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(26/01/2011 10:30:47)

Tibco lance une plateforme sociale taillée pour l'entreprise

Tibco se risque à son tour sur le terrain des solutions de réseaux sociaux d'entreprise, du type de celle que propose Salesforce.com avec Chatter. Sa plateforme, baptisée Tibbr, annoncée fin 2009, vient d'être lancée par l'éditeur à San Francisco. On y retrouve le concept, désormais familier, des flux d'informations. A ceci près qu'au lieu de suivre l'actualité de contacts, les utilisateurs vont suivre des sujets (données, domaines -Fig1 ci-dessous- ou événements -Fig2) qui auront été générés par les applications exploitées dans l'entreprise. Cette solution est disponible à la fois en mode SaaS, comme un service en ligne, et sous la forme classique d'une application à installer en interne.

Pour Ram Menon, vice-président exécutif du marketing de Tibco, cette approche est plus intéressante que de simplement s'attacher à des personnes ayant les mêmes centres d'intérêt. « Billy qui s'occupe des livraisons à San Diego ne connaît pas Joe qui fait la même chose à Hong Kong. Mais Samsung est leur plus gros client, donne-t-il en exemple. Par conséquent, un sujet intitulé « Livraisons Samsung » pourrait être créé qui afficherait des données provenant du système logistique que ces deux utilisateurs pourraient suivre à travers Tibbr ».
Tibbr de Tibco - suivre des sujets
Fig 1 - Cliquer ici pour agrandir l'image

Tibco a également cherché à améliorer le filtrage des informations. « Les priorités diffèrent : si mon patron publie une information, je veux en être informé en temps réel, explique Ram Menon. En revanche, s'il s'agit d'une actualité sur une campagne marketing, je souhaiterai en être informé le matin, et puis qu'on me l'envoie ensuite sur mon poste. »

La plateforme autorise aussi l'intégration des flux provenant de réseaux sociaux extérieurs à l'entreprise, tels que Facebook. En revanche, la récupération des données ne se fera que dans un sens, afin d'être certain de ne pas laisser sortir des données au-delà du pare-feu.
Tibbr de Tibco - événements remontés des applications
Fig 2 - Evénements remontant des applications

Support des annuaires d'entreprise


Tibbr se complète d'un framework de flux d'événements qui permettra aux responsables métiers de créer des sujets sans passer par le département informatique. Par exemple, un responsable des ventes peut vouloir créer un fil d'actualité mis à jour à partir des champs de l'application de CRM (gestion de la relation client). La plateforme inclut aussi le support de terminaux mobiles et des capacités d'intégration avec les annuaires d'entreprise LDAP et Active Directory de Microsoft, pour l'authentification des utilisateurs.

Cet ensemble de fonctionnalités est le fruit d'un développement qui s'est révélé finalement plus long que prévu, a confié Ram Menon lors de la présentation de la plateforme. Tibco a livré une première version bêta plusieurs mois après l'annonce initiale. Mais l'éditeur s'est vite rendu compte que plaquer des fonctionnalités popularisées dans le grand public ne fonctionnait pas forcément pour l'entreprise, reconnaît le vice-président marketing monde. « Dans les secteurs industriels très régulés, les clients étaient très réticents à voir leurs conversations très privées flotter dans l'atmosphère. Tibco a donc estimé qu'il fallait en proposer une version à installer en interne. » Mais dès que vous parlez de « on premise », vous retombez tout de suite dans des projets qui s'étalent sur six mois. « Nous avons donc travaillé là-dessus ». En utilisant son expertise middleware, Tibco a développé des méthodes qui permettent à Tibbr de fonctionner sur des systèmes « on premise » en quelques heures, de façon assez comparable avec ce que proposerait une version SaaS, assure Ram Menon.[[page]]L'éditeur s'est également rendu compte que l'offre devrait disposer d'un solide support mobile au moment de son lancement. Tibbr s'accompagne d'applications natives pour les plateformes d'Apple, BlackBerry et sous Android. D'autres doivent suivre. De fait, Tibco pense que si un produit comme Tibbr ne peut pas être mis en oeuvre de façon universelle sur des terminaux mobiles, son adoption ne peut qu'être freinée.

