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Architecture logicielle

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(24/03/2011 14:27:25)

McAfee acquiert Sentrigo, spécialiste de la sécurité des bases de données

L'acquisition intervient un peu moins d'un mois après qu'Intel a finalisé le rachat de McAfee pour 7,6 milliards de dollars. Aucun commentaire sur le montant proposé par McAfee sur Sentrigo n'a été apporté, on sait simplement que l'opération devrait être finalisée en avril prochain.

Sentrigo offre une gamme de produits conçus pour aider à prévenir les attaques sur les bases de données grâce à un suivi d'activité, de prévention d'intrusion, de détection de vulnérabilité et de protection des systèmes non corrigés. Les produits de la société peuvent également aider les clients à satisfaire aux exigences réglementaires et de se conformer à des normes telles que PCI-DSS (Payment Card Industry Data Security Standard) ou HIPAA (Health Insurance Portability and Accountability Act).

McAfee était déjà en partenariat avec Sentrigo depuis 201. Le projet d'acquisition permettra donc de renforcer ces échanges et de renforcer le portefeuille de la filiale d'Intel sur ce segment de marché à fort potentiel.

(...)

(24/03/2011 10:58:03)

Optimisation et automatisation des processus analysées

Décideurs métiers comme responsables IT s'accordent autour de l'intérêt d'optimiser et d'automatiser les processus au sein des organisations, tant publiques que privées. Les processus métier sont ciblés de façon prioritaire par rapport aux processus IT.

Les raisons invoquées sont multiples. On y compte : l'efficacité opérationnelle, la réactivité, la traçabilité, la satisfaction client, etc. L'agilité des organisations est l'un des motifs majeurs invoqués. Mais il ne faudrait pas oublier aussi la capacité à mieux maîtriser les coûts d'une organisation aux processus bien gérés.

Tout cela est d'autant plus vérifié que les processus sont en permanente évolution.

Pour optimiser les processus, les organisations ont recours, bien entendu, à des solutions dédiées de cartographie ou d'automatisation mais aussi à des acteurs de solutions métier. Ainsi, des outils de GED, de GRH, de dématérialisation voire même le PGI sont autant sollicités.

(...)

(23/03/2011 15:15:13)

JDK 8 : Oracle lance un appel aux contributeurs

Selon Mark Reinhold, architecte en chef du groupe qui planche sur la plate-forme Java chez Oracle, « il est temps de commencer à réfléchir à la planification du JDK 8 (Java Development Kit 8 ) », comme il l'écrit dans un message posté sur la liste de diffusion mail.openjdk.java.net. « Nous pouvons d'ores et déjà poser les grandes lignes du projet. Mais il reste encore de la place pour d'autres fonctionnalités majeures et mineures. Il est donc temps de définir un processus simple pour faire la collecte, le tri, l'examen, établir un ordre de priorité pour les différentes propositions et planifier les nouvelles fonctionnalités, aussi bien pour le JDK 8 que pour les versions ultérieures. »

Celui-ci insiste sur la mise en place d'un processus « aussi souple que possible, simple et ouvert à tous, et répondant à des critères de décision transparents.» Pour l'architecte en chef d'Oracle, « plutôt que de chercher à imaginer des systèmes complexes pouvant satisfaire ces exigences, la priorité est de mettre rapidement le processus en place. » Ainsi, dans un premier temps, il propose de recueillir « les contributions sous forme de fichiers texte structurés dans le système de gestion de versions Mercurial. »

Des tensions persistent entre Oracle et les développeurs

Oracle, qui est propriétaire de Java acquis en même temps que Sun Microsystems, avait déjà exposé sa feuille de route pour JDK 7 et JDK 8 lors de la conférence JavaOne qui s'est tenue en septembre dernier. Alors que certains développeurs ont exprimé des inquiétudes fortes sur la manière dont Oracle gérait l'évolution de Java, l'éditeur est lui-même fortement investi dans le langage, puisqu'il l'a utilisé dans sa pile Fusion Middleware et dans des applications Fusion à venir. La semaine dernière, le fondateur de Java, James Gosling, a déclaré lors du Symposium Java TheServerSide que c'était « dans le propre intérêt d'Oracle de ne pas être bêtement agressif » quand il s'agissait de Java.

