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(20/04/2011 12:33:28)

L'App Store change discrètement son algorithme de classement d'applis

Le site Inside Mobile Apps, qui a suivi ces fluctuations, indique que le classement accorde désormais moins d'importance au nombre de téléchargements d'une application pour déterminer à quel niveau elle apparaîtra dans la boutique d'Apple. Les analystes de Flurry, qui fournissent des statistiques pour les app des développeurs, ont constaté plusieurs changements dans le classement de la catégorie Top Free la semaine dernière. Bien qu'on ne connaisse pas encore clairement la nature des règles appliquées par Apple, il apparaît que des facteurs comme l'utilisation effective d'une application, influent davantage sur le classement, prenant le pas sur le simple décompte du nombre brut de téléchargements.

Toujours selon le rapport, l'une des applications qui bénéficie le plus de ces ajustements, est l'application Facebook, qui semblait coincée entre la 10e et la 20e place dans la catégorie Top Free.Tout d'un coup, celle-ci est remontée vers le haut, ce qui prouve d'une certaine manière que l'utilisation active d'une application influe directement sur son classement.

Des risques pour les jeunes applis

Comme le souligne Inside Mobile Apps, la médaille a aussi son revers. D'un côté, le nouveau système de classement devrait favoriser la production de meilleures applications, incitant les développeurs à créer des applications de qualité que les gens souhaiteront utiliser. Cependant, en installant des applications avec une large base d'utilisateurs, à la tête du classement, il sera plus difficile à de nouvelles applications de percer, peu importe leur qualité, car elles ne figureront pas en tête de liste.

Une enquête publiée ce mois-ci sur le site Business Insider laisse penser que Google a récemment pris des mesures similaires sur l'Android Market. Selon le site, la boutique de Google établirait un ratio qui prendrait en compte le nombre d'utilisateurs actifs par jour et par mois pour une application donnée. Reste que, ni Google ni Apple ne semblent disposés à révéler précisément la manière dont ils classent les applications dans leurs boutiques respectives, laissant les développeurs jouer aux devinettes.

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(18/04/2011 11:07:32)

Adobe colmate une faille zero day dans son player Flash

Adobe avait reconnu cette faille en indiquant que des kits d'attaques étaient déjà en circulation. L'éditeur avait promis de corriger la faille avec une mise à jour d'urgence. Ce patch est le deuxième en moins de quatre semaines. La version de Flash Player 10.2.159.1 est disponible pour Windows, Mac, Linux et Solaris. On notera l'absence d'Android dans cette liste, le système d'exploitation mobile de Google qui gère également Flash. Un correctif spécifique sera délivré au plus tard la semaine du 25 avril, a déclaré Adobe.

L'éditeur doit dans la même semaine corriger Acrobat et Reader, outils pour la création et la lecture de PDF. La vulnérabilité trouvée dans Flash existe aussi dans Reader et de manière plus avancée dans Acrobat car le code peut s'immiscer dans des documents PDF. Les premières attaques se sont basées sur des pièces jointes Word malveillantes. Les pirates ont élargi leur campagne afin d'inclure des fichiers Excel corrompus, selon Mila Parkour, le chercheur indépendant en sécurité qui a signalé la faille dans Flash. Elle a suivi les attaques pendant plus d'une semaine et a publié des informations à leur sujet sur son blog Contagio Malware Dump. Elle a ainsi montré que les premiers documents Word portaient sur les lois antitrust chinoises ou sur le programme d'armement nucléaire japonais. Peu après, les documents étaient plus terre à terre en portant sur des plans de réorganisation de l'entreprise ou sur une mise à jour des listes de contacts professionnels.

Une origine chinoise ?

La spécialiste en sécurité a également réussi à tracer  le serveur d'envoi des messages. Celui-ci est enregistré en Chine. Elle a par ailleurs constaté que certains des documents Word et Excel malveillants avait été initialement conçus en chinois.

