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Architecture logicielle
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(08/12/2010 17:17:55)
Orange cherche des développeurs pour sa plate-forme logiciels pour smartphones
Orange annonce l'ouverture d'un service destiné aux développeurs leur permettant de proposer leurs applications pour smartphones sur l'Orange App Shop. Dès décembre, les clients de l'opérateur de téléphonie mobile pourront télécharger des applications pour les terminaux Android, suivies au premier trimestre 2011 de celles pour les smartphones Blackberry. Le service Orange Partner Connect est disponible depuis le site Internet Orangepartner.com.
(...)(08/12/2010 10:55:43)Dreamforce 2010 : Database.com, prochain service de Salesforce.com
Salesforce.com se lance dans la base de données accessible en ligne. Son futur service « à la demande » s'appelle Database.com et vient d'être présenté sur la conférence Dreamforce que l'éditeur tient cette semaine à San Francisco (6-9 décembre). Le service est en partie basé sur la base de données d'Oracle, longtemps utilisée par Salesforce.com. Mais il s'appuie aussi sur des dizaines d'autres technologies qui constituent l'infrastructure de cloud de Salesforce.com. Cette dernière supporte maintenant près de 87 000 clients dans le monde, rappelle Eric Stahl, directeur senior responsable du marketing produit.
Les développeurs pourront utiliser le nouveau service comme socle pour tout type d'application. Database.com sera accessible à travers ses API (interfaces de programmation) SOAP et Rest depuis n'importe quel langage, plateforme ou terminal. Il ne s'adressera donc pas seulement à ceux qui développent sur Force.com, mais conviendra aussi pour des applications exploitées sur le cloud EC2 d'Amazon ou sur d'autres services, grâce aux API qui appellent vers Database.com.
Avant l'annonce faite sur Dreamforce, hier, Eric Stahl a présenté des exemples, en particulier une application écrite en PHP (hypertext preprocessor) fonctionnant sur Amazon Web Services. Celle-ci faisait remonter des données sur Facebook et interrogeait une instance de Database.com pour récupérer des informations. Chaque instance de la base de données pourra être exploitée dans différents contextes, du site web à l'application mobile.
Des boîtes à outils pour Java, .Net, Ruby et PHP
Mais Salesforce.com compte aussi vendre son service aux entreprises avec des arguments bien rodés, tels que le chiffrement SSL, le SSO (single sign-on) et des fonctions de sécurité avancées. Sans oublier les arguments de base de l'éditeur : ses capacités d'évolution automatique, d'ajustement des ressources et de mise à jour régulière du système.
En complément, la société de Marc Benioff va ajouter des fonctions au-dessus de Database.com, notamment un « modèle de données sociales » prédéfini avec des notions de profils d'utilisateur, de mises à jour de statuts, de fils d'actualité et autres entités utilisées par les réseaux sociaux. En utilisant un jeu d'API adaptée à ces usages, les développeurs pourront créer des applications fonctionnant avec ce modèle.
Les clients disposeront aussi d'une console d'administration et d'outils d'ETL pour charger les données dans Database.com. L'éditeur fournira par ailleurs des boîtes à outils spécifiques pour différents langages (Java, .Net, Ruby et PHP), ainsi que pour les environnements mobiles iOS et Android, et les plateformes AppEngine de Google, Azure de Microsoft, Amazon Web Services ou encore pour Facebook et Twitter.
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Il existera une version de base gratuite. Elle acceptera trois utilisateurs, 100 000 enregistrements et 50 000 transactions pour mois. Au-delà, le tarif mensuel s'élève à 10 dollars pour chaque tranche de 100 000 enregistrements et 10 dollars pour 150 000 transactions. En complément, pour 10 dollars par utilisateur de l'application et par mois, Enterprise Services ajoute une couche de sécurité et d'authentification.
Peu adapté aux gros volumes de transactions, selon Monash
La base de données de Salesforce.com utilise une architecture différente de celle des autres fournisseurs, considère Curt Monash, du cabinet Monash Research. « Il ne répartit pas les éléments entre des milliers de tables et se concentre sur la programmation des objets métiers. De ce fait, vous passez à côté de certains avantages, mais aussi de certaines complications typiques de la programmation relationnelle ».