Pourtant, certaines tensions persistent. La semaine dernière, la version preview du JDK 7 livrée par Oracle a suscité les critiques de certains développeurs qui jugent les conditions de licence trop onéreuses. Mais le monde de la plate-forme Java profite aussi de quelques éclaircies. Ainsi, la semaine dernière, la future version de Java Enterprise Edition a été approuvée à l'unanimité.

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(23/03/2011 14:59:22)

Oracle ne développera plus de logiciels pour Itanium (MAJ)

« Après plusieurs conversations avec les dirigeants d'Intel, Oracle a décidé de cesser tout développement de logiciel sur le processeur Itanium, » a déclaré l'éditeur dans un communiqué et d'ajouter « Les responsables d'Intel nous ont clairement indiqué que leur objectif stratégique était axé autour des processeurs x86 et non sur Itanium qui était en fin de vie ». Nick Jacobs, un porte-parole d'Intel à Singapour, a nuancé ces propos  en rappelant que le fondeur « reste engagé sur Itanium. »

La perte d'Oracle, l'un des plus grands éditeurs au monde de logiciels d'entreprise, est un coup dur pour Itanium. La puce Itanium IA-64 a une architecture différente baptisée EPIC (une évolution de la plate-forme RISC) des processeurs x86 CISC et les entreprises doivent écrire le code des logiciels spécifiquement pour Itanium. De son côté, Microsoft a pris la même décision en avril dernier lors du lancement des puces Xeon 7500. Cette série repose sur l'architecture  x86 et intègre des caractéristiques de fiabilité haut de gamme qu'Intel réservé habituellement au système Itanium. Red Hat avait effectué la même démarche à la fin 2009.

Faut-il voir dans la décision d'Oracle, une conséquence des rapports tendus entre l'éditeur et HP ? Ce dernier est le principal supporter d'Itanium qu'il intègre dans ses serveurs integrity. Oracle, dans l'affaire TomorrowNow, avait demandé au PDG de SAP à l'époque des faits Leo Apotheker (et aujourd'hui PDG d'HP) d'être cité comme témoin. Au final, SAP a été condamné à une amende de 1,3 milliards de dollars. Cependant, Oracle a indiqué qu'il continuera de fournir un support pour les clients utilisant ses logiciels qui tournent sur Itanium.

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(22/03/2011 16:14:42)

Le CFTL crée un référentiel des métiers du test logiciel

Les métiers du test manquent encore de reconnaissance sur le terrain, même si une association telle que le CFTL, comité français des tests logiciels, oeuvre avec conviction pour y remédier. Afin de valoriser et faire mieux connaître ces compétences, celle-ci prépare notamment un référentiel qui détaillera huit fiches métiers dans ce domaine. Il est prévu d'y détailler les spécifications, rôles et responsabilités du testeur, de l'analyste de tests, de l'analyste technicien du test, de l'administrateur de plateformes de tests, du consultant, du consultant senior, du responsable méthode et procédures de tests et du chef de projets de tests.

Le 5 avril prochain, l'association organise à Paris (15e) sa conférence JFTL dont l'édition 2010 avait rassemblé 300 participants. Au menu de la journée, huit présentations permettront d'aborder des sujets tels que la tierce recette applicative ou les coûts cachés de la qualité. Il y sera aussi question de la façon dont on peut réussir l'externalisation des tests (comment choisir les applications candidates) et du pilotage de la génération des tests de bout en bout par les processus métiers. Dans la lettre du CFTL du mois de mars, son président, Bernard Homès, relate comment ces thèmes ont été choisis, à partir des propositions reçues. Il y explique que celles-ci abordaient aussi des problématiques telles que l'agilité, le lean et le cloud, mais que « leur valeur ajoutée n'était souvent pas clairement établie par des métriques identifiables ». Au contraire, des sujets comme l'évaluation du coût et la rentabilité des tests, « souvent dans un environnement hétérogène et complexe » reviennent souvent, de même que la prise en compte des objectifs métiers dans les processus de tests de bout en bout.