La plateforme a déjà reçu une appréciation positive de l'analyste Ray Wang, PDG du cabinet Constellation Research, spécialisé depuis de nombreuses années sur les logiciels professionnels. Il trouve que cet outil de collaboration a beaucoup d'allure, surtout venant d'une société dont on n'aurait pas attendu ce style de produits. « C'est l'une des choses qui peut apporter de la pertinence à Tibco en 2011 », estime-t-il. L'aptitude de Tibco à filtrer l'information pour descendre jusqu'à l'information qui sera véritablement utile, c'est le composant crucial de l'offre, selon lui. « Nous sommes submergés par toute cette information », ce qui fait que même un modeste flux d'actualités sur un compte Facebook se transforme rapidement en vraie pagaille, fait justement remarquer Ray Wang.

La SSII Ciber passe de Yammer à Tibbr

L'un des premiers clients de Tibbr est le prestataire de services IT Ciber (8 000 personnes, plus d'un milliard de dollars de chiffre d'affaires). La plateforme va être déployée auprès de tous ses salariés, a indiqué Tony Hadzi, président de Ciber pour l'Amérique du Nord. La société va migrer de la plateforme de collaboration Yammer pour passer sur Tibbr, a-t-il expliqué. Yammer a été remarquablement accepté par les salariés, une adoption qui a en outre nécessité peu d'efforts de la part de l'encadrement de Ciber. Comme la société utilisait la version gratuite du logiciel, cette expérience a constitué une façon peu coûteuse de tester l'intérêt du réseau social interne, relate Tony Hadzi.

Le groupe Ciber connaît une période de transformation et poursuit l'objectif de rassembler une organisation jusque-là plutôt fragmentée, explique celui qui est aussi le vice-président exécutif de la société. « Nous avons lancé le concept de réseau social et mon intention d'adopter une approche agnostique. Il s'agissait davantage, pour moi, de restructurer la société et d'utiliser ce moyen comme l'un des outils principaux pour changer l'état d'esprit des équipes sur le terrain et de mes cadres dirigeants ».

Mais, avec le temps, la société a trouvé insuffisantes les fonctionnalités de Yammer. « L'expérience de Tibco dans les solutions d'intégration a constitué un argument de vente pour Tibbr », pointe Tony Hadzi. Yammer constituait davantage une solution ponctuelle, tandis que Tibco proposait un produit pouvant être déployé à l'échelle de l'entreprise. (...)

(25/01/2011 15:16:30)

Oracle orienterait Java principalement vers un usage entreprise

« Sun avait un objectif beaucoup plus ouvert pour Java, qui comprenait les applications middleware pour l'entreprise, mais aussi celles pour le PC, les appareils mobiles, et les systèmes embarqués. Or, Oracle est d'abord et avant tout en train d'axer le développement sur le middleware d'entreprise, parce que c'est là où la rentabilité se trouve, » peut-on lire en conclusion du rapport publié par les deux analystes. Ceux-ci mettent en garde sur le fait que, s'il devient un langage spécialisé serveur pour les clients d'Oracle et d'IBM, Java pourrait perdre une partie de son importance auprès de la communauté du développement à travers le monde.

Depuis l'annonce du rachat de Sun Microsystems, dont l'acquisition est effective depuis un an, le PDG d'Oracle Larry Ellison a souvent vanté les mérites du langage de programmation Java hérité de Sun, le qualifiant même d'un des apports les plus précieux de la transaction. Mais cette haute opinion de Java ne signifiait pas que les atouts du langage de programmation de Sun pourraient profiter à tous. A de nombreux points de vue, depuis le rachat, le positionnement d'Oracle vise à un usage plus restreint du langage de programmation. « Alors que l'essentiel de la spécification Java est Open Source, Oracle contrôle de manière stricte les variantes libres grâce à son droit intellectuel sur la marque déposée Java, » soutiennent les analystes.

