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Architecture logicielle

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(03/10/2011 09:45:29)
OpenWorld 2011 : Avec Exalytics, Oracle analyse des To de données en mémoire
Après les machines Exadata et Exalogic Elastic Cloud, combinant matériel et logiciels pour optimiser la gestion des bases de données (pour l'une) et des applications sous Java (pour l'autre), on se doutait qu'Oracle n'en resterait pas là. A quelques indices avant-coureurs (notamment une phrase du président Mark Hurd lors du lancement de la Database Appliance), on pressentait que des ajouts seraient faits à cette gamme à l'occasion d'OpenWorld (du 2 au 6 octobre à San Francisco). De fait, un troisième produit y a fait son apparition, sous le nom d'Exalytics. Comme ce dernier le laisse deviner, la machine est cette fois-ci optimisée pour les analyses de données, qu'elle réalise en mémoire. « Elle délivre des résultats instantanés, en moins de temps qu'il ne faut pour saisir sa question », a décrit dimanche soir le PDG du groupe, Larry Ellison.
« Oracle parallélise tout »
Le fondateur d'Oracle a annoncé le produit Exalytics en deuxième partie d'un keynote d'ouverture intitulé « Extreme Innovation » au cours duquel il a largement décrit les mérites des actuelles architectures Exadata (au stockage hiérarchisé entre disques durs, DRAM et Flash) et Exalogic Elastic Cloud où tout est parallélisé : le matériel (serveurs, réseau, stockage) et le logiciel (machines virtuelles, OS, bases de données et middleware). Avec au bout, des données qui transitent dix fois plus vite entre les bases de données et les serveurs de stockage. Larry Ellison est aussi revenu sur l'annonce du serveur SuperCluster à base de processeurs Sparc T4 qu'il a confronté au serveur P795 d'IBM (PowerPC 7). Les caractéristiques listées par le PDG (nombre de processeurs, de coeurs, stockage totalisé) donnent l'avantage à Oracle, mais Larry Ellison insiste surtout sur les performances comparées de la bande passante du stockage qu'il estime 7,6 fois plus rapide sur son serveur (336 Gb/s), et sur le nombre d'entrées/sorties par seconde (IOPS) qui serait huit fois supérieur (9 600 000).
Exalytics fonctionne avec Exadata
La machine Exalytics associe elle aussi de façon étroite le matériel et le logiciel, de façon à optimiser les échanges de données et leur traitement. D'une part, elle repose sur quatre processeurs Intel Xeon à 10 coeurs fonctionnant en parallèle, une mémoire vive physique de 1 Téraoctet, pouvant accueillir de 5 à 10 To de données compressées, et une connexion InfiniBand de 40 Gbps vers une machine Exadata. Car Exalytics est bien sûr conçue pour fonctionner avec Exadata, avec laquelle l'échange de données est accéléré lors des requêtes. La compression des données passées en mémoire se fait à la cadence de 200 Go par seconde. D'autre part, elle exploite, en mémoire, des versions parallélisées de la suite décisionnelle OBI (Oracle Business Intelligence), de la base multidimensionnelle Essbase et de la base de données en mémoire d'Oracle, TimesTen, rachetée en 2005.
L'architecture matérielle d'Exalytics
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Un cache « heuristique » qui s'adapte
« Ne raisonnez plus en termes de temps de réponse », a poursuivi hier Larry Ellison. Il décrit un processus où la machine devine la question posée et livre sa réponse avant que sa saisie ne soit achevée, en modifiant sa réponse instantanément si la question ne correspondait pas à son anticipation. L'analyse en mémoire s'appuie sur un cache « heuristique » qui décide ce qu'il doit conserver en mémoire en fonction des analyses qui sont réalisées.
