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Architecture logicielle

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(23/09/2010 08:50:28)

JavaOne 2010 : Oracle dévoile ses ambitions pour Java

La conférence JavaOne, désormais orchestrée par Oracle, s'est déroulée cette semaine à San Francisco (19-23 septembre) dans le cadre d'OpenWorld. Les développeurs ont été accueillis dans l'un des hôtels de la ville, à quelques pas du grand rassemblement annuel d'Oracle qui se tient traditionnellement au Moscone Center (avec le rachat de Sun, 41 000 personnes y étaient attendues cette année). L'ouverture de JavaOne a néanmoins eu les honneurs de la grande salle du Moscone, lundi soir, où il est revenu à Thomas Kurian, vice-président exécutif, responsable du développement produits d'Oracle, de présenter les évolutions programmées. « Je me rends à JavaOne depuis 1997 », a-t-il d'abord confié en ajoutant que cette année était particulière puisqu'Oracle était maintenant responsable de Java : « Nous voulons que chaque développeur sache très clairement comment nous voyons évoluer la plateforme Java. » Les différentes déclinaisons du langage sont concernées, ce qui, outre Java SE (Standard Edition), inclut Enterprise Edition et JavaFX, la plateforme destinée aux applications Internet riches. « Nous nous concentrons sur les serveurs comme sur les desktops, a souligné Thomas Kurian en rappelant que l'avenir de Java ne se bornait pas à Oracle, mais concernait la communauté des développeurs, leur contribution au langage et la qualité des applications qu'ils réalisaient avec.

Améliorer la productivité des développeurs

Parmi les objectifs figurent en bonne place l'amélioration de la productivité des développeurs et l'intégration de la modularité dans les machines virtuelles Java, avec les projets Coin (code plus concis), Lambda (closures pour Java) et Jigsaw. « Nous cherchons également à optimiser le langage pour les nouveaux processeurs multi-coeurs, les mémoires importantes et les réseaux rapides, avec le framework Fork/Join. » Thomas Kurian a également évoqué  le support de différents langages  par Java VM.

Deux nouvelles versions d'OpenJDK, les 7 et 8, sont respectivement prévues pour 2011 et 2012. Les versions 7  et 8 du kit de développement Java (Oracle JDK) continueront à se baser sur la version libre du langage de programmation. La communauté participe aux décisions concernant les fonctionnalités à inclure aux JDK 7 et 8, ne manque pas de rappeler l'éditeur. Des détails sur les fonctionnalités approuvées pour le JDK 7 sont consultables à l'adresse http://openjdk.java.net/projects/jdk7/.

Combiner Java, JavaFX et HTML 5

Du côté du client Java, aucun doute pour Thomas Kurian, « HTML 5 est le prochain environnement pour le navigateur ». Oracle prévoit un modèle de programmation qui combinera Java et JavaFX avec des capacités HTML5, JavaScript et CSS Web, qui offrira des performances graphiques 2D et 3D avancées. Les outils seront délivrés via NetBeans dont deux mises à jour sont prévues pour 2011.

Du côté serveurs, deux évolutions de GlassFish sont également programmées pour l'an prochain. Des détails et la feuille de route sont disponibles à l'adresse suivante :  https://glassfish.dev.java.net/roadmap/

Oracle prévoit par ailleurs de faire converger les machines virtuelles Java (JVM) HotSpot et JRockit JVM pour bénéficier des meilleures fonctions de chacune d'elles. Les résultats de la combinaison seront versés dans le projet OpenJDK.

(...)

(20/09/2010 17:56:59)

Observatoire des projets : Le taux d'échec reste élevé faute de méthode

En clôture de la première Université d'Eté de Daylight, Fadi Gemayel, PDG de ce cabinet de conseil et de recherche, a présenté les résultats du premier baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI ». L'objet de ce baromètre est de suivre les réussites et échecs de projets informatiques en les liant aux pratiques méthodologiques et managériales. Au delà des retours empiriques, il s'agit bien d'obtenir une connaissance scientifique du sujet.