Google a mis à jour son navigateur Chrome  qui inclut une copie de Flash Player. Ce téléchargement rectifie non seulement le bug Adobe, mais aussi un trio de vulnérabilités critiques dans la technologie d'accélération matérielle au sein du navigateur. Comme Internet Explorer et Firefox, Chrome utilisent le processeur graphique (GPU) pour traiter certaines tâches. La firme de Mountain View considère habituellement comme « critiques » les failles que les attaquants pourraient utiliser pour contourner la « sandbox » du navigateur.
Les utilisateurs d'autres navigateurs peuvent télécharger la version corrigée de Flash Player à partir du site d'Adobe.

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(18/04/2011 10:03:59)

LCL mise sur Informatica pour la traçabilité de ses données

LCL opère un réseau bancaire avec 15 000 salariés et s'adressant autant au particulier qu'à l'entreprise ou au professionnel. Les personnels d'agences utilisent toute la journée des applicatifs métiers dont la performance est un facteur essentiel de productivité et de qualité de service rendu.

Afin de contrôler cette performance, LCL souhaitait pouvoir suivre aisément les multiples données déjà disponibles comme les fichiers de traces sur les serveurs. Or les environnements informatiques sont extrêmement variés et les données par conséquent très hétérogènes.

Pour consolider et traiter ces données afin de décider de mesures correctives pertinentes et nécessaires (redirection ponctuelle de ressources, achat de serveurs, croissance de la bande passante, etc.), LCL a choisi l'outil d'agrégation proposé par Informatica. La solution a été implémentée en deux mois et offre une vision globale de la performance des applications.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

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(15/04/2011 14:31:31)

Le développement d'applications partagé entre mobiles et cloud

Selon un rapport publié cette semaine par Forrester Research et intitulé «L'état du développement d'applications dans les entreprises et les PME, » le secteur mobile et le cloud computing sont en train de changer la façon dont les développeurs travaillent. L'étude constate également que des technologies de développement comme le HTML5 occupent de plus en plus de place, même si Java et .Net continuent de dominer. Les résultats proviennent de plusieurs enquêtes menées en Amérique du Nord et en Europe auprès de 933 décideurs et près de 2 500 développeurs. « En 2010, le développement mobile a explosé et son importance va encore augmenter en 2011, » indique le rapport rédigé par l'analyste Jeffrey Hammond avec l'aide des analystes Mike Gilpin et Adam Knoll.

« Mais, le type d'applications mobiles créées par les développeurs évolue aussi constamment. » Selon le rapport, les applications de contact direct avec le client (client-facing) sont les plus développées dans le domaine mobile : 51% des décideurs en ont commandé ou ont l'intention d'en faire développer. 39% des sociétés de développement mobilisent leurs salariés sur l'intranet et 29% préparent un logiciel de collaboration mobile. 51% des personnes interrogées se disent très intéressées par les applications mobiles ou les sites web mobiles optimisés pour toucher les clients.

La plupart des développeurs d'applications mobiles ciblent des dispositifs sous iOS comme l'iPhone et iPad (respectivement 56% et 36% environ). Android de Google est envisagé par 50% des développeurs d'applications mobiles. Les analystes constatent que le choix de développer en Symbian est mentionné par 8% des répondants. Dans l'ensemble, 80% des sociétés de développement utilisent leurs propres ressources en personnel, les développeurs maison se concentrant davantage sur le développement d'applications mobile.

Le cloud, un moyen de développer plus efficace


Dans le domaine du cloud, une société de développement sur huit a déployé des applications dans le cloud, selon le rapport de Forrester. Les constructeurs high-tech, fabricants de matériel informatique et entreprises d'électronique grand public notamment, sont les plus susceptibles de déployer des applications sur le cloud (24 %), mais avec 19%, les entreprises de services ne sont pas en reste. Aujourd'hui, les développeurs intégrés à des entreprises du secteur de la santé travaillent rarement sur le cloud : ce domaine concerne moins de 5% de leur travail de développement, de test ou de déploiement d'applications. En ce qui concerne la nature des clouds choisis par les développeurs, l'Elastic Compute Cloud d'Amazon est préféré par 27% des développeurs Eclipse, Google App Engine est préféré par 18% des développeurs Eclipse et Microsoft Windows Azure est choisi par 6 développeurs Visual Studio sur 10. Parmi les plates-formes cloud, .Net et Java sont les plus largement utilisés, 48% des entreprises et 21% des PME utilisant les deux plates-formes.

