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(06/07/2010 11:12:54)

Le projet Nice du Crédit Agricole abandonne Silverlight pour Flash

Le projet de poste de travail virtuel du Crédit Agricole, baptisé Nice, pour « nouvelle informatique convergente évolutive », n'existait jusqu'à présent que sous forme de démonstrateur utilisant les technologies de Microsoft autour de Silverlight. Mais la poursuite du projet, d'un budget de 450 millions d'euros, sera finalement réalisé avec les technologies d'Adobe selon un communiqué commun de la banque et de l'éditeur diffusé le 5 juillet 2010. Le socle technologique reposera ainsi sur Livecycle et Flash Platform interfacé avec les applicatifs en Java. La banque mutualiste s'appuiera sur Logica et SQLI pour mener ce projet étalé sur cinq ans qui concerne 7000 agences et 20 millions de clients.

Le principe de Nice est d'être totalement indépendant de la machine physique. Chaque utilisateur - client ou agent - bénéficiera du même socle technique et de modules partagés avec des droits variés selon les profils. Cette approche révolutionnaire permet d'envisager de se connecter à un même environnement de travail sans contrainte de lieu ou de plate-forme : un agent pourra ainsi se connecter de chez lui ou de chez un client via une connexion sécurisée.
(...)

(06/07/2010 11:12:44)

Un geek peut-il devenir un manager ?

L'Université du SI organisée par le cabinet Octo Technology a ouvert ses portes aux informaticiens les 1 et 2 juillet au Pavillon d'Armenonville à Paris pour proposer à ses participants des conférences sur de thèmes allant de l'informatique à la nouvelle économie. Nombre d'entre elles ont traité du dualisme entre « être un geek [Ndlr : un développeur informatique] ou être un manager  [Ndlr : un responsable d'une partie du système d'information] ». Patrick Kua, « Generalizing specialist » chez ThoughtWorks, a insisté sur la difficulté qu'éprouvent les développeurs à devenir des managers IT. Loin de quitter totalement la technique, les leaders techniques passent encore au moins 30% de leur temps à coder. Ils doivent mêler à la fois leur activité de développement et celle de direction.

Les résultats d'une équipe informatique dépendent étroitement de l'environnement dans lequel évoluent ses membres. Ils doivent donc favoriser la dimension communautaire qui anime ces services. Mais souvent, un conflit peut émerger entre l'équipe et le manager car les anciens développeurs éprouvent le besoin de continuer à programmer, en dépit de leur statut. En effet, comme le rappelle Patrick Kua, dans l'entreprise, ces salariés sont le plus souvent des passionnés, qui vivent dans une communauté normée par un langage, des us et des coutumes. Pour eux, devenir un leader ne peut donc en aucun cas signifier renoncer à ce monde qui les relient entre eux. Ils ont besoin d'y être immergés une partie du temps.

Patrick Kua se montre toutefois surpris d'un tel comportement. Les geeks ont toujours cherché la reconnaissance de la société. Une fois parvenus au poste de leader et ayant acquis un certain pouvoir, ils ne parviennent pas à se défaire de ce qu'ils sont vraiment et en quelque sorte de ce qui les définit au regard de la société. Afin de diriger au mieux leur équipe et éviter autant que possible ce que Patrick Kua appelle la « net negative producing programmer», une moins-value constatée suite au lancement d'un projet, il conseille à ces nouveaux managers de reconnaître quelles sont les compétences de chacun de leurs collaborateurs, et de les inciter à les développer. En bref, d'inter-agir et de communiquer.

Photo :  Patrick Kua, « Generalizing specialist » chez ThoughtWorks (Crédits : JG)
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(05/07/2010 11:34:58)

Pourquoi recruter un geek ?

« On ne trouve pas de geek en recrutant classiquement. Cela ressemble plus à un safari ! ». C'est l'avis tranché de Nicolas Martignole, développeur indépendant et blogueur (le Touilleur), exprimé durant l'université du SI, organisée par Octo Technology, les 1 et 2 juillet dernier à Paris. Selon lui le geek (à ne pas confondre avec le Nerd plutôt asocial) apporte une bouffée d'air frais et de la passion dans une entreprise car il est désintéressé. En effet, ce qu'il fait n'est pas un travail pour lui,  il le vit comme une passion.