Les premiers résultats de sont guère encourageants et les nombreux échecs semblent bien liés à une méthodologie défaillante dans les organisations. 16% des organisations ayant répondu au questionnaire admettent que la majorité des projets sont des échecs et seulement 30% que la majorité arrivent à l'heure. Les dépassements de délais sont importants mais, par contre, les dépassements de coûts sont déclarés comme rares.

Une première étude française

Cette étude est une première en France. Elle porte sur des entreprises de plus de 250 personnes issues d'un échantillon de 5000 firmes réparties de façon représentative en terme de taille et de secteur. Pour la réaliser, Daylight s'est associé à deux établissements d'enseignement supérieur et de recherche : l'ENSIIE (Ecole Nationale Supérieure d'Informatique pour l'Industrie et l'Entreprise) et l'IAE Lille (Institut d'Administration des Entreprises, université Lille I). Le Monde Informatique et CIO étaient également partenaires. Auparavant, il n'existait que des études d'origine américaine et dont le principal enseignement était qu'un tiers des projets étaient des échecs complets et la moitié dérivaient fortement en terme de délais, de budget ou des deux.

La première édition du baromètre annuel de l'« observatoire des projets en France à dominante SI » est bien sûr perfectible et, faute d'un recul suffisant, ses conclusions sont à prendre avec prudence, plus comme des tendances qualitatives. Les éditions successives, dans les années à venir, permettront d'affiner le propos.

Mais où sont les bonnes pratiques ?

La première tendance qui se dégage est catastrophique : si les référentiels de bonnes pratiques se multiplient, force est de constater que les entreprises n'appliquent que rarement leurs principes, même ceux de bon sens. Il en résulte un taux d'échec élevé. Pire, les entreprises sont incapables de tirer partie des échecs passés : non seulement il y a un très faible partage des connaissances en cours de projet mais, en plus, en fin de projet, il n'y a quasiment jamais de capitalisation de l'expérience acquise. De plus, le rôle du chef de projet n'est pas vu comme celui d'un véritable métier. Le chef de projet est tantôt vu comme un simple manager généraliste, tantôt comme un poste temporaire au sein d'une carrière. Il est vrai que l'autonomie de ceux-ci est souvent des plus limitées. Ils dirigent certes au quotidien des équipes mais ne maîtrise pas la composition de celles-ci, pas plus qu'il n'a de choix quant aux autres ressources dont il pourrait avoir besoin, notamment financières.

Moins de 10% des organisations disposent d'un SI collaboratif pour gérer un projet. Les projets sont déclenchés sur une vague étude d'opportunité. L'alignement stratégique -quand il existe- est mené quasiment exclusivement en mode top-down, sans aucune possibilité de retour formel de la base vers le sommet. Les référentiels de bonnes pratiques sont rarement utilisés. Il n'existe d'ailleurs pas de méthodologie de référence réelle (autrement qu'un document bureautique stocké dans un coin de l'intranet) dans plus des deux tiers des cas.

Des méthodologies à renforcer

Les développements sont souvent réalisés au fil de l'eau, avec des référentiels (cahier des charges...) peu ou pas formalisés. La contractualisation MOA/MOE est peu fréquente. « Sans vraie contractualisation, on ne peut pas réussir un projet » martèle pourtant Fadi Gémayel.
De même, la gestion de porte-feuilles de projets est très perfectible : les dépendances entre projets sont peu ou pas traités : les conflits de ressources vont être affrontés devant la hiérarchie qui va arbitrer en mode binaire, sans anticipation.