Des risques de migration vers d'autres langages


Oracle jouit également d'une forte position auprès de la JCP (Java Community Process), l'organe indépendant chargé de superviser le développement du langage Java. Mais, au mois de décembre dernier, l'Apache Software Foundation (ASF) a décidé de ne plus participer au JCP pour protester contre certaines décisions d'octroi de licence prises par Oracle à propos de Java. Oracle a bien demandé à l'ASF de reconsidérer ce départ, mais en vain. « La perte du soutien de l'Apache Software Foundation mine la crédibilité d'Oracle en tant que partenaire auprès des geeks alpha Java auxquels on doit tant d'innovations indépendantes en faveur du langage » écrivent les deux analystes sur un blog. Ils ajoutent « au lieu de soutenir l'ASF, Oracle semble courtiser IBM, mettant tout son poids dans la version libre du langage de programmation Java OpenJDK soutenue par Big Blue. » Dans un autre rapport récent, John Rymer constate que WebSphere 7 d'IBM est le plus robuste serveur d'application Java, tout en soulignant qu'Oracle évite ainsi de s'atteler à l'une des faiblesses actuelles du langage de programmation, à savoir sa complexité. « Cette dernière pourrait conduire les développeurs à envisager plus facilement d'autres solutions comme Microsoft. NET ou Ruby on Rails pour un usage interne ou pour le cloud. Elle pourrait également stimuler le développement de frameworks externes, comme Spring, et détournerait les développeurs en les éloignant du travail essentiel à mener sur Java. »

Pour réaliser ce rapport, les analystes de Forrester ont interrogé 12 entreprises et organisations directement concernées par le développement du langage Java, dont Oracle, IBM, Red Hat, Microsoft et l'ASF. Ils ont aussi réalisé des sondages auprès d'utilisateurs Java soit via le blog du site de Forrester, soit lors d'événements comme JavaOne. Jusque-là, Oracle a refusé de réagir à ce rapport.

(...)

(25/01/2011 10:16:15)

NetBeans 7.0 est attendu pour avril

La version 7.0 de l'environnement de développement intégré NetBeans doit sortir en avril. Cet IDE est tombé dans l'escarcelle d'Oracle avec le rachat de Sun. Son repreneur soutenait l'IDE de la Fondation Eclipse, principal concurrent, de même que son propre environnement Java, JDeveloper. Oracle a néanmoins continué à suivre NetBeans.

Disponible en version bêta depuis mi-novembre, il est prévu que cette version 7.0 supporte le JDK (kit de développement Java) 7, ce qui inclut Java SE 7 et, notamment, le projet Coin visant à produire un code plus concis.

Disposant d'une intégration améliorée avec les serveurs d'applications WebLogic et GlassFish 3.1, NetBeans 7.0 supporte la base de données d'Oracle, le moteur de production Maven 3 et HTML5. Un nouveau GridBagLayout (gestionnaire de placement des composants) permet d'améliorer le développement d'interfaces Swing. Améliorations également du côté de l'exécution et du débuggage des applications Java EE.

Une v.7.1 en septembre

Du côté d'Enterprise Java, NetBeans 7.0 inclut le support pour les services REST, la persistance Java, CDI (contexts & dependency injection) et pour des bibliothèques de validation Bean et JSF. Sont également incluses des capacités pour PHP et C/C++.

Une version 7.1 de l'environnement de développement est annoncée pour septembre.  NetBeans fonctionne sous Windows, MacOS, Linux et Solaris. Cet IDE s'accompagne d'une plateforme permettant aux développeurs de bâtir des applications web, mobile, desktop ou serveur utilisant Java, JavaFX, PHP, JavaScript et Ruby, ainsi que d'autres langages. (...)

(24/01/2011 10:41:08)

SkySQL, un support mieux-disant pour MySQL qui séduit en Europe

En douze semaines d'existence, la société finlandaise SkySQL a attiré quarante entreprises vers son offre de support autour de MySQL. Ces clients sont à 95% situés en Europe pour l'instant, le lancement du service aux Etats-Unis n'ayant démarré qu'en novembre. SkySQL a été créée par d'anciens cadres de l'éditeur MySQL AB, à l'origine de la fameuse base de données Open Source, rachetée en 2008 par Sun Microsystems, puis absorbée par Oracle début 2010. En France et en Allemagne, qui constituent les principaux marchés pour MySQL après les Etats-Unis, l'intérêt des utilisateurs s'est tout de suite manifesté pour le support commercialisé par SkySQL. « Nous avons été très agréablement surpris par la demande », apprécie Michael Carney (en photo), directeur commercial Europe de la société et, lui aussi, ancien de MySQL. S'il est parfois difficile de convaincre des clients de changer de fournisseurs, même lorsqu'ils ont des soucis avec lui, cela n'a pas posé de problèmes cette fois-ci, fait-il remarquer. « Il est vrai qu'au niveau technique, cela n'a pas été difficile de basculer ».

