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Architecture logicielle

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(11/10/2011 15:38:28)
Java toujours n°1 mais moins populaire parmi les développeurs, selon l'index Tiobe
En dépit de la récente mise à jour majeure de la plateforme Java, sa cote a faibli si l'on en croit l'enquête mensuelle de Tiobe Software qui évalue la popularité des langages de programmation. Livré ce dimanche 9 octobre, le Programming Community Index montre que Java a perdu un peu de terrain en septembre : environ 17,9% de développeurs l'utiliseraient contre 18,76% selon l'index du mois précédent. Le langage créé au sein de Sun Microsystems, et désormais suivi par Oracle, conserve néanmoins sa première place. Mais si la tendance se poursuit, le langage C, qui se trouve juste derrière avec 17,7% d'utilisateurs, passera numéro un le mois prochain, estime Tiobe.
A quelques exceptions près (entre mi-2004 et mi-2005 et pendant quelques mois l'an dernier quand C a pris le dessus), Java a occupé la tête de l'index depuis 2001, rappelle Paul Jansen, directeur général de Tiobe. D'après ses observations sur le terrain, Java est pris dans un mouvement descendant. « Cette tendance est probablement dû au fait que Java évolue trop lentement comparé aux autres langages, tels que C# », explique-t-il.
Objective-C en hausse
En juillet, Oracle a livré Java SE (Standard Edition) dans sa version 7. C'était la première mise à jour majeure en plus de cinq ans. Elle s'est adaptée aux processeurs multi-coeurs et aux langages dynamiques. La version 8 de Java SE est attendue pour 2013. Elle doit apporter le moteur JavaScript préparé dans le cadre du projet Nashorn.
Au top 10 des langages de l'index Tiobe figurent par ailleurs C++, PHP, C#, Objective-C, Visual Basic, Python, Perl et JavaScript. Parmi ceux-ci, Objective-C et Transact-SQL affichent leurs meilleurs scores avec des taux d'utilisation respectifs de 6,24% et 0,9%. Assembly entre de nouveau au Top 20, à la 19e place. Visual Basic.Net saute de la 39e à la 25e place en un mois, mais ne représente que 0,48% des développeurs, tandis que F# chute de la 23e à la 46e place.
Index Tiobe d'octobre 2011 - Cliquer ici pour agrandir le tableau
Source illustrations : www.tiobe.com
Google lance son langage Dart qui s'attaque à JavaScript
Google a lancé une pré-version d'un langage de programmation web appelé Dart avec lequel les ingénieurs de la société espèrent remédier à certains points faibles du très utilisé JavaScript. L'objectif est de créer « un langage structuré mais flexible pour la programmation web », explique le billet publié hier par Lars Bak, développeur de l'équipe de Dart, pour annoncer officiellement le langage.
Les capacités de Dart ressemblent à celles de JavaScript, même si Lars Bak ne mentionne pas spécifiquement ce dernier. Elles s'attellent ainsi à certains problèmes d'évolutivité et de type organisationnel qui ont été associés à JavaScript. Des fuites, provenant de mémos internes ayant circulé, ont révélé que des ingénieurs de Google avaient exprimé leurs frustrations à propos « de défauts fondamentaux qui ne peuvent pas être amendés par une simple évolution de JavaScript ».
Dart est un langage orienté objet, conçu à la fois pour bâtir rapidement de petits projets et pour développer des applications web de plus grande ampleur. Il permet aux programmeurs d'ajouter des variables sans définir leur type de données (typage dynamique), ou bien en les définissant (typage statique). La première option est mieux adaptée aux petits projets qui ont besoin d'être mis en service sans délai, tandis que le typage statique aidera à réaliser et à accélérer les programmes web plus importants.
Machine virtuelle et compilateur
La pré-version inclut un compilateur et une machine virtuelle, ainsi qu'un ensemble de bibliothèques de base. Pour que les programmes réalisés avec Dart fonctionnent sur les navigateurs, les développeurs peuvent les compiler en JavaScript en utilisant un outil fourni dans le package. A terme, Google aimerait que chaque navigateur comporte une machine virtuelle Dart, sur laquelle fonctionneraient les programmes Dart. A ce stade, même le propre navigateur de Google, Chrome, ne supportera Dart. « Nous comptons explorer cette option », a indiqué Lars Bak dans son billet.