L'intérêt pour des technologies « web ouvert » s'avère aussi de plus en plus important. « L'HTML5, qui attire 60% des développeurs, est certainement l'une d'entre elles : soit les développeurs l'utilisent déjà, soit ils prévoient de le faire dans les deux années à venir. Mais le web ouvert ne se limite pas au HTML5. « Il existe d'autres méthodes, notamment des frameworks web légers basés sur la pile LAMP ou d'autres frameworks comme Ruby on Rails, utilisés aujourd'hui par une société de développement sur cinq, » comme l'indique Forrester. Le rapport constate également que les développeurs aiment travailler en Open Source. « C'est simple, 3 développeurs sur 4 estiment que l'Open Source leur permet de livrer des projets plus rapidement. 7 développeurs sur 10 mentionnent également une réduction du coût des logiciels quand ils travaillent avec du code libre.

« La transparence est également un facteur important pour 63% des pro du développement, tandis que 51% la considèrent comme un moyen de lutter contre le verrouillage des fournisseurs, » indique les analystes de Forrester. Parmi eux cependant, seuls 22% des développeurs ont contribué à ce type de projet. Pour ce qui est des dépenses affectées à un projet, Forrester a constaté que les entreprises informatiques devaient « se battre pour financer de nouvelles initiatives en matière de développement logiciels, mais elles ont fait des progrès : la part du budget consacré aux nouveaux projets a augmenté de manière constante, passant de 33% en 2007 à 50% en 2011. »

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(15/04/2011 12:28:58)

Oracle va corriger 73 failles de sécurité

Sous le nom de Critical Patch Update, Oracle fournit chaque trimestre une mise à jour rassemblant des patches de sécurité pour ses différents produits. Le prochain CPU est prévu pour le mardi 19 avril. Il contiendra neuf rustines pour la gamme Fusion Middleware, quatorze pour l'ERP PeopleSoft, huit pour l'ERP JD Edwards et quatre pour la E-Business Suite.

Deux des correctifs destinés à la base de données sont considérés comme « critiques », ce qui signifie qu'ils sont susceptibles d'être exploités à travers un réseau sans qu'il soit nécessaire de fournir un nom d'utilisateur et un mot de passe, a précisé Oracle dans le bulletin publié hier pour présenter le contenu de la mise à jour. Cette dernière succède à la livraison mensuelle de correctifs livrée mardi par Microsoft (Patch Tuesday), l'une des plus fournies jusqu'à ce jour. Cette semaine, Apple n'a pas été en reste avec des mises à jour pour Mac OS X, Safari et iOS.

Solaris, serveurs Java, Identity Management, Agile, Siebel...

Oracle s'apprête à corriger plusieurs produits du catalogue Sun, dont Solaris et quelques-uns des serveurs Java. Toutefois, les très utilisés clients Java SE et Java for Business ne sont pas concernés par la livraison de mardi prochain. L'éditeur semble essayer d'insérer ses clients Java dans son jeu de correctifs trimestriel, mais cela n'est pas encore vraiment le cas. Ainsi, dans le calendrier 2011 qu'il a présenté, les Critical Patch Update prévus pour Java SE et Java for Business sont annoncés pour le 7 juin et le 18 octobre. On voit donc qu'ils ne sont pas calés avec les correctifs périodiques destinés aux autres logiciels, le prochain de ceux-ci étant programmé pour le 19 juillet 2011.

Parmi les autres produits concernés par la mise à jour du mardi 19 avril figurent la machine virtuelle Java JRockit, versions R27.6.8 et antérieures, Identity Management 10g, Outside In Technology, WebLogic Server, Oracle InForm, Agile Technology Platform (suite Supply Chain), l'application de CRM Siebel, ainsi que les suites bureautiques Open Office, version 3, et StarOffice/StarSuite, versions 7 et 8.

