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Architecture logicielle
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(13/09/2010 17:43:44)
Développement : Codesion livre un service Git hébergé
Codesion, qui héberge des services de gestion de code source pour les équipes de développement réparties, a ajouté à sa panoplie d'outils le système de contrôle de versions distribué Git. Anciennement connu sous le nom CVSDude, le fournisseur situé à Redwood City (près de la Silicon Valley) permet aux développeurs de travailler sur un référentiel centralisé, jusqu'à présent en utilisant les systèmes de gestion de versions Subversion et CVS (Concurrent Versions System). Ces référentiels sont déployés sur des plateformes de clouds publics comme EC2 d'Amazon.
Le nouveau Codesion Git Service est actuellement en version bêta. Les entreprises disposent pour y accéder de contrôles basés sur les rôles et d'autorisation d'adresses IP via des 'listes blanches'. Créé par Linus Torvalds, Git devient populaire, principalement en raison de ses liens avec Linux et de sa rapidité, explique Guy Marion, PDG de Codesion.
Le prix du service Git hébergé démarre à 99 dollars par mois pour les cinq premiers utilisateurs.
Flash Pro pourra créer des applis pour iPhone
Cette annonce, qui devrait permettre l'arrivée d'applications conçues et développées dans le format Flash Professionel CS5, a suscité une brève déclaration de la part d'Adobe. Ainsi, selon un porte-parole de la société, l'éditeur de San José se dit "encouragé de voir qu'Apple lève ses restrictions sur ses conditions de licence, ce qui donne aux développeurs la liberté de choisir les outils qu'ils utilisent pour développer des applications pour les appareils Apple."
Pour l'instant, ni Apple ni Adobe n'ont confirmé que les applications créées avec Flash Pro passeront l'étape rigoureuse de sélection mise en place par la firme de Cupertino. Mais ce changement dans les termes annule l'interdiction d'Apple quant à la possibilité de proposer des applications réalisées avec l'outil d'Adobe. Il élimine également les problèmes potentiels que pourraient poser des logiciels conçus pour consulter des contenus numériques et réalisés dans InDesign, comme le Wired Reader - actuellement en version bêta - créé pour l'iPad en partenariat avec le magazine Wired. Pour l'heure, Adobe n'a publié aucun détail sur la façon dont ces applications sont compilées, mais elles pourraient être techniquement considérées comme ayant été créées par un outil tiers. En avril dernier, Adobe avait annoncé qu'elle arrêterait le développement d'outils pour concevoir des applications pour l'iPhone avec les futures versions de Flash. À la question de savoir si Adobe envisage de revoir sa décision, la réponse est d'ores et déjà oui. Sur un blog maison, l'éditeur confirme que Flash Pro pourra bien créer des applications pour la plate-forme App Store.
Un revirement stratégique devant la menace Android
La raison pour laquelle Apple a d'abord interdit puis autorisé ces Apps fait l'objet de beaucoup de conjectures. Dans un premier temps, Apple a fait valoir qu'en ne choisissant pas cette solution pour produire rapidement et facilement des jeux - la plupart des jeux accessibles sur Internet sont disponibles dans ce format - elle voulait préserver la qualité de l'expérience utilisateur... et s'assurer un meilleur bénéfice. Ce type de développement, relativement coûteux, signifiait aussi que les développeurs devaient se faire payer même le plus simple des jeux, en laissant au passage les 30% de commission habituelle au constructeur. Autre motif souvent évoqué : en empêchant le développement d'applications pour plusieurs plates-formes à la fois (Android, Windows Mobile, Blackberry OS ou Symbian) - comme vise à le faire Flash CS5 - le développement de logiciels pour les plates-formes autres que l'iPhone et l'iPad est moins rentable pour les agences.