Comment recruter le geek ? Par le lien humain et par la valeur ajoutée humaine du poste proposé et de l'entreprise. En effet, ce qui fait qu'un poste intéresse ce type de développeur sont : la mission proposée (42% des interrogés) et 18% tiennent compte des valeurs et de l'ADN profond de l'entreprise. Comment, par la suite conserver le geek dans son entreprise, ce dernier n'ayant pas vocation à travailler jusqu'à 62 ans pour le même employeur ? C'est encore une fois le lien humain qui prime. Ce développeur est quelqu'un de très connecté à sa communauté et la solution pour un manager est surement de créer une journée de rassemblement par mois dans son entreprise. Ce genre de manifestation fédère et soude les employés entre eux et qui plus est apporte un capital sympathie fort à l'entreprise. Malgré tout ne jamais faire d'ingérence dans ce type de rassemblement ! Les événements de consolidation qui marchent sont gérés par les geeks eux-mêmes.

Pour faire simple, le geek est une personne curieuse, connectée avec sa communauté et dynamique car passionnée. Quant au recrutement il doit s'orienter sur l'affect et les canaux communautaires n'espérez donc pas séduire un développeur de ce genre avec une annonce lapidaire sur un site d'emploi spécialisé.

Photo : Nicolas Martignole (à gauche sur la photo), crédit D.R.
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(02/07/2010 11:26:38)

IBM dit «oui» à Firefox

Firefox qui détient une part importante - 23,81% - du marché des browser Internet, a récemment été mis à mal, perdant quelques points face à la résurgence inattendue d'Internet Explorer avec la version 8.0. La décision prise par Big Blue redonne d'abord une impulsion immédiate à Firefox, et prend surtout valeur d'approbation de la part de l'une des entreprises historiques les plus fiables en matière de technologie.

Si IBM n'a fait aucune annonce officielle, Robert Sutor, vice-président du département Open Source et Linux chez IBM, a publié dans un blog « Dire oui à voix haute : IBM instaure Firefox comme navigateur par défaut. » Figure historique d'IBM, qu'il intègre en 1982, il ajoute : «Comme de nombreuses personnes et membres d'organisations, les « IBMistes » se servent de leurs navigateurs pour gérer leurs affaires,» écrit-il. «Nos logiciels de bureau et installés sur nos ordinateurs portables sont composés d'applications courantes, mais aussi de logiciels spécialisés destinés à des usages divers, et différents pour chacun des 400 000 employés d'IBM répartis dans le monde entier. Nous utilisons des logiciels que tout le monde connaît, comme Lotus Notes, Lotus Sametime et Lotus Symphony. A cette liste d'applications par défaut, nous ajoutons aujourd'hui officiellement le navigateur Mozilla Firefox, que nous demandons à tous nos employés d'utiliser. »

Une validation officieuse

Robert Sutor ne dit pas si Internet Explorer a été précédemment le navigateur par défaut d'IBM, ou si la compagnie d' Armonk avait même désigné un navigateur par défaut jusqu'à ce jour. Mais les employés d'IBM utilisant Internet Explorer, Chrome, Safari, ou autres, seront fortement incités à passer à Firefox.  «Nous encourageons tout employé qui n'utilise pas actuellement Firefox à le désigner comme navigateur par défaut, » écrit-il. « Tous nos nouveaux ordinateurs seront fournis avec une version du navigateur de Mozilla installée. Nous allons également continuer à encourager nos fournisseurs qui travaillent avec des logiciels fonctionnant avec un navigateur web à soutenir pleinement Firefox. Ce n'est pas une nouveauté de savoir que certains employés d'IBM utilisent Firefox. Ce qui est nouveau, c'est de les inviter à l'utiliser comme navigateur par défaut. Firefox est prêt pour l'entreprise et nous sommes prêts à l'adopter. »

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A la question de savoir pourquoi IBM aime tellement Firefox, Robert Sutor répond en faisant l'énumération suivante :

- « Firefox est compatible avec les standards et l'interopérabilité via des standards ouverts est un élément capital de la stratégie d'IBM. »

- « Firefox est Open Source et son calendrier de développement est géré par une communauté de développeurs qui n'obéit pas à une entité commerciale. »

- « Firefox est sûr et une communauté internationale d'experts travaille en permanence à le développer et à le maintenir. »

- « Firefox est extensible et peut être personnalisé pour des applications particulières et des entreprises comme IBM. »

- « Firefox est innovant et a poussé les navigateurs qui l'ont précédé ou suivi à améliorer leurs performances et leurs fonctionnalités. »

La remarque selon laquelle Firefox n'est « pas dépendant d'une entité commerciale unique » donne une indication quant à la défiance d'IBM à propos d'Internet Explorer produit par Microsoft, peut-être également au sujet du système Open Source Chrome dirigé par Google et de Safari contrôlé par Apple. Mais Robert Sutor semble aussi penser que Firefox est tout simplement plus avancé technologiquement que ses concurrents.  « Alors que les autres navigateurs sont apparus et repartis, Firefox fait figure de modèle de référence pour désigner ce qu'un navigateur ouvert, sûr, et conforme aux standards devrait être,» poursuit-il. « Nous allons continuer à voir tel ou tel navigateur devenir plus rapide ou arriver avec de nouvelles fonctionnalités, un autre le suivra et sera peut-être mieux encore, mais Firefox sera toujours là. »

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(01/07/2010 14:46:19)

ChromeCiné remporte le concours de développement Chrome Extensions

Lancé le 19 mai dernier, le concours de développement Google Chrome Extensions a réuni 25 participants en moins d'un mois. Cette initiative a été mise en place dans différents pays, et il s'agissait là de la première version française. Raphaël Goumain, directeur marketing produit chez Google, confie d'ailleurs s'être entretenu avec les organisateurs du concours allemand, qui ont reçu le même nombre d'applications, mais en trois ou quatre mois. Les organisateurs se sont donc félicités de ce succès.

Géolocalisation et horaires des programmes

L'annonce des résultats s'est déroulée dans les bureaux parisiens de la firme de Mountain View le 30 juin. Après la présentation du jury, puis des différentes applications soumises par les développeurs, le grand gagnant a finalement été dévoilé : ChromeCiné. Réalisée par une jeune équipe grenobloise de 21-22 ans (Thierry Le Moulec, Baptiste Millou et Fabrice Liut), cette extension utilise la base de données du site allocine.fr pour faciliter l'accès au box-office et aux fiches de films (résumé, avis, note des critiques...). Mais utilise surtout l'API de localisation de Chrome 5 pour proposer à l'internaute les salles de cinéma les plus proches, et offre la possibilité de les situer via un lien Google Maps, et de consulter la programmation. Cette première place du podium leur fait remporter des smartphones Android.

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À la seconde place, on trouve l'extension lequipe.fr, réalisée par Patrice et Emmanuel de Saint Steban, et Christophe Phu. Celle-ci offre un lien direct au flux RSS du site de l'Équipe à travers l'utilisation des notifications de HTML5. Elle propose en outre un menu permettant de sélectionner les sports, ou même de n'être averti qu'en cas de but dans le cadre de la Coupe du Monde.

Eviter le pishing sur les sites de jeux

Troisième, l'extension Arjel Check (Xavier Hallade, Olivier Gonthier et Victor Vittorni) ajoute un logo dans le navigateur qui indique si le site est oui ou non approuvé par l'Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne) et ainsi éviter le phishing sur les sites de jeux d'argent, en l'occurrence. Enfin, le jury a surpris par l'attribution d'un prix « coup de coeur » pour l'extension Twitt'TV (Christophe Moulin et David Combe) qui utilise un système de mots clés en rapport avec les programmes télévisés, classables par chaînes, afin d'afficher les tweets correspondants et donc de visualiser les avis des internautes. (...)

(01/07/2010 13:52:10)

Les ingénieurs de YouTube préfèrent Flash au HTML5 (MAJ)

Dans le débat actuel qui oppose la technologie Flash et le langage de description de pages HTML5, Google a pesé de tout son poids pour pousser en avant le futur format de l'Internet. Cela n'empêche pas les ingénieurs de YouTube, propriété de Google, d'afficher leur préférence pour le format Flash d'Adobe même s'ils ont déjà commencé à utiliser le HTML5. C'est du moins ce que laisse entendre un article posté sur le blog de l'entreprise. «Même si la prise en charge de la vidéo par le HTML5 nous permet de fournir via YouTube plus de contenu et de fonctionnalités à des ordinateurs et autres appareils qui ne supportent pas le player Flash, il ne répond pas encore à tous nos besoins,» a déclaré John Harding, auteur du message et ingénieur logiciel chez YouTube. « Aujourd'hui, Flash d'Adobe offre la meilleure plateforme possible pour satisfaire aux besoins de distribution de vidéo via YouTube. » 

Des fonctionnalités encore absentes du HTML5

En bref, le HTML5 ne possède pas encore les fonctionnalités nécessaires pour bien exploiter la vidéo, ce qui est par contre le cas de Flash. «Nous avons besoin de davantage que simplement demander au navigateur de pointer vers un fichier vidéo, comme le fait la balise image. Nous voulons autre chose que juste retrouver et afficher une vidéo,» a-t-il écrit.  John Harding a souligné aussi certaines faiblesses du HTML5, l'une d'elles, la plus préoccupante, étant l'absence de format vidéo unique. « Les utilisateurs chargent toutes les minutes 24 heures de vidéo sur YouTube, il est donc important de réduire au minimum le nombre de formats vidéo que nous supportons, » a-t-il expliqué. À l'heure actuelle, YouTube encode les vidéos téléchargées au format H.264, qui n'est pas supporté par tous les navigateurs web. Mais Flash, qui peut fonctionner avec tous les navigateurs, supporte justement le H.264.

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YouTube a également besoin d'affiner les contrôles pour la lecture vidéo. Ces fonctionnalités seront de plus en plus importantes à mesure que le service évolue pour offrir l'accès à des événements en direct et à des films commerciaux dans leur totalité. La capacité à pouvoir ajuster les taux de mise en mémoire tampon est aussi un enjeu. L'autre étant la protection du contenu, non géré par le HTML5. Le nouveau format du Net et les navigateurs ne sont pas non plus capables de lire la vidéo en mode plein écran, ce que sait encore faire Flash, mais aussi Silverlight , son concurrent utilisé par Netflix. Flash possède enfin des fonctionnalités supplémentaires qui pourront être utiles à YouTube dans l'avenir, comme la capacité à gérer en toute sécurité un contenu intégré sur un autre site et celle de supporter le chat vidéo entre caméras web dans les deux sens. Le choix de Flash ou du HTML 5 pour diffuser des contenus complexes sur le web est devenu un débat majeur cette année depuis qu'Apple a annoncé qu'il n'intègrerait pas Flash dans l'iPad, invoquant une mauvaise performance et critiquant le contrôle exclusif d'Adobe Systems sur cette technologie.

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(30/06/2010 10:52:55)

La SSII Proservia met l'accent sur la diversité

La société de services Proservia, spécialisée dans le domaine des infrastructures informatiques (850 collaborateurs), prône une politique de recrutement basée sur la mixité. Sont concernés, les jeunes, les personnes en situation de handicap et également les seniors. Dans cet esprit, le groupe a prévu d'accélérer sa croissance en recrutant une centaine de nouveaux collaborateurs d'ici la fin de l'année. Les profils recherchés sont des administrateurs et des ingénieurs systèmes Microsoft, des techniciens systèmes et réseaux, des spécialistes du helpdesk, et des analystes d'exploitation Unix.

« L'accent est avant tout porté sur le profil humain pour permettre à chacun de concevoir une nouvelle carrière professionnelle », expose Loïc Boisumeau, responsable des ressources humaines de l'antenne parisienne « Nous souhaitons nous engager à long terme avec des personnes qui ont une réelle capacité d'adaptation et de motivation. »

Des plans de formation individuels 

Pour le responsable, l'expérience ou l'expertise technique n'est pas le seul facteur dans le processus de recrutement. De ce fait, et afin de donner leur chance aux jeunes, le groupe s'appuie, depuis 2003, sur un dispositif baptisé Contrat première chance. Objectif visé par la démarche : recruter des demandeurs d'emploi en qualité d'ingénieurs et de techniciens, puis les former en amont aux environnement techniques des clients. Avantages pour les postulants : une embauche en CDI, assortie d'un plan de formation individuel. Sachant que chez Proservia, l'enveloppe de formation équivaut à 3,52% de la masse salariale annuelle. En 2009, la SSII a investi 739 545 euros dans ses dépenses de formation pour 308 collaborateurs. A ce jour, 65 contrats première chance sont en cours, dont 12 signés l'an dernier.

Autre outil construit sur le même principe que le Contrat première chance, le CNO ou Contrat nouvelle orientation. S'adressant à un public de seniors, celui-ci donne également lieu à un contrat à durée indéterminé associé à une formation spécifique en interne. Ainsi, les personnes en difficulté, et pas uniquement des informaticiens, ont la possibilité de changer de métier pour assumer des postes de pilote d'exploitation ou de technicien au support interne. Notons que les formations proposées par la SSII conduisent à l'obtention de certifications professionnelles autour de Microsoft, Citrix, Cisco, Unix, ou d'Oracle.

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(29/06/2010 13:56:30)

Avec River, SAP prépare des applications pour le cloud public

SAP segmente sa stratégie cloud entre différentes plateformes de développement. L'une d'elles porte le nom de code « River ». C'est elle qui va supporter les extensions légères destinées à compléter la suite de gestion intégrée que l'éditeur vend aux grandes entreprises. La première application basée sur River, Carbon Impact 5.0, sera présentée le mois prochain et pourra fonctionner sur EC2 (Elastic cloud compute), le cloud d'Amazon.

L'actuelle version de l'offre Carbon Impact, qui permet aux entreprises de mesurer leur impact environnemental, notamment en évaluant leur empreinte carbone (issue d'une acquisition de SAP), est déjà disponible à la demande, mais pas sur un cloud public.

Des développements déjà bien avancés

Cela fait dix-huit mois que SAP travaille sur River, a précisé Vishal Sikka, le directeur technique de la société, dans une récente interview. Les applications River ont vocation à être simples à utiliser. Constituées de quelques douzaines d'écrans, elles sont faciles à assembler et à étendre, a par ailleurs expliqué le dirigeant. Selon lui, l'éditeur a déjà bien avancé sur River dans des domaines tels que la sécurité et l'authentification des données, « qui dans bien des cas font franchement défaut dans 'l'atmosphère' du cloud », estime-t-il.

River sera ouvert aux partenaires avec le temps, de même que d'autres services d'infrastructure, a encore indiqué Vishal Sikka. « La première application sera sur Amazon, mais la plateforme est destinée à être exploitée, au fur et à mesure, sur de multiples clouds, y compris le nôtre. » SAP a choisi d'aller sur EC2 en premier parce qu'il dispose d'une grande expérience sur ce terrain, a ajouté Vishal Sikka. « C'est une façon intéressante de livrer cette première application, mais ce ne sera certainement pas la seule ».[[page]]

En attendant, des applications cloud plus complexes seront basées sur la plateforme de Business ByDesign, la suite de gestion intégrée 'à la demande' qui s'adresse au marché des petites et moyennes entreprises. Disponible depuis septembre 2007 et, depuis lors, limitée volontairement par SAP à une centaine de clients dans le monde (dont une dizaine en France), cette suite intégrée pour PME va s'ouvrir à davantage d'utilisateurs en juillet.

Contrairement à ce que certains éléments avaient laissé penser, la plateforme acquise en 2006 par SAP avec le rachat de l'éditeur de solutions e-sourcing Frictionless Commerce ne devrait finalement pas jouer un rôle central dans la stratégie 'on-demand' de l'éditeur. Cela ne semble plus d'actualité. Cette plateforme « fournit un jeu de composants unique pour des applications de type sourcing », explique Vishal Sikka. Mais son usage devrait se limiter à ce champ fonctionnel.

Au-delà du portefeuille d'applications 'on-demand' qu'il développe (notamment sur la Business Intelligence, mais aussi sur d'autres solutions), SAP ne va guère plus loin dans le cloud avec son offre classique. Par exemple, si les clients peuvent utiliser des services publics tels que ceux d'Amazon à des fins de développement et de test, Vishal Sikka ne vois pas de systèmes ERP de production être exploités de cette façon de sitôt, dans un avenir prévisible, en tout cas. [[page]]

« La technologie n'en est pas arrivée au point où vous pourriez exploiter sur un cloud public une application très sensible pour l'entreprise, et il n'y a pas une seule raison à cela, mais plusieurs », relève-t-il. Il cite bien sûr les habituelles préventions associées au cloud, telles que la confidentialité des informations, l'intégration de données ou encore les obstacles règlementaires. Mais le directeur technique pointe aussi une dimension généralement perçue comme un l'un des bénéfices des clouds publics : leur 'élasticité', c'est-à-dire leur capacité à ajuster les ressources fournies en fonction de la demande. Il présente cela comme un piège potentiel.

Des ressources matérielles trop uniformes : un piège

« Les applications 'critiques' d'entreprise mettent à l'épreuve les ressources sous-jacentes d'un système de bien des façons » rappelle Vishal Sikka. Les applications à la demande telles que la solution de CRM de Salesforce.com ne sont pas très complexes, selon lui. Au contraire, la suite de gestion intégrée de SAP (la Business Suite) met en oeuvre,  de façon continue, un grand nombre de processus différents.

« Vous lancez des fonctionnalités analytiques, des processus de longue haleine, des traitements complexes comme ceux qu'impliquent des applications telles que la planification de la demande (demand planning) ou celle des ressources, par exemple ». Par conséquent, estime-t-il, l'approche la plus adaptée dans cette situation, en termes de ressources matérielles, n'est peut-être pas celle qui présente une architecture technique trop uniforme.

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(28/06/2010 17:25:01)

Gmail migre doucement vers HTML5

« Avec le HTML5, nous pouvons rendre un certain nombre de fonctions beaucoup plus efficaces, » a t-il déclaré lors du WebApps Usenix'10 de Boston. « Le HTML5 est un challenge très motivant, notamment parce que de nombreux éditeurs de logiciels de navigation internet sont en train de l'adopter, a t-il dit. Adam de Boor a également déclaré qu'il avait « de grands espoirs pour IE9, » pointant sur l'un des principaux avantages du HTML5 : ce standard devrait permettre d'accélérer le temps de chargement et d'exécution de Gmail.

L'objectif actuel de Google est de faire en sorte que la page Gmail se charge en moins d'une seconde. «La vitesse est une des caractéristiques, » a dit Adam de Boor. Et les premiers tests se sont révélés prometteurs. Par exemple, Gmail a été testé avec des navigateurs compatibles CSS3 qui permet la gestion des feuilles de style en cascade. Google a constaté que, dans le cas où le navigateur supporte le CSS3, Gmail peut profiter des spécifications de ce standard étroitement lié au HTML5 pour effectuer le rendu des pages, au lieu d'utiliser l'approche traditionnelle qui fait appel au Document Object Model (DOM), et diminuer ainsi le temps de chargement de 12%.

Le HTML5 va également faciliter le développement de nouvelles fonctionnalités. L'équipe de Gmail travaille par exemple à rendre possible le glisser déposer de fichiers depuis le bureau dans le navigateur. Cette fonctionnalité est importante et permettra de rapprocher encore plus les applications Web des applications de bureau. Gmail compte aussi se servir des standards du HTML5 pour modifier ses bases de données. Pour l'instant, le service de messagerie électronique utilise Google Gears pour stocker les messages afin de permettre ensuite une lecture hors ligne. « Cette fonctionnalité migrera au fur et mesure vers la norme HTML5 » a annoncé l'ingénieur de Mountain View.

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Mais, comme l'a fait remarquer Adam De Boor, toutes les fonctionnalités à venir ne pourront être réalisées en HTML5. Comme la possibilité de faire glisser cette fois des fichiers depuis la fenêtre du navigateur vers le bureau. « Nous avons bien essayé d'obtenir ce résultat avec le HTML5, sans succès, » a t-il déclaré. De fait, son équipe travaille sur un nouveau protocole de transfert des données appelé DownloadURL qui permettrait d'y parvenir. Google indique qu'elle ne poussera pas à en faire un nouveau standard, simplement qu'elle «encouragera d'autres navigateurs à l'utiliser,» a-t-il dit. Google ne souhaite pas relancer la guerre des navigateurs de la dernière décennie. «Nous avons essayé d'apprendre de cette expérience et voulons coopérer davantage avec les autres éditeurs de navigateur web, » a dit le représentant de Google. iFrame Magic, une autre fonctionnalité sur laquelle travaille l'équipe de Gmail, devrait permettre à l'utilisateur d'extraire une partie d'une page web pour réaliser sa propre page et l'ouvrir dans la fenêtre de navigateur.

443 000 lignes de codes JavaScript

Au cours d'une séance de questions réponses, on a demandé à Adam De Boor s'il était à l'aise avec le JavaScript pour un projet aussi important. « Actuellement le programme Gmail comporte en effet 443.000 lignes JavaScript, et 978.000 lignes si on inclut les commentaires. Tout cela a été écrit à la main, » a-t il répondu. Un autre langage, comme le Java lui-même, pourrait être plus optimisé, mais il reste aussi très « verbeux ». Tout en défendant les performances du JavaScript, il a ajouté : « Le langage est une question de choix. Les critiques concernant le JavaScript sont plutôt dues à la façon dont ce langage est utilisé dans les navigateurs, a-t-il déclaré.

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(28/06/2010 16:16:33)

Les stratégies d'Azure et d'EC2 pourraient converger avec le temps

Alors que le cloud Windows Azure se présente comme une « platform as a service » (PaaS), fournissant aux développeurs les outils dont ils ont besoin pour construire et déployer des applications web en ligne, le cloud EC2 d'Amazon est avant tout une « infrastructure as a service » (IaaS), offrant un accès à la demande pour des instances de machines virtuelles personnalisables.

A l'occasion du Cloud leadership Forum, récemment organisé par IDC et IDG Enterprise (Santa Clara, 13-15 juin), Tim O'Brien, directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft, a comparé les mérites respectifs des deux types de plateformes. Un point de vue qu'il a également présenté à nos confrères de Network World. En premier lieu, Azure simplifie la mise au point d'applications web, ce que ne fait pas Amazon. En revanche, les machines virtuelles d'EC2 présentent l'intérêt de fonctionner avec de multiples modèles de programmation, souligne Tim O'Brien. Selon lui, à terme, l'éditeur de Windows Azure va probablement évoluer davantage vers le modèle IaaS, tandis qu'Amazon fera le chemin inverse vers le PaaS.

PaaS : un modèle de programmation agnostique

« C'est une épée à double tranchant, a-t-il expliqué lors de l'interview. Ce qui est apprécié avec les IaaS, c'est leur modèle de programmation agnostique. Les hyperviseurs de type 1 (machines virtuelles bare metal) ne se préoccupent pas du langage utilisé pour écrire l'application. Peu importe les outils que vous utilisez et les runtimes que vous ciblez. Si l'application fonctionne sous Windows ou Linux, donnez-lui une machine virtuelle et elle fonctionnera très bien. Le problème réside dans le travail supplémentaire que cela représente. Vous êtes responsable de cette machine virtuelle de la même façon que vous l'êtes pour un serveur situé sous votre bureau. C'est vous qui la mettez en route, vous qui l'arrêtez, vous qui lui appliquez les correctifs ou mises à jour nécessaires. Si Red Hat fournit une rustine Linux et que vous avec une machine virtuelle Linux qui s'exécute sur Amazon, vous devrez appliquer cette rustine vous-même. Personne ne le fera à votre place ».[[page]]
Autant d'inconvénients qui n'existent pas avec le modèle PaaS où ces questions sont hors de propos. « Le développement s'y fait de façon fluide : vous codez une application, vous la déployez et elle fonctionnera sur la plateforme fournie par ces runtimes. Dans notre cas, il s'agit de PHP, C#, dans le cas de Google [App Engine], c'est Python et Java. » Néanmoins, le Paas comporte lui aussi ses points faibles. Il est en effet facile d'y bâtir de nouvelles applications, sans avoir besoin d'installer de serveurs en interne ni de logiciels (si ce n'est un navigateur web). En revanche, le modèle PaaS n'est pas forcément optimal pour faire migrer les applications existantes du datacenter vers le cloud.

Les différences entre les modèles vont s'estomper

Microsoft a déjà annoncé qu'il comptait donner (probablement dans les douze prochains mois) la possibilité d'installer un hyperviseur de type 1, pour que vous y faire tourner les applications, a rappelé Tim O'Brien. De son côté, Amazon propose d'une part sur EC2 des machines virtuelles offrant un choix de systèmes d'exploitation Windows ou Linux, et d'autre part, dans le cadre de son activité Amazon Web Services différents outils qui peuvent servir aux développeurs, notamment des bases de données, des services de stockage et d'équilibrage de charge. Tim O'Brien s'attend donc à ce qu'Amazon construise, à terme, une offre PaaS qui ressemblerait davantage à ce qu'est aujourd'hui Azure plutôt qu'à l'actuel EC2.
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Pour l'instant, « la question n'est pas de savoir si l'un des modèles [IaaS ou PaaS] est meilleur que l'autre : ils permettent des choses différentes », statue le directeur senior du groupe stratégie plateforme de Microsoft. Néanmoins, Tim O'Brien croit qu'une convergence va s'opérer sur le marché entre les deux modèles avec, d'un côté, des fournisseurs d'IaaS comme Amazon qui mettront en place les éléments nécessaires pour devenir des PaaS. Et de l'autre, des sociétés comme Microsoft qui complèteront leurs capacités d'infrastructure dans une direction qui facilitera grandement les scénarios de migration. Les différences entre les deux modèles vont alors s'estomper.

Le cloud privé présente peu d'intérêt pour les PME

Lors de son intervention sur le Cloud Leadership Forum, Tim O'Brien a rappelé que les services de cloud public n'apportaient généralement pas autant de personnalisation que les clients le souhaitaient. Malgré tout, le modèle du cloud gagne en popularité à la fois parmi les utilisateurs de grandes entreprises qui voudraient contourner leur département informatique, et au sein des PME qui, elles, cherchent à se débarrasser des problématiques IT. Ces dernières ne vont pas se mettre à installer de clouds privés. « L'expression ne figure tout simplement pas dans leur vocabulaire. Ce qu'elles veulent, c'est faire tourner leur entreprise avec des PC et des téléphones portables et s'affranchir totalement des questions informatiques », souligne Tim O'Brien. A l'évidence, les clouds privés n'apportent pas la même économie d'échelle que les clouds publics, insiste le dirigeant. Selon lui, le coût total de possession par serveur dans un datacenter de 100 000 serveurs est moitié moins élevé que dans un datacenter de 1 000 serveurs.

L'objectif de Microsoft est d'offrir aux clients dans le cloud des fonctionnalités identiques à ce qu'ils auraient s'ils installaient eux-mêmes le logiciel, affirme-t-il. « Si vous pouvez développer une applications pour Windows Server, vous devriez être capable de l'écrire aussi pour Windows Azure », conclut-il.

Pour l'instant toutefois, Microsoft lui-même reconnaît que les versions cloud de ses logiciels n'offrent pas encore l'intégralité des fonctionnalités disponibles dans les versions classiques.

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