Le CFTL est le représentant en France de l'ISTQB (International Software Testing Qualifications Board). Il développe des examens de certification et accrédite les organismes de formation avec l'objectif  d'améliorer le professionnalisme des testeurs. Jusqu'à présent, il a certifié plus de 1 150 testeurs sur les trois niveaux ayant été créés : Fondation, Avancé, Expert. L'association a récemment décidé de mettre en oeuvre le syllabus Fondation v201 du CFTL-ISTQB.

Illustration : Bernard Homès, président du CFTL (source : la lettre du CFTL du mois de mars 2011)

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(21/03/2011 14:06:59)

SAP prévoit une version cloud de sa technologie HANA

SAP prépare une version du logiciel HANA (High Performance Analytic Appliance) qui permettra à ses clients de charger des données dans sa plateforme cloud, préparée pour en assurer le traitement, plutôt que de mettre en place une infrastructure en interne pour le faire. La solution HANA, lancée fin 2010, analyse les données en mémoire pour accélérer les temps de réponse et s'affranchir des allers-retours vers la base de données.

Pour commencer, l'éditeur proposera donc HANA sur son propre cloud car il ne peut pas contrôler sur les spécifications matérielles des clouds publics, a expliqué Vishal Sikka, directeur technique et membre du comité exécutif de SAP. Les déploiements haute performance tournent actuellement sur des systèmes Intel certifiés compatibles HANA par SAP, car les mises en oeuvre requièrent d'importantes quantités de mémoire principale et utilisent des processeurs multicoeurs rapides, a-t-il ajouté.

Pour s'adresser aux petites entreprises, SAP a l'intention de proposer HANA cette année ou en début d'année prochaine sur son application Business One. Elle sera fournie au départ comme un complément de la solution de gestion, avec des tableaux de bord préconstruits, afin de répondre aux besoins des PME pour l'analyse de données en temps réel, a précisé Vishal Sikka en reconnaissant que jusqu'à maintenant, la demande pour HANA vient des grands clients et des entreprises de taille moyenne.

Pas encore d'applications externes sur HANA

Il y a quelques semaines, SAP a annoncé qu'il préparait plusieurs applications exploitant la solution HANA. Si pour l'instant, l'éditeur se concentre sur les produits qu'il développe en interne, on s'attend à ce que des développeurs externes conçoivent également des applications en mémoire reposant sur HANA, a assuré Vishal Sikka. L'éditeur mettra sur pied un programme de certification pour ces produits. L'une des raisons pour lesquelles SAP ne travaille pas encore avec des éditeurs indépendants autour de cette technologie, c'est que les applications nécessitent des ajustements et des fonctions complémentaires que l'éditeur préfère encore effectuer lui-même en l'état actuel des choses, a expliqué le directeur technique. Le numéro un allemand des applications de gestion continue à ajouter des capacités à HANA. Vishal Sikka cite des fonctions de recherche textuelle et des structures supplémentaires dans la base de données en mémoire. Il est aussi prévu d'intégrer HANA avec les bases de Sybase, acquis en 2010.

La base de données traditionnelle a vieilli

Néanmoins, SAP s'attend à ce que la dépendance de ses clients vis-à-vis des bases de données classiques va diminuer sensiblement au fur et à mesure qu'HANA gagnera du terrain au sein des applications traditionnelles de SAP. C'est dans l'ordre naturel des choses que certaines couches d'infrastructure disparaissent au fil du temps, affirme Vishal Sikka. « Il ne fait aucun doute que la conception de la base de données relationnelle a vieilli et qu'elle repose sur des hypothèses matérielles qui ne sont plus valides », souligne-t-il. Malgré tout, l'activité de SAP autour des bases de données relationnelles va continuer à croître dans des secteurs d'activité tels que les services financiers et la télécommunication, en particulier avec l'intégration de la technologie HANA, a affirmé Vishal Sikka.

Illustration : Vishal Sikka, directeur technique de SAP, lors d'une présentation des applications In-memory, à Boston le 10 mars 2011 (source : SAP) (...)

