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(15/07/2010 12:08:10)

iOS 4.1 bêta 1 : ajouts et déceptions

Les développeurs d'applications pour iPhone peuvent d'ores et déjà mettre la main sur la bêta 1 de la première mise à jour du pourtant récent iOS 4, et sur le SDK 4.1 associé. Ces évolutions concernent les iPhone 4, 3GS, 3G et iPod Touch. Comme à l'accoutumée, les développeurs devront disposer d'un acompte iPhone Developer et d'un Mac Intel disposant de Mac OS X 10.6.4.

Quelques ajouts notables

Au niveau des apports d'iOS 4.1, on peut souligner le retour du Game Center, grand absent lors de la sortie finale de l'OS alors qu'il avait été présenté en même temps en avril, avec cette fois-ci un design complètement remanié. Game Center est un réseau social de jeux, comportant un système de classements, de gestion de contacts et un mode « matchmaking » capable de gérer des parties multijoueurs. Les développeurs ont aussi remarqué le repositionnement des boutons des commandes de l'appareil photo lorsque l'on incline l'iPhone en mode paysage. De même, les numéros favoris peuvent être ajoutés dans les applications Voice et Facetime. 

L'antenne continuera de faire débat

Le point un peu plus polémique concerne les problèmes de réception expérimentés par les utilisateurs du smartphone. Apple avait communiqué sur le sujet, affirmant qu'il s'agissait d'une erreur dans la formule de calcul du niveau de réception, ayant eu pour conséquence un affichage faussé des barres en question. Excuse jugée quelque peu bancale pour les possesseurs d'iPhone 4, qui ont clairement constaté qu'il s'agissait plutôt d'un souci matériel au niveau de l'antenne présentant un interstice en bas à gauche. Le site MacRumors aurait remarqué dans un premier temps une hausse des barres de signal suite à l'installation de la bêta 1 de l'iOS 4.1, avant de finalement se faire l'écho de rapports faisant état de la persistance des problèmes de réception. Pourtant, le firmware du modem est passé de la version 01.59.00 à la 02.07.01, d'où l'espoir initial, finalement déçu. Par ailleurs, pour certains bugs, comme le capteur de proximité, il faudra peut-être attendre la version finale de l'iOS 4.1.

Il est intéressant de noter le court délai entre la sortie de l'iOS 4, et celle de la bêta un de sa mise à jour. Si l'on compare ces dates avec celles de l'iOS 3.0, sorti le 17 juin 2009, et sa version 3.1, mise à disposition le 9 septembre 2009, il est alors flagrant de voir la hâte d'Apple à mettre à jour son iOS 4. Effet d'annonce ou réelle tentative pour corriger le tir et sortir de la tourmente ? Une conférence d'Apple prévue vendredi 16 juillet en Californie 
et ayant pour objet l'iPhone 4 pourra peut-être répondre à ces interrogations.


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(15/07/2010 11:39:36)

Le projet de base non SQL CouchDB désormais opérationnel

Chris Anderson, directeur financier et l'un des fondateurs de Couchio, une entreprise qui apporte son support commercial à la base de données CouchDB, met en avant des améliorations majeures. En premier lieu, la performance du logiciel a été grandement améliorée. Ensuite, le serveur de données est désormais capable de fonctionner sur des machines Windows. Un gros travail a été également effectué pour stabiliser l'application, selon le responsable de Couchio.

À en juger par les tests menés en interne par le parrain, cette version atteste d'une augmentation de 300 % en vitesse de lecture et d'écriture. « Ce gain des performances a été obtenu par l'optimisation du code, » a  indiqué Chris Anderson. « C'est aussi la première version de CouchDB à être pleinement capable de tourner sur des ordinateurs Windows, que ce soit les versions serveur ou desktop, » a-t-il ajouté. Les versions précédentes pouvaient fonctionner sous Linux. Une version est en cours de développement pour fonctionner sous le système d'exploitation pour smartphone Android de Google.