Quand une équipe de support aux projets existe, la structure est rarement permanente et son rôle consiste souvent à installer des outils de gestion de projets. Gestion des risques et gestion de la qualité sont soit absents soit très ponctuels. Leur intégration au processus du projet est exceptionnelle (moins de 10% des cas). Plaquées comme un projet parasite à côté du projet principal, leur utilité est des plus douteuses. La remontée des incidents est généralement déficiente et elle se limite à signaler que le client se plaint du produit livré.

Des projets vraiment stratégiques ?

Alors que la « gouvernance » est dans toutes les bouches depuis une dizaine d'années, que ce concept repose sur l'alignement stratégique du SI sur le business, on aurait pu croire que la qualification de « projet stratégique », donc prioritaire et intimement lié à l'avenir de l'organisation, serait un peu sérieuse.

Or, pour les répondants à l'enquête, un projet est stratégique soit parce que son budget dépasse un certain seuil (une évolution isofonctionnelle d'un parc machine peut donc être « stratégique ») soit parce que la direction générale l'a décidé sans aucunement justifier le qualificatif. Le prochain baromètre sera réalisé au printemps 2011. On peut rêver à une amélioration de la gestion des projets d'ici là.
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(20/09/2010 15:29:53)

Avec le rachat de Suse, VMware pourrait mettre un terme à sa croisade anti-OS

VMware qui a bâti sa renommée en industrialisant la virtualisation des serveurs basés sur Unix et Windows expliquait jusqu'à présent que la virtualisation était là pour prendre en charge la gestion du matériel et des systèmes d'exploitation. Et pour accompagner les besoins de ses clients, l'éditeur de Palo Alto prépare également une offre de cloud computing visant à réduire l'apport de Windows sur les PC de bureau.

Mais avec le rachat de l'activité Suse Linux de Novell
, VMware deviendrait à son tour un fournisseur de système d'exploitation - comme Oracle avec Solaris depuis le rachat de Sun -  et serait donc bien obligé de reconnaître l'importance des dits OS. Les analystes estiment que la tentative de reprise de Suse Linux a du sens et aidera VMware rivaliser avec Microsoft, son principal rival, et Red Hat. Ces derniers expliquent que VMware ne peut pas offrir de plate-forme cloud computing complète parce qu'il lui manque certaines briques dont le système d'exploitation. Et si l'OS de Microsoft conserve son actuelle position dominante, VMware ne sera pas en mesure de rivaliser avec l'éditeur de Redmond sur le long terme, avance Chris Wolf analyste au Burton Group. « Microsoft a toujours été en mesure de suivre de près le lien entre les infrastructures, son système d'exploitation et les applications », explique Chris Wolf. «Avec le temps, il est clair que les logiciels de Microsoft fonctionneront de mieux en mieux sur Hyper-V » [ que sur VMware, NDLR].

De la nécessité d'un OS


Alors que Microsoft offre gratuitement Hyper-V 2, son hyperviseur de type 1 pour serveur, en tant que complément de Windows Server 2008 r2, VMware pourrait également fournir un système d'exploitation Linux comme un add-on de sa plate-forme de virtualisation. Une sorte de miroir à la stratégie de Microsoft. En fait, VMware le fait déjà à travers un accord OEM avec Novell pour la distribution et le support de Suse Linux. Prendre Suse Linux sous son aile - par le biais d'une acquisition - est «la meilleure chance [de VMware a] au cours des 15 prochaines années pour rester dans le coup», souligne Chris Wolf, qui a également écrit sur son blog que l'éditeur a besoin de son propre système d'exploitation. VMware continue de soutenir que le système d'exploitation perdra de sa pertinence dans le futur, mais l'achat de Suse Linux serait bien l'aveu que « cette pertinence est encore d'actualité, conclut-il. Charles King, analyste chez Pund-IT, livre des remarques similaires dans une interview accordée vendredi dernier à nos confrères de ComputerWorld. L'analyste explique que le PDG de VMware, Paul Maritz, semble croire que « la fin du système d'exploitation est proche », mais un changement si majeur prendra des années voire des décennies, si cela arrive vraiment poursuit Charles King. "Il y a tout simplement beaucoup trop d'infrastructures et d'investissements réalisés pour que les entreprises abandonnent purement et simplement le coeur de leur architecture informatique utilisé depuis des décennies", explique Charles King.