Google devra mener une campagne persuasive s'il veut vraiment que Dart remplace JavaScript à travers le Web. Dans son dernier sondage estimant la popularité des langages de programmation, Tiobe Software classe JavaScript à la dixième place des plus utilisés, tous langages confondus. Initialement développé par Netscape en 1995, JavaScript a été conçu comme un langage de script destiné à ajouter des fonctionnalités de programmation aux navigateurs web. L'année suivante, Netscape l'a soumis à l'ECMA International pour le hisser au rang de standard, ce qui a débouché sur la version standardisée appelée ECMAScript. Adobe utilise aussi une version d'ECMAScript, nommée ActionScript, pour les développeurs qui écrivent pour son lecteur Flash.
Dart n'est pas la première tentative de Google pour créer un langage de programmation susceptible de combler les faiblesses de ceux qui sont disponibles. En 2009, la société avait démarré Go, que ses ingénieurs avaient créé comme alternative aux complexités C++, Java et d'autres langages traditionnels.
La conférence GoTo Software, au cours de laquelle Lars Bak a présenté Dart (hier), se tient à Aarhus, au Danemark, jusqu'au 12 octobre.
Illustration : montage LMI - en photo Lars Bak, ingénieur chez Google (crédit : D.R.)
Adobe MAX 2011 : L'éditeur acquiert Nitobi, créateur de l'outil de développement mobile PhoneGap
Adobe a annoncé lors de son évènement MAX à Los Angeles l'acquisition de Nitobi. Cette dernière produit PhoneGap, une plateforme Open Source pour la création d'applications mobiles multi OS avec des éléments HTML5 et JavaScript. L'éditeur précise qu'avec ce rachat les développeurs auront le choix entre deux solutions pour le développement d'applications mobiles, l'une utilisant HTML5 et JavaScript avec PhoneGap et l'autre en utilisant Flash avec AIR. PhoneGap a été téléchargé plus de 600 000 fois à ce jour et des milliers d'applications sont disponibles sur l'ensemble des places de marché mobile (iOS, Android, BlackBerry, etc.)
Nitobi est basée à Vancouver et les employés devraient rejoindre Adobe. Si les termes financiers du rachat n'ont pas été rendus publics, l'opération devrait être finalisée à la fin du mois d'octobre.
Des développeurs mitigés sur cette acquisition
L'annonce de cette acquisition a été commentée par les développeurs utilisant les produits Adobe. Owen RJ, planificateur d'expérience et propriétaire d'une agence de design des interfaces utilisateurs constate « c'est une très bonne nouvelle de faire avancer ensemble HTML5 et les applications Flash ». Steve Lund, développeur et consultant auprès de la société Digital Primates estime « nous avons le projet d'une application pour une entreprise qui souhaite la porter sur le web, sur l'iPad, sur Android, sur la TV, elle veut la même expérience sur l'ensemble des supports. De plus en plus de sociétés ont besoin de cela. »
Par contre, Danny Jackson, responsable d'une agence de design interactif indique : « Quand j'ai entendu l'annonce, j'ai pensé que cela pourra faire évoluer PhoneGap. Pour le moment, la solution fonctionne bien, mais elle est loin de faire toutes les choses nativement sur mobile. Pour certains projets, on constate une certaine latence sur iOS et pour Android, c'est encore pire. Au point, que nous nous sommes interrogés pour revenir sur AIR ».
Adobe MAX 2011 : les créatifs du web jugent Adobe Flash Player 11 et AIR3
Selon les développeurs réunis à Los Angeles la semaine dernière à l'occasion de la conférence Adobe MAX, le lancement d'Adobe Flash Player 11 et de AIR3 va améliorer grandement l'expérience utilisateur et rendre le jeu en ligne beaucoup plus attrayant. Parmi les nouveautés d'AIR 3, ils citent en priorité les extensions natives qui vont leur permettre de tirer parti des bibliothèques existantes pour les applications, mais aussi des fonctionnalités des plates-formes et des terminaux, comme par exemple l'usage des capteurs (gyroscopes, magnétomètres, capteurs de lumière, etc), les écrans multiples, le mode de paiement intégré, le contrôle du toucher, des actions kinesthésiques et des vibrations, les informations sur le périphérique, ou encore les communications par contact NFC (Near Field Communications).
