Flux RSS
Architecture logicielle
2077 documents trouvés, affichage des résultats 361 à 370.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(17/01/2011 14:15:42)
Microsoft offre aux développeurs une version gratuite d'IIS
« La version IIS Express 7.5 qui combine les points forts de IIS 7.5 et la souplesse des capacités du serveur web, permettra aux développeurs de mieux travailler pour développer et tester des applications web sur Windows, » a indiqué Microsoft. « Ainsi, pour travailler sur des projets de type ASP.Net Web Forms et ASP.Net MVC, IIS Express 7.5 requiert le téléchargement de moins de 5 Mo de données et ne nécessite pas de compte administrateur pour exécuter ou déboguer des applications à partir de Visual Studio, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft. Le produit offre toutes les fonctionnalités nécessaires d'un serveur web, y compris le protocole SSL, la réécriture d'URL (URL Rewriting), et d'autres modules IIS 7.x. « Nous pensons que IIS Express allie la facilité d'utilisation du serveur web ASP.Net (connu aussi sous le nom de Cassini), actuellement intégré dans Visual Studio, à la puissance de IIS, » a-t-il commenté. Téléchargeable sur le site de Microsoft, IIS Express 7.5 peut être installé côte à côte avec un serveur web IIS complet et le serveur ASP.Net Development. Il fonctionne sous Windows XP et les systèmes d'exploitation suivants.
Des outils pour faciliter les tests
Cette plate-forme est disponible dès cette semaine, en même temps que ASP.Net MVC 3 et l'outil de développement WebMatrix. Microsoft livrera aussi gratuitement un moteur de base de données intégrée SQL Server Compact Edition 4 qui tourne en mémoire dans une application ASP.Net. « SQL CE ne nécessite pas d'exécuter ou d'installer un serveur de base de données pour être utilisé. Il suffit simplement de copier les fichiers binaires de SQL CE dans le répertoire \bin de l'application ASP.Net pour que l'application Web puisse l'utiliser comme moteur de base de données, » a expliqué Scott Guthrie. Destiné au développement, aux tests, ou à des scénarios de production légers, SQL CE 4 fonctionne avec les API de données .Nets existantes et supporte la syntaxe de requêtes compatibles avec SQL Server. « Cela signifie que l'on peut utiliser les API de données existantes comme ADO.Net et utiliser des ORMs de niveau supérieur comme Entity Framework et NHibernate avec SQL CE. Cela demande les mêmes compétences de programmation pour les données ou les API que celles utilisées par les développeurs aujourd'hui, » a-t-il ajouté. La version 4 de SQL CE a été conçue de manière à ne pas planter ou à ne pas se bloquer lorsqu'elle est utilisée avec un serveur multithread, comme avec ASP.Net.
Un éditeur de blogs baptisé Orchard
Microsoft vient également de livrer Orchard 1.0, un outil de gestion de contenu et de blogs qui permet de développer et de gérer des sites web sans avoir à écrire du code. « Orchard lui-même est construit comme une application ASP.Net MVC 3 et utilise des modèles Razor. Par défaut, il s'appuie sur SQL CE 4 pour le stockage de données. « Les développeurs qui souhaitent enrichir un site Orchard avec des fonctionnalités personnalisées peuvent l'ouvrir et l'éditer comme un projet Visual Studio. Ils peuvent notamment y ajouter de nouveaux contrôleurs et aperçus ASP.Net MVC, » indique Scott Guthrie. Enfin, autres sorties de Microsoft cette semaine, les services web Deploy V2 et Web Farm Framework V2, « qui offrent un moyen souple et puissant de déployer des applications ASP.Net sur un serveur unique, ou à travers une batterie de serveurs Web », comme l'a indiqué le vice-président de la division développeurs de Microsoft.
Illustration : Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, crédit photo D.R.
(...)()(...)