Même si Paul Maritz est dans le vrai quand il prédit que les systèmes d'exploitation continueront à perdre de leur importance au cours des années à venir, il doit encore répondre aux besoins actuels des clients. Avec un système d'exploitation solide, VMware "serait en passe de posséder toutes les piles", poursuit l'analyste, qui croit que VMware devrait également acheter Novell Cloud Manager, qui prend en charge les hyperviseurs de plusieurs fournisseurs.

Quid des partenariats ?


Le dilemme qui pourrait être soulevé par un accord Novell/VMware pourrait être le sort réservé au partenariat de Microsoft avec Novell, qui garantit l'interopérabilité entre Windows et Suse Linux. "Si quelqu'un sera très contrarié si Suse va chez VMware, Microsoft figure tout en haut de la liste, " pointe l'analyste de Pund-IT. Le deuxième sur cette liste pourrait être Red Hat, qui ne serait plus en mesure de faire valoir que VMware a une offre bancale faute de système d'exploitation. Ainsi doté, VMware serait également capable de prendre plus de parts du marché Linux à Red Hat que Novell. Au dernier trimestre, le chiffre d'affaires de VMware était ainsi trois fois supérieur à celui de Novell.

Bien que l'acquisition d'un système d'exploitation robuste permettra à VMware de consolider sa pile solutions, certains problèmes demeurent. Windows est toujours beaucoup plus utilisé que la distribution Linux de Novell et le framework .NET plus répandu que la plate-forme de développement Java SpringSource de VMware. Avec cette dernière acquisition (voir lien), l'éditeur de Palo Alto entendait bien rivaliser avec la solution de Microsoft, mais la solution .NET est devenue énorme » souligne Chris Wolf. « Un gigantesque écosystème dédié au développement s'est développé autour de lui. »

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(20/09/2010 11:18:43)

OpenWorld 2010 : Les Fusion Apps d'Oracle attendues au 1er trimestre 2011

La première version tant attendue de la prochaine génération des applications Fusion d'Oracle sera disponible au premier trimestre de 2011. C'est ce qu'a déclaré hier son PDG, Larry Ellison, lors d'une allocution faite à la conférence OpenWorld 2010 à San Francisco. "Nous savions que nous devions réaliser une nouvelle génération de produits qui réunisse les meilleures fonctionnalités de PeopleSoft, de la suite E-Business et de Siebel," a-t-il dit. "Il nous a fallu cinq années et un énorme travail pour y parvenir. Cela continue à représenter un immense challenge en matière d'ingénierie." Oracle a du en effet ré-implémenter toutes les fonctionnalités "au sommet d'une infrastructure middleware moderne, et précisément au sein de notre propre middleware Fusion," a déclaré le PDG d'Oracle. "La Suite contient 10 000 processus intégrés uniques et la version finale comprendra 100 produits différents, tous disponibles simultanément," a-t-il ajouté. "Nous n'avions jamais fait cela auparavant, et j'espère que nous n'aurons pas à le refaire."

Selon Larry Ellison, Oracle "ne s'est pas réfugiée dans une grotte" pour développer son logiciel. L'entreprise a ainsi réalisé des tests à grande échelle avec certains clients tout au long du processus de développement de manière à offrir une interface utilisateur satisfaisante," a-t-il précisé. Le logiciel "ne ressemble pas beaucoup à la suite E-Business, il ressemble peu à SAP. Il apporte une interface moderne."