Pour Steve Lund, de la société de conseil et de développement Digital Primates, « les extensions natives ouvrent la voie à des fonctions passionnantes. » Son entreprise travaille avec une société qui développe des applications médicales, et qui commence déjà à investir l'espace mobile. «L'accès aux extensions natives va nous permettre de créer une interface directe entre une tablette et certains dispositifs. Leurs clients sont très excités par les nouvelles possibilités, » a-t-il ajouté.
AIR pour Android, Windows, MacOS, et iOS
Adobe a également introduit dans AIR la prise en charge de la version « captive » du moteur d'exécution, ce qui offre aux développeurs plusieurs options de packaging d'applications et leur permet d'intégrer automatiquement AIR 3 dans leurs applications Android, Windows, MacOS, et iOS afin de simplifier le processus d'installation. « Cela va permettre à nos clients de faire de belles économies, puisque nous pourrons développer un produit unique et le déployer sur de nombreuses plateformes», a déclaré Danny Jackson, représentant de Rain, une société de développement basée dans l'Utah. « Au cours des deux dernières années, nous avons développé pour iOS et pour Android. Et, sur le fond, les deux plates-formes ne partagent aucun code, si bien que l'on doit refaire deux fois le travail. Nos clients vont donc être heureux et nous devrions même avoir plus de travail ! » a-t-il ajouté. «C'est AIR qui va servir à créer du contenu Flash », a déclaré RJ Owen, Experience Planner chez Effective UI. « Désormais, Flash Player va essentiellement être utilisé pour la vidéo et les jeux 2D/3D sur le web. Et AIR va permettre de faire tourner les applications en mode natif, aussi bien sur les appareils mobiles que sur ordinateur, » a-t-il expliqué.
Support de l'accélération matérielle
Autre nouveauté pour la plateforme Flash, la possibilité d'utiliser l'accélération matérielle pour le rendu des graphismes 2D et 3D via l'API Stage 3D (anciennement Molehill). Comparé au Player Flash 10 et à AIR 2, les performances de rendu de Stage 3D sont jusqu'à 1000 fois plus rapides, ce qui permet d'envisager de nouveaux types de jeux avec une qualité équivalente à celle des consoles et des applications immersives avec un rendu à à 60 images/seconde. « Adobe Flash Player 11 apporte des fonctionnalités uniques, dont Stage 3D, le support 64-bit en natif et le décodage bitmap asynchrone. Cela permet de tirer parti des composants 2D et 3D pour offrir la meilleure expérience de jeu possible, » affirme Anton Volkov, CTO de Alternativa, le créateur du jeu Tanki Online. « Désormais, nous pouvons créer des jeux avec des images beaucoup plus nettes, plus brillantes, et beaucoup plus réalistes, pour une expérience plus riche que celle offerte par les jeux en ligne traditionnels. Cela incitera les joueurs à revenir encore et encore, » a-t-il ajouté.