Comme d'habitude, Apple en dit le moins possible. Mais il est clair que de nombreux services interactifs se réjouissent de la nouvelle : le coût de la création de jeux pour iPhone a chuté de façon spectaculaire, ce qui leur permet de proposer des projets d'applications à un nombre de clients beaucoup plus large. Les développeurs Flash vont être aussi particulièrement gâtés. Reste à savoir si les consommateurs apprécieront l'avalanche rapide d'advergames, ces jeux vidéo publicitaires, qui encombreront inévitablement leur mobile. Reste que le lecteur Flash est toujours persona non grata sur les terminaux iOS d'Apple tout comme les applications AIR.
Crédit photo : D.R.
Apple lève les restrictions sur l'usage d'outils de développement pour iOS
Apple est revenu sur sa décision d'interdire aux développeurs d'utiliser des outils de programmation rivaux pour créer des applications pour iPhone, iPad et iPod, et notamment l'un d'entre eux qui a depuis été abandonné par Adobe. Selon un analyste, un tel retournement de veste de la part de la firme de Steve Jobs aurait été motivé par la rapide croissance d'Android. « Cela veut dire « plein gaz » sur la plateforme iOS » indique Scott Schwarzhoff, cadre chez Appcelerator.
Apple a annoncé ce changement dans un communiqué publié jeudi dernier sur son site web. « Nous avons assoupli les restrictions sur l'usage d'outils de développement pour créer des applications sur iOS, mais seulement si ces programmes ne téléchargent pas de code. Cela devrait donner aux développeur la flexibilité nécessaire, tout en préservant la sécurité de notre plateforme. » L'entreprise affirme avoir fait des changements importants dans trois sections de la licence du SDK (kit de développement) d'iOS dans cette optique d'assouplissement.
Des règles autrefois strictes
En avril dernier pourtant, Apple avait dit ne pas autoriser les développeurs à utiliser des compilateurs cross-plateforme d'origine tierce, outils qui transforment le code pour d'autres systèmes (comme les logiciels conçus en Java ou en Flash) vers des applications dédiée à l'iPhone. A l'époque, le SDK d'Apple dictait ce que les programmeurs pouvaient ou non utiliser. Sa licence disait « les applications doivent être écrites d'origine en Objective-C, C, C++ ou en JavaScript tel qu'il est exécuté par le moteur WebKit d'iOS. Seuls les codes en C, C++ et Objective-C peuvent compiler et directement lier les API documentées ». Les analystes avaient vu cette fermeture comme un geste contre Adobe qui avait créé un compilateur capable de créer des applications en Flash pour iOS. En réponse, Adobe avait complètement abandonné ce « Packager » qui était inclut dans Flash Professionnal CS5.
Cette fois-ci, Adobe accueille ce retournement de situation à bras ouverts. « C'est encourageant de voir Apple lever ses restrictions en terme de licence. Cela donne aux développeurs la liberté de choisir quels outils utiliser pour développer sur leurs appareils sous iOS. Nous allons donc reprendre la développement de cette fonctionnalité de CS5 pour les prochaines sorties de produits ». Plus tôt dans l'année, Apple et Adobe étaient entrés en confrontation au sujet de Flash, Steve Jobs déclarant que l'iOS n'avait pas besoin du logiciel, et le conseil d'administration de l'éditeur accusant Apple de nuire à l'avenir du web. Ce serait après avoir tenu compte du feedback des développeurs que la firme de Cupertino serait revenue sur sa décision, d'après ses propres explications. Mais certains n'adhèrent pas à cette version de l'histoire.
Apple poussé par des affaires judiciaires ?
« Il s'agit clairement d'une réponse à la pression de la compétition, et surtout celle d'Android qui n'a aucune restriction. Ce n'est pas dans les habitudes d'Apple d'être ouvert et flexible. D'ordinaire, leur politique penche plutôt vers le contrôle des prix et l'opacité », explique Ray Waldes, analyste chez Gartner. « Et à l'avenir, les OS comme Windows Phone 7 sur les smartphones et Chrome OS sur tablettes risquent d'être des concurrents gênants ». Il ajoute que les pressions de la Federal Trade Commission et du ministère de la Justice ont peut-être joué un rôle dans ce retournement. Quelques rapports avaient fait courir la rumeur, au mois de mai, qu'une enquête antitrust avait été ouverte par ces derniers contre Apple, après une plainte supposée d'Adobe, chose que tous les protagonistes avaient refusé de commenter à ce moment.