Un cache qui décide ce qu'il doit garder
« Exalytics n'analyse pas seulement les données relationnelles et multidimensionnelles, mais aussi les données non structurées, dans tous types d'associations, a encore indiqué le PDG d'Oracle. « Lorsque vous avez des réponses instantanées, vous utilisez un autre type d'interface », a-t-il aussi ajouté. Une visualisation interactive des données qui fournirait « les clés pour analyser à la vitesse de la pensée », suggère Oracle. Une démonstration d'Exalytics doit être donnée lundi, au cours de laquelle sera présentée cette interface qui fonctionnera de la même façon sur un PC et la tablette iPad d'Apple.
Illustration : Larry Ellison, PDG d'Oracle, présente Exalytics sur OpenWorld 2011 (crédit : MG)
(...)(27/09/2011 16:26:30)Logica et Orchestra Networks facilitent le MDM dans le cloud
Le constat est clair. Les projets de gestion des données de référence (MDM, master data management) mettent longtemps à démarrer, souvent près de deux ans, et ils coûtent cher. « Le coût moyen d'un projet de MDM en France est supérieur à un million d'euros, en partant de 500 K€ pour les plus petits jusqu'à 3 M€ pour les plus gros », a indiqué ce matin Franck Régnier-Pécastaing (en photo, à gauche), associé chez Logica Business Consulting. La source du problème est souvent organisationnelle. La DSI liste l'expression des besoins des différents départements de l'entreprise et joue l'arbitre. Elle cherche un outil qu'elle pourrait généraliser pour tous les projets, à spectre large et évolutif. Or, plutôt que de voir grand dès le départ pour démarrer avec un petit projet, comme cela se fait souvent, l'entité conseil de la SSII propose de commencer petit puis d'acquérir la capacité de grandir. « Il faut arrêter de vendre du sur-mesure à nos clients », une option qui revient trop cher.
Pour mettre en pratique cette résolution, Logica Business Consulting a élaboré une offre clé en main de MDM en s'appuyant sur la solution cloud développée par le spécialiste français de la question, l'éditeur Orchestra Networks. « L'approche cloud permet de démarrer rapidement sur des projets très réduits », promet Franck Régnier-Pécastaing. Il tempère néanmoins. L'offre baptisée « Quickstart pour smartdatagovernance.com » n'est pas une révolution qui va pouvoir englober tous les cas de figures : le budget, la volatilité des données, leur dispersion géographique ou opérationnelle, la fréquence à laquelle elles sont modifiées ou, encore, les réglementations à appliquer, sont autant de dimensions à prendre en considération pour déterminer si un projet est éligible au MDM dans le cloud. Pour répondre à ses clients, Logica envisage de toute façon plusieurs scénarios, parmi lesquels des scénarios hybrides combinant des solutions dans le cloud et des données gérées sur site (solutions dites on-premise).
Opérationnelle depuis juin dernier
L'offre Quickstart pour Smartdatagovernance.com prend appui sur un acteur reconnu de la gestion des données de référence qui opère depuis plus de dix ans. Le Français Orchestra Networks compte plus de soixante grands clients dans le monde, un certain nombre d'entre eux ayant déployé des MDM de grande envergure. Son offre en ligne Smartdatagovernance est opérationnelle depuis juin dernier. « Sans doute l'un des premiers MDM dans le cloud disponible », risque son PDG et co-fondateur Christophe Barriolade (en photo, à droite), « avec des coûts qui n'ont rien à voir avec ce qu'on a connu jusqu'à présent ». Il rappelle que les données de référence (master data) regroupent l'ensemble des informations de base qui vont définir les objets métiers de l'entreprise et qui seront utilisées pour produire les reportings avec des données justes. Elles sont partagées par toutes les équipes et répliquées entre les différentes applications au sein d'une entreprise. « On se rend compte qu'il s'agit de projets très collaboratifs », note-t-il aussi, d'où l'intérêt du déploiement web. Il est nécessaire de définir des politiques de sécurité très fines, de gérer des versions, de collaborer sur des workflows et de s'intégrer le plus simplement possible avec le système d'information.