Un projet de la fondation Apache

Cette base de données non relationnelle, projet de la fondation Apache, stocke les données sous forme de simples paires de valeurs clefs en utilisant le JavaScript Object Notation (JSON). Elle sait aussi répondre à des requêtes HTTP. « La base permet de créer des applications Web sans couche intermédiaire. Au lieu d'avoir une base de données, une pile Java et un navigateur, il suffit d'avoir du HTTP et un navigateur, » explique Chris Anderson. Les développeurs d'applications Web devraient trouver la technologie intéressante dans la mesure où elle permet le stockage des données hors ligne, ce qui lui confère un intérêt certain pour concevoir des applications web destinées à des périphériques qui ne sont pas connectés en permanence à Internet. «Le support de la réplication hors ligne est vraiment spécifique et unique à CouchDB, en particulier dans l'univers Open Source, » a encore déclaré le responsable de Couchio. « Dans un groupe de travail  par exemple, chaque participant à ce groupe peut disposer d'une copie des données, lesquelles peuvent être synchronisées entre elles. »

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Pour les développeurs, CouchDB peut être également plus facile à utiliser que les bases de données relationnelles, car le projet d'Apache ne les oblige pas à comprendre comment créer des requêtes SQL pour écrire ou exploiter les éléments d'une base de données. Pour effectuer ses requêtes, la base utilise MapReduce de Google. « On peut construire des requêtes complexes et demander à CouchDB d'exécuter presque tous les types de requêtes du SQL. On doit juste réfléchir à une manière différente de les écrire, » a déclaré Chris Anderson.

C'est en 2005, chez IBM, qu'ont débuté les travaux sur CouchDB sous forme de projet Lotus Notes pour aider à la réplication des données hors ligne. Depuis 2008, CouchDB est devenu un projet Open Source indépendant.

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(15/07/2010 11:12:53)

WPC 2010 : Windows Intune bêta 2 dispo pour 10 000 testeurs

C'est au cours de la Worldwide Partner Conference (WPC) que Microsoft a lancé la bêta 2 de Windows Intune à destination de ses clients et partenaires. La première bêta, sortie en avril, était limitée à un panel de 1000 clients originaires des États-Unis, du Canada, de Mexico et de Porto Rico, limite atteinte en à peine 24h. Avec cette bêta 2, Microsoft élargit son panel de testeurs à 10 000 clients, ajoutant la France, l'Allemagne, l'Irlande, l'Espagne, le Royaume Uni et l'Italie à la liste des pays éligibles.

Une solution pour PME-PMI

Windows Intune est une console de gestion accessible par navigateur et par l'intermédiaire de laquelle les administrateurs réseau peuvent pousser, sur tous les PC, le déploiement de mises à jour et de services pack Microsoft. Ils peuvent aussi visualiser les inventaires logiciels et matériels du parc, réparer à distance certaines défaillances et de contrôler l'état de la protection, tout en fixant les règles de sécurité, le tout à distance. Pouvant gérer entre 25 et 500 PC, fixes ou nomades, cette solution est principalement à destination des PME-PMI, qui n'ont en général pas les ressources nécessaires pour l'administration et la configuration de serveurs sur site.

Une tarification intéressante

La firme de Redmond a profité de ce lancement pour annoncer le prix : 11 $ par poste et par mois, dans un pack incluant, en plus de Intune, un anti-malware et une mise à niveau Windows 7 Entreprise. Notons qu'il y aura des remises pour l'achat de 250 licences ou plus. Par ailleurs, pour acquérir Windows Intune, il faudra passer par les partenaires Microsoft ou par le site d'Online Services, à l'instar des autres services cloud proposés par l'entreprise.

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Les clients du programme de maintenance Software Assurance disposeront d'une réduction égale au montant de ce service. De plus, pour 1 $ supplémentaire par mois et par poste, les clients pourront passer à une solution hybride  en obtenant la suite Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP) qui intègre des outils non disponibles en mode cloud, comme le diagnostic et la récupération d'un PC ne voulant plus se booter.

Gérer plusieurs comptes en une seule page

La suggestion la plus populaire durant la bêta 1, selon Alex Heaton, chef de produit pour Windows Intune, consistait à pouvoir passer d'un compte à l'autre et d'en visualiser plusieurs, le tout sur la même page. Pour répondre à cette demande, l'entreprise a ajouté la fonctionnalité Multi-Account Console, page unique à travers laquelle les partenaires Microsoft peuvent gérer plusieurs comptes clients, et les administrateurs réseaux s'occuper des différents départements de leur entreprise. A partir de cet écran, ils pourront surveiller et agir sur le statut des PC via les alertes et les mises à jour de l'anti-malware. La plateforme inclut aussi un filtre capable de trier les stations selon ce niveau de fiabilité pour appliquer des règles d'urgence en haut de la liste.

Windows Intune sera officiellement disponible en version finale début 2011 pour les pays éligibles. Ces derniers seront étendus à l'Asie quelques mois plus tard.

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(13/07/2010 16:31:30)

WPC 2010 : Microsoft promet des tablettes et s'active sur Windows Mobile 7

Steve Ballmer est monté au créneau lors de la conférence WPC, qui se tient à Washington DC cette semaine, pour donner ses orientations dans le secteur de la mobilité. Il y a quelques semaines Le dirigeant a repris la main sur la division entertainment et device. Dans sa présentation, le dirigeant a demandé aux partenaires de faire confiance à Microsoft pour développer des tablettes. Le responsable n'a fait aucune allusion à l'iPad, aux ardoises sous Android annoncées ou à HP qui a abandonné Microsoft au profit de l'OS de Palm, acquis récemment, mais il a entendu les requêtes des partenaires quant à une référence design de tablette tactile. Microsoft assure travailler sur différents facteurs de formes de tablette et collabore avec Dell, Samsung, Toshiba et d'autres fabricants pour proposer une vaste gamme de terminaux. Ces derniers devront aussi bien s'adresser au grand public, mais comprendre également des outils de gestion pour le monde de l'entreprise.

Mea culpa sur la téléphonie mobile

Autre sujet, la téléphonie mobile, après l'échec du Kin et l'attente d'un véritable OS mobile. Steve Ballmer s'est livré à un acte de contrition, relativement rare pour le souligner « nous avons loupé un cycle complet avec le système d'exploitation Windows Mobile ». Il a indiqué que ses équipes allaient travailler très dur pour proposer un OS mobile performant et revenir sur ce marché. Le dirigeant est par contre resté évasif sur la date de sortie exacte de Windows Phone 7, même il doit intervenir avant la fin de l'année 2010.

Des outils de développement dévoilés

Parallèlement aux annonces faites lors de la WPC 2010, la firme de Redmond a dévoilé des outils de développements en version beta pour Windows Phone 7. Ces outils doivent permettre aux développeurs de créer des applications comme des jeux par exemple sur les smartphones.

 


Crédit Photo: iiview

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Une première version de démonstration avait été publiée au mois de mars dernier soulevant l'approbation de la communauté des développeurs, comme le souligne Brandon Watson, bloggeur de Microsoft.

Dans une note accompagnant ces différents outils, Microsoft a présenté une famille d'API qui fait dire au bloggeur que l'API Windows Phone 7 est en voie d'achèvement. Il souligne la mise à jour de la notification push, l'accéléromètre et l'App Bar API. « cette version beta est un jalon important pour que les développeurs puissent créer leurs applications dans une architecture quasi-définitive, même si des ajustements seront réalisés plus tard ».

Le monde professionnel n'est pas oublié, comme l'indique un autre bloggeur de Microsoft, Paul Bryan, avec l'intégration de SharePoint Workspace Client au sein du futur OS mobile. Ce marché est estimé à 5,7 milliards de dollars aujourd'hui et 6,7 milliards dans les 12 prochains mois. A travers ce client, les collaborateurs disposeront des solutions Office sur leur smartphone (OneNote, PowerPoint, Excel and Word). Ces outils permettront d'intégrer des Photos sous Silverlight, pour créer des widgets professionnels « tableau de bord, chiffre des ventes, action marketing » souligne le bloggeur.

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(12/07/2010 16:39:45)

App Inventor aide à la création de sa propre appli Android

Baptisé App Inventor, l'outil en ligne d'applications de Google est accessible à tous. Nul besoin d'être développeur ou de posséder des connaissances en programmation, affirme le géant du Web sur un site dédié. En effet, les lignes de codes nécessaires au développement d'une application et la compilation sont réalisées par le logiciel lui-même. Seules conditions pour utiliser ce logicile (proposé pour l'heure en version bêta), posséder un terminal sous Android ainsi qu'un compte de messagerie Gmail.

Une interface utilisateur simplifié

Concrètement, l'utilisateur qui souhaite créer son application via l'App Inventor doit agencer des blocs graphiques et remplir certains champs d'informations. L'outil permet de concevoir des logiciels tout en prenant en compte certaines fonctions d'un smartphone, comme la localisation par GPS, le réseau Twitter, ou l'accéléromètre qui capte les mouvements de l'appareil.

En lançant un outil simplifié de création d'applications, Google entend par-là attirer un grand nombre d'utilisateurs qui n'ont pas forcément de compétences spécifiques dans la programmation. A terme, la communauté des développeurs Android pourrait croître rapidement, de même que le nombre d'applications proposées sur l'Android Market. Ce dernier compte environ 75.000 applications, mais reste à la traîne face à l'App Store d'Apple qui culmine déjà à plus de 200.000 applications pour l'iPhone, l'iPad et l'iPod Touch.

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(12/07/2010 12:18:16)

Flash va entrer dans la 3ème dimension

C'est dans le cadre d'une séance intitulée « Flash Player 3D Future » que s'effectuera la démonstration, dans le cadre de la conférence de développeurs Adobe Max, des capacités 3D de la prochaine version lecteur Flash. Cette conférence se tiendra à Los Angeles du 23 au 27 octobre. Si l'on en croit le programme, cette séance « plongera au coeur de l'API 3D qui sera intégré à une prochaine version de Flash ». La mouture actuelle est disponible en tant que plug-in pour navigateurs, donnant aux utilisateurs un accès à certains contenus multimédias. « Si vous êtes du genre à faire du développement 3D pour les jeux, les réalités virtuelles ou bien juste l'interactivité web, vous ne pourrez pas manquer cette séance », affirme Thibault Imbert, chef de produit Flash chez Adobe, sur son blog. Pourtant, aucun officiel de l'entreprise n'a pu être joint, vendredi, au sujet d'une éventuelle date de sortie.

Une innovation à tempérer 

Adobe offre déjà des outils pour faire de l'animation 3D dans Flash, mais la plateforme à venir pourrait apporter des expériences 3D bien plus riches. Cette version pourrait potentiellement être une mise à jour majeure du programme, tant les jeux et les vidéos sont de plus en plus produits en 3D. À la conférence Computex du mois dernier, des cartes graphiques Nvidia ont pourtant déjà fait la démonstration de la lecture en ligne d'une vidéo 3D via un lecteur se basant sur Microsoft Silverlight. Pendant ce temps, Adobe et Apple n'ont toujours pas résolu leur conflit, Steve Jobs affirmant clairement son mépris pour le lecteur Flash, trop gourmand, buggé et lent, auquel il préfère l'utilisation de HTML5. Des bidouilleurs ont pourtant réussi à lire du Flash sur des iPhone et iPad jailbreakés. (...)

(08/07/2010 16:40:29)

Réorganisation fonctionnelle à la CNAF

Ancien DSI de la Caisse Nationale des Allocations Familiales (CNAF), Gérard Russeil, aujourd'hui chez Chorégie (un GIE de mutuelles), a eu pour délicate mission de piloter la transformation de la vieille maison en charge du calcul des droits et du versement des prestations sociales à destination des 11 millions d'allocataires et des 33 millions de bénéficiaires (1 allocataire = 1 famille et 1 dossier). En 2009, 67 milliards d'euros ont ainsi été versés par les services de la CNAF.

Parmi les derniers chantiers, la mise en oeuvre du projet phare du Martin Hirsch, l'ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, le RSA. « On connaissait le projet et on avait une date butoir  pour calculer et verser les allocations. Il s'agissait d'un gros changement par rapport au RMI. La prestation touche un public plus large avec notamment le versement  d'une allocation complémentaire à une activité salariée qui varie en fonction des ressources », précise l'ancien DSI. Le dispositif est assez complexe et concerne des personnes dans des situations sensibles. Le moindre retard aurait en effet entrainé des débuts de mois difficiles dans certains foyers. « Nous avons effectué le travail en moins de six mois pour tenir les délais avec les Conseils Généraux. » La CNAF est l'opérateur de paiements des droits aux bénéficiaires, le dialogue est donc permanent avec Pôle Emploi et les Conseils Généraux. « Nous devons nous mettre à la disposition de nos partenaires pour assurer les traitements et les paiements des prestations ». Dernière demande émanant du gouvernement, la suppression des allocations familiales en cas de manquement aux responsabilités familiales. « Il a fallu répondre rapidement à cette demande. Nous étions un peu time to market », précise Gérard Russeil.