En tenant compte du fait que les temps de latence du réseau est l'un des principaux facteurs de performance, Database.com ne conviendra probablement pas aux processus transactionnels exigeants, ajoute Curt Monash. « A l'inverse, lorsque vous bâtissez des applications pour lesquelles chaque utilisateur ne fait que quelques transactions par heure, cela importe sans doute assez peu, reconnaît le consultant. Il ne s'agit pas d'une architecture destinée à de gros volumes de transactions, mais la majorité des applications ne produisent pas de tels volumes ».
Comment les clients vont-ils percevoir cette évolution ?
Database.com est prévu pour 2011, mais on ne sait pas exactement à quel moment interviendra la disponibilité générale du service. Mais, comme pour ses autres produits, l'éditeur fournira d'abord une version bêta privée. Certains partenaires sont déjà sur les rangs pour soutenir le lancement. Parmi eux, Progress Software et Informatica proposent des produits pour aider les clients à alimenter les bases de données.
Pour China Martens, analyste du cabinet 451 Group, le nouveau service pourrait constituer une solide source de revenus pour Salesforce.com. De fait, l'éditeur se diversifie en proposant plusieurs offres, constate-t-elle. Mais cela reste difficile d'être à la fois un spécialiste du CRM (gestion de la relation client) et un fournisseur d'infrastructure. Elle se demande comment cette nouvelle évolution va être perçue par les clients. Certains d'entre eux pourraient préférer voir l'éditeur se concentrer davantage sur son offre de CRM.
Eric Stahl, responsable du marketing produit de Salesforce.com, affirme, lui, que les clients qui ont entendu parler de Database.com sont déjà impatients de l'essayer. (...)
Microsoft livrera Silverlight 5 en bêta entre avril et juin
L'avenir de la plateforme RIA (Rich Internet Application) Silverlight a fait l'objet de beaucoup de spéculations ces dernières semaines, obligeant Microsoft à réaffirmer son engagement sur cette technologie à l'issue de sa conférence développeurs PDC, il y a un mois. L'éditeur avait semblé en faire moins de cas et s'intéresser davantage à HTML5. Hier, lors de l'événement Silverlight FireStarter, Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de la plateforme RIA, a annoncé l'arrivée de la version 5. Celle-ci sera disponible en bêta entre avril et juin 2011. La version définitive sortira au deuxième semestre.
« Oui, il y a eu beaucoup de rumeurs autour de Silverlight, reconnaît Laurent Ellerbach, responsable de l'équipe relations développeurs de Microsoft France. Nous sommes très focalisés autour de plusieurs technologies importantes pour nous comme HTML 5 et .Net, Silverlight ou encore WPS. Elles sont complémentaires les unes aux autres, et si elles se superposent parfois, il y a également des domaines d'utilisation particuliers à chacune d'elles. La conférence d'hier était prévue avant la PDC, de la même façon qu'avant la PDC, on pouvait sur le site de Silverlight voter pour indiquer quelles fonctionnalités on souhaitait voir intégrer à la version 5. Il y a eu 21 000 votes et 70% des propositions ont été prises en compte pour la prochaine évolution. »
Canal+ étend l'usage de Silverlight à toute sa Web TV
Dans sa présentation, Scott Guthrie a rappelé que Silverlight avait déjà été adopté par de nombreux groupes médias. Sur l'Hexagone, c'est le cas de France Télévision, notamment, et du groupe Canal+ (sur Foot+). Ce dernier vient d'annoncer qu'il étendait l'utilisation du lecteur et de PlayReady à ses offres de Web TV, Canal+ et CanalSat. Dans la version 5, le logiciel supportera l'accélération matérielle apportée par les processeurs graphiques (GPU) pour décoder plus rapidement les flux vidéos. Scott Guthrie assure que même les netbooks à basse consommation pourront rejouer des contenus 1080p HD.