"Les applications sont disponibles auprès d'Oracle sur site ou à la demande," a-t-il indiqué. "Ce sera aux clients de décider. Ils peuvent aussi commencer à utiliser le logiciel à la demande et le déplacer ensuite facilement en interne s'ils le désirent." Le PDG d'Oracle a précisé que l'entreprise n'avait pas l'intention de pousser les clients qui utilisent des produits logiciels plus anciens à passer à Fusion. "Nous pensons que, pour la plupart des clients, la bonne chose à faire est de voir comment se passent les premiers déploiements... Ils pourront s'orienter vers Fusion quand ils le souhaitent. Ils sont les mieux placés pour savoir comment effectuer le déploiement de leurs ressources informatiques."

D'autres sessions de présentation des Fusion Apps sont prévues jusqu'à jeudi, date de la clôture de l'OpenWorld 2010.

Illustration : Larry Ellison, fondateur et PDG d'Oracle, crédit photo IDG NS

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(17/09/2010 10:51:21)

VMware envisage le rachat de Novell

Après une tentative d'OPA hostile d'un montant de 2 milliards de dollars en mars dernier de la part du fonds Elliott Associates, la vente de Novell s'accélère. Selon les dernières rumeurs, VMware figure en bonne place parmi les entreprises qui ont entamé des pourparlers pour racheter une partie de l'éditeur Open Source. Faute d'acheteur global, les responsables de Novell ont décidé de diviser la société pour la vendre en morceaux. Toujours selon le WSJ, l'éditeur de Waltham est actuellement en "négociations avancées" avec au moins deux acheteurs, y compris VMware. Ce dernier semble être uniquement intéressé par l'acquisition du système d'exploitation Suse Linux et des services associés. L'activité Netware de Novell, le partage de fichiers en réseau notamment, pourrait être reprise par Attachmate, un éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions de connectivité et la modernisation des applications propriétaires, gérées notamment sur mainframes.

Une acquisition logique pour VMware

Le journal financier signale encore qu'une vingtaine d'entreprises se sont  montrées intéressées par Novell, qui s'est mis sur le marché en mars dernier, mais il n'y aurait qu'une poignée de candidats sérieux. Les rumeurs ont été particulièrement abondantes cette dernière semaine sur une vente possible après un article paru dans le New York Post, qui faisait état de pourparlers avancés avec deux sociétés dont l'identité n'est pas connue.

L'acquisition de Suse Linux serait logique pour VMware, qui poursuit l'acquisition des piles logicielles nécessaires à la fourniture d'une plate-forme de services cloud (voir  rachats de Zimbra et SpringSource). Novell a déjà établi un partenariat avec VMware, qui utilise Suse Linux comme système d'exploitation préembarqué sur les machines virtuelles animant ses appliances. Novell fournit également des outils à des plates-formes cloud reposant sur ses solutions Linux. Avec ce rachat, VMware pourrait, notamment, affronter à armes égales Red Hat qui a développé une offre cloud basée sur sa propre distribution Linux Enterprise.

Pour l'instant, ni VMware ni Novell n'ont immédiatement réagi aux demandes de commentaires de nos correspondants d'IDG News Service à New York.

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(16/09/2010 14:39:45)

T-Systems inaugure son Innovation Center à Munich

L'Innovation Center inauguré à Munich le 13 septembre dernier par T-Systems était l'occasion pour l'entreprise de présenter certains des projets déjà entamé au sein de ce centre de R&D, en partenariat avec l'Université Ludwig Maximilian de Munich. Mais avant de faire la démonstration de ces prototypes, la filiale de Deutsch Telekom a tenu à insister sur le rôle exact de ce centre de recherche. Le but est en effet de faire intervenir les sociétés clientes dès le début, et de les rapprocher au plus près du processus de conception des prototypes afin qu'ils puissent voir chaque étape, et que ces technologies soient plus rapidement viables que dans leur cycle de développement classique. C'est, en somme, un lieu de test impliquant le client, les partenaires du centre, les étudiants et T-Systems où chacune des parties peut proposer ses idées et les expérimenter dans un environnement directement observable.