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Pendant la keynote, Emmy Huang, responsable produit pour les solutions gaming chez Adobe, a montré le framework Starling, qui permet de créer un contenu 2D dans Stage 3D qui profite de l'accélération du processeur graphique. « Starling permet d'utiliser le GPU pour accélérer de manière incroyable les graphismes 2D. » Cette fonctionnalité fera son apparition dans la future version de Flash Professional, nom de code Ruben. Andrew Stalbow, directeur général de Rovio, a révélé qu'une version Flash de Angry Birds avec un tout nouveau moteur était en développement. «Nous sommes ravis de pouvoir porter l'expérience de ce jeu dans Flash, » a déclaré le DG de Rovio. « Le framework de Starling nous permet vraiment de créer de superbes effets spéciaux. Les nouvelles explosions, la fumée et les effets d'éclairage que l'on pourra voir, tout cela est rendu possible grâce à cette technologie. Elle permet vraiment à notre jeu de fonctionner sans à-coups à 60 images/seconde. La puissance du GPU nous permet d'améliorer l'expérience 2D et d'offrir les meilleures performances et les meilleurs effets visuels aux utilisateurs d'Angry Birds. Comparativement, nous avons cinq fois plus de particules dans nos explosions et dans nos effets spéciaux, que dans les versions existantes ! »
Plus de 3D dans Flash
La société française Digitas fait partie des autres entreprises à avoir eu accès à une pré-version de la technologie Stage 3D. Cette semaine, elle a livré une application pour Flash Player 11 et AIR 3 offrant une expérience utilisateur très interactive pour le Nissan Juke. « En tant qu'outil de développement, la différence avec Flash Player 10 ne vient pas tant de Flash. Mais elle vient de la 3D, » a déclaré Julien Terraz, Creative Technologist chez Digitas France. « Il faut gérer les assets 3D et les concepts en 3D. Mais on peut désormais réaliser du 3D dans Flash de la même manière que l'on crée des jeux 3D. On envoie le même genre d'informations au GPU. Voilà ce que permet Flash aux développeurs de solutions interactives, » a-t-il déclaré. « Ces possibilités concernant la 3D et l'accélération 2D par la GPU sont une grande nouvelle », a ajouté RJ Owen. « Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les limites définies par Adobe pour Flash. Depuis 4 ou 5 ans, Adobe nous dit que « Flash sait tout faire, que Flash est la réponse à toutes nos expériences interactives. » Aujourd'hui, Adobe a l'air de dire que «Flash est idéal pour les jeux et la vidéo nécessitant une protection DRM. » Mais pour l'expérience web en général, pour un site, l'éditeur nous oriente vers le HTML. Aujourd'hui, Adobe a replacé Flash dans son véritable contexte, » a-t-il estimé.
Les dernières versions de Flash et d'AIR affichent aussi le support pour la vidéo HD de qualité cinéma, l'optimisation 64-bit en natif, la vidéoconférence HD, et une puissante architecture capable de tirer parti des éléments natifs des périphériques et des plates-formes.
Stage 3D pour plates-formes mobiles Android, Apple iOS et BlackBerry Tablet OS, sera disponible avec la version de production de Flash Player 11 et d'AIR 3, attendue pour le premier semestre 2012.
(...)(06/10/2011 16:29:28)JavaOne 2011 : Oracle sort JavaFX 2.0 et dévoile ses projets pour Java 9
Les prochaines mises à jour de Java - Java 8 et Java 9 - promettent un meilleur support pour le traitement multicoeur et pour la prise en charge de grandes quantités de données, tandis que JavaFX 2.0 se resserre sur les développeurs Java Entreprise et les applications métier orientées données.
Pour Java 9, Oracle a annoncé le développement d'un ensemble ambitieux de fonctions. Parmi les capacités envisagées, on note notamment une machine java virtuelle (Java Virtual Machine - JVM) auto régulée, une meilleure intégration des éléments natifs, et un meilleur support mémoire pour traiter de grandes quantités de données. Cet intérêt d'Oracle pour l'analyse de quantités massives de données et le fait que l'éditeur cherche à élargir les limites de Java, ne sera pas pour déplaire. « Deux gigaoctets, c'est parfois insuffisant pour un ensemble de données, » a déclaré Mark Reinhold, architecte en chef pour la plate-forme Java chez Oracle, se référant aux contraintes actuelles de la JVM. Parmi les autres fonctionnalités envisagées pour Java 9, on trouve le support du protocole méta-objets, qui permet d'améliorer l'intégration entre objets de différents langages, et l'architecture multi-tenant, qui permet de faire cohabiter plusieurs applications ensemble.
Java 8 attendue en 2012
Oracle a encore du temps devant lui pour étoffer sa liste de choses à faire pour Java 9. D'ici là, Java 8, prévue pour l'année prochaine, est censé apporter des fonctionnalités comme la modularisation via le projet Jigsaw, et les expressions Lambda via le projet Lambda, ce dernier visant à améliorer le support pour les programmations multi-coeurs. Quant à la version 7 à venir de Java EE (Enterprise Edition), elle montre un penchant pour le cloud computing et devrait permettre à des vendeurs d'ajouter des fonctionnalités comme le JAX-RX (une API Java pour Restful Web Services) s'ils le désirent.