« Nous allons solliciter le GPU pour réduire la consommation et améliorer l'autonomie des terminaux mobiles et ultra-mobiles, ajoute Laurent Ellerbach de Microsoft France. Il y aura également une fonction [baptisée Trickplay] pour accélérer ou ralentir la lecture des contenus, avec une correction appliquée à la voix pour qu'elle paraisse à son niveau normal. Cela permettra de réécouter plus vite des émissions TV enregistrées, par exemple, ou à l'inverse, d'écouter plus lentement une émission en anglais pour mieux la comprendre. » Parmi les fonctions demandées par les utilisateurs et retenues par Microsoft figurent aussi le support de la télécommande. « Il y aura par ailleurs de nombreuses améliorations sur la partie serveur, complète-t-on chez Microsoft France. Avec le Smooth Streaming, l'éditeur avait déjà pris en compte les problèmes de mémoire tampon [buffering] sur la lecture des vidéos (d'autant plus gênants avec une qualité d'image élevée). « Avec Silverlight 5, nous n'aurons plus ce buffering », promet Laurent Ellerbach.
Support natif de la 3D, Silverlight sur Linux
Du côté des entreprises, Silverlight est utilisé dans des applications métiers, en mode connecté ou déconnecté, a montré hier Microsoft en présentant les témoignages d'utilisateurs comme SAP ou ADP (Aéroports de Paris). L'éditeur compte mettre l'accent sur ce versant professionnel et constate que les entreprises veulent accéder à davantage de fonctionnalités de Windows. Il sera possible d'exploiter la quasi-totalité des fonctions de l'OS. Le lecteur RIA propose aussi le multifenêtrage sur PC et Mac. « Nous travaillons par ailleurs avec Novell autour de Moonlight pour mettre en oeuvre Silverlight sur Linux, explique Laurent Ellerbach. Nous leur fournissons notre aide, nos procédures de test... ».
Parmi les nouveautés intéressantes, on trouvera le support natif de la 3D, une évolution montrée hier sur Silverlight FireStarter, sur Windows et Mac. « Nous obtenons un meilleur rendu 3D sur les applications en utilisant au maximum la carte graphique. » A noter aussi les technologies qui se développent pour faciliter la lecture des textes (avec du pixel snapping par exemple), notamment pour des applications de e-books.
Du côté des développeurs, qui ont soumis de nombreuses demandes, Silverlight 5 comportera beaucoup d'apports du côté de l'accès aux données, à exploiter dans le cadre d'intranets (databinding, view model...). Microsoft a également cherché à leur simplifier le développement et les procédures de test.
Illustration : Scott Guthrie, directeur de la division développeurs et créateur de Silverlight.
BMC s'offre GridApp Systems, pour gérer les bases de données dans le cloud
Le logiciel Clarity GridApp est déjà intégré à la plate-forme BladeLogic Automation Server de BMC. Il devrait aussi s'insérer dans les autres technologies de BMC comme la gestion des cycles de vie dans le cloud. Les capacités d'automatisation libèrent du temps et des ressources. Cette acquisition donne à BMC des produits d'automatisation de base de données de niveau international.
La plate-forme Clarity de GridApp est compatible avec Oracle, DB2 UDB, MySQL, Sybase et SQL Server, ainsi que les systèmes d'exploitation Linux, Windows, Solaris, HP-UX et AIX. Elle prend en charge les clusters de base de données comprenant Oracle RAC, Microsoft Cluster Server et Veritas. Elle peut également être utilisée pour gérer les bases de données sur les clouds publics, y compris Amazon EC2 (Elastic Compute Cloud) et Go Grid. Les clients de GridApp sont Bank of America, General Electric, Lockheed Martin et Merrill Lynch. La société a noué aussi des partenariats avec Hewlett-Packard, Quest Software, Oracle, IBM et Microsoft.
Avec ce rachat, BMC entend bien concurrencer les autres «Big Four» (CA, IBM, HP) des fournisseurs de systèmes de gestion. HP a en août dernier racheté le concurrent de GridApp, Stratavia.