Un datacenter à consommation optimisée

Parmi les projets présentés, on trouve le Datacenter 2020, installé deux ans auparavant en partenariat avec Intel, et qui, durant cette période, a été l'objet de très nombreux ajustements en vue d'améliorer son PUE, ou efficacité énergétique. Via un plafond modulant l'espace occupé par le datacenter, et d'autres paramètres comme les serveurs en eux-même et la circulation des airs chauds et froids, les chercheurs envisagent d'arriver prochainement à un PUE de 1,4, soit 30% de moins que les datacenters classiques. Pour ce faire, ils préconisent d'utiliser moins de ressources matérielles de sauvegarde, et de faire plus confiance à l'infrastructure. C'est par ailleurs parce que ce projet était présent sur les lieux qu'il a été décidé de choisir Munich pour construire l'Innovation Center autour de celui-ci, pour le combiner aux futurs programmes mis en place. T-Systems avait aussi déjà investi 2,5 millions d'euros dans ce datacenter, argument qui a peut-être joué.



Une pile à combustible géante

Mais l'élément le plus intéressant provient certainement de l'alimentation de ce centre de calcul. Outre la connexion classique au réseau électrique national, une pile à combustible de grande envergure et placée en appoint à la structure de l'entreprise fournit à la fois l'énergie dont a besoin le datacenter via des réactions chimiques, mais transforme aussi la chaleur dégagée en eau froide via un réfrigérateur d'absorption pour le refroidissement du 2020. Potentiellement, même si ce n'était pas le cas durant la visite, la chaleur dégagée peut être partiellement redirigée avant sa transformation en eau et servir à chauffer les bureaux de l'entreprise dans laquelle la pile à combustible a été installée. Pour l'heure, il a un facteur d'efficacité de 47%, et produit 250 kW d'énergie électrique (pour 238 kW utiles), et 180 kW d'énergie thermique. Le seul problème, de l'aveu même des chercheurs, c'est qu'en cas de panne, il faut au minimum trois jours pour tout remettre en place. Mais ce système de production autonome d'énergie déjà utilisé dans l'industrie aérospatiale a une durée de vie allant de 15 à 20 ans, durée après laquelle il faut remplacer la matrice d'électrolyte située entre l'anode et la cathode. A noter que l'usagée sera recyclée pour rester dans l'optique « green », précise le Dr Rainer Weidmann, responsable du développement de la pile. Durant ses six mois de mise en service néanmoins, aucune panne n'a encore été détectée, la stabilité étant relativement acquise étant donné que le système se base sur une réaction chimique.



Des voitures connectées

Outre ces solutions vertes, l'Innovation Center se diversifie dans la nature des projets entamés. L'un de ceux qui ont été présentés concernait les voitures connectés. A travers une simulation des systèmes GPS opérée par l'application Ubisense et des voitures téléguidées par un iPad et surmontées d'un smartphone, il a été fait la démonstration d'un système anti-collision capable de détecter la proximité d'autres voitures, mais aussi la signalisation. Par cette détection, les petites voitures étaient en mesure de s'arrêter de leur propre chef, connectées au système les informant du danger imminent. Dans un entretien, Horst Leonberger, responsable de ce projet chez Deutsch Telekom, précise vouloir aller plus loin, et outre les systèmes d'avertissements et de sécurité routière, il veut aussi connecter la voiture à Internet pour accéder à tout même sur la route. Il affirme par ailleurs être en partenariat avec BMW sur ce projet, et être en discussion avec Volvo, Peugeot et Renault.