Le support Platinum démarre à 3 000 euros

Cette alternative au support d'Oracle ne pouvait pas mieux tomber. En novembre, le repreneur de Sun a en effet relevé ses tarifs en supprimant son offre la moins chère. Face à lui, la proposition de SkySQL est 20% moins élevée, avec un support Platinum à 4 000 dollars (3 000 euros). « L'offre équivalente chez Oracle correspond à  MySQL Enterprise Edition, tarifée 5 000 dollars », rappelle Michael Carney. Parmi les clients de la première heure de SkySQL figurent de « très grosses entreprises, souligne le directeur commercial, parmi lesquelles de grandes sociétés de télécommunications, en France et en Allemagne ». 

« Les modifications de tarifs d'Oracle pénalisent les plus petits clients, d'autant qu'ils ont également supprimé l'offre Gold, une offre de support 24/24 à l'échelle mondiale comportant moins de support consultatif, souligne Michael Carney. Il faut maintenant acheter MySQL Enterprise Edition. Pour les anciens clients de Gold, nous proposons donc de basculer vers notre support Platinum pour un tarif démarrant à 3 000 dollars. » A l'instar d'Oracle, SkySQL fournit avec son service de support des logiciels complémentaires aidant à mieux utiliser la base de données. « Avec SkyEnterprise, nous avons créé l'outil de monitoring SkySQL Monitor en partenariat avec la société indienne Webyog, donne en exemple le directeur commercial. De même qu'Oracle a ajouté un outil de sauvegarde à chaud dans la nouvelle version Enterprise, nous en avons également un ».

Présent sur 13 pays et solutions cloud en vue

Dès la fondation de SkySQL, « nous avons été submergés de CV d'ex-collègues qui voulaient nous rejoindre. Nous avons pris les meilleurs sur les marchés clés que nous devions couvrir le plus rapidement, la France, les Etats-Unis..., relate Michael Carney. Nous pouvons embaucher les gens où ils se trouvent, nous sommes une société qui travaille bien à distance. » SkySQL est présent dans 13 pays. Il compte des clients comme le fournisseur de services d'informations financières BörseGo, le fabricant de produits de luxe Richemont, ou encore, en France, Canal+. Fin 2010, en douze semaines de commercialisation, le volume des ventes a atteint 7 chiffres, indique le fournisseur.

SkySQL prépare de nouvelles solutions pour le cloud avec l'objectif de devenir un acteur majeur sur les bases de données dans cet univers, ainsi que l'a déclaré Ulf Sandberg, CEO de la société. « Notre but est de placer MySQL en tant que serveur de base de données pour le cloud. Il y a de super produits Open Source qui tournent autour de cette base. Nous voulons créer une architecture de référence qui cimentera l'exploitation de MySQL dans le cloud », explique Michael Carney.

Illustration : Michael Carney, directeur commercial Europe de SkySQL (crédit : D.R.)
(...)

(21/01/2011 10:46:24)

Gestion de contenu web : Drupal plus évolutif en v.7

Drupal a eu dix ans cette semaine. La première version du logiciel de gestion de contenu web est sortie le 15 janvier 2001. Des millions de sites Internet reposent sur ce CMS Open Source, disponible dans sa version 7 depuis le début du mois (http://buytaert.net/drupal-7.0-released). C'est une version axée sur l'usage, livrée à l'issue de trois années de développement. « Nous nous sommes attachés le concours de quelques-uns des meilleurs experts mondiaux dans ce domaine, a confié début janvier Dries Buytaert, créateur du logiciel Open Source et directeur technique de la société Acquia qui fournit le support commercial du produit. Ils ont travaillé pendant six mois sur la facilité d'utilisation de Drupal 7 ».