JavaFX, rival d'Adobe Flash et de Microsoft Silverlight pour le web marchand et les appareils mobiles, mais en retard par rapport à eux, cherche aussi à se faire une place dans le domaine des applications clientes pour l'entreprise. Avec la version 2.0, JavaFX se pose comme un ensemble de bibliothèques et d'API Java qui permettent aux développeurs de créer des clients riches en Java pur - mais aussi en utilisant d'autres langages JVM comme Groovy et Scala. La version 2.0 apporte également un meilleur support des graphismes et des effets 3D, l'accélération graphique par GPU, l'intégration dans les applications Swing, et un langage de balisage basé sur XML pour définir des interfaces utilisateur de type FXML. En outre, JavaFX 2.0 permet aux développeurs d'intégrer du contenu web dans des applications JavaFX, lesquelles traiteront le HTML et le JavaScript en utilisant WebKit.
Quel accueil chez les développeurs ?
Mais, la question de savoir si les développeurs Java auront vraiment envie de développer des clients riches avec JavaFX, au lieu d'utiliser les technologies propres aux navigateurs internet, reste posée. On peut s'attendre à ce qu'Oracle continue à faire avancer JavaFX tout en brandissant le drapeau du HTML5. JavaFX devrait donc perdurer pendant un certain temps, quitte à ne satisfaire que les passionnés de Java.
(...)(05/10/2011 09:46:38)OpenWorld 2011 : La vision stratégique d'Oracle se fait attendre
Dans sa conférence inaugurale, Larry Ellison a présenté une nouvelle appliance baptisée Exalytics et dédiée à l'analyse de données. Un produit fort similaire à l'offre de SAP et de son boîtier HANA. Exalytics est basée sur du matériel Sun et équipé d'un téraoctet de RAM et d'un processeur Intel Xeon E7-4800 à 40 coeurs. S'appuyant sur le traitement des données en mémoire (in-memory) et le parallélisme, elle permet des gains en performance importants (facteur 20) pour l'analyse de données et le reporting par rapport à des serveurs standard. Idéalement employée conjointement avec l'appliance Exadata database machine, Exalytics peut analyser les données d'une base relationnelle, mais aussi des données non structurées (DB2, Netezza, SAP warehouse).
Pour les données non structurées justement, Oracle a poursuivi sur sa lancée lundi en annonçant une Big Data Appliance. Comme les autres systèmes optimisés d'Oracle (Exadata datables machine, Exalogic pour les applications, Exalytics pour la bi), le boîtier combine "les avantages du prix du disque, des IOs de la mémoire flash et la vitesse du DRAM", a souligné Thomas Kurian, Executive VP Product Development d'Oracle. En ce qui concerne plus spécifiquement le traitement de grands volumes de données non structurées (le big data), l'appliance présentée lundi supporte Hadoop, ainsi que des outils Hadoop et un "Hadoop Loader" facilitant l'intégration des données non structurées réduites dans une base Oracle. L'appliance "big data" est également munie d'une base Oracle noSQL.
Mark Hurd promet du "contexte"Suite à la présentation-vedette de Larry Ellison dimanche soir, les commentaires sur la toile étaient plutôt maussades. Vu l'essor du touche-à-tout Oracle et ses attaques contre Google/Android et HP, beaucoup attendaient que la société donne une vision générale de sa stratégie. Des espoirs déçus, Larry Ellison offrant une conférence plutôt technique focalisée sur les produits et les nouveautés. Les échos pour le moins mitigés ont toutefois fait réagir la société, Mark Hurd, Président d'Oracle, ayant promis lundi d'apporter "du contexte". A suivre.
ICTJournal.ch (...)(04/10/2011 12:46:35)Adobe Max 2011 : l'éditeur propulse ses services Creative dans le cloud
L'éditeur Adobe saute le pas du cloud en proposant plusieurs logiciels phares de la marque en mode hébergé. Nommés Creative Cloud, ces services visent en particulier les créateurs de contenu numérique, comme l'a indiqué Adobe. C'est Kevin Lynch, CTO d'Adobe, qui a annoncé ces offres lors de la conférence Adobe Max, qui se tient actuellement à Los Angeles.