(21/03/2011 10:10:36)

Développement : ALM 11 lancé, HP évoque l'étape suivante

HP a montré la semaine dernière à ses clients français les dernières évolutions de sa plateforme de gestion du cycle de vie des applications, ALM 11, qui inclut les offres Quality Center et Performance Center 11, héritées du rachat de Mercury en 2006. Ce lancement englobe en fait huit nouvelles versions de produits (*). Une livraison très attendue si l'on en juge par l'affluence des participants, près de 350 personnes à Paris, vendredi 18 mars, qui n'ont pas pu toutes trouver place assise pour assister à la présentation.

En préambule, Bruno Buffenoir, directeur HP Software France, a rappelé que l'arrivée d'une génération rompue à l'usage des nouvelles technologies amenait à repenser la manière dont sont construits les services pour cette communauté. La « Supply chain IT » consiste désormais à créer une chaîne continue et itérative capable d'intégrer les demandes des utilisateurs lorsqu'elles se présentent. « Il faut prendre en compte une logique de cycle de vie des applications avec des solutions qui permettent de travailler avec les métiers pour construire des cycles vertueux », assure-t-il. L'objectif est de pouvoir partager « très concrètement les informations dans l'ensemble du flux de la chaîne d'approvisionnement IT, non seulement dans l'ALM, mais aussi avec les autres composants, avec des objets que l'on utilise tout au long de la chaîne, des modèles applicatifs que l'on va pouvoir reprendre, des services à partager... » HP a également ouvert sa plateforme ALM 11 vers les différents environnements utilisés par les développeurs, en particulier Eclipse, Visual Studio et Collab.net.

Un référentiel unique pour l'ensemble des informations

Yrieix Garnier, directeur des opérations produits chez HP Software, et ancien de Mercury, a rappelé l'évolution importante de l'offre ces dernières années. « Il y a 5 ou 10 ans, notre coeur de métier se situait sur la partie Delivery, nous avons maintenant étendu nos solutions au cycle de vie complet des applications. » Avec une prise en compte des différents niveaux de ce cycle, en partant de la gestion du portefeuille de projets et des règles d'architecture à imposer sur les différents projets puis, après le delivery, la supervision, l'optimisation et la maintenance, jusqu'à la gestion du changement et à l'archivage des données en fin de vie de l'application. L'une des avancées principales qu'apporte ALM 11 est de pouvoir partager dans un référentiel unique l'ensemble des informations entre tous les acteurs du cycle de vie des applications.

Evoluant auprès des équipes R&D californiennes d'HP, Yrieix Garnier a par ailleurs évoqué les pistes explorées pour les prochaines versions d'ALM. Le premier axe de travail porte sur la capacité à pouvoir gérer l'ensemble des composants de l'application dans une solution unique. Il s'agira d'un processus d'application composite proposant une seule plateforme pour les différents niveaux situés derrière les processus métiers (définition et test, validation de la performance et fonctionnelle, validation de la couche composants et services).

A venir, une interface intuitive pour gérer les projets

Le deuxième axe de travail de la R&D porte sur l'agilité. « Etre plus réactif, cela engendre de la complexité. Il faut donc permettre davantage de collaboration entre les différents acteurs que sont les développeurs, les analystes métiers et les équipes de l'assurance qualité », expose le directeur des opérations produits. « Nous travaillons sur le niveau suivant, c'est-à-dire sur une interface entièrement nouvelle pour gérer les projets, avec un accent mis sur l'intuitivité. »

Illustration : Gérer le cycle de vie complet des applications (source HP)

(*) Outre ALM 11, Quality Center 11, Performance Center 11, Sprinter 11, LoadRunner 11, Functional Testing 11, Data Management 1.1 et Service Test 11.
Migration : Les utilisateurs de Quality Center Enterprise 10 pourront évoluer vers QC Enterprise 11, ceux de QC Premier 10 vers ALM 11 et ceux de Performance Center 9.5 vers Performance Center 11.
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A venir, une interface intuitive pour gérer les projets

Il s'agira d'une solution flexible quel que soit le type de méthode utilisée (itérative, Agile, V, Water-Scrum-Fall...), avec un support de l'intégration continue. Ce sont des fonctionnalités qui sont attendues par les utilisateurs, souligne Yrieix Garnier. Au-delà de la gestion des anomalies, des exigences, des tests et de la planification, déjà prises en compte, HP travaille à l'ajout des parties métiers, code et build. Ce qui permettra de savoir, lorsque l'on modifiera du code, quels seront les différents tests qui devront être exécutés. Le tout relié par une couche « d'intelligence » enrobant les différentes entités situées dans le référentiel, laisse miroiter la R&D d'HP.