Les développeurs ont quant à eux applaudi ce changement, Scott Schwarzhoff s'avouant de l'avis de Ray Waldes quant aux réelles motivations d'Apple. L'entreprise acceptait toutefois, entre les restrictions imposée en avril et la réouverture de cette semaine, les applications développées avec Appcelerator et les outils d'Unity Technologies, sans fournir plus d'explications sur cette tolérance. Adobe remarque toutefois que Flash ne fonctionne toujours pas pour lire du contenu sous iOS lorsque l'on passe par le navigateur web mobile. Ces ces restrictions sont toujours en place
Illustration : Appcelerator
Crédit Photo : Appcelerator
Un cloud privé clef en main cobrandé Microsoft/HP
Pour son habituelle conférence de rentrée, Microsoft a présenté un petit bilan de l'année. Eric Boustouller, président de la filiale française, a fait parler les chiffres : 175 millions de Windows 7 ont ainsi été écoulés dans le monde et 9 millions de bêta d'Office 2010 téléchargés dont 700 000 en France. « Nous avons connu une forte croissance en 2009 et cette année s'annonce très bonne. Les investissements portent leurs fruits en France avec la création d'un centre de recherche commun avec l'Inria (50 chercheurs privés et publics), du programme BizSpark et les partenariats pour développer le marché du cloud».
Un an après leur annonce de coopération sur le cloud computing, Microsoft et HP ont profité de cet événement pour annoncer une offre de cloud privé reposant sur les solutions des deux entreprises. À savoir l'outil de management System Center, la plate-forme Windows Server 2008 R2/Hyper-V, la messagerie Exchange, la base de donnée SQL Server 2008 R2 et bien sûr Windows Azure pour Microsoft, et les ressources matérielles BladeSystem Matrix combinant serveurs, stockage et réseau pour HP. Cette solution intégrée installée en démonstration au Microsoft Technology Center à Issy-les-Moulineaux est une première mondiale. « Deux filiales françaises ont fait preuve d'innovations pour annoncer cet accord » souligne à cette occasion Yves de Talhouët, PDG de HP France. « Avec Microsoft, nous apportons une solution de bout en bout, le cloud se joue sur l'infrastructure, mais également sur l'applicatif. Et pour faciliter l'intégration de cette solution, les curseurs de réglages sont souples. » Pour accompagner le déploiement de cette solution chez les clients la division Enterprise de HP (ex EDS) et un premier partenaire Sogeti sont sur les rangs. Ce dernier va d'ailleurs bâtir sa propre offre de cloud privé, baptisée IC2 (Innovation Cloud Center), avec cette solution.
Un cloud privé en démo chez Microsoft
La plate-forme témoin de Microsoft et HP, installé au MTC, est déjà fonctionnelle et peut accueillir les clients. «Nous souhaitons que les entreprises et les administrations puissent venir expérimenter une solution cloud réellement et immédiatement opérationnelle » précise Eric Boustouller. 200 clients sont attendus dans les 12 prochains mois au MTC. Sur la question du prix de la solution, Marc Jalabert, directeur du marketing et des opérations et Jérôme Tredan, directeur de la division serveurs chez Microsoft France, nous ont simplement indiqué que les clients pouvaient attendre une réduction des coûts de 20 à 30% avec cette plate-forme cloud par rapport à une installation traditionnelle non consolidée. Cinq scénarios sont aujourd'hui proposés par les deux acteurs : mise en oeuvre d'un portail de service cloud, activation depuis une console des services virtualisés, modification et allocation dynamique des ressources, transition d'un environnement existant (physique) vers un mode cloud et engagement de résultats. Il est bien sûr possible de mettre en place une grille tarifaire pour refacturer les services. Philippe Roux, responsable marketing serveurs chez HP, précise encore que le transfert d'une application existante et son stockage associé vers le HP Matrix prend une dizaine de minutes. Il s'agit là d'une intégration dans un vrai cloud privé et pas seulement un encapsulage dans un cloud. Une fois l'application transférée, il est possible d'arrêter le serveur physique et de travailler avec l'application intégrée au cloud. Cette dernière bénéficie dès lors de tous les bénéfices du cloud, à savoir l'élasticité, la sécurité avec les patchs automatiques, l'accès à toutes les ressources et enfin la redondance.
Une plate-forme fermée ?
À l'heure où les offres cloud se structurent, Microsoft et HP arrivent avec une solution prête à l'emploi quand certains comme Oracle n'ont toujours pas dévoilé leur stratégie. À la question de savoir si les clients vont choisir de s'enfermer sur une plate-forme, Jérôme Tredan répond judicieusement que tous les composants de cette solution sont modifiables et peuvent sans problème accueillir des équipements hétérogènes même si ce n'est pas la vocation première de cette offre. Comme le souligne Yves de Talhouët, « cette solution intégrée a été conçue pour offrir une plate-forme sans couture comme un ballon qui se gonfle et se dégonfle en fonction des besoins des clients ». Ce cloud privé clef en main est également un premier pas vers un cloud public si les clients désirent mutualiser certains services avec une solution de type multi-tenant chez un partenaire précise de son côté Jérôme Tredan.
(...)(08/09/2010 15:55:47)Un partenaire SAP lance une plate-forme d'applications mobiles en mode cloud
Baptisé Mobile Enterprise Platform, le service proposé par Leapfactor coûte 9,99 dollars par utilisateur et par mois pour développer, élaborer et déployer des applications fonctionnant sur Android, BlackBerry et iOS. Le mode cloud sera utilisé pour stocker en toute sécurité et transférer du contenu vers les terminaux mobiles. « Cela permet de déployer des applications de productivité auprès de milliers d'utilisateurs sans avoir les coûts liés à une implémentation traditionnelle » a déclaré Lionel Carrasco PDG de Leapfactor et d'ajouter «nous fournissons la bande passante, l'administration et des ressources, sans vous préoccuper du reste. La plate-forme Leapfactor est dans le cloud pour éviter de faire appel à du middleware de développement d'applications mobiles. Les entreprises que nous adressons ont déjà des architectures SOA (architecture orientée service) et dialoguent en XML, il suffit alors simplement de pousser l'application dans notre cloud. » L'éditeur complète ce service avec une bibliothèque d'interfaces utilisateur gratuites pour aider les clients à construire et déployer leurs applications mobiles.
Une solution polyvalente
Le service pourrait être utilisé pour des applications métiers, comme la vente de produits et le suivi de l'inventaire des stocks. Il pourrait également être utilisé dans le BtoC pour étoffer des catalogues de produits via des appareils mobiles. Les micro applications gratuites dans l'App Store ont été téléchargées par plus de 3 000 utilisateurs depuis mai dernier. Trois de ces programmes portent sur des alertes, des indicateurs économiques et des propositions commerciales. Une autre de ces applis, baptisée SAP EcoHub, fournit une une place de marché de solutions certifiées SAP.
Tribune de François Delumeau : la brevetabilité des logiciels en question
La Grande Chambre de Recours de l'Office Européen des Brevets a rendu un avis intéressant. Selon elle, la saisine du 22 octobre 2008 portant sur plusieurs questions relatives à la brevetabilité des logiciels est irrecevable.
Cet organe considère en effet, après avoir reconnu l'importance du sujet, que les décisions fondamentales en la matière ne présentent pas le caractère « divergent » nécessaire à la recevabilité de ladite saisine. Cependant, même s'il n'apporte pas de réponse directe aux questions posées, cet avis présente l'intérêt de fixer clairement la jurisprudence d'une part sur l'exclusion des programmes d'ordinateurs et d'autre part sur l'appréciation de la nouveauté et l'activité inventive de ces programmes. Il apporte aussi des précisions quant à la forme des revendications.
On rappelle de façon liminaire que selon le paragraphe 1 de l'article 52 de la CBE, des brevets européens sont délivrés pour toute invention, dans tous les domaines technologiques, à condition qu'elle soit nouvelle, qu'elle implique une activité inventive, et qu'elle soit susceptible d'application industrielle. Cependant, le second paragraphe de cet article contient une liste d'objets qui ne sont pas considérés comme des inventions au sens du premier paragraphe.
La vérification du premier critère visant à déterminer si l'objet revendiqué est une invention au sens cité précédemment ou s'il fait partie des exclusions est un prérequis pour l'examen des critères de brevetabilité.
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(...)
SAS simplifie l'utilisation de l'analyse prédictive
SAS, l'un des derniers grands acteurs indépendants dans le secteur du décisionnel, vient d'annoncer une solution d'analyse prédictive destinée à des utilisateurs métiers. Avec Rapid Predictive Modeler, l'éditeur américain propose de développer des modèles de datamining pour améliorer l'efficacité des analyses marketing et augmenter la pertinence des offres qu'une entreprise peut faire à ses clients. Ces modèles pourront s'appliquer à une palette de scénarios dans les domaines de la segmentation d'une base de clients, des ventes croisées ou des offres de montée en gamme (cross ou up-selling), de la gestion de campagnes ou encore, de la détection du risque d'attrition (clients sur le point de déserter), etc.
Originellement manipulés par des spécialistes, ces outils d'analyse prédictive passent ainsi dans les mains des équipes métiers ; ce qui permet aux experts statisticiens de concentrer leurs efforts sur des analyses plus complexes, souligne SAS (par exemple avec un outil tel que Enterprise Miner).
Une présentation graphique facile à interpréter
Selon l'éditeur, en quelques étapes simples, les non-spécialistes sélectionnent les données sur lesquelles ils veulent travailler, et indiquent leurs variables en fonction du résultat recherché. C'est le logiciel qui retient le modèle prédictif le plus approprié. 
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La présentation des résultats se fait sous la forme de graphiques dynamiques, faciles à interpréter, aidant les analystes métiers à déterminer quelles sont les propositions les plus intéressantes. « Assez tôt dans le processus, les utilisateurs peuvent voir si les résultats qu'ils visent sont susceptibles d'être expliqués par les variables d'entrée qu'ils ont choisies, ce qui leur permet de gagner du temps », explique SAS dans un communiqué.
Par la suite, l'analyse des modèles peut être affinée avec Enterprise Miner dont la version 6.2 incluera gratuitement Rapid Predictive Modeler. Ce dernier s'intègre avec SAS Model Manager, pour une gestion centralisée des modèles, ainsi qu'avec Scoring Accelerator, ce qui permettra de convertir ceux-ci sous une forme qui pourra s'exécuter directement dans la base de données.
Les modèles peuvent être exploités sur les plateformes de Teradata, de Netezza ou les bases DB/2 d'IBM. Mike Rote, directeur du centre créé conjointement par SAS et Teradata souligne la rapidité obtenue sur les réponses lorsqu'ils sont déployés au sein de la base de données (in-database).
Un marché qui progresse, note IDC
Pour Dan Vesset, analyste chez IDC, cette offre répond à la demande des entreprises de voir ce genre d'outils mis à la disposition d'un plus grand nombre d'utilisateurs. Il estime toutefois qu'en dépit l'élargissement de sa cible, elle reste destinée à des utilisateurs versés dans l'analyse métier. Selon lui, elle ne conviendra pas aux équipes marketing de base. Le logiciel constitue en fait un compromis entre la facilité d'accès et la flexibilité dont les statisticiens ont besoin. « De fait, il permet à un utilisateur de travailler avec un ensemble de données défini qu'il comprend. Mais, si vous voulez vraiment allez plus loin, construire et tester vos propres modèles, vous vous tournerez plutôt vers Enterprise Miner ».
Dominé par des acteurs comme SAS et la division SPSS d'IBM, le marché des outils d'analyse prédictive se porte plutôt bien, rappelle encore Dan Vesset. L'analyste estime pourtant que des outils tels que Rapid Predictive Modeler ont le potentiel pour le faire le progresser davantage. En mai dernier, SPSS a déjà livré une solution, IBM SPSS Decision Management, qui s'adresse à la même catégorie d'utilisateurs.
Le langage Open Source R se répand
Il se manifeste par ailleurs un intérêt croissant pour le langage Open Source R conçu pour la modélisation prédictive (et qui trouve son origine dans le monde universitaire, plus précisément à Auckland, Nouvelle Zélande). Un spécialiste du datawarehouse comme Netezza -qui propose des appliances associant matériel et logiciel- exploite depuis plusieurs mois le langage R dans ses solutions. En février dernier, il a présenté sa plateforme matérielle TwinFin i-Class qui effectue le traitement des applications analytiques en parallèle, au sein de l'appliance, au plus près des données, sur des volumes très importants. Cette solution peut exploiter des applications développées avec R, mais aussi avec des environnements tels que MapReduce ou Hadoop (en plus des langages Java, C++, Python et Fortran). Parmi les partenaires de Netezza ayant développé des applications pour la plateforme TwinFin i-Class figurent, outre SAS, des éditeurs comme Tibco Spotfire, MicroStrategy, Pursway (anciennement Datanetis) et QuantiSense.
A noter aussi, sur le marché, l'arrivée de nouveaux acteurs. Ainsi, Revolution Analytics, créé en 2007 et dirigé par Norma Lie, co-fondateur de SPSS, propose des offres logiciels et des services en s'appuyant sur R. Robert Gentleman, co-créateur du langage, siège d'ailleurs au conseil d'administration de la société. (...)(07/09/2010 12:23:21)
Google transforme Wave en application autonome
Après avoir annoncé, début août, l'arrêt des développements autour de sa plateforme de collaboration Wave, faute d'une adoption suffisante de la part des utilisateurs, Google fait muter le service sous une nouvelle forme. Sous le nom « Wave in a Box », le groupe californien prépare une version qui permettra à une entreprise de faire tourner l'application en interne sur ses propres serveurs. « Nous allons étendre les 200 000 lignes de code que nous avons déjà versées dans l'Open Source (détaillé sur le site waveprotocol.org) pour étoffer l'actuel modèle de serveur Wave et de client web et proposer une version plus complète », explique dans un billet de blog Alex North, ingénieur logiciel de l'équipe Google Wave. Il précise toutefois que ce projet ne disposera pas de l'ensemble des fonctionnalités du service Wave tel qu'on le connaît aujourd'hui.
L'avenir de Wave entre les mains de la communauté
Rappelons que cette plateforme de collaboration -dont l'accès reste ouvert jusqu'à la fin de l'année- permet d'établir des conversations, appelées Wave, comprenant des documents structurés parallèles sur lesquels différents intervenants peuvent intervenir en temps réel, de façon partagée. Lorsqu'un participant arrive sur une 'Wave' déjà constituée et active, il peut revoir les différents états de la conversation depuis le début (les personnes qui l'ont successivement rejointe, les messages et les modifications apportées). Le système s'appuie sur un protocole baptisé Google Wave Federation over XMPP, extension au protocole XMPP.
Le projet « Wave in a Box » prévoit de combiner un serveur et un client web et supportera la collaboration en temps réel en utilisant le type de conversations mis au point pour Wave, détaille Alex North dans son billet. Il supportera l'importation des données provenant de wave.google.com. « Le projet se présentera sous la forme d'une application. Néanmoins, précise l'ingénieur logiciel, son avenir sera déterminé par vos contributions. Nous espérons que ce projet aidera la communauté des développeurs de Wave à poursuivre son expansion et à évoluer ». (...)
Les clients de VMware restent méfiants vis à vis de Hyper-V
Les clients de VMware venus assister au salon VMworld 2010, ont finalement pu voir de près la plate-forme de virtualisation Hyper-V de Microsoft. Comparée avec la solution du leader, ils estiment que la technologie de l'éditeur de Redmond manque un peu d'ampleur et qu'il leur serait difficile de reprendre tout à zéro après avoir investi massivement dans la solution de VMware. Cet investissement implique non seulement de l'argent, mais aussi le temps et les formations qu'il leur a fallu pour améliorer leurs connaissances du système de virtualisation sur x86 le plus répandu au monde. "En quelque sorte, c'est comme si nous dirigions une boutique VMware. Nous tenons à l'expérience que nous possédons dans ce domaine, à ce que nous savons faire le mieux," a, par exemple, déclaré Chris Bennett, administrateur VMware ESX pour le cabinet d'avocats londoniens Linklaters.
Le cabinet, qui a virtualisé 80% de ses serveurs avec VMware, avait récemment envisagé d'adopter la technologie Hyper-V - l'utilisation de l'add-on gratuit pour Windows Server, aurait notamment permis d'économiser un peu d'argent - pour virtualiser les serveurs de ses petites succursales à travers le monde. Mais Linklaters est finalement resté fidèle à VMware afin d'éviter des complications de gestion informatique. Ainsi, le cabinet peut utiliser les mêmes modèles de machine virtuelle dans ses antennes régionales que celles de son datacenter principal. "C'est essentiellement la connaissance que nous possédions de VMware en interne qui a motivé notre choix de ne pas nous orienter vers Hyper-V," a déclaré Chris Bennett. "Mise à part la connaissance que les clients ont de la technologie VMware, les accords de licence entreprise (ELA) passés sur le long terme pour l'utilisation du logiciel de virtualisation rend la transition difficile," explique Nik Gibson, consultant pour les usages bureautique chez Forsythe, un cabinet de conseil en technologie et par ailleurs ancien de VMware et de Citrix. "VMware a fait une belle opération en liant ses clients par des accords de licence de ce type. Il est clair que, lorsque l'on a investi lourdement, on est moins tenté d'introduire un autre hyperviseur," explique-t-il. "VMware a fait un excellent travail de verrouillage qui engage de nombreux gros clients."
Hyper-V, un bon produit pour le test
Pour Chris Bennett, Hyper-V est un bon produit dans l'ensemble et certains membres de son équipe l'utilisent même de manière informelle, notamment pour le test et le développement. Le seul problème majeur tient, selon lui, à la manière dont le logiciel de virtualisation de Microsoft organise le stockage, qui, estime-t-il, est plus compliquée et plus difficile à gérer qu'avec VMware. Josh Gray, ingénieur système à la banque Aurora de Denver, qui a installé VMware pour le déploiement de ses serveurs virtualisés, fait la même remarque: «Je me suis brièvement amusé avec Hyper-V lors d'une session Microsoft, et je me suis rendu compte qu'il fallait plus d'étapes pour connecter des unités de stockage à des machines virtuelles dans Hyper-V que dans VMware." Du coup, il juge le processus de gestion un peu plus compliqué. "Microsoft a un long chemin à parcourir dans la virtualisation, un peu comme pour leurs téléphones mobiles", a-t-il estimé. "Il faudra vraiment qu'il apporte quelque chose de plus révolutionnaire pour prendre des parts de marché."
Raci Dearmas, ingénieur principal à l'Overlake Hospital de Bellevue (Washington), a également testé la technologie Hyper-V: "Elle est beaucoup plus complexe à gérer. Mais ce n'est pas tout. Nous avons déjà une équipe très habituée à VMware. Aller vers quelque chose de totalement différent et avoir deux systèmes distincts à gérer n'était pas idéal pour nous." D'autant que pour lui, la configuration des réseaux locaux virtuels s'avérait problématique avec Hyper-V. "C'est juste un produit moins mature,» a commenté son collègue, Joseph Wolfgram, directeur informatique de l'hôpital. Jason Morris administrateur systèmes chez Fermilab, un autre client VMware basé dans la banlieue de Chicago, affirme qu'il n'a pas encore essayé Hyper-V, mais considère que le prix élevé de VMware fait de Microsoft une alternative. L'ajout récent de la migration en direct rend aussi le produit plus viable. "Le coût de VMware rend sans aucun doute Hyper-V un peu plus intéressant et je vais le considérer de plus prêt,» a-t-il déclaré.
Des clients mis en avant par Microsoft
Microsoft tente de faire valoir que Hyper-V peut même être adoptée par les plus gros clients, signalant que CH2M Hill, une entreprise classée 520 au Fortune 500, envisage de délaisser progressivement VMware pour Microsoft. Mais CH2M Hill précise qu'il faudra trois à cinq ans à l'entreprise pour réaliser cette mutation, notamment à cause des licences logicielles et des contrats de maintenance existant. Mike Neil, le patron de la virtualisation chez Microsoft, affirme que la part de marché d'Hyper-V croit plus rapidement que celle de VMware. "Je suis assez confiant, nous sommes sur la bonne voie,' a-t-il déclaré. "Nous avons réussi à convaincre certains clients à le déployer dans leurs environnements." Paul Maritz, le PDG de VMware, s'est empressé de tempérer l'argument des parts de marché, faisant valoir que VMware était encore le leader incontesté en matière de déploiements de systèmes de virtualisation à grande échelle. Pour lui que l'augmentation des parts de marché de Microsoft tient essentiellement au nombre de personnes qui font appel à la technologie Hyper-V pour de petits projets. «En termes d'utilisation, nous possédons, et de très loin, la plus grosse part du marché des hyperviseurs installés dans les grandes entreprises », a t-il déclare lors d'une session de questions/réponses avec les journalistes. "Cela étant dit, Microsoft est clairement une entreprise qui dispose d'énormes ressources." Rappelons que Paul Maritz a travaillé de 1986 à 2000 pour l'éditeur de Redmond. Il connaît très bien la firme et son mode opérationnel...
Un public déjà conquis pas les outils VMware
Certes, il n'est pas étonnant que les participants du VMworld 2010, une manifestation destinée à la clientèle de VMware, disent se méfier d'Hyper-V de Microsoft. Mais presque toutes les sociétés du classement Fortune 1000 utilisent VMware, et toutes les entreprises du Fortune 100 sont aussi des clients VMware. Microsoft aura du mal à convaincre la majorité de ces clients à changer, mais la solution de Microsoft est certainement une option pour les petites entreprises qui commencent à aller vers la virtualisation. "La clientèle qui s'intéresse à Hyper-V est généralement motivée par l'avantage financier. Ce sont aussi de nouveaux clients qui mettent en oeuvre leur premier déploiement de virtualisation," explique Anoj Willy, chef de projet pour INX, un revendeur, partenaire de Microsoft et de VMware. Pour Chris Bennett, s'il devait aujourd'hui démarrer un projet de virtualisation, entre VMware, Microsoft et Citrix XenServer, il choisirait quand même VMware à cause de ses applications de production.
Selon Anoj Willy,"même si Microsoft a amélioré la technologie Hyper-V, celle-ci reste en deçà de VMware en termes de taux de disponibilité et de stabilité. Malgré la migration en direct qu'elle offre aujourd'hui, Hyper-V ne peut pas déplacer en même temps autant de machines virtuelles contrairement à VMware," a-t-il ajouté. "En terme de capacité de production, ce n'est tout simplement pas comparable," a déclaré Anoj Willy, qui note cependant que "Microsoft est un géant" qui dispose d'un gros budget marketing et R & D, et une «capacité à se faire une place sur des marchés» dominés par d'autres. Mais pour le moment, Nik Gibson constate que la demande pour la solution Microsoft reste faible, en tout cas quand il s'agit de la plate-forme de virtualisation serveur que les clients utilisent en back-end de leurs déploiements de bureaux virtuels. «Je n'ai pas vu beaucoup d'Hyper-V," a-t-il déclaré. Mais "c'est sans doute aussi parce que nous traitons principalement avec de grands comptes."
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