L'offre, dont la disponibilité a été programmée pour début 2012, comprendra, pour commencer, trois types de services. Le premier est dédié à la fourniture de polices de caractères pour les sites web. Le second est destiné à aider les créateurs dans le processus d'édition numérique. Le troisième, basé sur Business Catalyst, est destiné à la création et à la gestion de sites web. Mais l'éditeur compte ajouter d'autres services, intégrant notamment des produits comme Photoshop, InDesign, Illustrator, Dreamweaver, Premiere Pro et After Effects.
Le service cloud permettra aux créateurs de contenu d'enregistrer leur travail sur les serveurs d'Adobe. Ils pourront s'y connecter ensuite pour accéder à leurs fichiers à partir d'un large éventail de plates-formes desktop et mobiles. L'offre comporte un espace de stockage de 20 Go. Elle permet aussi aux créateurs de communiquer entre eux à travers un forum dédié.
Une orientation résolument tablette
En ce qui concerne les polices de caractère, Adobe va s'appuyer sur Typekit, un service de polices web par abonnement acquis par l'éditeur. Depuis sa création en 2009, Typekit a livré plus de 3 milliards de polices pour alimenter les sites web d'entreprises comme le New Yorker, le New York Times et Twitter. Le service de publication numérique hébergé pourra accompagner les éditeurs qui souhaitent publier leurs revues et leurs journaux sur le web, ou les aider à adapter leurs éditions pour qu'elles soient lisibles sur des tablettes tactiles.
Le service d'Adobe leur permettra également de stocker leurs publications dans tous les formats au sein d'un pool central. « Aujourd'hui, la suite d'Adobe est utilisée par un millier de publications pour créer des versions pour tablettes de leurs produits, » a déclaré Kevin Lynch. En plus d'Adobe Creative Cloud, l'éditeur a également livré une application de création de contenu pour tablettes, appelée Adobe Touch Apps.
Les tarifs de Creative Cloud n'ont pas été annoncés. Sa disponibilité est prévue pour novembre 2011.
Illustration : Creative Cloud
Crédit Photo: Adobe
(...)(04/10/2011 12:24:29)HP finalise l'acquisition d'Autonomy
Les actionnaires détenant 87% des actions d'Autonomy ont accepté l'offre d'achat de HP de 42,11 dollars par action, valorisant ainsi l'éditeur de logiciels à environ 10,3 milliards de dollars. De fait « toutes les conditions liées à l'offre ont été remplies, ce qui permet à HP de prendre le contrôle d'Autonomy » précise un communiqué du constructeur.
HP avait annoncé au mois d'août dernier son intention d'acquérir l'éditeur britannique. L'opération, a été orchestrée par l'ancien PDG du groupe, Leo Apotheker. Cette décision a été controversée, estimant que le prix offert était trop élevé. HP a depuis nommé un nouveau PDG, ancien chef d'eBay Meg Whitman.
Renforcer les analyses de données non structurées
Autonomy, basée à Cambridge, est le plus important éditeur indépendant de logiciels au Royaume-Uni. Il dispose d'une large gamme de produits de gestion de l'information, y compris des solutions de recherches dans des données non structurées (e-mails, des appels téléphoniques ou des tweets). La société exploite également un cloud public qui stocke des pétaoctets de données d'entreprise.
HP explique que l'accord va renforcer son offre d'analyses de données, ses solutions cloud pour aider ses clients à gérer un volume sans cesse croissant de données. Autonomy fonctionnera comme une entité distincte et garde son PDG Mike Lynch, qui rapportera directement à Meg Whitman.
HP précise que le programme de rachat des actions minoritaires reste ouvert.
Illustration: Autonomy Visio
Crédit Photo: Autonomy
Juniper lance une offre cloud de réseaux virtuels pour les tests
Juniper a présenté Junosphere Lab, un environnement virtuel pour la conception, le test et l'exploitation des réseaux utilisant des éléments du constructeur. Junosphere Lab est une offre cloud, conçue pour permettre aux entreprises et les clients des fournisseurs de services, de créer et exécuter des environnements réseaux à la demande pour modéliser, tester et planifier à une échelle impossible à supporter sur un environnement physique.