Illustration : montage LMI (source - D.R.)
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(15/04/2011 12:16:23)

Red Hat devient progressivement fournisseur de cloud public

Red Hat évolue progressivement vers le modèle PaaS depuis le rachat de Makara. Mais, pendant que les ingénieurs travaillent sur un prochain service qui combine à la fois la technologie de Makara et celle de Red Hat, Roth Isaac signale que le service hébergé de Makara est toujours opérationnel, et que les clients actuels seront déplacés vers la nouvelle plate-forme. « Avec Makara, c'est la première fois que Red Hat dispose de son propre service de cloud public, » a t-il déclaré. « L'offre PaaS hébergée de Makara supporte Java Enterprise Edition, de même qu'il offre des fonctionnalités de niveau entreprise et la gestion du cycle de vie, » a ajouté Roth Isaac. Le service, lancé quelques mois avant que Makara soit rachetée par Red Hat, compte quelques milliers de développeurs inscrits. Même la NASA l'utilise pour la modélisation du climat. Une preview de la plate-forme, qui fonctionne sur Amazon EC2 ou Rackspace, est proposée en accès libre aux développeurs avec un support technique limité.

Basée à Redwood City, en Californie, Makara n'a pas déménagé ses locaux à la suite de l'acquisition, mais son équipe de 15 personnes a été multipliée par trois : des salariés ont été recrutés et certains ont été transférés de Red Hat. «Nous misons sur l'effort significatif entrepris auparavant par Red Hat, et auquel nous apportons notre contribution, » a ajouté l'ancien patron de Makara. « L'offre sur laquelle nous travaillons actuellement est vraiment prometteuse. » L'équipe de Red Hat Makara a intégré des morceaux de JBoss et Red Hat Enterprise Linux au service, lequel tire également parti du projet Deltacloud, qui permet aux développeurs d'utiliser le même code pour mettre en oeuvre des instances sur un cloud interne de type Amazon EC2 ou Rackspace, tout en protégeant les applications contre les modifications ou les incompatibilités des API.

Des annonces prévues au Red Hat Summit de Boston

Mais Red Hat réserve l'annonce d'une feuille de route plus détaillée de ses produits au Red Hat Summit qui doit se tenir à Boston du 3 au 6 mai prochain. Et, quand on demande à Isaac Roth si la technologie de Makara sera proposée en pack logiciel, en plus du service hébergé, celui-ci répond que « Red Hat aura un tas de trucs cool à annoncer au Sommet. » Lors du précédent sommet, l'éditeur s'était plusieurs fois vanté qu'il était le seul avec Microsoft à proposer des logiciels pour construire des réseaux cloud et pour effectuer le déplacement de la charge de travail d'un nuage à l'autre, y compris la virtualisation serveurs, un système d'exploitation, des outils d'orchestration et de gestion, du middleware, et des frameworks pour le développement d'applications.

La seule pièce manquante à Red Hat était un service de cloud public, ce qui n'est pas le cas de Microsoft avec Windows Azure. Quant à Google, il dispose de App Engine et VMware a récemment annoncé Cloud Foundry. Evidemment Red Hat et Microsoft sont en concurrence, mais selon l'ancien CEO de Makara, il y a de la place pour deux. « Azure cible les développeurs de Microsoft et Red Hat vise les développeurs qui s'appuient sur l'Open Source. Il n'y a pas tant de chevauchement entre les deux. Aussi, nous pourrons tout à fait coexister avec Azure, » a t-il déclaré.