« Smartdatagovernance n'est pas un sous-MDM », avertit le PDG. « L'idée est très proche de ce que propose un Salesforce.com avec son CRM », compare-t-il en expliquant : « Dès que le compte est ouvert, la solution est disponible en ligne. Les données de référence sont gérées sur la plateforme et tous les métiers peuvent y accéder via une interface web. Des API permettent de s'interconnecter de la façon la plus standard avec ce cloud. » Il s'agit d'une vraie plateforme multitenant, assure Christophe Barriolade. « Notre architecture fournit une isolation très forte des données de nos clients, mais ceux-ci bénéficient des services partagés afin de profiter de la mutualisation de l'infrastructure ». Certains projets vont nécessiter de combiner l'option cloud et la solution sur site. Une partie des données sera gérée dans le cloud et une autre partie, par exemple les données sur les salariés, en interne.
A partir de 4 000 euros par mois
Le modèle économique proposé par l'éditeur comporte trente jours d'essai gratuits qui permettent de démarrer directement. L'utilisation du logiciel est ensuite facturée sous forme d'abonnement. L'édition standard démarre à 4 000 euros par mois. « Nous avons introduit un index, le smartdata index avec lequel nous calculons l'usage que le client fait du MDM. Certains, par exemple, réalisent beaucoup d'enregistrements avec un modèle simple. L'offre permet d'envisager des modèles conséquents en termes de volume. »
Deux clients d'Orchestra Networks ont déjà engagé un projet. Le premier, Onduline, est une PME de 1 300 personnes gérant 40 filiales et 8 usines dans le monde. Ce fabricant de toitures a déjà témoigné de son expérience au récent MDM Summit (11-13 septembre à New York). Sa DSI est réduite et dispersée. Elle a mené son projet en quatre mois et dispose maintenant d'une gouvernance centralisée de toutes les données relatives à ses produits.
L'autre client est un grand fabricant de PC mondial appartenant au Top 10 du secteur. Il a lancé un projet de MDM pour toutes les fonctions transverses de l'entreprise, certaines des données devant être gérées sur site. Le chantier devait démarrer vite et emporter l'adhésion en très peu de temps. Mené de façon très collaborative, en deux mois, il a bénéficié d'une forte implication des métiers, ceux-ci ayant directement réalisé le prototypage, relate Christophe Barriolade. « Il faut montrer aux métiers ce que le MDM peut leur apporter tous les jours », a insisté le PDG d'Orchestra Networks, en rappelant que les équipes métiers avaient besoin de reprendre le contrôle sur ces données qui leur appartiennent.
Illustration : Franck Régnier-Pécastaing, associé chez Logica Business Consulting (à gauche), Christophe Barriolade, PDG d'Orchestra Networks (à droite)
MySQL.com piraté pour injecter des logiciels malveillants
Le fournisseur de services de sécurité Armorize Technologies a relevé le problème sur le site MySQL.com le lundi 26 septembre à environ cinq heures, heure du Pacifique. Des pirates avaient installé un code JavaScript qui a injecté toute une série d'attaques à destination des navigateurs web des visiteurs du site web. Ces attaques exploitaient les failles des navigateurs non mis à jour ou utilisant des versions non patchées d'Adobe Flash et Reader. Les PC - sous Windows - pourraient avoir été discrètement infectés par des logiciels malveillants.
Juste après 11 heures, le problème avait été réglé et le site web nettoyé, a déclaré Wayne Huang, PDG de Armorize Technologies. Il pense que le code malveillant est resté moins d'une journée sur le site MySQL.com. Wayne Huang a également indiqué que les hackers avaient utilisé le kit Black Hole pour inquiéter les visiteurs du site, mais son équipe n'avait pas encore compris quel type de logiciel malveillant avait été installé. Généralement, les cyber-criminels tentent d'implanter des programmes malveillants afin de voler les mots de passe des victimes, d'afficher de fausses pubs pour des logiciels antivirus factices ou de créer des ordinateurs zombies qui peuvent être loués à d'autres. Oracle, qui gère le projet MySQL.com, enquête encore sur le problème et n'a pas souhaité apporter d'éclaircissements supplémentaires sur cette affaire.