Les entreprises peuvent «louer» les réseaux de Junosphere Lab pour 50 dollars par jour, soit 5 dollars par machine virtuelle, avec un minimum de 10 VM. Le constructeur souligne que le coût est plus bas que l'exploitation d'un laboratoire physique sur site. Avec le laboratoire virtuel, les clients peuvent déployer des services plus rapidement, améliorer la planification et mieux se préparer aux changements du réseau, précise l'équipementier.
Un connecteur et des partenaires technologiques
Les entreprises peuvent également utiliser cette offre comme un substitut ou un complément à à leur laboratoire physique. Pour ce faire, Juniper a également introduit Junosphere Connector, une application optionnelle qui permet de relier les deux types d'environnement.
L'offre comprend et fonctionne avec des applications et des produits de partenaires de Juniper, comme la gestion du trafic et la simulation de Cariden Technologies, la modélisation d'application par Mu Dynamics, Spirent pour le test et la validation de la performance sur des environnements virtualisés et dans le cloud, enfin Wandl s'occupe de la planification de réseau, la conception et l'optimisation.
Junosphere Lab est disponible dès maintenant.
OpenWorld 2011 : Oracle bâtit une solution pour traiter les Big Data
Les Big Data, avalanche de données générée par les réseaux sociaux, les capteurs mobiles, compteurs électriques et autres dispositifs ne peuvent généralement pas être traitées en l'état par les solutions de BI. Trop d'informations déversées sans discernement, mais qui peuvent receler des « pépites », expliquait Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur d'Oracle, en introduction de son keynote au deuxième jour d'OpenWorld. Oracle n'avait jusque-là pas présenté d'offres spécifiques pour les prendre en compte. C'est chose faite sur OpenWorld 2011. Avec la « Big Data Appliance », le fournisseur combine une plateforme matérielle et un ensemble de logiciels pour acquérir les données, les organiser et les charger dans Oracle Database 11g, afin de les analyser.
Un châssis de 18 serveurs Sun X4270 M2
Cette fois, la solution ne repose pas exclusivement sur des logiciels Oracle puisqu'elle recourt, d'une part, au framework Hadoop adapté au traitement intensif de données, d'autre part au langage Open Source R, conçu pour l'analyse statistique. Oracle les associe à sa nouvelle base de données NoSQL pour gérer et subdiviser les gros volumes aux formats changeants. Une base qu'il complète de son ETL, Data Integrator for Hadoop, et de l'outil Loader for Hadoop qui permet d'utiliser MapReduce pour créer des jeux de données à charger dans la base 11g.
La partie matérielle fonctionne sous Oracle Linux et héberge une machine virtuelle Java Hotspot. Son châssis, similaire à celui de l'Exadata, loge 18 serveurs Sun X4270 M2, propose 12 coeurs Intel par noeud (216 au total), 48 Go de mémoire par noeud (soit au total 864 Go) et 24 To de stockage par noeuds (432 To). Elle s'utilise en association avec la machine Exadata et la prochaine Exalytics. L'ensemble peut gérer les donnés structurées et non structurées dans des bases SQL ou non SQL.
Surveiller les patients à distance
Pour justifier l'arrivée d'Oracle sur ce terrain où plusieurs concurrents ou partenaires ont poussé leurs pions (EMC/Greenplum, notamment, ou IBM/Netezza), Andy Mendelsohn a éclairé les champs d'applications possibles. La santé, en premier lieu : au moyen de capteurs, la surveillance à distance des patients permet de remonter des données brutes en continu, de les analyser pour déceler l'anomalie et intervenir en cas d'urgence. Les services basés sur la localisation en temps réel des personnes pour des services de recherche, ou des invites promotionnelles. Ou encore le marketing pour segmenter l'analyse des ressentis sur les réseaux sociaux.
Entre lundi et mardi, plusieurs sessions plus détaillées ont abordé l'analyse statistique avancée avec le langage R, la gestion des Big Data reposant sur Hadoop et Exadata, ou encore l'utilisation d'Hadoop avec Oracle Database 11g.
Illustration : Andy Mendelsohn, senior vice-président, responsable des technologies serveur d'Oracle, sur OpenWorld 2011 (crédit : MG).
Ci-dessus : L'utilisation de l'appliance Big Data se combine avec celle des machines Exadata et Exalytics (source : Oracle)
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