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Architecture logicielle

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(25/06/2010 14:40:55)
Trimestriels : Progress Software attentiste face à la reprise
Le fournisseur de logiciel d'infrastructure a présenté ses résultats du second trimestre 2010. Le chiffre d'affaires de la société est de 127,7 millions de dollars soit une progression de 9% par rapport à la même période un an avant. Cependant, si on compare ce chiffre avec celui du 1er trimestre 2010 (127,5 M de dollars), l'activité semble marquer le pas. Pourtant, la vente de licences a généré un revenu de 44,2 M de dollars en progression de 15% par rapport à 2009. Au premier trimestre fiscal, ce revenu était de 47,1 M de dollars.
Le bénéfice net s'établit lui à 19,1 M de dollars et affiche une forte croissance +176% par rapport à même trimestre en 2009. Le revenu d'exploitation s'élève à 22,7 M de dollars en hausse de 97%. Sur le plan de la trésorerie, elle se monte à 261 M de dollars.
Sur les perspectives du prochain trimestre, Progress Software reste prudent face à l'effectivité de la reprise économique. Ainsi, le chiffre d'affaires est estimé entre 121 et 124 M de dollars.
Développement : Oracle livre APEX en version 4
Oracle vient de mettre à jour Application Express, l'outil de développement rapide d'applications web associé à sa base de données 11g. La version 4 est l'une des évolutions les plus significatives du produit jusque là, selon Mike Hichwa, l'un des vice-président d'Oracle pour le développement logiciel. Parmi les outils supplémentaires, Dynamic Actions se présente comme une bibliothèque de fonctionnalités Ajax. Elle permet d'ajouter de l'interactivité aux pages web, par exemple en masquant ou en faisant apparaître certains éléments de l'interface.
Solution alternative au protocole de Web Services SOAP, un assistant permet maintenant de communiquer avec des ressources REST depuis une application. « C'est intéressant pour créer des portails et des tableaux de bord », explique Mike Hichwa. La version 4 apporte aussi une vingtaine de nouveaux thèmes pour diversifier l'apparence des applications. Ceux-ci ont été conçus par Oracle en XHTML (extensible HTML), en s'appuyant sur des feuilles de style CSS, ce qui devrait leur conserver une certaine uniformité sur les différents navigateurs. Quant au moteur de génération de graphiques, il est passé à AnyChart 5.1, plus rapide. Des attributs supplémentaires améliorent les capacités de personnalisation.
Adapté aux familiers de SQL
Egalement connu sous le nom d'APEX, Application Express est sorti en 2006, à l'origine destiné aux administrateurs de bases de données qui voulaient construire des applications web départementales. « La cible est constituée de tous ceux qui maîtrisent le langage SQL, mais qui sont moins à l'aise dès lors qu'il faut aborder les environnements .Net ou Java », rappelle Mike Hichwa.
Les équipes commerciales d'Oracle, ont souvent poussé APEX comme la solution de remplacement de la base Access de Microsoft. L'outil est par ailleurs fréquemment utilisé à la place de Forms, plateforme de développement client/serveur d'Oracle, un peu datée.
La version 4.0 d'APEX est téléchargeable sur Oracle Technology Network.
Red Hat multiplie ses offres vers le cloud
« Avec cette version, Red Hat est l'une des deux seules entreprises qui offre une solution complète pour les clouds hybrides », a déclaré Scott Crenshaw, vice-président et directeur général de l'activité cloud de la société. L'autre éditeur mentionné est bien sûr Microsoft, avec sa plate-forme Azure. La première édition du paquet Red Hat Fondations Cloud intègre un ensemble de programmes de la compagnie, une architecture de référence, et un certain nombre de services de consultation et des cours de formation. Les programmes comprennent, Red Hat Enterprise Linux (RHEL), Red Hat Network Satellite, RHEV, JBoss et le logiciel de messagerie de l'entreprise.