En raison de l'augmentation des effectifs chez Makara,  les bureaux « saturent un peu, » a dit Isaac Roth. Probablement que certaines équipes de Makara et de Red Hat vont être regroupées dans les mêmes bureaux, mais pour le moment le directeur du département « Pass Master » et son groupe travaillent presque comme une start-up au sein d'une entreprise mère, mais avec des ressources beaucoup plus importantes qu'auparavant. Et pour lui l'objectif est clair : Red Hat et ses dirigeants, dont le CTO Brian Stevens, lui ont demandé « d'avancer avec le PaaS, et d'en faire le meilleur service possible pour les développeurs open source. »

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(15/04/2011 10:44:22)

IBM lancera Websphere 8 en juin

C'est le 17 juin qu'IBM a prévu de livrer la version 8.0 de son serveur d'application Websphere. Ce sera la première à supporter complètement Java EE6. Elle utilisera le gestionnaire de mise en place d'applications (Installation Manager) que Big Blue a commencé à packager avec la plupart de ses logiciels, note également le consultant britannique Steve Robinson qui a réalisé un manuel d'introduction à l'administration de Websphere 8. Même s'il reconnaît qu'IBM a procédé à de nombreuses modifications sur le produit, il considère que cette version bénéficie surtout d'une amélioration de son code de base comparée à la refonte réalisée sur la version 7 du produit, livrée en 2008.

Même dans sa version bêta, le logiciel semble se charger bien plus rapidement qu'avant, remarque Steve Robinson en soulignant qu'il propose un nombre significatif de nouvelles capacités. Le framework d'installation devrait faciliter le déploiement, particulièrement pour les entreprises qui ont besoin d'installer le logiciel sur différentes plateformes matérielles. Une fonction « drag and drop » permet de placer une application Java dans un dossier actif, ce qui rendra celle-ci immédiatement opérationnelle et facilitera les procédures de tests pour les développeurs.

Un travail conséquent a également été réalisé sur l'intégration du système de messaging Java interne à Websphere avec le système d'échange d'informations d'IBM, Websphere MQ. « Ils essaient de fluidifier les échanges entre une infrastructure MQ existante et une infrastructure de messagerie reposant sur un serveur d'applications Websphere », explique Steve Robinson.

Illustration : source - www.stevencharlesrobinson.com

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(15/04/2011 10:21:47)

MIX11 : Microsoft montre Mango, la mise à jour de son OS mobile

Microsoft a dévoilé cette semaine les détails de Mango, la prochaine mise à jour de son OS pour smartphones Windows Phone, qui sera lancée à l'automne prochain avec près de 1 500 nouvelles APIs. L'éditeur a également présenté les améliorations prévues sur les  outils de développement permettant de créer des applications pour la plateforme. Avec Mango, Microsoft renforce son système d'exploitation mobile dans des domaines tels que les menus déroulants, l'utilisation de la mémoire et l'accès aux données. « Mango inclut maintenant une base de données SQL locale qui permet aux utilisateurs d'enregistrer les données ou d'effectuer des requêtes au sein des applications », a déclaré Scott Guthrie (en photo, à droite), vice-président de la plate-forme de développement .Net, lors de la conférence Mix11 à Las Vegas. Les APIs permettront d'exposer les fonctionnalités du plug-in Silverlight 4 pour afficher des applications Internet.

Les données se chargent plus rapidement dans Mango. Alors que Windows Phone 7 se fige lorsqu'il charge de nouvelles informations, « Mango réagit immédiatement, même si les données ne sont pas entièrement arrivées », a t-il expliqué. Un collecteur d'informations permet de charger progressivement les données en mémoire sans stopper l'application. Ainsi, celle-ci démarre beaucoup plus rapidement et interagit de façon plus fluide, en particulier avec les jeux.

Une quinzaine de langues supplémentaires et des fonctions HTML5


« Mango s'appuiera sur la nouvelle version du navigateur Internet Explorer 9, qui inclut un moteur de navigation haute performance », a pour sa part indiqué Joe Belfiore (en photo, à gauche), vice président, responsable programme Windows Phone. La mise à niveau de l'OS pour smartphones comportera 16 langues supplémentaires, parmi lesquelles des langues asiatiques,  et disposera de  fonctions de recherche améliorées. Mango exploitera également des fonctionnalités HTML5, comme la lecture de fichiers audio en tâche de fond pendant la navigation, et d'applications natives optimisées dans des domaines comme l'intégration des données. « Il y a beaucoup de choses que nous réalisons dans cette  mise à jour pour que vous puissiez mieux intégrer vos applications, les données, les services et les capteurs sur le téléphone», a ajouté le responsable du programme Windows Phone. Les capacités multitâches permettent par ailleurs de passer plus rapidement d'une application à l'autre. La façon dont le code s'exécute est gérée de façon à améliorer la durée de vie de la batterie. Enfin, un menu (jump list) aide les utilisateurs à accéder directement à l'application qui les intéresse.