Utilisateurs, développeurs tout autant que les administrateurs des sites sont concernés par les apports de cette version. Le système back end a été entièrement ré-architecturé, avec un renforcement des capacités de conception graphique, de la navigation et de la nomenclature. Des fonctions de correction en ligne et wysiwyg ont été  ajoutées. Il sera possible de bâtir des sites plus importants qu'avec la précédente version. En revanche, la v.7 du logiciel de gestion de contenu (CMS) pourrait être quelquefois plus lente. « Dans un site, certaines parties pourraient être plus lentes, tandis que d'autres seront plus rapides », a reconnu Dries Buytaert. Mais l'ensemble aura des capacités d'évolution plus importante.

Une couche d'abstraction pour les bases de données

Le support des bases de données a été amélioré avec l'ajout d'une nouvelle couche d'abstraction, et une meilleure prise en charge de Postgres et SQLIte. La gestion des images est plus facile, en particulier les ajouts, la génération de vignettes, la manipulation de différents formats et des fichiers privés. Par ailleurs, un environnement de test automatisé est désormais inclus dans le logiciel de gestion de contenu.

Séduit par cette version, le site d'information Examiner.com (22,4 millions de visiteurs uniques par mois) a indiqué être passé de ColdFusion à Drupal 7. Matthew Saunders, son directeur technique du site explique que le logiciel permet d'utiliser des bases de données plus rapides telles que MongoDB. Il souligne par ailleurs que le CMS a été conçu pour que les non-spécialistes puissent aussi s'en servir [et pas uniquement les développeurs des sites].

Pour effectuer la mise à jour de Drupal 6 vers la version 7, il faut exécuter un script spécifique. Les utilisateurs devront peut-être réécrire un peu de code sur les modules personnalisés et aussi procéder à des mises à jour sur les interfaces de programmation (API).

La plateforme a vraiment commencé à prendre au cours des deux dernières années, considère Dries Buytaert. Drupal 7 sert également de base à la version cloud, Drupal Gardens. A ce jour, 30 000 sites ont été construits sur Drupal Gardens, a indiqué le directeur technique d'Acquia.
Parmi les intégrateurs de Drupal en France figurent notamment Alter Way et Smile (l'annuaire des prestataires proposé sur drupalfr.org rassemble plus de 300 inscrits).

Illustration : Drupal 7 (crédit : Drupal.org)

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(20/01/2011 15:52:50)

Cobol fait irruption dans le cloud Azure et les JVM

Livrée cette semaine par Micro Focus, la plateforme de développement Visual Cobol R3 permet de créer des applications Cobol qui pourront ensuite être exploitées dans le cloud Azure, sans qu'il soit nécessaire de les réécrire. Pour cette version, l'éditeur a beaucoup travaillé à rapprocher le langage conçu pour les mainframes des environnements informatiques actuels, a expliqué Peter Anderton (en photo), directeur des solutions produits de Micro Focus. A telle enseigne que, selon lui, ce langage historique peut constituer un choix viable pour de nouveaux projets.

Il sera également bientôt possible de faire tourner des programmes Cobol dans une machine virtuelle Java (JVM), avec Visual Cobol R4 prévu pour mai prochain. L'éditeur a en effet développé un compilateur convertissant le code Cobol en bytecode Java pour qu'il puisse tourner sur n'importe quelle JVM. « La technologie est là, mais on ne peut pas encore l'exploiter à 100% », précise Peter Anderton. Toutefois, la R3 permet d'ores et déjà de commencer à travailler dans cette optique. « Dès maintenant, il est possible de juxtaposer Cobol et Java. L'interopérabilité entre les deux est tellement facile à réaliser. Vous pouvez donc bâtir des applications composites en choisissant le langage le mieux adapté à chacune des composantes ».

Visual Studio 2010, tremplin vers Azure

En utilisant l'environnement de Micro Focus, un développeur peut écrire une application en Cobol et la faire tourner, sans la modifier, sous Unix ou Linux, dans une instance ouverte sur Azure, dans un environnement Microsoft .Net 4.0, ou sur une machine virtuelle Java, affirme le directeur produit. La précédente version de Visual Cobol pouvait déjà être exploitée depuis Visual Studio 2010, de Microsoft. Avec R3, les développeurs peuvent aussi y recourir depuis l'environnement de développement intégré Eclipse. Pour les applications destinées à Azure, l'offre tire parti des capacités de Visual Studio 2010 de publier une application vers le cloud.