Cette annonce autour du cloud est une parmi plusieurs qui ont été dévoilées lors du Red Hat Summit, qui se tient cette semaine à Boston. Ainsi, l'éditeur Open Source a indiqué qu'IBM, NTT Communications et Sawis sont de nouveaux partenaires dans le Certified Cloud Provider Program. Ils se joignent à Amazon, qui a été le premier partenaire de ce programme qui garantit que les utilisateurs peuvent exécuter des logiciels cloud de Red Hat dans ces environnements sans modifications.
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Du côté de RHEV, elle comprend pour la première fois, le support de la virtualisation du poste de travail (VDI) a souligné Navin Thadani, directeur de l'unité d'affaires virtualisation de Red Hat. Il utilisera la technologie de SPICE (Simple Protocol for Independent Computing Environment), protocole graphique de prise contrôle à distance des machines virtuelles. Un outil de conversion pour passer de machines déployées sous VMware ou Xen vers le format KVM a également été ajouté à RHEV 2.2. Ces VM peuvent désormais utiliser jusqu'à 256 Go de mémoire chacune. Red Hat a également annoncé un partenariat avec Cisco. Les deux sociétés ont intégré la technologie Cisco VN-Link dans le noyau RHEV. Cette intégration apporte aux opérateurs de datacenters un contrôle similaire de leurs serveurs virtuels, mais également de leurs serveurs physiques, en simplifiant la gestion et en accélérant ainsi le débit.
(...)(24/06/2010 11:41:23)
Un SDK Skype pour installer la solution sur plus de périphériques
Ce SDK, qui fait parti du SkypeKit Beta Program, est aujourd'hui prêt pour les développeurs de logiciels sous Linux destinés à l'électronique grand public. « Pour les développeurs de logiciels sous Windows et Mac, le kit sera disponible dans les prochaines semaines, » a fait savoir l'entreprise sur son site Internet.« Cela fait un certain temps que Skype travaille sur le SDK, en raison notamment du nombre considérable de gadgets qui sortent en permanence et de la forte demande existant pour des versions embarquées de Skype, » a déclaré Josh Silverman, PDG de la société, lors d'une conférence à Taipei. «Chaque année, nous voyons arriver chez nous des centaines de nouveaux produits, » a-t-il expliqué. « Et les opportunités pour les rendre Skype Friendly ne manquent pas. Il y a en a même beaucoup trop ! » Pour pouvoir utiliser la version bêta du SDK, les développeurs doivent être sélectionnés. « Une fois seulement que leur produit a été certifié, ils pourront faire valoir qu'il est compatible Skype, » a indiqué l'entreprise.
Prêt à affronter la menace Google Voice
Le jour où Skype a annoncé la sortie de son SkypeKit, Google a mis son application Voice à la disposition de toute personne résidant sur le territoire américain, alors que jusque-là, ceux qui voulaient utiliser Google Voice devaient passer par une étape de sélection avant d'être inscrits. En concurrence directe avec Skype, Google Voice offre également la possibilité de passer des communications en voix seule ou en appels vidéo depuis un ordinateur ou d'autres appareils électroniques compatibles VoIP. Jos Silverman dit ne pas craindre ce changement de stratégie de la part de Google. « D'autres avant Google ont tenté de concurrencer Skype, sans ralentir l'impact de notre logiciel, » a-t-il déclaré. « Nous sommes restés centrés sur notre technologie de pointe, notre marque est reconnue et notre communauté est importante, » a-t-il ajouté. «Aujourd'hui, nous sommes dix fois plus grand que nous l'étions en 2005. Fin 2009, Skype comptait 560 millions d'utilisateurs enregistrés et la plateforme attire 300 000 nouveaux utilisateurs chaque jour, » a-t-il déclaré. L'entreprise pense que les fabricants de PC livreront 100 millions d'ordinateurs avec le logiciel Skype installé l'année prochaine. Mais Josh Silverman n'a pas voulu dire combien de PC seront livrés avec Skype cette année.
(...)(24/06/2010 11:09:58)
Quest livre un outil d'administration pour les bases noSQL
« Pour certaines catégories d'applications, un modèle NoSQL est parfaitement judicieux et peut même se révéler nécessaire dans un environnement cloud. Cependant, des problèmes persistent pour son adoption au sein des entreprises », souligne Guy Harrison, directeur de R&D chez Quest.
Toad pour Cloud Database, une version spécialisée de l'outil d'administration Toad pour bases de données, répond à ces interrogations. Cette solution est capable d'interroger des données sur les bases de données non-SQL en utilisant des requêtes SQL. Le logiciel peut également faire office de passerelle entre des bases de données non-relationnelles et relationnelles. La solution peut servir à faire migrer les données vers et depuis différentes bases et exécuter des requêtes sur plusieurs bases, relationnelles ou non. Pour Guy Harrison « le logiciel est particulièrement adapté pour l'interrogation des bases de données NoSQL à des fins de Business Intelligence ».
SQL pour interroger des bases NoSQL
Les solutions NoSQL constituent une alternative intéressante aux bases de données relationnelles standards, en raison de leur facilité d'utilisation et leur capacité à s'installer sur de multiples serveurs, ce qui est un avantage dans l'environnement cloud. Pourtant, travailler sur ces bases demande une autre expertise pour les administrateurs qui ont l'habitude de SQL. Par exemple, NoSQL propose des API (interfaces de programmation) pour travailler sur les données.
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« Le DBA (administrateur de base de données) ne veut plus passer plusieurs jours à écrire du code Java », afin d'en extraire des données depuis une base non-relationnelle, via une API, affirme Guy Harrison. Avec Toad pour Cloud Databases, l'utilisateur peut donc écrire une instruction SQL et le logiciel convertit cette requête via une API ad hoc pour extraire les données de la base de données NoSQL. « Bien que conçu d'abord pour les bases de données relationnelles, SQL se révèle être un langage de requête parfaitement adapté pour interroger les bases de données non relationnelles ».
La solution proposée par Quest fonctionne avec Apache HBase et la base de données NoSQL d'Amazon Simple DB, mais aussi sur le service Azure Table, base de données non-relationnelle en mode cloud de Microsoft. Elle devrait être également compatible avec toutes les bases de données relationnelles compatible ODBC (Open Database Connectivity). A terme, l'éditeur prévoit aussi une interopérabilité avec d'autres bases de données non-relationnelles comme Apache Cassandra et Hadoop. Elle travaille également sur une version fonctionnant sur un plug-in Eclipse.
IBM courtise le marché de la finance avec un framework dédié
« L'ensemble Financial Markets Industry a été conçu pour les sociétés financières, à l'image des sociétés de transactions boursières que l'on rencontre à Wall Street, et qui souhaitent accélérer leur mode de fonctionnement, » a déclaré Guy Tagliavia, directeur de l'activité front office et Websphere d'IBM. «Tout est affaire de vitesse. La clé est de pouvoir traiter les données du marché aussi vite que possible avec l'algorithme des applications de trading, » a ajouté Guy Tagliavia. « L'objectif des vendeurs est d'augmenter la vitesse de transfert des messages entre les systèmes pour la ramener à quelques microsecondes. »
Ce framework vient compléter le nombre, toujours croissant, de solutions pré-intégrées et sur mesure que Big Blue a développé. L'entreprise a déjà créé des frameworks pour les secteurs de la santé, de l'industrie pétrolière, du commerce de détail et pour l'administration. Le serveur d'applications WebSphere d'IBM est au coeur de l'offre. Le framework sera en mesure d'ingérer les flux de données provenant de plus de 100 sources différentes. Les flux sont ensuite filtrés par une plateforme qui identifie les événements spécifiques ou les éléments déclencheurs. Le framework comporte aussi un logiciel de surveillance des marchés financiers et des opérations de trading qui s'appuie sur l'offre de Business Intelligence Cognos, ainsi que sur le logiciel de gestion des règles métiers d'Ilog et d'autres applications. « Au fil du temps, le framework comportera plus d'applications développées par Big Blue mais aussi par des partenaires, » a indiqué GuyTagliavia.
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« Les entreprises du secteur financier sont extrêmement concurrentielles et elles utilisent des logiciels pour être plus performantes », explique Guy Tagliavia. « Le marché financier est aussi en constante évolution. C'est un secteur extrêmement dynamique où il y a une sorte de course aux armements, les clients recherchant toujours à profiter de la technologie la plus récente », a-t-il ajouté. « Et il n'est pas rare que les entreprises de ce marché renouvellent leur système tous les deux ans. » IBM met en avant le fait que sa plate-forme est facilement extensible, et peut donc être facilement mise à jour. Le framework peut être construit autour de serveurs ordinaires reposants sur des processeurs x86, ou exécuté sur les serveurs System P d'IBM. « Ce framework peut être installé par IBM ou par d'autres intégrateurs », a enfin précisé Guy Tagliavia.
(...)(23/06/2010 13:09:13)Tibco s'offre Proginet
Le spécialiste des outils de middleware s'apprête à racheter un éditeur d'outils de gestion de transfert de fichiers (MFT - managed file transfer), pour 23 millions de dollars. Grâce à cette acquisition, Tibco entend compléter son portefeuille des produits middleware, et rester, à l'instar de Software AG, l'un des rares fournisseurs indépendants de ce type de solutions. La firme semble également suivre la tendance générale adoptée depuis deux ans par les acteurs du marché de l'intégration, qui ajoutent des capacités MFT à leur offre, ainsi que le souligne un rapport récent de Forrester Research. En effet, le marché des outils de gestion de transfert de fichiers rassemble un grand nombre de fournisseurs, tels que Metastorm, DataMotion et Axway. La ligne de produits développée par Proginet, et considérée par le Gartner, comme un «guichet unique pour tous les besoins en matière de MFT », permet aux entreprises de transférer des fichiers en toute sécurité, que ce soit en interne ou avec des tiers. La demande concernant cette technologie gagne en importance, car, suite à la globalisation, les entreprises ont diversifié leurs activités et composent avec un cadre réglementaire de plus en plus strict.
Une réponse à l'accord IBM-Sterling Commerce
Un certain nombre de fournisseurs, parmi lesquels Software AG, utilisent la technologie développée par Proginet. Reste à savoir ce qu'il adviendra de ces accords lorsque le rachat sera finalisé, c'est à dire d'ici quelques mois.
Cette acquisition est aussi une réponse à IBM, qui s'est offert l'éditeur américain Sterling Commerce pour 1,4 milliard de dollars. Cette filiale d'AT&T spécialisée dans les solutions d'intégration entre applications et les échanges de données interentreprises propose les mêmes outils que Tibco (transferts de fichiers EDI principalement ). Mais pour Ken Vollmer analyste chez Forrester Research l'accord IBM-Sterling « irait beaucoup plus loin que cela. »
Crédit photo: D.R
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App World 2.0 pour Blackberry dévoilé
Lors d'une conférence de presse la semaine dernière à New York, Research In Motion (Rim) a présenté la version 2.0 de sa boutique d'applications pour smartphones Blackberry. Plus près de nous, à Boulogne-Billancourt précisément, Rim a réuni une cinquantaine de développeurs et une poignée de journalistes pour parler d'App World 2.0 et des bonnes pratiques en développement.
Concurrente déclarée des très fréquentées App Store d'Apple et Android Market de Google, la plate-forme App World rassemble 20 millions d'utilisateurs actifs qui se partagent 6 500 applications (1 million de téléchargements par jour), selon Philippe Schmitt, responsable du business development et des partenariats chez Rim France. "Et aujourd'hui, Deezer est l'application la plus téléchargée en France ! Quelques logiciels locaux sont disponibles : SNCF Direct, Eurosport, SmartCity Paris, mais aussi beaucoup de solutions destinées à un usage vertical dans les domaines de la santé, de la banque, de la maintenance..."
Si ce catalogue applicatif de 6 500 titres paraît bien pauvre face à l'App Store - 225 000 applications au 7 juin 2010 et 5 milliards de téléchargements - ou même à l'Android Market - 70 000 applications au 8 juin 2010 - il faut préciser que beaucoup de développements répondent à des besoins métiers et que les entreprises ne désirent pas publier leurs solutions sur l'App World. Rim a toutefois l'élégance de ne pas mélanger applications, sonneries et thèmes pour gonfler ses chiffres comme le font certains...
Lancé en avril 2009, l'App World connaît donc une évolution majeure après quelques mises à niveau mineures. Parmi les nouveautés les plus notables, citons la facturation au «porteur». Avec App World 1.x les utilisateurs devaient utiliser PayPal pour leurs achats, RIM ne fournissait pas d'autres options de paiement. Si une personne était incapable ou refusait d'employer le service PayPal, elle ne pouvait tout simplement pas acheter d'applications sur App World. Désormais avec la facturation au « porteur », les utilisateurs d'App World pourront contourner PayPal - ou tout autre service en ligne de paiement - et acheter des applications via leur opérateur de téléphonie mobile. PayPal sera toujours disponible, et Rim a également ajouté une option carte bancaire. Ces nouvelles options de paiement devraient accroitre le potentiel de vente sur la plate-forme du Canadien.
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La gestion et la présentation des applications ont également été revues pour améliorer l'information des utilisateurs sur les logiciels achetés ou « archivés » sur leur mobile dans le menu MyWorld. Ce dernier comprend désormais des sections spécifiques pour les applications installées et téléchargements en cours. Des thèmes pour Blackberry sont accessibles via une catégorie "Top". Et un "Apps les plus récents" permet de trouver rapidement les dernières nouveautés. Apple et Google proposent ces classements depuis fort longtemps, Rim rattrape simplement une partie de son retard. App World 2.0 comprendra également considérablement une fonction recherche améliorée afin que les utilisateurs puissent trouver plus rapidement et plus facilement ce qu'ils cherchent. Enfin, un service "Blackberry ID», qui sera lié à une adresse e-mail, permet aux utilisateurs de changer de terminal Rim sans perdre leurs applications et leurs préférences. La version mobile de l'App World va également connaître un lifting assez important, avec l'arrivée de BlackBerry RIM 6, attendue en fin d'année (voir encadré).
Les améliorations apportées à App World devraient stimuler les ventes d'applications, ce qui pourrait inciter les développeurs à travailler pour la plate-forme de Blackberry. Ceux-ci sont aujourd'hui le nerf de la guerre que se livrent les constructeurs de smartphones et Apple l'avait compris avant tout le monde. Samsung a également décidé de mettre des moyens pour assurer le développement de sa plateforme Apps sur Bada, lancée en novembre dernier. Et pour mettre en avant sa boutique, le coréen vient d'annoncer en France un concours pour les développeurs doté de 200 000 euros de prix (plus de détail sur le site Samsung Factory (http://fr.samsungmobile.com/pid181-content_id1524/samsungappfactory.html). Reste que comme Nokia, le coréen reste toujours un nain sur le lucratif marché des applications pour mobiles.
Signalons pour conclure que l'App World 2.0 n'est pour l'instant accessible qu'aux développeurs et aux partenaires de Rim. Les utilisateurs pourront y accéder au cours de l'été.
(...)(21/06/2010 15:44:50)
Processus métiers : Oracle recentre sa suite BPM 11g sur les utilisateurs
Voilà deux ans qu'Oracle travaille à unifier l'architecture de sa suite de gestion des processus métiers (BPM), composée de plusieurs logiciels, et à l'intégrer avec son offre middleware Fusion. C'est ce qu'a souligné Hasan Rizvi (ci-dessus), vice-président du développement produit de la société, lors d'une conférence web revenant sur le lancement de la BPM Suite 11g, livrée il y a quelques semaines. De fait, cette évolution de l'offre Oracle Business Process Management 10gR3 regroupe cinq solutions récemment mis à jour par l'éditeur : BPEL Process Manager (intégration des web services dans les processus métiers), Business Activity Monitoring (supervision de l'activité métier), Business Rules (gestion des règles métier), la WebCenter Suite (création de portail) et Universal Content Management (gestion de contenus).
Une collaboration renforcée
Le BPM permet de mettre en place des enchaînements de processus métiers (par exemple, dans le secteur de l'assurance, le traitement d'une demande d'indemnisation) afin d'en automatiser le plus possible le déroulement. Ces enchaînements font intervenir un grand nombre d'acteurs différents et pour gérer les changements de façon dynamique, Oracle a cherché à renforcer les capacités d'interaction de son produit avec les utilisateurs. « Il est vraiment nécessaire de disposer d'un ensemble d'outils intégrés pour éviter de passer trop de temps sur le système IT sous-jacent », a pointé Hasan Rizvi.
Le recours à la suite WebCenter apporte des fonctions de collaboration de type réseau social. « Un nouvel espace de travail appelé 'Process Spaces' permet aux architectes qui créent les processus de retrouver l'équipe IT et les utilisateurs pour discuter de modèles proposés et de ceux qui sont déjà mis en place », explique le responsable du développement produit chez Oracle. [[page]]
Selon leur rôle dans l'organisation, les utilisateurs n'accèdent qu'à tout ou partie des échanges sur Process Space. « Vous pouvez, par exemple, avoir dans une entreprise un processus d'approbation des voyages qui inclut à la fois les employés et les managers, a détaillé par la suite David Shaffer, vice-président responsable produit d'Oracle Fusion Middleware, à nos confrères d'IDG News Service. Au sein du Process Space, le manager verra, de son côté, les demandes d'approbation qui lui sont soumises et peut-être, en même temps, des échanges sur la nécessité de réduire certaines dépenses de déplacements. Tandis que le collaborateur, lui, pourra suivre le statut de sa demande tout en se renseignant sur les dispositions prévues par l'entreprise pour les voyages ».
Même interface pour des workflows en BPEL ou BPMN
A noter que la suite Oracle BPM 11g prend en compte de façon native la version 2.0 de BPMN (Business process modeling notation), le langage de description de processus métier. La solution propose la même seule interface pour concevoir les workflows en utilisant l'un ou l'autre des deux langages de modélisation de processus, BPEL (Business process execution language) ou BPMN. « Chaque standard a ses défenseurs, rappelle Hasan Rizvi. Ce que nous voulons, c'est proposer le meilleur de chaque monde. L'architecture d'exécution sous-jacente supporte les deux modèles ».
L'éditeur a également renforcé l'intégration avec d'autres logiciels de son catalogue comme le serveur d'applications BEA WebLogic, le moniteur transactionnel Tuxedo, ou encore ses outils de développement JDeveloper et et JRocket.
La BPM Suite 11g est aussi la première version à prendre en compte les fonctionnalités de l'offre BPM de BEA, AquaLogic, acquise par Oracle en 2008. Elle utilise en particulier AquaLogic BPM Studio pour l'édition des processus et lui emprunte notamment son interface Wysiwyg.
Des smartphones Windows Phone 7 pour des développeurs triés sur le volet
La façon dont cette opération sera menée reste toutefois confuse. C'est Terry Myerson de Microsoft, en charge de l'ingénierie pour Windows Phone 7, qui avait déclaré lors de la récente conférence annuelle TechEd de Microsoft - où Windows Phone 7 avait joué les figurants - que des téléphones chargés avec une préversion du nouvel OS mobile de Microsoft seraient disponibles à cette date afin de permettre aux développeurs de tester leurs applications. Mais depuis, aucune autre précision n'@a été donnée quant aux modalités de sélection des futurs testeurs et de livraison des téléphones.
Pour l'instant, les développeurs se débrouillent seuls pour essayer de comprendre. «Je crois que les développeurs éligibles pour recevoir des mobiles avec Windows Phone 7 sont ceux qui ont déposé des applications Windows Mobile 6 sur le site dédié à cette plate-forme, » a déclaré Kevin Hoffman, blogueur, auteur de plusieurs ouvrages sur le développement sous Windows et par ailleurs responsable systèmes pour une entreprise de recyclage de déchets dans le Connecticut.
Au moins, l'objectif de Microsoft est clair : livrer des téléphones avec des préversions pour les développeurs - que ce soit de grands éditeurs de logiciels indépendants ou de petites structures diffusant un ou deux logiciels, créateurs de jeux compris - qui se sont sérieusement investis dans le code prébêta actuel et les outils de développement pour Windows Phone 7. Avec ces combinés fonctionnels, les développeurs pourront charger, tester et déboguer les applications Windows Phone 7, opération essentielle pour nombre d'entre eux, mais pas pour tous. Aujourd'hui, les développeurs ont en effet à leur disposition un programme d'émulation livré avec le SDK de Windows Phone qui a bonne réputation et qui fonctionne sur un PC sous Windows. L'émulateur reproduit le comportement d'un téléphone, y compris pour l'interface tactile. Sauf que pour concevoir et affiner une application tactile pour le futur OS entièrement remodelé, rien ne peut remplacer un véritable terminal.
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À ce jour, aucune annonce concernant le programme de partage de téléphone n'a été faite sur le blog officiel de Windows Phone, ni sur le site principal des développeurs de la plate-forme. Mais un responsable des relations publiques a déclaré que Brandon Watson apporterait plus de précisions jeudi ou vendredi, rappelant que « l'intégration de Windows Phone 7 sur des matériels prototypes avait progressé au point que Microsoft pourrait commencer à livrer des appareils de tests aux développeurs en juillet afin de continuer à les aider à créer des applications intéressantes et des jeux pour Windows Phone 7. Les smartphones seront diffusés parmi un nombre limité de développeurs déjà impliqués dans des projets réalisés avec Windows Phone Developer Tools. L'éligibilité sera évaluée au cas par cas via la plateforme Windows Phone de Microsoft et les associations de développeurs supportant le nouvel OS. Nous fournirons plus de détails sur la manière dont les mobiles seront distribués au cours des prochaines semaines. » Dans l'état actuel, la déclaration ne dit rien de plus et ne fait que confirmer ce qu'a déclaré Terry Myerson en personne au TechEd. Elle ne dit pas si les développeurs considérés comme «admissibles» recevront effectivement un téléphone ou s'ils seront ajoutés à un groupe pour passer une autre sélection. Elle semble également suggérer que les demandes provenant de la plateforme Windows Phone et celles émanant des associations de développeurs seront examinées séparément.
Deux autres messages postés par Brandon Watson ont apporté quelques détails supplémentaires, tout en ajoutant à la confusion. Dans un post du 14 juin sur le site MSDN Windows Phone Forum, celui-ci écrit que « la mise en oeuvre de cette procédure est assez difficile, » sans donner plus d'éléments, ajoutant : «Nous mettons la touche finale à notre programme qui permettra aux développeurs d'obtenir des appareils, mais la seule chose que je peux demander, c'est d'être patients. » Celui-ci explique par contre clairement que l'attribution des téléphones sera sélective. « Il ne suffira pas de demander un téléphone... Nous recherchons des développeurs engagés capables de prouver qu'ils créent de vraies applications, » a-t-il encore écrit.
Dans un message posté le 8 juin sur son blog personnel depuis le TechEd, Brandan Watson détaillait ce que Microsoft entendait par «développeurs engagés». « Nous commencerons par les développeurs investis dans les plates-formes Silverlight et .NET, enregistrés sur Windows Phone Marketplace et qui ont commencé à construire des applications avec les outils de Windows Phones Developer Tools. » Mais aucun des deux messages ne renseigne sur ce que Microsoft entend par application «réelle». Ailleurs, Brandon Watson suggère vaguement que l'objectif du programme est d' « optimiser le travail de ceux qui développent des applications, » évoquant deux critères de sélection possible, aussi vagues l'un que l'autre, « avoir une bonne idée et être novateur. » Bien que la décision de livrer les téléphones sera prise par la plateforme Windows Phone et le Developer Relations Group, Brandon Watson explique que c'est le développeur « évangéliste » de proximité qui sera chargé d'obtenir les téléphones. » Ce qui semble impliquer qu'il aura la responsabilité logistique de la distribution des mobiles.
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