Silverlight 5 disponible en version bêta


Les outils de développement Windows Phone pour développer des applications Mango seront disponibles gratuitement à partir du mois prochain. Ils proposeront des capacités d'émulation améliorées incluant et la simulation de la localisation. Des outils de mesure des performances permettront aux développeurs d'identifier certains problèmes. « Ils vous dirigent vers la portion de code à corriger », explique Scott Guthrie. En outre, une capacité d'allocation de mémoire trace les objets en fonction de la quantité de mémoire qui leur est allouée.

Comme prévu, Microsoft a également annoncé la sortie de la version bêta du plug in Silverlight 5, Le support de Silverlight 5 dans Microsoft Visual Studio et Expression Studio Tools est également disponible. La version 5, qui devrait atteindre l'étape de la livraison aux fournisseurs OEM cette année, proposera des fonctionnalités qui amélioreront la qualité vidéo et intégrera  une interface basée sur les outils XNA pour visualiser de la 3D dans les applications. La version bêta de Silverlight 5 est disponible sur le site Web de Silverlight.

Illustration : de gauche à droite, sur MIX11 (à Las Vegas), Joe Belfiore, vice président, responsable du programme Windows Phone et Scott Guthrie, vice-président de la plate-forme de développement .Net. (...)

(14/04/2011 15:48:28)

De 10 à 50% des applications obsolètes dans les entreprises, selon Capgemini

Les entreprises ont du ménage à faire dans leurs applications. Une enquête réalisée par Capgemini avec HP, auprès d'une centaine de DSI et responsables IT de haut niveau, fait apparaître que 60% d'entre eux estiment gérer davantage d'applications que nécessaire au bon fonctionnement de leur entreprise. Or, toutes consomment des ressources qui pourraient être utilisées différemment pour le développement de l'entreprise et consacrées en particulier à l'innovation, pointe la SSII. En fait, les responsables IT consultés ne sont guère que 4% à juger que tous les systèmes informatiques qui ont été mis en place leur sont indispensables. Globalement, ils sont jusqu'à 85% à penser que leur portefeuille applicatif doit être rationalisé. Pour autant, le retrait des applications obsolètes ne semble pas figurer dans la liste de leurs priorités, même si près d'un tiers d'entre eux pense que 1 à 10% de leurs applications devraient être arrêtées (« décommissionnées ») et qu'une moitié évalue plutôt cette proportion entre 11% et 50%.

Les entreprises interrogées sont de différentes tailles, à partir de 1 000 jusqu'à 100 000 employés. 37% d'entre elles sont américaines et 63% européennes (situées en France, Allemagne, Grande-Bretagne, Espagne et Benelux). Comme on pouvait s'y attendre, Capgemini souligne dans son rapport que la perception du nombre adéquat d'applications par rapport à l'activité varie de façon significative suivant la taille de l'entreprise. Ainsi les trois-quart des celles comptant moins de 1 000 employés disent exploiter exactement le nombre d'applications qu'il leur faut. Dans ce segment, elles sont même 23 % de plus à juger qu'elles n'en ont pas suffisamment pour soutenir leur activité. Cette différence de ressenti s'explique aisément par la taille du portefeuille : dans 84% des cas, les structures de moindre taille gèrent moins de cinquante applications, alors que les plus grandes en ont jusqu'à 10 000.