Cliquer sur l'image pour l'agrandir
Les sites Open Source sont devenus des cibles de choix
Les sites Open Source comme MySQL.com qui génèrent un trafic Internet très important ont été durement touchés ces derniers mois. Ces dernières semaines, la Linux Foundation a été obligée de mettre en berne plusieurs de ses sites compromis, Kernel.org et Linux.com par exemple. Et MySQL lui -même avait déjà été frappé un peu plus tôt dans l'année.
Les pirates informatiques qui ont attaqué MySQL.com en mars dernier ont publié une liste de noms d'utilisateurs et de mots de passe. Des informations réutilisées par la suite pour se réintroduire dans le site selon Maxim Goncharov, chercheur chez l'éditeur Trend Micro. Sur certains forums russes, un hacker nommé sourcec0de a récemment indiqué pouvoir fournir un accès aux serveurs de MySQL.com, explique encore Maxim Gontcharov. Le prix de ce service un peu particulier ? 3000 dollars américains. On ne sait pas si sourcec0de a vraiment eu accès au site MySQL.com, mais il a publié des captures d'écrans qui semblaient démontrer qu'il avait un accès aux serveurs MySQL, a déclaré Maxim Goncharov sur son blog.
Illustration principale : Capture d'écran de MySQL.com réalisée par Amorize
Canon et Oracle veulent relier numérisation et bases de données
Canon et Oracle ont signé un partenariat pour une plus grande intégration de certaines activités. Ainsi, la filiale IT Solutions de Canon va vendre une plateforme qui interconnectera facilement les copieurs imageRunner Advance avec les bases de données Oracle, ainsi qu'avec WebLogic (serveur d'application) et d'autres produits. Cette plateforme sera commercialisée en janvier 2012 au Japon et dans le courant du premier semestre aux Etats-Unis et en Europe.
Les entreprises japonaises comme Canon sont traditionnellement fortes dans le développement d'équipements technologiques, mais elles accusent un retard dans le domaine du logiciel. Or le rapport entre la numérisation de documents et les bases de données devient un élément crucial pour le marché de la photocopieuse d'entreprise et les fournisseurs de solutions d'impression en général.
Canon va proposer au sein du partenariat des solutions comprenant la reconnaissance optique de caractères (OCR) pour l'enregistrement de documents et des fonctionnalités avancées capables de combiner et de diviser des fichiers PDF. A l'avenir, la firme japonaise va travailler avec Oracle sur le développement du middleware pour son service de stockage en ligne. Enfin les deux sociétés vont collaborer sur le langage Java. Canon a longtemps utilisé Java pour sa plateforme de gestion des applications tierces au sein de ses copieurs multifonctions.
(...)
Sur Lesjeudis.com, les entreprises recherchent toujours des profils IT rares
La crise n'a pas encore d'effet sur les perspectives de recrutement des entreprises IT et de leurs clients. Les recruteurs se sont pressés sur le salon du recrutement informatique Lesjeudis.com qui a eu lieu le 22 septembre à Paris. La manifestation poursuit son chemin, à en juger par la présence de quelque 80 exposants, des SSII, en grande majorité, comme Atos Origin, Cognitis, Devoteam, Euriware, GFI Informatique, HelIce, Logica, Neurones, SII, ou encore Steria. A leurs côtés, quelques entreprises du secteur public (La Poste), bancaire (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société générale) et énergétique (GDF Suez).
L'édition de rentrée des Jeudis.com a été marquée par quelques nouveautés : la présence d'ateliers de « coaching » pour aider les candidats à rédiger leur CV , à préparer leurs entretiens, et à soigner leur e-réputation. Des conférences portant sur différentes thèmatiques comme le web 2.0, les métiers du conseil en SI, l'intégration des jeunes diplômés et leurs carrières, ou le cloud computing ont été organisées. Enfin, la procédure de dépôt des CV en ligne a également été simplifiée.