Développement : Forrester plaide pour les solutions d'ALM dans l'entreprise
Les entreprises dont l'activité repose sur les logiciels auraient tout intérêt à se tourner vers des solutions de gestion du cycle de vie des applications (ALM, Application Lifecycle Management). C'est ce que leur conseille le cabinet d'études Forrester. « Si vous ne le faites pas encore et que le logiciel est important pour votre activité, vous devez commencer à vous demander comment comprendre vos flux applicatifs et acquérir une transparence sur ces flux », a déclaré Dave West, analyste chez Forrester, au cours de la conférence Software Universe donnée par HP à Barcelone. Celui-ci a également conseillé aux entreprises de ne pas commettre l'erreur, trop commune, de s'enliser dans la technologie. « L'adoption de l'ALM n'a pas été vue comme un grand succès parce que les clients, parfois influencés par les éditeurs, ont eu tendance à se concentrer sur les outils de développement plutôt que sur la gestion de l'activité métier », estime l'analyste. « Or l'ALM est d'abord une question d'intégration, et ne concerne pas l'utilisation d'outils séparés », a t-il commenté.
Convaincre des équipes habituées à travailler de façon isolée
« Le plus grand défi pour l'adoption des solutions de gestion du cycle de vie des applications, c'est de convaincre les équipes », juge Dave West. « Non seulement les développeurs sont habitués à travailler de manière isolée, mais il peut aussi y avoir un malentendu sur la façon dont le logiciel est développé. » L'erreur commune du responsable de projet (maîtrise d'oeuvre) est de présenter l'ALM comme un outil de contrôle ou de gouvernance, plutôt que comme un facilitateur du processus de production d'applications, s'appuyant sur des outils d'automatisation et de traçabilité. « Fondamentalement, les gens pensent que vous pouvez tout planifier et tout concevoir. Dans le logiciel, il est nécessaire de travailler de façon itérative et évolutive, d'avancer dans son travail et de comprendre de façon incrémentale », explique Dave West. « Traditionnellement, il y a beaucoup de problèmes parce que le responsable du projet veut que l'ALM mette en place un processus bien défini, mais ce processus ne fonctionne pas nécessairement de cette façon. La maîtrise d'oeuvre a besoin de coopérer avec les développeurs pour comprendre comment ils travaillent. L'Application Lifecycle Management est une question de flux, pas de contrôle », a t-il rappelé.
Un autre élément important dans le logiciel, c'est la relation fructueuse qui s'établit entre le développement et l'exploitation. Dave West estime que ce lien va encore se renforcer. « Ce qui est intéressant avec un mouvement comme le DevOps, qui cherche à améliorer la qualité des développements, c'est de voir la valeur accrue accordée à la relation entre les développeurs et les opérationnels, alors qu'historiquement, ceux-ci ont toujours travaillé séparément », a déclaré Dave West. « Il y a deux moteurs : le besoin de travailler vite pour arriver plus rapidement au résultat et la qualité. Plus de la moitié des bugs que l'on retrouve dans les logiciels résultent du fait que les architectures de déploiement et de test sont séparées, et qu'elles ont généré des informations contradictoires ».
Illustration : Dave West, analyste chez Forrester, spécialisé sur les questions portant sur le développement d'applications (source : D.R.) (...)
Google modifie son algorithme pour ajuster le classement des résultats
Le géant de la recherche en ligne a décidé de mettre en oeuvre ces mesures après la publication d'un article dans le New York Times détaillant la tactique d'un opticien en ligne. Le commerçant explique, en se vantant, comment son classement dans le moteur de recherche de Google a grimpé grâce aux nombreuses plaintes postées par des clients mécontents. «J'ai exploité cette possibilité parce que cela fonctionne, » a déclaré au journal Vitaly Borker, le fondateur et propriétaire de DecorMyEyes. « Quel que soit le site où les clients ont publié leurs commentaires négatifs, ils ont contribué à mon retour sur investissement. Alors, autant utiliser ces critiques négatives à mon avantage, » a-t-il ajouté.
Google a fait savoir que cette tactique ne fonctionnerait plus. Dans un blog, Amit Singhal, un employé de Google, écrit : «Je suis ici pour vous dire qu'être mauvais, et nous espérons que cela sera toujours le cas, ne servira pas davantage pour faire des affaires avec les résultats de recherche de Google. » Selon Greg Sterling, analyste spécialisé dans le secteur industriel pour Sterling Market Intelligence, « Google semblait embarrassé et surpris par l'article, et l'entreprise s'est empressée de résoudre le problème, » a-t-il déclaré. « Cela montre que Google n'est pas infaillible et doit continuer à adapter ses résultats si les circonstances le demandent, » a ajouté l'analyste.
Une manoeuvre obscure
Sans entrer dans les détails, Amit Singhal a indiqué que Google avait développé « une solution algorithmique » permettant de marquer les marchands qui offrent « une expérience utilisateur extrêmement pauvre » et leur attribue un classement moins avantageux. « C'est une première étape pour parer à ce problème et Google continue à y travailler, » a-t-il ajouté. En passant, il a contesté le fait que le classement litigieux obtenu par DecorMyEyes ait pu résulter des nombreuses critiques publiées en ligne contre le site marchand. Selon lui, le classement de la société a été aidé par les articles publiés par des médias dignes de confiance, traitant justement des problèmes rencontrés par l'entreprise.
Cliquer sur l'image pour agrandir l'illustration du NY Times
Cette situation pousse également Google à travailler pour faire en sorte que son système de recherche prenne en compte plus de variables « autre que les avis subjectifs » pour effectuer le classement des résultats. Pour l'instant, Google n'a pas trouvé le moyen de pondérer ce système à sa juste valeur sans provoquer d'influence disproportionnée sur le classement de personnes ou de sujets controversés. L'article du New York Times a clairement touché un point sensible de Google, qui gère le moteur de recherche le plus populaire du monde et se targue d'offrir les meilleurs résultats et les plus pertinents, apportant constamment, selon elle, des améliorations et ajoutant des innovations importantes.
Qui peut contrôler les résultats de Google ?
Grâce à sa popularité auprès des utilisateurs, Google domine le très profitable marché de la publicité déversée sur les moteurs de recherche. L'an dernier, Google affichait 23,6 milliards de dollars de recettes, dont la plupart proviennent de la publicité faite dans le moteur de recherche. Et si des centaines de clients ont fait part de leur mécontentement vis-à-vis du marchand en ligne DecorMyEyes - dont quelques allégations de harcèlement et d'intimidation de la part de Vitaly Borker lui-même - le magasin a bénéficié depuis des années d'un très bon classement dans le résultat des requêtes concernant l'optique ou la vente de lunettes. « Nous ne pouvons pas affirmer qu'à l'avenir jamais personne ne trouvera d'échappatoire à nos algorithmes de classement. Nous savons pertinemment que certains vont continuer à essayer : des tentatives pour tromper le classement de Google, comme celles mentionnées dans l'article du New York Times, ont lieu tous les jours, » a-t-il ajouté. « Pour ce qui nous concerne, » écrit Amit Singhal, « nous continuerons à travailler dur pour améliorer toujours plus la recherche sur Google.»
(...)(02/12/2010 13:11:26)Jitterbit réplique les données de Salesforce vers EC2 d'Amazon
Les clients de l'application hébergée Salesforce vont pouvoir répliquer plus facilement leurs données en temps réel vers le cloud d'Amazon en passant par le service annoncé hier par Jitterbit, éditeur californien spécialisé dans les solutions d'intégration de données en Open Source. Salesforce.com propose lui-même des outils d'exportation de données, mais ses utilisateurs ne les trouvent pas pratiques, si l'on en croit Ilan Sehayek, directeur technique de Jitterbit. Il explique que le service CloudReplicate fourni par sa société met à jour dynamiquement le schéma de la base de données sur EC2 au fur et à mesure que l'information est modifiée dans le cloud de Salesforce.com. L'intervention de l'entreprise s'en trouve réduite. C'est important, estime-t-il, dans la mesure où les clients de Salesforce.com ajustent sans cesse leur modèle de données.
L'un des premiers utilisateurs du service fait écho aux propos d'Ilan Sehayek. Il s'agit d'AWPRx, une société de 25 personnes qui édite un logiciel pour gérer la compensation entre pharmacies et compagnies d'assurance. Son PDG, Jay Roy, explique que son entreprise utilisait déjà EC2 pour stocker ses données. Il juge que l'automatisation apportée par CloudReplicate constitue une amélioration importante, « énorme », et de loin préférable au processus manuel antérieur, très consommateur en ressources humaines et « qui ne fonctionnait pas comme nous le voulions », explique-t-il. Sa société utilise les données sur EC2 en combinaison avec les outils de Business Intelligence de Pentaho pour générer les rapports dont elle a besoin. Des rapports qu'il est beaucoup trop compliqué de produire avec Salesforce, selon Jay Roy.