Mobilité et interconnexion

Enfin, à travers d'ateliers, ont aussi été présentées des solutions de mobilité et d'interconnexion. Au niveau de la mobilité, un projet d'application SAP CRM pour smartphones (Blackberry, iPhone et Windows Mobile pour le moment, mais prévue pour Android) rend possible l'accès à certaines fonctionnalités de la solution classique. Développé avec Sybase, ce projet peut synchroniser les informations avec les serveurs de l'entreprise et a pour but de faire entrer l'entreprise de plus en plus dans la mobilité. En terme d'interconnexion, le projet Unified Communication & Collaboration (UCC) met en place un datacenter capable de traduire les principaux langages des réseaux locaux d'une entreprise filialisée, même si chacune des sections utilise un réseau local différent, que l'une soit équipée de Cisco ou l'autre d'Alcatel par exemple. Via une interface logicielle quelque peu similaire à Windows Live Messenger de ce datacenter de traduction, elles pourront communiquer de personne à personne. A noter la compatibilité avec les terminaux mobiles pour les employés en déplacement. Enfin, dans un autre registre, le projet de compteurs intelligents testés à Friedrichshafen (« T-City », ville d'implémentation des projets de T-Systems pour une ville connectée) veut mettre en réseau, à l'instar de l'initiative française, la consommation électrique, mais ici, inclure aussi celle de l'eau et du gaz pour relier les distributeurs aux clients en temps réel.



Illustration : Reinhard Clemens, PDG de T-Systems
Crédit Photo : D.R.

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(15/09/2010 17:28:28)

Nvidia lance ses dernières versions de Parallel Nsight et Cuda

Nvidia dévoilera mardi les dernières améliorations effectuées sur son Parallel Nsight, le toolkit pour créer des applications accélérées par carte graphique sous l'IDE Visual Studio de Microsoft, mais aussi sur Cuda Toolkit utilisé pour tirer massivement profit des capacités de traitement parallèle des cartes.

« Pour 6 millions de développeurs utilisant Windows et Visual Studio, cette sortie de la dernière version de Parallel Nsight offre des fonctionnalités majeures pour la création des applications accélérées et en parallèle », indique Will Ramey, chef de produit. Ces types de programmes sont très présents dans les industries du pétrole et du gaz, et aussi dans les domaines du graphisme, ajoute-t-il. « Avec ce produit, nous intégrons le débogage multi-coeurs par carte graphique dans Visual Studio 2010 », ajoute Stephen Jones, lui aussi chef de produit.

Dans la version 1.5, cette fonctionnalité autorise le développeur à déboguer sur une carte graphique tout en affichant le système via une autre, sans avoir besoin d'utiliser plusieurs machines. Cette mouture comprend aussi une capacité d'analyse du système, grâce à laquelle les utilisateurs de Visual Studio peuvent consulter les événements se déroulant sur le processeur et la carte graphique. « Cela offre le moyen au développeur de voir exactement ce qui se passe dans leur application à travers ces différentes unités de calcul, et d'optimiser les performances », explique Stephen Jones. Le débogage TCC (Tesla Compute Cluster) est par ailleurs présent dans cette version, qui supporte aussi le Cuda Toolkit 3.2.

Cette mise à niveau de Cuda comprend des bibliothèques mathématiques supplémentaires, des améliorations de performance et une gestion avancée des clusters. Ce toolkit est gratuit, et sera disponible en version quasi définitive à la mi-septembre. L'édition professionnelle de Parallel Nsight est pour sa part déjà disponible en version RTC, mais la date de sortie finale n'a pas été communiquée. Elle coûtera cependant 350 dollars. La version gratuit Standard, qui dispose de moins de fonctionnalité (pas de TCC ni de support des points d'arrêt de données), sortira le 22 septembre.


Crédit Photo : Nvidia

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(15/09/2010 15:59:22)

WorkLight étend sa plateforme aux BlackBerry et à iOS

Cette infrastructure client-serveur pour les applications mobiles professionnelles qui se compose d'un ensemble de bibliothèques, de serveur middleware, et de code client natif, autorisant la connexion à des applications mobiles via des solutions d'authentification ou à des serveurs délivrant ces applications. Récemment, WorkLight a créé une couche logicielle native pour l'iOS d'Apple pour adapter les applications iPhone et iPad. Maintenant, le logiciel supporte les OS 5 et 6 de BlackBerry. Pour ces derniers, les développeurs peuvent créer au choix des applications pour le Web ou des applications natives.

Selon l'architecte principal du projet, une importante banque en ligne européenne, qui a demandé l'anonymat, utilise WorkLight pour prendre en charge les futures applications iOS. La banque compte toucher environ 100 000 clients actifs, qui jusqu'à présent n'utilisait pas leur smartphone pour effectuer des opérations bancaires en ligne. L'organisme financier est en phase de test sur ces applications pour éprouver la connexion sécurisée entre le logiciel serveur de WorkLight et les systèmes d'authentification de la banque. Selon ce développeur, elle compte profiter des évaluations pour adapter ensuite avec facilité les mêmes applications vers Android et Blackberry.

Un panel d'outils

La plate-forme de WorkLight a plusieurs composantes, à commencer par WorkLight Studio, un plug-in et une gamme d'outils pour l'environnement de développement intégré Eclipse. Celui-ci supporte à la fois le SDK natif pour iOS, BlackBerry et Android, et des technologies de développement d'applications Web standards, comme le HTML, le CSS et Javascript. Studio supporte les catalogues d'applications en ligne des trois systèmes d'exploitation mobiles. WorkLight Server permet pour sa part, de créer l'environnement runtime nécessaire aux applications WorkLight. Il offre des « adaptateurs » XML pré-construits qui se connectent à de nombreux systèmes back-end via des interfaces standards ou propriétaires, et à des services Web, tels que le SQL, le LDAP, SharePoint, SAP, HTTP, REST, WSDL/SOAP. Il supporte également les API de Facebook et de Twitter. Le système de cache flexible de WorkLight Server peut être modulé en fonction des applications. « L'approche simplifie le code client et permet à l'entreprise d'apporter des modifications sur le serveur sans avoir à redéployer le logiciel client, » a déclaré Ron Perry, CTO de WorkLight. Le serveur gère également l'enregistrement des événements, qui sert de source pour une série de rapports qui rendent compte de l'utilisation des applications, des problèmes et des tendances, le tout via une console.  Installé derrière le pare-feu de l'entreprise, WorkLight Server supporte les protocoles HTTP/S.

Une bibliothèque dédiée à Apple

Pour iOS, WorkLight a créé une nouvelle bibliothèque, du nom de Objective C, qui peut être facilement incluse dans une application iPhone pour gérer les communications avec WorkLight Server. « Cette modalité permet à l'entreprise de disposer d'un point de contrôle central pour les applications iOS accédant aux ressources disponibles, tout en tirant pleinement parti des nombreuses fonctionnalités de l'interface utilisateur de ces smartphones tournant sous des systèmes d'exploitation dernière génération, » a déclaré Ron Perry. « Les applications WorkLight créées pour l'un de ces systèmes peuvent être assez facilement adaptées pour d'autres plateformes, » a-t-il ajouté. « Une grande partie du code client peut être réécrite avec le SDK correspondant, et exploiter les mêmes caractéristiques serveurs de WorkLight. »

De nombreuses sociétés s'intéressent au développement d'applications pour l'environnement mobile. Comme Sybase qui propose sa Unwired Platform ou Sencha (anciennement Ext JS) qui a adapté sa plate-forme transversale et le framework de son navigateur Sencha Touch pour les navigateurs mobiles à condition qu'ils soient construits sur Webkit (il supporte le HTML 5, le CSS3, et Javascript). Le prix de la plateforme mobile WorkLight dépend du nombre de clients utilisant des applications mobiles créées et déployées sous WorkLight. Le prix d'entrée est de 20 000 dollars pour une licence comprenant «plusieurs milliers d'utilisateurs », a précisé Yonni Harif, directeur du marketing de WorkLight.

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