20 000 offres d'emploi et 4 000 visiteurs attendus
Au vu de l'affluence, les candidats sont toujours aussi nombreux à miser sur une visite pour décrocher un entretien ou mener une simple veille technologique : 2 400 candidats s'étaient préenregistrés pour postuler aux 20 000 offres d'emploi émanant des exposants. Au final, le salon devrait réunir entre 3 000 à 4 000 visiteurs. Les postes à pourvoir - ouverts aux jeunes diplômés Bac+4/5, et aux expérimentés étaient des plus variés : administrateurs, architectes , chefs de projet, consultants, ingénieurs études et développement, ingénieurs systèmes, techniciens, ingénieurs commerciaux, etc.
« Nous ne ressentons pas les effets de la crise et nous n'avons pas modifié notre plan de recrutement », a déclaré un chargé du recrutement chez Neurones (1 100 embauches annoncées en 2011). « Nous recherchons aussi bien des techniciens de support help-desk, que des spécialistes des infrastructures ou du développement applicatif. Nous avons rencontré environ 200 candidats depuis ce matin, majoritairement des personnes en recherche d'emploi, des stagiaires et également des jeunes en apprentissage. » Même son de cloche chez Osiatis (800 recrutements en 2011). « Nous avons maintenu nos volumes de recrutement », a indiqué Sonia Cuny, chargée du recrutement. « Nous sommes en quête de candidats qui possèdent une expertise dans le domaine des infrastructures et des applicatifs, et nous peinons à trouver des profils expérimentés sur ces segments. »
Recruter avec ou sans mission
GFI a également décidé de poursuivre ses embauches. « Nous comptons sur le salon pour nous aider à trouver des développeurs Java expérimentés », précise José Lopez, directeur d'agence. « Si nous trouvons les bons candidats, nous les intégrerons dans nos équipes, même s'il n'y a pas de missions à clé. » De son côté, Logica a indiqué avoir de gros besoins sur Java/J2EE, la BI et le CRM, tandis que Steria confiait rechercher des administrateurs réseaux, des ingénieurs d'étude et des consultants en MOA. Enfin, Euriware signalait des difficultés de recrutement sur des postes de consultants ERP confirmés.
« L'informatique reste un secteur porteur », conclut Guillaume Faux, organisateur desJeudis.com. « Nous n'avons enregistré aucune annulation pour cette édition de rentrée. Le salon a par ailleurs été marqué par une forte proportion de jeunes étudiants de dernière année à la recherche de stages, qu'ils doivent impérativement trouver pour le début du mois de décembre. »
Source illustration : Lesjeudis.com
Oracle rachète GoAhead, spécialiste des logiciels de haute disponibilité
Oracle continue ses emplettes avec comme orientation la disponibilité des applications. Pour ce faire, la firme de Redwood a annoncé l'acquisition de GoAhead, pour un montant non dévoilé. La société propose des packages logiciels à destination des opérateurs de télécoms, mais aussi pour les fournisseurs d'équipements réseaux.
L'objectif pour Oracle est de disposer de solutions logicielles pour s'assurer indépendamment des infrastructures IT, de la haute disponibilité en temps réel des différentes applications. GoAhead est basée à Bellevue dans l'état de Washington. Elle comprend plus de 100 000 déploiements avec des clients comme Motorola, Alcatel-Lucent, Lockheed Martin, etc. Oracle veut conclure la transaction avant la fin de l'année 2011.
Oracle sort une appliance base de données plus abordable
Si l'on en croit Oracle, c'est le succès d'Exadata, son appliance associant étroitement serveurs de base de données et baies de stockage, qui l'a conduit à élaborer une version moins coûteuse. L'offre qui a été lancée hier par Mark Hurd, président de la société, avec l'ambition de toucher de nouvelles catégories de clients, en particulier dans les entreprises de taille moyenne (mid-market), combine elle aussi matériel et base de données, en s'appuyant sur le produit phare de l'éditeur, Oracle Database 11g Enterprise Edition, et en regroupant de 2 à 24 coeurs (avec un maximum de 192 Go de mémoire) et 12 To de stockage sur disques SAS. Elle démarre tout de même à 50 000 dollars, avec un processeur deux coeurs (contre 330 000 dollars pour le plus petit modèle d'Exadata).
Baptisée Oracle Database Appliance, cette solution « plug and go », comme l'a présentée Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur, est en quelque sorte le produit d'entrée de la gamme Exadata ou celui qui y conduit. Doté de « toutes les redondances au niveau matérielle », il a vocation à consolider plusieurs serveurs de bases de données, à concurrence de sa capacité totale, en permettant à des entreprises de moindre taille de mettre en place rapidement et simplement une solution qu'elles n'auraient pas vraiment eu les moyens d'installer autrement. « Une entreprise pourra ainsi proposer le partage de ses données entre ses différents départements », a ajouté Andy Mendelsohn. Interrogé sur le type de traitements que l'appliance permet de gérer, il a indiqué que celle-ci convenait tout autant aux applications transactionnelles que décisionnelles (OLTP et datawarehouses). En revanche, il ne sera pas possible de combiner plusieurs de ces appliances. Pour les besoins nécessitant plus de 24 coeurs et plus de 12 To de stockage, Oracle préconise de passer alors à un modèle de la gamme Exadata.
Une tarification progressive des licences
L'autre aspect intéressant de l'offre est son modèle de tarification sur le logiciel. « Vous payez pour les licences pour ce que vous utilisez », pointe le responsable des technologies serveurs. Et si le client monte en puissance, il paye en fonction de ses besoins. « La mise en route de l'appliance est très aisée, de même que sa maintenance », a assuré de son côté Judson Althoff, vice-président, responsable des alliances et des réseaux au niveau mondial pour Oracle. « Nous avons voulu rendre les choses très simple pour le marché visé », a confirmé Andy Mendelsohn. Selon lui, il est possible de mettre la solution en service en deux heures. (.../...)
Illustration principale : l'Oracle Database Appliance (crédit : Oracle)
Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveurs d'Oracle, lors de l'annonce.
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Côté logiciels, on trouve pratiquement le même assemblage de données que sur l'Exadata, a souligné Andy Mendelsohn. Outre la base de données, la partie logicielle réunit Oracle Real Application clusters (RAC), Oracle Linux et le logiciel Appliance Manager. Ce dernier propose, de façon préconfigurée, des fonctions d'auto-gestion de la base, ainsi que la détection et la correction automatique des situations de défaillance. Il déclenche aussi un appel téléphonique à Oracle si une intervention est nécessaire. La mise à jour de l'ensemble se fait en une seule opération.
La Database Appliance loge dans un unique châssis 4U contenant deux serveurs sous Oracle Linux, chacun comportant deux processeurs Xeon six coeurs d'Intel X5675 et 96 Go de mémoire. Les deux serveurs sont connectés par un lien interne Gigabit Ethernet redondant et chacun propose à la fois une connectivité GbE et 10 GbE. La capacité de stockage brute de 12 To laisse 4 To de stockage utilisable pour la base après l'installation de la double réplication.
D'autres offres packagées à venir
Comme à son habitude, Oracle compare son offre à ce que pourrait offrir ses principaux concurrents, HP en l'occurrence, qui doit assembler les offres de différents fournisseurs pour proposer une solution équivalente. Il met surtout en évidence l'intérêt, pour le client, de s'adresser à un unique vendeur pour l'ensemble du support, quand, en face, l'offre concurrente nécessite le recours à plusieurs supports. « Nous allons essayer d'élargir nos marchés cibles avec des offres packagées combinant matériel et logiciel, afin que davantage d'entreprises puissent profiter de la technologie et permettre à ces clients de monter en puissance en s'appuyant sur ces offres », a conclut Mark Hurd en laissant entendre qu'Oracle pourrait réaliser d'autres innovations dans ce domaine. Le produit sera distribué par les partenaires déjà référencés.
Mark Hurd, président d'Oracle, lors de l'annonce par webcast de l'Oracle Appliance Database (...)
Progress Revolution 2011 : Une adoption très progressive du RPM
Le CTO de Progress Software, John Bates le concède « il est plus facile d'expliquer le RPM à une société qui se crée avec des infrastructures IT capables d'accueillir nos solutions, qu'à des entreprises disposant d'architectures traditionnelles » et d'ajouter « cela représente la majorité de nos clients ». Le premier évènement de Progress Software réunissant utilisateur et partenaires a donc été l'occasion de faire de la pédagogie pour démontrer les bienfaits de la réactivité opérationnelle. Un panel de plusieurs clients, Dell, BT et Reliance Global (établissement financier indien) sont intervenus sur la nécessité de réagir rapidement et de s'adapter en fonction des évènements.
Mike Gaultieri, consultant chez Forrester Research explique « les clients disposent aujourd'hui du choix et de la voix pour alerter les entreprises. Ces dernières ont besoin d'outils pour réagir face à ces signaux ». Il ajoute que les changements peuvent aller très vite comme le montrent les décisions d'arrêter la production de TouchPad 49 jours après son lancement ou celle du Kin de Microsoft au bout de 48 jours. Le consultant constate que les outils existent, mais que les entreprises mettent du temps à les intégrer.
Air France-KLM, un premier pas vers le RPM
Dans l'intégration des solutions proposées par Progress Software, le cas Air France-KLM est symptomatique des problématiques rencontrées par le concept de réactivité opérationnelle. Les deux compagnies aériennes qui se sont rapprochées en 2004 ont eu une réflexion sur la relation client et sur le développement de services web autour de la réservation de billet, de son paiement et sa délivrance (borne, mail, mobile). Pour s'assurer d'une disponibilité à 100% de ses services web et face à l'hétérogénéité des systèmes IT issue de la fusion (plusieurs plateformes, une sous Linux/AIX, une sous Windows, une autre qui intègre les solutions Tibco, une base de données Oracle), Air France-KM a lancé un appel à candidature en 2008 pour disposer d'un outil de surveillance de l'infrastructure IT, s'intégrant aux exigences d'une architecture orientée service (SOA).
La procédure a été très longue avec une première liste comprenant une vingtaine de noms comme IBM, HP, CA et Progress. Le groupe aéronautique a demandé des expertises sur les différentes solutions auprès de consultants. Ensuite, une liste de finalistes comprenait 3 noms dont Progress. Pendant 3 mois, des analyses ont été réalisées pour savoir si les solutions respectaient les éléments techniques et pouvaient s'intégrer dans les outils existants. Progress a remporté cette étape en ayant le droit de monter un POC (proof of concept) au sein d'un des datacenter de la compagnie aérienne.
Le déploiement s'est d'abord fait sur les applications de KLM pour ensuite s'étendre à Air France. Des agents ont été insérés au sein des différentes plateformes pour assurer la surveillance de l'architecture IT. Après 2 mois d'utilisation, les résultats sont au rendez-vous, meilleure compréhension du volume de trafic et des montées en charge, réduction des erreurs applicatives, amélioration de la mesure du temps de réponse avec un système d'alerte sur les éléments externes, optimisation du cache, visualisation des flux de production d'applications. Les objectifs de détecter rapidement les erreurs, de développer et de mettre à disposition des services pour les consommateurs ont été respectés.
Des limites techniques et commerciales
Pour autant, à la question de savoir pourquoi la compagnie aérienne ne bascule pas vers la suite RPM plutôt que de se contenter de la partie Actional, la réponse est double. Gershon Janssen, Web Infrastructure Architect chez Air France-KLM explique « la fréquence des évolutions des différentes versions des solutions de type RPM (6ème version en 2 ans) est un frein pour l'adoption en entreprise, nous avons besoin de plus de temps pour modifier des usages complexes » et il ajoute « le second élément est la gestion du volume des données, de leur sauvegarde et de leur analyse, nous avons actuellement un flux de 50 Go de données par jour ». Il reste à Progress Software à prendre en considération ces critiques et à y apporter des réponses.
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