(17/01/2011 11:08:20)Le serveur d'applications Java Tomcat 7 finalisé
«C'est la première version stable de la série Tomcat 7, » a écrit le développeur Mark Thomas dans un e-mail annonçant la sortie du moteur web sur différentes listes de diffusion. Sans être un serveur d'application complet, Tomcat 7 implémente les fonctionnalités décrites dans les spécifications du Java Enterprise Edition Web. Plus particulièrement, il supporte la version 3.0 de l'API (interface de programmation d'application) Servlet et la version 2.2 de JavaServer Pages, toutes deux récemment validées Java EE 6.
« L'utilisation de Servlet 3.0 apportera beaucoup de nouvelles fonctionnalités à Tomcat, » avait fait remarquer Tim Funk, l'un de ses contributeurs, lors de la conférence ApacheCon qui se tenait en novembre à Atlanta. L'une des grosses améliorations concerne la gestion de la configuration des applications web. Dans les versions précédentes, il fallait inscrire toutes les modifications de configuration des web apps dans un fichier central appelé web.xml, très lourd en taille et pas à l'abri de risques de sécurité. La nouvelle approche met en oeuvre un système d'annotations, qui permet de répartir les instructions de configuration dans des fichiers multiples. Désormais, les instructions pour gérer les fonctions de sécurité, la configuration des nouvelles connexions, les paramètres par défaut et la gestion des bibliothèques de tierce partie sont conservées dans des fichiers distincts. Parmi les autres avantages, Servlet 3.0 permet une gestion avancée des cookies et supporte les threads asynchrones, ce qui devrait accroître le nombre de connexions que Tomcat est capable de prendre en charge.
Pour préparer cette sortie, différentes versions bêta de Tomcat 7 ont été distribuées depuis avril 2010. La version 7.0.6 corrige quelques problèmes de fuite de mémoire connue de longue date, plus un certain nombre de bogues. En plus de ce code source et des quelques fichiers binaires, l'équipe de développement a compilé une version du logiciel qu'il est possible d'intégrer dans d'autres applications.
(...)(13/01/2011 12:27:14)
Créer des sites web plus simplement avec Microsoft WebMatrix
A l'occasion de la conférence développeurs CodeMash Web à Sandusky dans l'Ohio (du 14 au 21 janvier), Microsoft a prévu de dévoiler une plate-forme regroupant toutes les ressources pour développer rapidement de petits sites web, annonce l'éditeur sur un des ses blogs.
« Avec WebMatrix, nous simplifions la façon de créer des sites web, et notamment tout ce dont vous avez besoin pour construire, gérer et déployer votre web site gratuitement », écrivait sur son blog Laurence Moroney, évangéliste technologique chez Microsoft. En utilisant la plate-forme web ASP (Active Server Pages), et le pack logiciels regroupant IIS Developer Express, une version light du serveur web maison, et SQL Server Compact Edition, une base de données légère.
Des templates prêts à l'emploi
Pour aider à la conception du design du site web, le logiciel inclut un certain nombre de modèles prêts à l'emploi. En complément, les utilisateurs peuvent également importer des templates reposant sur les langages ASP ou PHP, notamment tous ceux proposés par Umbraco WordPress, Joomla, DotNetNuke ou d'autres systèmes de gestion de contenus. Et pour monter en puissance, le code généré à partir de WebMatrix peux être utilisé dans Visual Studio et SQL Server.
Tous les composants de WebMatrix sont intégrés afin d'offrir un design unifié et de faciliter le déploiement du site web. La solution comprend également des liens vers un certain nombre de fournisseurs d'hébergement. Une fois qu'un prestataire est choisi, le logiciel peut télécharger automatiquement le contenu du site web à cet emplacement.