Roadmap pour la plateforme ALM d'HP
Légende : En préparation dans les équipes de R&D de HP, une interface visant à renforcer la collaboration entre les différents acteurs d'un projet (une vision à trois ans susceptible d'être modifiée, avertit conventionnellement HP - cliquer ici pour agrandir l'image).


Processus de vérification du build

Le troisième axe de travail, poursuit Yrieix Garnier, c'est le DevOps, une problématique d'amélioration de la qualité des développements qui monte en puissance. C'est le passage du développement à l'opérationnel, de la préproduction à la production. Il y a là de nombreux domaines à creuser, souligne le directeur des opérations produits : « Comment faire correctement la transition entre les différents environnements, comment faire la vérification du build, avec une validation continue beaucoup plus proche de la réalité de nos utilisateurs ALM 11, pouvoir définir quelle est la typologie de mon application... » Lorsque l'on va vers un build journalier, on va pouvoir lancer automatiquement l'ensemble des scripts et l'édition des rapports.

Yrieix Garnier n'a pas oublié de rappeler la toute récente intervention du nouveau PDG d'HP, Léo Apotheker, et ses annonces autour du cloud public. La plateforme ALM aidera notamment à gérer les déploiements sur les clouds hybrides. Cette partie cloud est prise en compte sur tous les axes de travail de la R&D.

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(18/03/2011 13:56:37)

Selon certains experts, Android violerait la licence de Linux

Déjà soumis à la pression d'Oracle, qui le poursuit devant les tribunaux au motif qu'Android violerait les brevets et les droits d'auteur de Java, Google est face à un autre problème qui concerne Linux. Cette dernière affaire pose un problème distinct et n'a motivé jusqu'à présent aucune plainte. Mais un certain nombre d'observateurs qui suivent de près les questions de propriété intellectuelle ont publié des points de vue mettant en question l'utilisation du code Linux sous licence GPL version 2 dans Android.

Alors que le noyau Linux est open source et disponible gratuitement pour les développeurs, ceux qui utilisent et distribuent des logiciels dérivés sont tenus de respecter de strictes exigences de licence. Le litige éventuel est lié au concept de « copyleft » selon lequel le logiciel libre doit être redistribué selon des termes identiques à ceux de la licence originale. La question centrale porte sur « la bibliothèque qui relie Android et ses applications avec le noyau Linux sous-jacent, » écrit sur son blog Florian Mueller, à l'origine de la campagne NoSoftwarePatents.

« Google a copié 2,5 Mo de code représentant plus de 700 en têtes de fichiers du kernel de Linux avec un programme maison qui efface les commentaires du code source et d'autres éléments, et revendique habilement (dans un commentaire figurant au début de chaque fichier modifié) que le matériel retiré ne comporte « aucune information de droit d'auteur », comme l'explique le fondateur de NoSoftwarePatents. Ce dernier fait remarquer que, même si le GPL nécessite des traitements dérivés « pour être mis à disposition dans les mêmes conditions, » Google livre Android sous une série de licences qui inclut non seulement le GPL, mais aussi des licences Open Source moins strictes comme la licence Apache (la licence Apache n'a pas d'exigences de « copyleft ») et des programmes dont le code source est fermé.

Une question de propriété intellectuelle soulevée par un avocat

L'intérêt de Florian Mueller pour la question a été motivé par les préoccupations sur la propriété intellectuelle émises par l'avocat Edward Naughton dans un article paru dans le Huffington Post et par le point de vue du professeur de droit Raymond Nimmer. Ainsi, l'avocat explique que « Google a construit Android autour de Linux, lui-même un système d'exploitation Open Source sous licence GNU General Public License 2 (GPLv2). » Celui-ci précise que « la licence GPLv2 est de type « copyleft »: elle laisse à chacun la liberté de copier et de modifier le code Linux. Mais cette liberté est assortie de conditions, notamment l'exigence que tout code logiciel modifié et tous travaux « basés sur ce code » soient librement accessibles à tous. Le point essentiel de la GPLv2 est de rendre impossible à quiconque de s'approprier le code sous licence GPLv2, de le rendre privé et exclusif. »