Des concurrents tels que Boomi et Cast Iron Sytems
A l'instar d'un nombre croissant d'entreprises, AWPRx a troqué ses systèmes installés en interne pour un ensemble de services dans le cloud. L'éditeur n'utilise plus de serveurs dans ses locaux. Il est passé de l'application qu'il avait développée en Java à la solution de Salesforce.com. De la même façon, il a lâché son contrat d'hébergement négocié avec Rackspace pour passer sur EC2.
Jitterbit concurrencent des acteurs comme Boomi, acquis par Dell début novembre, et Cast Iron Systems, racheté par IBM en mai dernier. Ses clients utilisent déjà ses outils pour synchroniser les données de Salesforce avec leurs applications internes, rappelle son PDG Ilan Sehayek. Le nouveau service proposé pour Amazon EC2 leur donne une autre option et ne crée pas de « choc de culture » puisque ces entreprises travaillent déjà avec des solutions SaaS (software as a service), fait-il remarquer.
Le tarif du service CloudReplicate est fixé à 899 dollars par mois. Il s'incrémente en fonction du volume de données et du nombre de processus associés qui sont concernés. L'offre supporte actuellement MySQL, SQL Server et les bases de données d'Oracle. Jitterbit indique qu'il prévoit de cibler d'autres applications SaaS, mais sans autre précision pour l'instant. Il n'y pas de raisons techniques pour que ce service ne puisse pas fonctionner, d'une façon ou d'une autre, avec des concurrents d'Amazon EC2 tels que Rackspace, a ajouté Ilan Sehayek.
Illustration : Solution CloudReplicate (source : Jitterbit) (...)
L'expérience client doit être enrichie pour fidéliser
« En sortie de crise, la priorité des entreprises n'est plus de réduire les budgets mais d'améliorer la rétention des clients » a soutenu Rachel Hunt, directeur de la recherche EMEA du cabinet IDC. Elle s'est exprimée lors de la conférence RIA 2010 organisée par Adobe au Palais des Congrès de Paris, consacrée (comme son nom l'indique) aux Rich Internet Applications. Pour assurer cette rétention des clients, il faut améliorer « l'expérience client », c'est à dire le ressenti du consommateur lorsqu'il contacte l'entreprise. Cela passe par la mise en place d'une stratégie de l'expérience client (qui vise le développement de la qualité de celle-ci), bien au-delà d'une simple GRC (qui analyse le passé).
L'un des axes de progrès reste le web. Selon Rachel Hunt, « 38% des entreprises ont l'intention d'accroître le budget de développement de leurs sites web ». Ce développement s'effectue également en mettant en place une approche homogène multi-canal intégrée : le client doit pouvoir choisir lui-même son « mix relationnel », c'est à dire la ou les manières de contacter l'entreprise selon le moment de sa relation. Une transaction peut ainsi débuter sur le web, passer par le téléphone, puis par l'e-mail, revenir au web, etc. A chaque étape, le client doit être reconnu et voir avancer sa transaction au lieu de revenir en arrière.
Le client est un être numériquement polymorphe
« Les messages doivent être les mêmes quel que soit le canal, ce qui implique que l'information soit partagée et collaborative avec une bonne gouvernance » a insisté Rachel Hunt. La gouvernance des informations et des relations clients revient, en fait, à répondre aux questions habituelles : qui fait quoi comment, pourquoi et sous quelles conditions...?
L'utilisation des médias « web 2.0 » comme Twitter ou Facebook est aussi une manière d'améliorer l'expérience client. Mais cela ne peut être pertinent que si l'on gère ces outils dans le cadre d'une stratégie de relations avec la clientèle. De plus, a rappelé Rachel Hunt, « il faut être prêt à accepter sur ces outils les critiques ou les demandes d'amélioration ».
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