(...)(11/01/2011 12:26:02)
Microsoft va remplacer Bob Muglia à la tête de sa division Serveurs
Bob Muglia (en photo), président de l'activité Serveurs et Outils de Microsoft, et cadre exécutif de longue date de l'éditeur de Redmond, va quitter son poste cette année. C'est ce qu'annonce un mémo adressé hier par Steve Ballmer à l'ensemble des collaborateurs, mémo également publié sur le site de la société. C'est le troisième dirigeant d'importance à quitter la société depuis l'été dernier. En septembre, le patron de sa division Business, Stephen Elop, a pris la tête du constructeur finlandais Nokia. Et en octobre, c'est l'artisan de sa stratégie cloud, le visionnaire Ray Ozzie, qui annonçait son départ « en retraite ». En mars déjà, Robbie Bach, président du groupe Loisirs et terminaux (Entertainment & devices), était parti.
Le titre du message de Steve Ballmer annonce la couleur. Des changements vont s'opérer au sein de l'activité dirigée par Bob Muglia : STB (Servers and Tools Business). En préambule, le patron de Microsoft rappelle que cette division ne pèse pas moins de 15 milliards de dollars et que, de fait, il y en a très peu de cette ampleur dans l'industrie logicielle (cf le classement publié la semaine dernière par PricewaterhouseCoopers). « Nous avons posé les fondations pour une génération entière d'applications métiers (...), estime Steve Ballmer. Nous sommes prêts à aller de l'avant dans l'ère du cloud computing », poursuit-il en évoquant la conférence PDC d'octobre dernier où l'avancement de la plateforme Windows Azure fut largement présenté.
Le bon moment pour changer de direction
Mais le patron de Microsoft explique aussi que « le meilleur moment pour penser au changement, c'est lorsque l'on se trouve dans une position de force. Or, c'est là où nous en sommes avec STB. Bob Muglia et moi avons parlé de l'activité en général et de ce qu'il était nécessaire de faire pour accélérer notre croissance. Dans ce contexte, nous avons décidé qu'il était temps, maintenant, de mettre en place une nouvelle direction pour STB. C'est simplement la reconnaissance que toutes les activités traversent des cycles et requièrent des talents nouveaux et différents pour les gérer à travers ces cycles. Bob a été un partenaire remarquable tout au long de ce processus et lui et son équipe de direction ont mis en place la bonne stratégie. ». En pointillé du mémo, on devine que Bob Muglia ne semble plus être la bonne personne, désormais, pour poursuivre le développement de l'activité.
Bob Muglia accueillera son remplaçant
« Dans la foulée de ce changement de direction, Bob a décidé de quitter Microsoft cet été, poursuit Steve Ballmer. Il continuera à gérer activement l'activité Serveurs et Outils pendant que je mène une recherche interne et externe pour le remplacer. Bob accueillera le nouveau responsable et sera chargé de projets supplémentaires pour moi. » Le patron de Microsoft rappelle également que Bob Muglia a fondé et dirigé l'activité Serveurs de l'éditeur depuis l'origine. « Il a conduit nos divisions Développeurs, Office et terminaux mobiles, ainsi que des pans importants de nos activités Windows NT et Online Services. »
Comme président de l'activité Serveurs et Outils, il a supervisé le développement de produits, parmi lesquels Windows Server, SQL Server, Visual Studio et System Center, notamment. Plus récemment, il a guidé l'entrée de la société dans le cloud computing et le lancement de la plateforme Azure.
Illustration : Bob Muglia, président de l'activité Serveurs et Outils (STB). Crédit photo : Microsoft
Un bug du langage PHP "plante" certains serveurs web
Les principaux développeurs spécialisés dans le langage PHP mettent les bouchées doubles afin de livrer dans les plus brefs délais un correctif destiné à résoudre un problème récemment signalé, susceptible d'empêcher les systèmes 32 bits exécutant du PHP de servir des pages web. C'est ce qu'a indiqué un développeur ce mercredi. Ce bug expose les systèmes PHP - un langage largement utilisé dans le développement Web - à une attaque par déni de service (DOS) exploitable à distance. « Il est lié à un problème de virgule flottante et touche les systèmes Linux et Windows », a précisé Andi Gutmans, le PDG de Zend Technologies, fournisseur d'outils de développement PHP.