Inspiré par ces remarques, Edward Naughton s'est intéressé à la manière dont Google utilise le code Linux dans Android. « Ce que j'ai trouvé m'a vraiment surpris : Google a adopté une approche très agressive pour développer une composante clé d'Android, la Bionic Library. Cette bibliothèque de type C est utilisée par tous les développeurs d'applications qui ont besoin d'accéder aux fonctions de base de Linux. Google a copié des centaines de fichiers de code Linux qui ne sont pas destinés à être utilisés tel quel par les développeurs, a « nettoyé » ces fichiers selon un procédé technique non-standard et contestable, pour ensuite déclarer que le code n'était plus soumis à la GPLv2, afin que les développeurs puisse l'utiliser sans être soumis aux exigences du « copyleft » qui s'appliquerait normalement au code sous licence GPLv2 emprunté au noyau Linux. »

Illustration principale : Florian Muelller, fondateur de NoSoftwarePatents

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L'avocat poursuit en disant avoir « de sérieux doutes sur le fait que l'approche de Google pour créer sa Bionic Library soit conforme aux lois sur le droit d'auteur en vigueur aux États-Unis. » Mais « ce qui est potentiellement plus intéressant encore, ce sont les conséquences, dans le cas où Google serait dans son droit. Si le procédé est jugé conforme, alors Google a trouvé un moyen d'éloigner Linux de la communauté Open Source et de le privatiser. » Cependant, comme le fait remarquer Florian Muller, si Google était poursuivi en justice et perdait son procès, l'écosystème de développement élaboré autour du système d'exploitation mobile Android serait menacé. 

« Si Google est condamné, pratiquement toute la pile logicielle - et de nombreux composants privés de tierce-partie comme le jeu Angry Birds très populaire et le logiciel Adobe Flash Player - devraient être en réalité publiés sous licence GPL » écrit-il. « Or, un Android sous licence GPL irait totalement à l'encontre de la stratégie de Google. Tout le monde serait libre d'utiliser, de modifier et de redistribuer l'ensemble des logiciels concernés, les développeurs des applications concernées n'auraient plus la possibilité de gagner de l'argent, et les fabricants de terminaux tournant sous Android perdraient l'avantage de proposer des produits différenciés en y incluant des add-ons propriétaires. » À moins que Google « ne remplace le code détourné de Linux avec autre chose, l'éditeur risque un «effondrement de l'écosystème Android, » » écrit encore le fondateur de NoSoftwarePatents.

Google n'a pas encore fait de commentaire à ce sujet. Jusqu'à présent, les violations reprochées ne sont que des opinions et non des plaintes portées devant la justice. Mais dans un e-mail adressé à Network World, Florian Mueller écrit : « De mon point de vue, il y a des milliers de droits sur la propriété intellectuelle à faire valoir sur le kernel de Linux. Chaque détenteur de ces droits pourrait, pour de l'argent, pour la gloire, ou pour le principe du copyleft, être motivé pour les défendre. »

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(17/03/2011 17:04:10)

MySQL bien moins coûteux que SQL Server assène Oracle

Oracle emploie les grands moyens pour convaincre de l'intérêt d'utiliser MySQL avec Windows dans le cadre d'applications stratégiques. Un choix qu'il conseille tout autant aux entreprises autant qu'aux éditeurs de logiciels. La société dirigée par Larry Ellison vient de publier un tableau comparatif qui montre que le coût de la base de données Open Source qu'il a récupérée avec le rachat de Sun est sensiblement inférieur, dans sa version Enterprise, à celui des bases SQL Server de Microsoft et ASE de Sybase. Dans le même temps, Oracle a annoncé une mise à jour de cette version Enterprise apportant des capacités de sauvegardes dynamiques en ligne, ainsi que différents outils de modélisation et d'administration des données, de nouveaux modes de visualisation pour la surveillance et une intégration avec le portail de support.