Peu de synergie entre développement et maintenance

Comme on l'imagine assez bien, l'état de lieux recueilli par Capgemini montre que la situation est loin d'être simple. 56% des entreprises sondées estiment notamment que plus de la moitié de leurs applications sont personnalisées, ce qui en complexifie la gestion. Quant au constat porté sur la synergie existant entre les équipes de développement et de maintenance, il pourrait être plus optimiste. Seulement 13% des responsables IT considèrent que ces équipes travaillent de concert, tandis que 48% pensent plutôt que celles qui bâtissent les applications et celles qui les maintiennent ne sont en phase que 50% du temps, voire moins souvent. « Nous avons typiquement des problèmes d'alignement avec les applications qui sont importées lors des acquisitions et des fusions, explique par exemple le directeur des services web d'un éditeur américain. Il arrive que les équipes de développement n'aient pas la pleine maîtrise de ses systèmes. Par conséquent, à chaque fois qu'il y a des problèmes avec la livraison des applications ou avec leurs performances, les équipes de maintenance et de développement s'accusent l'une l'autre. »

Illustration : "Quelle est, selon vous, la proportion des applications exploitées dans votre entreprise qui pourraient être arrêtées ?". Le rapport "Applications Landscape" de Capgemini et HP montre que de nombreuses applications pourraient être mises sur la touche. [[page]]La complexité vient aussi du fait que les applications les plus anciennes deviennent obsolètes et difficiles à maintenir et à intégrer avec les nouvelles infrastructures IT. Les entreprises continuent à supporter des applications qui ne leur apportent plus vraiment la valeur attendue et ne prennent pas en compte les processus métier couramment exploités. Par ailleurs, si la majorité d'entre elles ont bien une politique d'archivage des données, en réalité, la plupart conservent les données au-delà de la date fixée par crainte de déroger aux exigences de conservation légales ou pratiquées dans leur secteur d'activité. Dans son rapport, Capgemini cite notamment Pascal Bataille, architecte d'entreprise chez Alcatel-Lucent, en France : « Lorsqu'Alcatel a fusionné avec Lucent, nous avons hérité d'un paysage IT dans lequel la plupart des applications étaient dupliquées ou existaient à plusieurs endroits, conséquences d'acquisitions successives. Nous avons d'abord dû les connecter et les maintenir pour supporter tous nos utilisateurs et toutes les spécificités métiers. Cela a pris du temps de se mettre en ligne avec la politique généralement appliquée dans ces situations, consistant à évaluer les applications, à la fois techniquement et par rapport à la stratégie du nouveau groupe, afin de déterminer quelles seraient celles qui seraient abandonnées. »


L'effort de rationalisation peut se solder par un échec

Capgemini liste les freins à l'évolution de ce patrimoine. Ce sont en fait toujours les mêmes : coût du retrait des  applications périmées, absence de retour sur investissement immédiat, résistance culturelle au changement, mais aussi, différences régionales et la difficulté à trouver des développeurs capables de récupérer les données gérées dans les applications supprimées. Enfin, pour certains responsables IT, la suppression des applications obsolète n'est pas considérée comme une priorité. Ils préfèrent donc concentrer leurs efforts sur d'autres domaines.

Dans son rapport, la SSII liste quelques rationalisations réussies, mais mentionne également deux échecs dont l'un dans un groupe de 5 000 personnes qui a décidé en 2003 de remplacer son système principal par une application plus actuelle. Sept ans plus tard, le système est toujours là. L'envergure de l'application et le volume de données stockés, combiné avec l'absence d'une stratégie claire concernant l'archivage et le retrait d'applications, a conduit à l'abandon du projet. « En l'absence de véritable stratégie sur la façon d'arrêter les différents éléments et migrer les données vers le nouveau système, cela n'a tout simplement pas été réalisé », explique le directeur des systèmes de production de la société en question.

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(13/04/2011 15:19:39)

Cloud Foundry, la solution PaaS de VMware

VMware a annoncé une offre de PaaS appelée Cloud Foundry. Cette dernière se veut ouverte. Les développeurs peuvent ainsi l'utiliser en combinaison avec n'importe quel environnement de cloud public ou privé, même ceux qui n'utilisent pas la technologie VMware. Ils peuvent également choisir parmi une variété d'infrastructures applicatives. Jusqu'à présent, les fournisseurs de PaaS ont eu tendance à lier les utilisateurs à leur plate-forme, ainsi qu'à un service de cloud spécifique. « Mais cela évolue, car les gens veulent la portabilité des applications », a déclaré George Hamilton, analyste au Yankee Group et d'ajouter « les entreprises veulent de la flexibilité pour développer des applications et être capable de les porter dans des environnements différents. »

Comme la solution Cloud Foundry est Open Source, elle pourrait simplifier la portabilité des applications depuis un environnement interne vers un cloud public, par exemple, ou entre les différents clouds public. « Vous pouvez maintenant évaluer un prestataire de cloud non plus uniquement sur leur infrastructure, mais sur la qualité de service » précise l'analyste.

Un modèle Open Source

L'éditeur propose plusieurs manières d'accéder à Cloud Foundry. Le VMware Operated Developer Service est disponible actuellement en version bêta. Il est destiné aux développeurs désirant tester les services ainsi que l'intégration d'opérationnelle. L'éditeur prévoit également de sortir, ce trimestre, Cloud Foundry Micro-Cloud, une instance téléchargeable de Cloud Foundry contenue dans une machine virtuelle. Les développeurs peuvent ainsi utiliser Micro Cloud sur leurs postes de travail pour développer et tester leurs applications. Enfin, une version commerciale de Cloud Foundry pour les entreprises devrait voir aussi le jour. Elle offrira des fonctionnalités PaaS au sein des clouds privés.

VMware a déjà publié le code de Cloud Foundry, un projet Open Source distribué sous la licence Apache 2. Cela signifie que les développeurs peuvent modifier le logiciel pour leurs propres besoins. En plus du support de Spring for Java, Ruby on Rails et Sinatra pour Ruby, Cloud Foundry prend également en charge d'autres cadres de JVM, y compris Grails. VMware a déclaré qu'il envisage d'intégrer d'autres frameworks de programmation.  Pour les bases de données, Cloud Foundry s'appuie initialement sur MongoDB, MySQL et Redis. La solution sera prochainement compatible avec les services vFabric de VMware.

En quête de crédibilité

« L'ouverture de Cloud Foundry peut être intéressante pour certains utilisateurs, mais elle ne s'installe pas comme un gros concurrent face à d'autres fournisseurs PaaS, tels que Microsoft » a déclaré George Hamilton. Il rappelle que la plate-forme Azure  prend en charge l'environnement de programmation. NET. « Les services PaaS comme Azure demande un peu plus aux développeurs, mais ce qu'ils perdent en souplesse, ils le gagnent dans l'administration du système » confie l'analyste. Certains développeurs peuvent faire ce choix.

Si les développeurs de Spring  (de Spring Source détenu par VMware) devraient adopter sans problème  Cloud Foundry,  VMware veut relever le défi de construire une relation avec d'autres programmeurs. Michael Cote, analyste chez RedMonk indique « quand il s'agit de Ruby, JavaScript et d'autres plates-formes, VMware doit être un interlocuteur crédible » et d'ajouter « cela passe  par se mettre au niveau de la communauté des développeurs ». Par exemple, Amazon Web Services, qui est relativement ouverte, et Google ont de bonnes relations avec les programmeurs. Mais Microsoft a dû travailler très dur pour convaincre qu'il n'était pas « l'empire du mal » et qu'il ne cherchait pas à verrouiller les développeurs dans Azure » analyse le consultant.

Parce que VMware n'a pas exposé les détails sur les prix de sa solution, Michael Cote est un peu sceptique de savoir si Cloud Foundry sera véritablement ouvert. Les fournisseurs de PaaS ont généralement l'habitude de verrouiller les utilisateurs sur certains composants permettant ainsi au prestataire de gagner de l'argent à chaque installation. Il semble que VMware souhaite construire un environnement très large avec l'espoir de tirer des bénéfices sur certaines utilisations. Le consultant conclut en espérant « que l'éditeur le fera de manière intelligente et qu'il n'essayera pas de monétiser sa solution à chaque instance Cloud Foundry ». (...)

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