Selon le CEO de Zend, la faille résulte d'un défaut de conception du chipset x87 intégré à une ancienne version du processeur Intel X86, dont les compilateurs ne savent pas traiter un problème spécifique de virgule flottante. « En conséquence, le traitement de la virgule flottante en PHP est affectée par ce bogue », explique-t-il en ajoutant ne pas avoir actuellement connaissance de sites PHP touchés par ce problème. « Le bug ne devrait pas affecter les systèmes PHP de grande capacité puisqu'ils tournent en 64-bits, explique Andi Gutmans. C'est lié à une mauvaise conception du hardware ».
Un problème lié à des nombres subnormaux
C'est Rick Regan, un chercheur en informatique, qui a signalé le problème, déclarant qu'il était apparu au cours d'un travail de recherche. « J'étudiais la conversion décimal/binaire des nombres dits subnormaux, ces tout petits nombres situés entre zéro et le plus petit nombre défini par le système à virgule flottante », a t-il raconté sur le blog Exploring Binary. « Le nombre particulier qui a causé le problème, 2.2250738585072011e-308, a été converti dans le plus grand des nombres subnormaux à double précision à la limite des nombres à virgule flottante normalisés et non normalisés. En observant les 17 nombres décimaux significatifs, 5 d'entre eux ont été convertis dans le plus grand nombre subnormal à virgule flottante. Pour des raisons qui me sont inconnues - et de manière tout à fait inattendue - le nombre 2.2250738585072011e-308 a entrainé le PHP dans une boucle infinie. »
Selon Andi Gutmans, les développeurs pourront proposer très vite une solution de contournement propre à chaque version PHP, provisoirement appelées PHP 5.3.5 et PHP 5.2.17. Il pense que cette solution devrait intervenir dans quelques heures et indique par ailleurs que son entreprise livrera également un correctif pour son produit Zend Server afin de résoudre le problème.
Illustration : le problème signalé par Rick Regan (source : http://www.exploringbinary.com)
JBoss 6.0, 1er serveur d'applications à exploiter Java EE 6
Avec cette version 6.0, JBoss devient l'un des premiers serveurs d'applications de classe entreprise à soutenir pleinement les spécifications de la plateforme Java Enterprise Edition 6, lequel permet de créer des applications professionnelles et des outils associés avec le langage de programmation Java. Dans une enquête en ligne menée auprès de 1000 développeurs par le vendeur d'outils Java ZeroTurnaround, 26 % ont déclaré utiliser le serveur d'application JBoss, ce qui en fait le serveur d'application le plus populaire juste derrière Tomcat, arrivé en tête des réponses avec 33 %.
L'adoption des dernières spécifications Java EE 6, dont le développement est supervisé par le Java Community Process (JCP), semble progresser lentement, alors que les éditeurs de logiciels s'intéressent à d'autres alternatives possibles. En ce qui concerne JBoss, son développement a été conduit par l'éditeur de logiciels Open Source Red Hat, mais comprend aussi des contributions de développeurs extérieurs.
Des concurrents à la traine
Chez Oracle, la version 3 de GlassFish Enterprise Server prend également en charge le Java EE 6. Sauf que l'éditeur positionne GlassFish comme un serveur léger, en fait une alternative à son propre serveur d'application phare WebLogic, lequel ne supporte pas encore le Java EE 6. De son côté, IBM travaille actuellement à mettre à jour WebSphere pour y inclure Java EE 6, mais ne prévoit pas de livrer cette nouvelle version avant plusieurs mois. SAP n'a fait pour sa part aucune annonce pour indiquer quand le Java EE 6 serait intégré à Netweaver. Quant à la version 7 de l'Open Source Apache Tomcat, actuellement en version bêta, elle ne prendra en charge qu'un sous-ensemble de spécifications de Java EE 6.