C'est loin d'être la première fois que MySQL est ainsi positionnée face à SQL Server car le précédent propriétaire de la base, Sun Microsystems, pratiquait déjà cet exercice. Ces comparaisons sont trompeuses car la plateforme de Microsoft est plus riche et plus complète, indique un porte-parole de l'éditeur de Redmond, joint par courriel par nos confrères d'IDG News Service. « Les clients qui souscrivent au support de MySQL devraient se demander quelle valeur ils en retirent et ce qu'ils perdent en renonçant à une base de données d'entreprise aux fonctions plus larges, incluant d'importantes capacités de reporting et d'analyse, fournies prêtes à l'emploi ».

Le comparatif d'Oracle ne tient pas compte des remises

Au-delà de ces considérations de coûts, l'intervention d'Oracle montre qu'il souhaite réduire la perception tenace que MySQL serait réservé à des acteurs du web ou à des start-up. Dans le même temps, il souhaite conserver au produit son image d'alternative à bas coût par rapport à des bases telles que SQL Server.

Selon les chiffres qu'il présente sur le site de MySQL, Oracle fait apparaître que, sur trois ans, le coût total de possession (TCO, total cost of ownership) de la base Open Source plafonne à 60 000 dollars pour un nombre illimité d'utilisateurs de la version Enterprise pour quatre serveurs (comportant chacun 4 sockets de 4 coeurs). Selon ses calculs, le TCO de SQL Server revient à près de 770 000 dollars (avec une licence facturée par socket) et celui de Sybase ASE (licence facturée par coeur) à environ 2,35 millions de dollars. Dans les montants indiqués pour SQL Server et ASE, le prix des licences compte pour plus de la moitié, alors que seul le support est facturé dans le cas de MySQL. Ces chiffres sont par ailleurs basés sur les tarifs catalogue des éditeurs et ne tiennent donc absolument pas compte  des importantes remises que ces fournisseurs négocient généralement avec leurs client sur la redevance des licences. Il reste aux concurrents d'Oracle de la marge pour discuter ces calculs.

La souscription au support de MySQL revient à 5 000 dollars par an pour des serveurs dotés de 1 à 4 sockets. Elle coûte le double à partir de cinq sockets, selon le tarif d'Oracle. 

Oracle a toujours considéré MySQL avec sérieux

Cette volonté de renforcer les efforts de marketing et de développement sur ce produit tient aussi, sans doute, à la concurrence d'acteurs tels que SkySQL (créé par d'anciens de MySQL) qui proposent des services de support indépendants autour de la base Open Source.

Cela ne surprend pas Curt Monash, du cabinet d'études Monash Research : « En considérant la façon dont Oracle a lutté avec les autorités antitrust pour conserver MySQL lors de l'acquisition de Sun, nous avons toujours su que ses intentions étaient sérieuses sur ce produit », se rappelle l'analyste. L'éditeur apparaîtra encore plus sérieux s'il rachète des technologies qui améliorent MySQL, comme celles d'Infobright du côté des solutions de datawarehouse Open Source. Sun avait investi dans Infobright dont les produits sont déjà intégrés avec MySQL.

Curt Monash considère aussi qu'il ne faut pas trop attendre du succès que pourrait remporter la base face à SQL Server. Il s'agit certes de la cible la plus évidente. « Mais si vous avez acheté du côté de Windows, pourquoi ne pas y rester ? La concurrence se situe surtout sur les nouvelles applications. En fait, peu d'utilisateurs passeront de l'un à l'autre », selon lui. Toutefois, de nombreux fournisseurs de solutions SaaS (software as a service) utilise la base de données Oracle Standard Edition, ainsi qu'un peu de MySQL. Ils ne voudront pas payer plus cher pour l'édition Enterprise d'Oracle ou pour la solution Exadata. Dans ce cas, MySQL pourrait leur convenir, considère Curt Monash.

Même avec les améliorations apportées à MySQL Enterprise, il reste encore de larges différences entre ses fonctionnalités et celles de la base de données phare d'Oracle, principalement dans les domaines de la sécurité, des différents types de données supportées et de l'analytique, rappelle le consultant.

Illustration : graphique comparatif présenté par Oracle sur le site de MySQL (...)

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