Avec Visual Cobol R3, les développeurs travaillant sous Linux et Unix peuvent écrire le code sur leur poste, puis le compiler et le débugger sur une machine distante ; une fonctionnalité baptisée Development Hub par Micro Focus. Sur cette version de la plateforme, l'éditeur a également étendu les fonctions de base de Cobol avec un ensemble d'appels de type C# et Java, avec l'idée que cela facilitera l'utilisation du langage par les familiers de Java et C#.

220 milliards de lignes de code en production

Créé en 1959, Cobol a été créé pour simplifier l'écriture de programmes en se servant d'une syntaxe plus accessible par les non-programmeurs. Un nombre très important d'applications ainsi conçues sont toujours à l'oeuvre aujourd'hui sur les mainframes et sur d'autres systèmes. Micro Focus les estime à 220 milliards de lignes de code. En dépit du fait qu'il soit connoté vieilli, « il permet de manipuler rapidement des structures de fichiers simples et de réaliser des opérations sur des jeux de données très volumineux », rappelle Peter Anderton. Il offre aussi une précision numérique encore difficile à obtenir avec d'autres langages. Par exemple, il peut effectuer des opérations mathématiques jusqu'à 38 décimales avec troncature. » Cobol est également facile à apprendre. « C'est l'un des plus faciles à comprendre », affirme le directeur produit de Micro Focus.

Illustration : Peter Anderton, directeur des solutions produits de Micro Focus (en haut)

Visual Cobol R3 de Micro Focus
Capture d'écran de Visual Cobol R3 (Cliquer sur l'image pour l'agrandir) (...)

(20/01/2011 14:11:33)

Google abandonne le populaire H.264, pour promouvoir les vertus de WebM

Les standards vidéo au sein d'HTML5 continuent d'opposer Microsoft et Google, Microsoft ayant choisi de soutenir le H.264 pour Internet Explorer 9, alors que Mozilla, Opera, Adobe et Google ont décidé de pousser le format WebM, ce qui laisse prévoir une longue bataille des standards. Et Google admet avoir du pain sur la planche. « Nous reconnaissons que le format H.264 dispose actuellement d'un plus large soutien dans la communauté des éditeurs, des développeurs, et chez les constructeurs, même si l'adhésion au format WebM évolue rapidement, » écrit Mike Jazayeri, Product Manager chez Google, sur le blog du navigateur Chrome.

Cependant, celui-ci maintient que les restrictions imposées par les droits de licence du H.264 risquent à terme de freiner l'innovation et de conduire à l'abandon de ce format. Certes, ce dernier dispose d'un plus grand soutien aujourd'hui, mais « il n'y aura pas d'accord pour en faire la base du standard vidéo HTML en raison des contraintes liées à son mode de licence, » écrit encore le responsable de Google. « Pour utiliser et distribuer le H.264, les vendeurs de navigateurs Internet et de systèmes d'exploitation, les fabricants de matériel, et les éditeurs qui font payer pour le contenu, doivent également reverser d'importantes royalties, et n'ont aucune garantie que ces droits ne seront pas encore plus élevés dans l'avenir. Pour des entreprises comme Google, ces droits de licence ne sont pas conséquents, mais pour le démarrage de la vidéo de prochaine génération et pour les marchés émergents qui en dépendent, ces redevances viennent limiter l'innovation. » Dans les conditions de licence du H.264, accessibles sur le site web du MPEG LA, LLC, le numéro un mondial en matière de licences technologiques alternatives groupées, qui administre les octrois de licence, on trouve, parmi les titulaires des droits du H.264, Apple, Cisco, HP, LG, Microsoft, Polycom, Sony, Toshiba et bien d'autres encore.

Une prise en charge par les plug-ins


Mike Jazayeri précise que même si Google a annoncé qu'elle allait retirer le support du H.264 de son navigateur Chrome, peu d'utilisateurs remarqueront la différence, du moins pour le moment. « Le H.264 tient une place importante et la grande majorité des vidéos H.264 diffusées sur le web aujourd'hui sont lues avec l'aide de plug-ins comme Flash et Silverlight, » écrit-il. « Ces plug-ins sont et continueront d'être pris en charge par Chrome, » explique-t-il. « Notre annonce ne concerne que la balise vidéo, qui fait partie des évolutions d'HTML 5. Celle-ci est très prometteuse, mais peu de sites l'utilisent aujourd'hui, si bien que le nombre d'utilisateurs qui seront directement touchées par ce changement est minime. »

L'abandon du format vidéo H.264 par Google a également suscité beaucoup d'interrogation quant à l'influence que pourrait avoir le géant du web sur l'avenir de la vidéo sur Internet, certains se demandant si cette stratégie de Google ne visait pas « à contrôler le format vidéo sur le web » ? Pour répondre à cette préoccupation, Mike Jazayeri fait remarquer que «la majorité des organisations et des personnes qui contribueront au format WebM ne sera pas affiliée à Google ou à une entité unique, », et que les développeurs tiers « ont déjà créé une alternative de grande qualité (et compatible) à WebM. » Celui-ci reconnaît que la situation actuelle n'est pas parfaite, puisqu'elle impose aux éditeurs de générer plusieurs copies vidéo pour s'adapter aux besoins des différents navigateurs. « Surtout, nous sommes dans une impasse pour faire évoluer la vidéo au sein d'HTML, » écrit-il. «Le fait de ne pas avoir de codec de référence en matière de la spécification HTML est loin d'être idéal. »

(...)

(19/01/2011 17:55:52)

Beanstalk, un outil qui fédère les services du cloud d'Amazon

AWS Beanstalk est maintenant disponible pour utilisation par les développeurs Java. Pour commencer, le développeur transmet une application Java à Beanstalk, qui gère automatiquement les détails du déploiement et de l'allocation de ressources comme la capacité de calcul, le load balancing entre les serveurs, l'évolutivité maximum et minimum, ainsi que la surveillance du bon fonctionnement de l'application.

L'outil s'appuie sur les services AWS, y compris EC2, S3, Simple Notification Service, Elastic Load Balancing et Auto-Scaling. Sans Beanstalck, les clients sont obligés de faire interagir individuellement les services AWS. Parfois, cela exige que les développeurs écrivent du code et intègrent des API pour appeler les services. « C'est un moyen de mettre en commun la puissance d'utilisation du cloud et cela continuera à l'avenir », a déclaré Adam Selipsky, vice-président d'Amazon Web Services. « Certains clients ou ceux intéressés par notre offre nous ont dit qu'ils ne disposaient pas des compétences technique pour écrire du code ou qu'ils ne le souhaitaient pas, car ils préfèrent passer leur temps sur d'autres choses » précise-t-il. Une fois qu'un client transmet l'application Java, elle sera opérationnelle et en ligne en quelques minutes. Les utilisateurs de beanstalk seront en mesure de changer de CPU, la mémoire d'un serveur individuel et de déployer un serveur avec un niveau différent de la disponibilité, sur la base des besoins d'une application. Les développeurs peuvent modifier les paramètres automatiques d'évolutivité pour ajouter de nouveaux serveurs plus rapidement ou lentement.

Une simplification à portée de beaucoup de monde

Les développeurs ne sont pas tenus d'écrire de code supplémentaire pour utiliser ce service. « Il suffit d'écrire votre application Java à partir du logiciel Apache Tomcat , comme vous le feriez pour la déployer sur n'importe quelle infrastructure, la transmettre et elle fonctionne. Cela devrait plaire aussi aux entreprises qui s'inquiètent du verrouillage des fournisseurs de cloud. Avec ce service, elles pourront retirer leur application et l'exécuter ailleurs. » souligne le dirigeant.

Il n'y a pas de coût d'utilisation pour Beanstalk, (seules l'utilisation des différents services d'AWS sont payantes) ainsi nommé parce que, comme l'histoire de Jack et le haricot magique, « l'ascension du haricot est facile au début et impossible à terminer », a déclaré Adam Selipsky. Alors que la version initiale est compatible avec les applications Java, Beanstalk est conçu pour être étendu et fonctionner avec d'autres langages de programmation, conclut Amazon.

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