Red Hat doit commencer à vendre sous son nom, à une date qu'il n'a pas encore précisé, un abonnement pour le support de JBoss 6.0 sous la dénomination JBoss Enterprise Middleware Package. En décembre, l'entreprise avait déjà livré un certain nombre de logiciels basés sur JBoss, parmi lesquels la plate-forme JBoss Enterprise Portal 5.1, et JBoss Enterprise Middleware Business Rules Management System 5.1.
(...)(27/12/2010 17:26:06)Bilan Oracle-Sun 2010: Adoptions et abandons
En janvier 2010, Oracle obtient enfin l'autorisation de racheter Sun ainsi qu'il en avait manifesté l'intention en avril 2009. Entre ces deux dates, les autorités de régulation, tant aux Etats-Unis qu'en Europe, ont mené l'enquête afin de s'assurer que cette absorption ne risquait pas d'entraîner un déséquilibre concurrentiel, en particulier sur le marché des bases de données (avec le passage de MySQL chez Oracle). Au fil des mois, de nombreux défenseurs de l'Open Source s'étaient également inquiétés des incertitudes que ce rachat faisait peser, non seulement sur l'avenir de MySQL, mais aussi sur celui d'OpenSolaris et sur les évolutions du langage de programmation Java.
Désormais, la balle est dans le camp d'Oracle. Trêve de spéculations, la société de Larry Ellison va maintenant être jugée sur pièces. Son PDG fondateur a affirmé qu'il voulait être, comme IBM le fut dans les années soixante, un acteur global proposant une offre complète étroitement combinée, allant de l'infrastructure matérielle jusqu'aux applications. Il n'a jamais fait mystère qu'il convoitait Sun principalement pour Java et pour le système d'exploitation Solaris. En revanche, des questions se posent encore, notamment autour des processeurs Sparc. Dès février, Oracle annonce qu'il prépare une machine virtuelle Java unique. Il prévoit de fusionner son JRockit avec HotSpot, de Sun.
Jonathan Schwartz quitte le navire, d'autres suivent
Mais quelques jours à peine après le feu vert du rachat, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, annonce son départ de la société. Et, très vite, d'autres lui emboitent le pas. En mars, ce sera au tour de Simon Phipps, patron de l'Open Source de Sun, puis de Tim Bray, co-inventeur du langage XML, et de Martin Mickos, responsable de MySQL. En avril, James Gosling, le créateur de Java, quitte lui aussi l'entité Oracle/Sun.
Quelques jours plus tard, ce sont les utilisateurs d'OpenSolaris, version communautaire du système d'exploitation développé par Sun, qui se font entendre. Oracle a pris du retard pour livrer la dernière version de l'OS (prévue en mars) et il reste bien silencieux à ce sujet. Certains membres du conseil de gouvernance d'OpenSolaris (l'OGB) se disent prêts à dissocier leur code source de celui d'Oracle. Les relations vont progressivement se dégrader entre les deux parties. En juillet, l'OGB envoie un ultimatum à l'éditeur. En août, ce dernier laisse entendre qu'il privilégiera la version commerciale de l'OS, ce qui entraîne la dissolution de l'OGB. Mais la fin annoncée d'OpenSolaris a suscité des projets dérivés, Illumos par exemple.
Des feuilles de route sur 5 ans pour Sparc et Solaris
S'il contrarie les partisans d'OpenSolaris, à l'inverse, Oracle rassure les utilisateurs des serveurs à base de processeurs Sparc. Il esquisse pour ces derniers et pour le système d'exploitation Solaris une feuille de route sur cinq ans, annonçant un Solaris 11 Express pour les développeurs d'ici la fin de l'année et Solaris 11 pour 2011. [[page]]La version Solaris 10 9/10 sort cet été. John Fowler, patron de l'activité matérielle, précise par ailleurs que les lignes de serveurs x86 équipés de processeurs AMD seront arrêtées et les gammes standardisées sur les puces Intel.