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Pour répondre à ses nombreuses missions, l'ancien DSI peut compter sur 900 salariés en interne et 150 consultants. « Dans l'obligation de travailler avec d'anciennes technologies comme le Cobol, nous confions progressivement à des prestataires externes pour développer en interne de nouvelles compétences ». 150 personnes travaillent par exemple sur le moteur public. Les  départs en retraite sont encore replacés et les effectifs repositionnaient sur les secteurs d'avenir. « La règle de la DSI était de conserver les effectifs pour préserver le fonctionnement du système d'informations. La dispersion territoriale, très forte, correspond aux développements rapides des CAF après la Seconde Guerre Mondiale ».  Des outils Java ont ainsi été développés pour faciliter la maintenance et unifier les 36 000 postes de travail dans les différentes antennes régionales. Une fois déballés, ces derniers sont immédiatement opérationnels. 23 000 postes qui combinent téléphonie et accès aux applications en ligne sont utilisés par des techniciens sur le portail Nims (Navigateur Intranet Multi Services). Le CRM repose également sur un développement interne pour assurer un workflow numérique. Sans papier, les CAF locales bénéficient de moins de contraintes pour le traitement des dossiers. « Les déclarations de ressources en ligne ont atteint  40% en moyenne en 2008 et même 50% dans certaines CAF. Mais personne ne doit être exclue par la fracture numérique, les autres ressources d'accès doivent rester disponibles », explique encore Gérard Russeil.

Repenser la dispersion géographique de la Cnad

Un des grands chantiers 2009/2010 portait sur une réorganisation des huit centres régionaux de production de la CNAF qui reposent encore sur des mainframes. Cinq sont fournis par Bull et les trois autres par IBM. Tous les métiers de la DSI sont basés sur ces huit entités qui travaillaient en parallèle avec les mêmes applications. Le grand projet de Gérard Russeil consistait donc à spécialiser ces centres avec pour chacun une mission et une certification bien particulière. « Avec l'aide de nos partenaires, nous avons réalisé une concentration technique sur les huit centres. A Bordeaux le traitement et le calcul des droits qui fonctionnent avec notre moteur Cristal, à Dijon la paie, à Rennes l'analyse décisionnelle, au Mans la GED, à Valenciennes l'acquisition automatique de documents,  à Paris le plan de reprise et l'intégration des recettes et des systèmes au niveau national, à Lyon, le développement et à Nice l'hébergement du site Caf.fr qui support 1,2 million de connexions par jour. » Pas encore de cloud, mais Gérard Russeil nous avouait  réfléchir à un cloud interne commun aux huit centres de production. Cette réorganisation a toutefois permis de gagner en performances à Bordeaux, notamment grâce au passage à la base de données PostGreSQL et à de nouvelles machines Bull (voir encadré).

Pour son grand chantier mainframe, la DSI de la Cnaf a demandé aux équipes de revoir et de documenter leurs méthodes de travail pour répondre à la norme ISO 20 000 en vue d'une certification en 2012. « Il s'agit de partager la même méthode de travail dans tous les centres entre clients et fournisseurs et de passer de 8 organisations à une seule globale. ». Certains centres développent même de nouvelles compétences comme l'audit green IT à Bordeaux avec le concours d'APC. L'unité de Grenoble, qui dispose de systèmes Bull, surveille en temps réel le centre de Bordeaux. Si la collaboration avec Bull n'est pas remise en question, la Cnaf se dirige progressivement vers des solutions Open Source et non-propriétaires. « Notre patrimoine logiciel est trop important pour retomber dans des systèmes fermés ».

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(07/07/2010 15:42:31)

EMC acquiert Greenplum, spécialiste de la BI

EMC va s'emparer de la société Greenplum, pour un montant non dévoilé. Cette acquisition devrait donner naissance à une entité spécifique, « Data Computing Product » sur la technologie proposée par la jeune société. Elle sera dirigée par le CEO de Greenplum, Bill Cook qui répondra à Pat Gelsinger.  L'entreprise vend des logiciels pour analyser de grandes quantités d'informations qui sont collectées dans plusieurs bases de données et traitées séparément pour apporter plus rapidement des résultats aux requêtes. « La solution repose sur l'infrastructure de stockage et de calcul de la société pour permettre aux utilisateurs d'obtenir des réponses sur les données » souligne Scott Yara, co-fondateur de Greenplum.

Lors d'un passage à Paris pour signer un partenariat de distribution avec Team Partner, les deux fondateurs de Greenplum, Scott Yara et Luke Lonargan, ont présenté leur société. Basée à San Mateo en Californie, elle a été fondée en 2003. Elle compte 140 employés, qui seront intégrées dans EMC. Pour la petite anecdote, on retiendra que le nom de la société a été trouvé par un des enfants d'un dirigeant, qui après avoir proposé Apple, a finalement choisi ce qu'il voyait dans un panier de fruit, Greenplum (reine claude). Lors d'une discussion avec Luke Lonargan, il nous avait indiqué être en discussion avec EMC et vouloir proposer à la fin de l'année 2010 une appliance (en concurrence avec Terradata ou Netazza).

La donnée a une valeur ajoutée

A travers plusieurs exemples, Greenplum a démontré la valeur ajoutée des millions d'informations intégrées dans les bases de données. Ainsi, pour l'opérateur T-Mobile, le traitement des données a permis de comprendre les raisons du taux d'attrition des abonnés et de leur proposer des offres ad hoc.

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Un service à la volée a même était installé, pour que les salariés puissent, sans passer par les responsables IT, émettre des requêtes sur la base de données. Idem pour une banque américaine, qui avec la crise, avait eu l'opportunité d'acquérir plusieurs sociétés concurrentes. Elle a chargé Greenplum de travailler sur les différentes données pour mieux accompagner les clients des différentes sociétés rachetées (offre adaptée, uniformisée, etc.). Luke Lonargan explique que « peu de gens savent que les données de leur entreprise représente un atout majeur, il suffit simplement de leur démontrer que la donnée a une valeur ajoutée à condition de la traiter ».

Pour EMC, l'intégration de la technologie Greenplum va impacter plusieurs divisions dont le stockage, la sauvegarde, la sécurité. Elle suivra en cela l'expérience du rachat de Documentum, à la différence que ce dernier traitait des données non structurées, alors que Greenplum s'adresse aux informations structurées, souligne Chuck Hollis, vice-président d'EMC. Celui-ci a déclaré qu'il continuera à vendre l'ensemble du portefeuille de produits Greenplum tout en développant un matériel intégré. EMC poursuit ainsi sa montée en puissance autour des services du traitement de la data et de la BI. Il est probable que cela annonce d'autres acquisitions en la matière pour compléter cette nouvelle division.j

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(06/07/2010 17:51:39)

Microsoft lie sa base de données gratuite SQL à ASP. Net

« Microsoft ouvre ses applications web sous ASP.Net à sa base de données gratuite SQL CE version 4 (SQL Server Compact Edition), offrant ainsi une option de développement allégée pour ASP.Net, » a déclaré Scott Guthrie, vice-président de la division développeurs de Microsoft, dans un post publié cette semaine sur son blog.  « ASP.Net est un framework web. SQL CE est un moteur de base de données intégré permettant de  stocker facilement des informations, » a ajouté le responsable de Microsoft. « Très prochainement, nous allons livrer la première version bêta publique de SQL CE version 4. Celle-ci a été conçue et testée pour fonctionner au sein des applications web ASP.Net, » a t-il déclaré. « Les applications que vous créez peuvent redistribuer SQL CE. Il suffira de copier votre application web sur n'importe quel serveur pour que cela fonctionne,», a t-il ajouté. « SQL CE 4 est une option pour créer une base de données légère, facile à mettre en oeuvre, et utilisable avec des applications ASP.Net. Elle permet de démarrer rapidement des projets sans avoir à installer une base de données complète dans son espace de développement local, » explique encore Scott Guthrie. « SQL CE travaille avec des données API en .NET écrites pour le web et utilise une syntaxe de requête équivalente à celle de SQL Server. Par exemple, avec SQL CE, les développeurs peuvent utiliser des API de données comme ADO.Net, et des technologies comme Entity Framework, » continue t-il.

Un duo travaillant de concert

« Le moteur de la base de données SQL CE tourne dans la mémoire de l'application. Si bien que lorsque l'on quitte l'application, la base de données est automatiquement déchargée. La version 4 peut fonctionner en mode « medium trust » pour des scénarios d'hébergement de type ASP.Net 4 sans la nécessité de faire appel à un hébergeur pour installer quoi que ce soit, » a t-il encore précisé. « Dans la prochaine mise à jour programmée, les logiciels Visual Studio 2010 et Visual Web Developer 2010 Express bénéficieront des outils SQL CE 4 pour ASP.Net, » a déclaré le responsable de Microsoft. « SQL CE ne vous oblige pas à paramétrer ou à installer un serveur de base de données afin de l'utiliser. Vous pouvez maintenant copier les fichiers SQL CE dans le répertoire \bin de votre application ASP.Net. Votre application web peut fonctionner et l'utiliser comme moteur pour sa base de données, » indique Scott Guthrie. « Pas d'installation ou d'autorisations de sécurité supplémentaires non plus. Vous n'avez pas besoin d'avoir un compte administrateur sur la machine. SQL CE fonctionne. Tout simplement. »

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