autres partenaires, Amazon Web Service et, SaaS, chez T-Systems par exemple.
Illustration principale : Philippe Jarre, directeur général en charge de l'activité IBM Technology Services en France, et Nicolas Sekkaki, directeur général de SAp France
(...)(12/09/2011 17:17:00)Une agence pour gérer les systèmes d'informations de l'EU
Baptisé agence européenne pour la gestion opérationnelle des systèmes d'information à grande échelle, cet organisme sera responsable de la supervision d'une très vaste quantité de données sensibles. Trois bases de données sont aujourd'hui concernées : le futur système d'information Schengen de deuxième génération ou SIS II (base de données commune qui facilite l'échange d'informations sur les individus entre les forces de police nationales), le système d'information sur les visas ou VIS (une base de données qui permet aux États membres d'entrer, de mettre à jour et de consulter les visas et les informations biométriques associées, par voie électronique) et le système "Eurodac" (un système informatique permettant de comparer les empreintes digitales des demandeurs d'asile et des immigrants illégaux). L'agence sera aussi responsable de la gestion de tous les autres systèmes d'information qui pourraient être mis au point à l'avenir dans l'espace européen de sécurité et de justice.
Compte tenu de la sensibilité des informations stockées dans ces bases de données, les experts ont averti que la sécurité devrait être irréprochable pour éviter que de grandes quantités d'informations soient détournées par les cybercriminels. Plus tôt cette année, une attaque contre la Commission européenne a perturbé le système de messagerie, tandis qu'une intrusion sur le système communautaire d'échange de quotas de CO2 a vu au moins 30 millions d'euros de quotas d'émissions volés.
Cette nouvelle agence sera également chargée de la gestion des systèmes d'informations qui pourraient être développés à l'avenir. Toutefois, chaque intégration d'un nouveau système devra faire l'objet d'une décision spécifique du Conseil et du Parlement européen. Selon le planning présenté par le Conseil de l'Europe, l'objectif visé est que l'agence commence à travailler au cours de l'été 2012. L'agence aura son siège à Tallinn, Estonie. Les tâches liées au développement et à la gestion opérationnelle seront réalisées à Strasbourg (France). Un site de secours sera installé à Sankt Johann im Pongau (Autriche)
(...)(12/09/2011 09:59:21)
Bouygues modernise son système de gestion avec Qualiac
Créé en 1952, Bouygues est un groupe très diversifié, présent dans le BTP (Bouygues Construction, Bouygues Immobilier et Colas), les télécoms (Bouygues Telecom) et les médias (TF1...). Le groupe disposait de trois outils maison pour gérer la comptabilité, les engagements et le contrôle budgétaire. Ces outils étaient devenus obsolètes et Bouygues souhaitait opter pour un progiciel plus fiable mais parfaitement adapté à des besoins précis. Si la technique devait évoluer, les procédures acquises devaient, elles, rester autant que possible inchangées.
Le produit devait couvrir les besoins d'une dizaine de comptables, de deux contrôleurs de gestion, d'une quarantaine d'utilisateurs, d'une cinquantaine d'utilisateurs des données de contrôle budgétaire, d'une cinquantaine de gestionnaires de comptes, de 80 approbateurs... 4 sites et 25 sociétés étaient concernés par la refonte. En lançant l'appel d'offres en juin 2010, le groupe rédige un cahier d'interrogation des éditeurs comportant 400 questions. Bouygues a également été très sensible à la question de la sécurité des données.
Une enquête in situ et une maquette préparatoire
Intéressés par l'approche et l'ergonomie du PGI Qualiac RIA Web 2.0, les responsables du groupe Bouygues ont voulu rencontrer des clients de l'éditeur Qualiac en phase d'implémentation. Satisfaits, ils ont alors fait créer une maquette qui a été testée par des utilisateurs finaux après une journée de formation. En janvier 2011, le groupe choisit définitivement cette solution. Le déploiement a eu lieu en mars.
Les interfaces homme-machine sont conçues en interne au groupe Bouygues avec l'assistance de l'éditeur, incluse dans la licence. Après la période de test et de paramétrage, les comptes seront publiés pour de bon avec le nouvel outil à compter de l'exercice 2012.
L'extension du périmètre confié à Qualiac est envisagée par Bouygues.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Illustration: Siège de Bouygues
Crédit Photo : ETDE
(...)(12/09/2011 10:57:02)Le middleware d'Oracle s'épanouit dans le cloud privé
Il y a un an, Oracle annonçait Exalogic Elastic Cloud. Cette solution associe étroitement ses logiciels middleware avec une architecture matérielle maison (basée sur des serveurs Sun), adaptée aux projets de cloud privé ou public. Plus généralement, elle fournit une infrastructure pour consolider les systèmes d'information des entreprises par sa capacité à regrouper des centaines ou des milliers d'applications Java et non-Java. L'offre a été lancée en France cette semaine, à Paris.
L'option cloud privé est assez populaire en Europe, a relevé à cette occasion Andrew Sutherland (en photo), senior vice-président Fusion Middleware, chez Oracle Europe. Pour lui, il y a bien plus à gagner que la virtualisation de l'environnement et la réduction des coûts opérationnels en allant vers ces infrastructures. Disposer de davantage d'élasticité pour proposer des applications à la demande constitue un autre objectif. « Nous avons noté quatre changements significatifs sur la feuille de route cloud des entreprises. Le premier porte sur la structuration et l'allocation des ressources IT, pour pouvoir construire des applications beaucoup plus rapidement », a-t-il exposé. Il faut ensuite améliorer le développement d'applications et mieux gérer ses processus métiers clés. Le troisième changement passe par l'installation d'interfaces favorisant la collaboration. Enfin, le quatrième porte sur l'utilisation de standards de sécurité au sein du cloud et dans la gestion des ressources.
Une Commission Middleware à l'AUFO
Autant de points sur lesquels l'offre Fusion Middleware d'Oracle apporte des réponses, a souligné Andrew Sutherland. Cette famille de produits, dont le socle repose sur le serveur d'applications WebLogic, récupéré de BEA Systems, compte aussi Coherence, une solution de gestion en grille de la mémoire, à mettre à profit en cas de montées en charge des applications critiques. On y trouve également une suite de gouvernance SOA pour construire un catalogue de services réutilisables, des logiciels de développement, des outils de gestion des identités, d'intégration des données et une solution de BPM (gestion des processus métiers). Parmi les composantes de Fusion Middleware figurent enfin des applications : Business Intelligence, gestion de contenus, solutions de portail et fonctions de collaboration avec la suite WebCenter.
Une offre à multiple facettes à laquelle l'association des utilisateurs francophones d'Oracle, l'AUFO, a décidé de consacrer une Commission, actuellement en cours de création. C'est Blaise Rogations, directeur de projet chez Alcatel Lucent, qui va la piloter. La première réunion est prévue pour le 3 novembre prochain, à Paris.
A la DGAC, le portail vide la messagerie des pièces jointes
La journée consacrée par Oracle à Fusion Middleware a aussi donné lieu à quatre témoignages d'entreprises dont deux portant sur la suite collaborative WebCenter. Jean-Pierre Debenoist, sous-directeur de la SDSIM à la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile), a expliqué comment, à la suite du projet de portail mis en place il y a un an, il considérait être passé de la gestion de dossiers techniques à la conduite de changement. Avec ses 11 500 agents, la DGAC comporte trois directions métiers et conserve une culture par silos assez forte. Le portail représentait un défi technique pour l'intégration d'applications car le parc est très hétérogène. « Le portail, c'est l'aspirateur d'applications », résume de façon imagée Jean-Pierre Debenoist. L'accès s'y fait de façon personnalisé et personnalisable.
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« Nous avions à la DGAC beaucoup de réseaux, souvent informels. Désormais, lorsqu'il faut créer une communauté, c'est la DSI qui la met en route et qui reste membre de fait. » Le portail donne accès à de nombreux documents, grâce à la brique ECM ajoutée. « C'est une valorisation de notre patrimoine de connaissances », explique le responsable IT. Il présente aussi l'intérêt de rendre les flux RSS accessibles à tous, chaque manager se chargeant de vérifier les abonnements. « Cela permet de donner un degré de liberté tout en restant dans un cadre en termes de communication. Cela nous a permis de centraliser. »
Parmi les effets intéressants qui n'avaient pas été prévus, la DSI constate que la messagerie se vide de toutes les pièces jointes qui posaient tant de problèmes de stockage. « Nous renvoyons sur le portail, explique le sous-directeur de la SDSIM. Nous n'avons pas voulu imposer l'outil, mais le rendre incontournable. »
Interrogé sur le choix d'Oracle, Jean-Pierre Debenoist dit l'avoir fait d'abord par souci de cohérence. « On sait que lorsque l'on ajoutera une brique, elle pourra rentrer dans le mur. » Il ajoute que ce choix correspondait aussi aux besoins de sécurité qui avaient été définis. « Nous disposons par ailleurs d'un support garanti dans la durée. Lorsque l'on analyse le coût complet, oui, la licence est plus chère, mais il y a la pérennité. Cela me permet aussi de créer des pôles de compétences et de limiter les interventions extérieures par rapport à des solutions en Open Source. Il y a moins de coûts d'intégration ».
WebCenter en PME pour un intranet multicanal
Pour un autre secteur d'activité, celui des mutuelles, un représentant de Thelem-Assurances (360 collaborateurs, 254 M€ de chiffre d'affaires, 419 000 sociétaires) a présenté un projet d'intranet multi-canal également basé sur WebCenter. « Pour proposer davantage de services à nos clients, nous nous appuyons sur un réseau de partenaires qui impose au système d'information d'être très agile pour les échanges », a expliqué Lionel Machado, responsable du département Etudes et Projets de la société. « Nous venions du mainframe. Nous n'avions pas d'expert Java. Soit nous décidions de développer un socle technologique, soit nous faisions le choix de construire au-dessus d'une solution. » Une dizaine de portails devrait être atteinte en deux ans.
L'entreprise avait besoin d'une solution robuste qui supporte la charge, qui soit reconnue sur le marché et pérenne, récapitule Lionel Machado en rappelant qu'Oracle a fait le choix de conserver les technologies qu'il avait acquises. « Nous avons retenu l'option de mutualiser au maximum les compétences. Désormais, nous pouvons poursuivre nos projets autour de l'e-commerce et des développements Internet et y répondre avec une seule équipe. Avec quelques licences, nous arrivons largement à tenir la charge et les montées de framework sont assez faciles à faire. »
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