Parallèlement, le groupe de Larry Ellison prépare sa grande conférence annuelle, OpenWorld, qui doit avoir lieu fin septembre à San Francisco. Il y annoncera des serveurs équipés du processeur Sparc T3 qui intègre jusqu'à 16 coeurs, une puce que l'on avait craint de voir abandonnée après le rachat de Sun.
Dans le cadre d'OpenWorld se tient aussi JavaOne, le rassemblement des développeurs Java. Cette année, Google, grand habitué du rendez-vous, n'y participera pas car Oracle vient de porter plainte contre lui. Il l'accuse d'avoir enfreint certains copyrights liés à Java lors du développement de son OS mobile Android.
Le support de MySQL démarre à 2 000 dollars
Sur JavaOne, l'acquéreur de Sun indique que les versions 7 et 8 de l'OpenJDK, le kit de développement Java, sont programmées pour 2011 et 2012. Il prévoit alors qu'elles continueront à se baser sur la version libre du langage de programmation, la communauté participant aux décisions sur les fonctionnalités à inclure à ces JDK 7 et 8. Deux mois et demi plus tard, les spécifications officielles de ces deux évolutions sont approuvées par le comité exécutif du JCP (Java Comity Process), malgré les oppositions de Google et d'Apache.
Début novembre, Oracle relève sensiblement le tarif du support de la base de données Open Source MySQL. L'abonnement à 599 dollars, que Sun pratiquait encore un an plus tôt, n'apparaît plus dans la tarification. Le support de l'éditeur démarre désormais à 2 000 dollars avec la Standard Edition. Pour débourser moins, il faudra se tourner vers des offres de services alternatives comme celles que proposent SkySQL ou Monty Program.
Mi- novembre, comme il l'avait annoncé, Oracle livre Solaris 11 Express, version du système d'exploitation destinée aux développeurs. Il présente également un aperçu de Solaris 11 qui sera livré en 2011.
En décembre, le repreneur de Sun annonce le Sparc Supercluster, une infrastructure serveur haute performance en cluster pour base de données. Cette configuration vient directement concurrencer les offres d'IBM et HP. Quelques jours plus tard, Oracle indique qu'il va porter sa distribution Enterprise Linux sur les environnements Sparc.
Un an après l'acquisition de Sun Microsystems, Oracle semble donc bien s'être engagé dans la direction annoncée par Larry Ellison (lorsqu'il se voyait en digne héritier de l'IBM de Thomas Watson) et vouloir devenir un constructeur à part entière. L'avenir nous dira s'il y parvient. Les ventes de serveurs des prochains mois fourniront un indicateur de la confiance que les entreprises accordent à la marque Oracle.
Le Crédit Agricole refond son indexation de données
Le Crédit Agricole est actuellement en train de refondre et d'unifier le système d'information des 39 caisses régionales. Ce projet va notamment aboutir au poste de travail unifié Nice (Nouvelle Informatique Convergente Evolutive). Or, dans le cadre de leurs missions, les 73 000 collaborateurs ont besoin d'accéder plus de deux milliards de documents clients, 600 millions d'e-mails et 8 milliards de transactions par an. Accéder à l'ensemble des informations relatives à un client est en effet nécessaire pour lui délivrer les conseils et prestations adéquates. Une recherche manuelle dans des documents papiers ou électroniques est des plus fastidieuses mais pas des plus efficaces. Il existait également des moteurs de recherche en mode silo sur certains types d'informations.
Recherche en langage naturel
Pour atteindre l'objectif d'une plus grande efficacité dans cet accès à l'information, le Crédit Agricole a décidé de se doter d'un moteur de recherche transverse en langage naturel. Le groupe bancaire a choisi Business Search de Sinequa. La rapidité d'indexation, la faible consommation de ressources informatiques, la rapidité de déploiement et la simplicité de maintenance ont été les critères principaux du choix. L'outil mis en place couvre dans une seule interface aussi bien les données structurées que les données non-structurées et quelqu'en soient les sources au sein du SI.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |