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Architecture logicielle
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(21/07/2010 16:19:02)
L'avenir de Java, entre conflits et alliances avec Oracle
La destinée de Java passera par Oracle, qui a acquis Sun Microsystems en janvier dernier. Mais est-ce vraiment le cas en pratique ? Outre son invention, Sun a aussi piloté le développement d'éléments périphériques, tel que le serveur d'application GlassFish, référence Open Source d'implémentation de Java en entreprise. L'éditeur détient un pouvoir décisionnel notable au sein de la Java Community Process (JCP), structure officielle pour modifier le langage.
Un écosystème complexe
Il y a d'autres intervenants dans les orientations de Java. Au-delà des prises de décision de Sun, d'autres acteurs ont en effet apporté des compléements sur Java. Apache Software Foundation, Eclipse Foundation, Jboss et SpringSource (propriété de VMware) ont contribué à l'écosystème sans attendre l'aval de Sun. Par exemple, le framework Spring pour le développement sous Java a servi d'alternative aux technologies approuvées par la JCP. Apache a lui aussi construit des implémentations en propre par rapport à la technologie Java officielle.
Si Oracle est l'acteur le plus puissant sur cette scène, il n'est cependant pas le seul décisionnaire quant à l'avenir de la plateforme et du langage associé. Il n'est même peut-être pas le réel moteur de ses innovations. « Il est clair que la plupart des évolutions dont nous sommes les témoins dans l'univers Java aujourd'hui ne provient pas d'Oracle » lance Rod Johnson, créateur du framework Spring. Il cite sa propre société, ainsi que Google Web Toolkit et les outils Eclipse comme principaux exemples. Tout à son honneur, cependant, Sun continue de rendre ceci possible via la mise à disposition de Java. Son créateur, James Gosling, a encouragé une telle ouverture avant même que Sun le fasse passer en Open Source en 2006.
SpringSource et Eclipse, des frondeurs à stratégie différentes
Sorti en 2004, et téléchargé à peu près trois millions de fois, le framework Spring a été développé, selon Rod Johnson, afin de fournir une alternative plus simple aux technologies officielles Java, comme J2EE et Enterprise JavaBeans, trop compliquées à implémenter. « Je pense sincèrement que nous sommes arrivés au point où le framework Spring est le choix logique pour le développement Java pour les entreprises aujourd'hui » ajoute-t-il.
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Eclipse, avec son IDE (Integrated Development Environment) et autres technologies Open Source, a lui aussi été un des acteurs majeurs pour les développeurs. « Eclipse a été fondé dans le but de fournir un environnement au sein duquel les innovations concernant Java pouvaient s'épanouir » raconte le Directeur Général de l'entreprise, Mike Milinkovich (ancien d'Oracle). Mais il affirme que celle-ci ne souhaite pas entrer en conflit avec Oracle, qui participe à l'activité de la société. L'éditeur de base de données supervise en effet certains projets et paie 250 000 $ par an à la fondation, étant même représenté au conseil d'administration d'Eclipse. Avant Oracle, Sun se refusait à participer à la fondation Eclipse, et se présentait plutôt comme son concurrent via notamment l'IDE NetBeans.
Apache et Jboss : moins de conflits qu'avec Sun
Pour Apache, son serveur web Java, Tomcat, a été le premier à implémenter les spécifications Java précise Geir Magnusson, vice président de la JCP pour Apache. D'autres outils de built comme Maven et Ant ont été créés sans la participation de Sun. Dernièrement, une technique de mapping objet-relationnel pour Java appelée Cayenne version 3.0 a été lancée. Pour autant, Apache et Sun ont été en conflit, qui perdure avec Oracle, au sujet de la mise à disposition d'un kit de compatibilité pour l'implémentation de Java dans Apache Harmony. « Sun semblait protéger désespérément Java Micro Edition, sauf que la licence proposée aurait limité les usages d'Harmony » affirme Geir Magnusson.
Quant à Jboss, il a aussi été un des pionniers dans la mise en place de serveurs Java Open Source. « C'était clairement en dehors du procédé J2EE tel qu'il était conçu à l'époque » se souvient Mark Little, directeur du développement du middleware chez Red Hat, propriétaire de Jboss depuis 2007. Sun avait tenu à l'écart Jboss des procédés Java, mais l'entreprise fait désormais partie du JCP, conduisant la mise en place de spécifications comme CDI (Context Dependency and Injection framework).
Dans l'attente d'une réponse positive d'Oracle
Malgré ces acteurs relativement indépendants et rivaux, Java a besoin d'Oracle pour survivre, selon Mike Milinkovich. Oracle contrôle en effet le JCP, et dirige à la fois GlassFish et OpenJDK qui est la référence Open Source de l'implémentation de Java. « Si Oracle peine à orienter Java dans la bonne direction, il y aura fatalement des répercussions négatives pour tous les acteurs de l'écosystème » constate le directeur d'Eclipse. Mais il reproche à la firme de Redwood d'être « bien trop silencieux depuis l'acquisition. Nous attendons un peu de leadership de leur part ». L'éditeur a souhaité que le JCP soit un processus de décision un peu plus ouvert, et pourrait devenir un gérant plus efficace de Sun s'il continue sur cette lancée, selon Mark Little. Il ajoute que l'ancien propriétaire était un bon administrateur de Java jusqu'à ce qu'il se mette à vouloir concurrencer IBM, notamment. « A partir du moment où ils ont commencé à vouloir entrer dans une logique de compétition, il en a résulté un conflit d'intérêt insoluble, et par extension, un ralentissement des activités du JCP à cause de raisons commerciales plutôt que techniques. Si Oracle agit de façon similaire, ils désintègreront probablement la communauté ».
Un sondage des utilisateurs de logiciels Open Source a révélé qu'Oracle était considéré comme un meilleur intendant de Java et de MySQL par rapport à Sun. Jaspersoft, société fournissant un logiciel de BI Open Source, a interrogé 500 de ses clients concernant ce qu'ils entrevoyaient pour le futur de Java et de la base de données. Le résultat est que la plupart des grandes entreprises sondées planifiaient une utilisation plus intensive de Java, et qu'elles s'attendaient à voir une amélioration de MySQL sous la direction d'Oracle. 80% d'entre elles pensent que Java va lui aussi s'améliorer ou au moins rester identique. A suivre donc.
Crédit Photo : D.R.
Trois outils d'automatisation du cloud en test
Le travail réalisé lors de ces tests était de convertir un travail de type « batch » (traitement par lots) en application portée dans le Cloud. Nos confrères américains ont codé une application qui traite les fichiers vidéo par lot, les encode dans un format spécifique (grâce à ffmpeg, qui est une collection de logiciels libres dédiés au traitement de flux audio ou vidéo pour l'enregistrement, la lecture ou la conversion d'un format à un autre) et les diffuse sur différentes instances. Par ailleurs, la rédaction a testé la montée en puissance des requêtes en faisant fonctionner ffmpeg sur chaque instance. Les trois outils testés ont été capables de réaliser ces tâches, mais chacun d'une façon différente.
Ces trois outils exigent des connaissances en codage et en programmation (Appistry nettement plus que les autres). Savoir comment fonctionne chaque plateforme prend en effet un certain temps. Le plus simple à comprendre est Control Editor, de l'éditeur Tap In, parce que son interface graphique est accessible et ergonomique.
I. Les points forts des trois outils
1. La vue disponible dans Tap In
La vue d'ensemble des processus automatisés est excellente sur l'outil Control Editor de Tap In.
2. Les modèles de Rightscale
Rightscale fournit des modèles de systèmes en grille très puissants, diversifiés et les plus utiles des outils testés.
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3. L'évolutivité de Rightscale
En termes de performances, lors des montées en charge, RightScale arrive en tête. Il est suivi de près par Tap In.
4. L'interface web d'Appistry
Appistry propose une interface utilisateur belle et sophistiquée pour un usage en mode web.
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5. L'interopérabilité des outils
Appistry et Tap In assurent une très bonne interopérabilité avec les plateformes de clouds publics.
II. Les points faibles des outils
1. Trop de code à programmer
Appistry nécessite un travail de codage trop important.
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2. Une compétence forte en codage et scripting
Tous les produits testés nécessitent des bases de codage en Ruby ou dans d'autres langages.
3. Des configurations complexes
L'outil Rightgrid de RIghtScale demande un travail de configuration complexe.
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4. L'adaptabilité
RightScale supporte tous les clouds, à condition que ce soit des clouds EC2 d'Amazon ...
5. Une tarification en mode puzzle
La grille des prix d'Appistry ressemble est un peu nébuleux
FileMaker devient nomade
FileMaker Go pour iPhone et iPad est désormais disponible sur l'App Store. Cette application n'apporte pas de réelle innovation par rapport à FileMaker Pro 11 pour PC et Mac, et ce n'est pas son objectif, mais transpose fidèlement les mêmes fonctionnalités sur une plateforme mobile. L'interface a donc été remodelée de sorte à améliorer l'ergonomie par rapport au support utilisé, rendant au final possible la consultation et la modification de bases de données créées par la version bureau du logiciel.
Des fonctionnalités nomades de plus en plus utilisées
Les bases de données sont accessibles par l'application via une connexion WiFi, ou 3G, du moment qu'elles sont stockées sur un serveur. Ainsi, l'utilisateur en déplacement aura toujours accès, par exemple, aux informations sur ses clients, ou sur ses produits, et pourra les modifier en temps réel depuis son iPhone ou son iPad. Et dans le cas où tout réseau serait inaccessible, il sera possible de transférer une base de données complète et personnelle, du moment qu'elle est au format .fp7, soit par iTunes soit par mail. FileMaker Go peut aussi éventuellement ouvrir plusieurs bases en même temps, mais pas en créer une de toutes pièces.
La taille de l'écran de l'iPhone peut rendre illisible l'interface originale de FileMaker, il est donc possible de paramétrer de celle-ci, pour réduire, par exemple, le nombre d'entrées affichées. Cela évite d'avoir à créer différents fichiers pour chaque support. L'application détecte automatiquement les différentes interfaces disponibles pour la consultation de la base. Pour l'iPad, cela pose moins de problèmes, de par sa taille d'écran confortable.
Une utilisation différente de Bento
Ce n'est pas la première fois que l'entreprise se lance dans la mobilité. Avec Bento, qui en est à sa version 3, FileMaker avait fait un premier pas vers les appareils nomades d'Apple, offrant l'opportunité de créer sa base de données personnelle, synchronisable entre son Mac et son iPhone ou iPad, pour que les modifications de l'un soient aussi prises en compte par l'autre. Mais Bento est bien plus limité que FileMaker Go, et n'est pas prévu pour les mêmes usages.
L'application coûtera 15,99 € pour l'iPhone, et 31,99 € pour l'iPad sur l'App Store.
(...)
Rackspace et la NASA s'associent dans le cloud Open Source
A force d'observer les nuages de l'espace, l'agence spatiale américaine a décidé de s'investir dans le cloud computing en mode Open Source. Cela passe par la création d'une plateforme commune baptisée Openstack, avec la société Rackspace. Pour l'instant peu formalisé, l'accord entre les deux sociétés porte sur une étroite collaboration pour initier d'autres initiatives dans le cloud computing. Dans leurs efforts, d'autres entreprises comme AMD, Citrix, Dell, Iomart, Spiceworks participeront à l'aventure.
Rackspace et la NASA ont chacun publié des éléments du code de la plateforme. Ainsi, l'hébergeur apporte le code de ses solutions Cloud Files et Cloud Server. De son côté, l'agence américaine met à disposition le code de sa plateforme cloud Nebula. « Le calcul scientifique moderne nécessite toujours plus d'augmentation de stockage et de puissance de traitement délivrée à la demande » explique Chris Kemp, CTO de la NASA et de compléter « pour répondre à cette demande, nous avons construit Nebula, une plateforme d'infrastructure cloud capable d'adresser les besoins de nos scientifiques et la communauté d'ingénieurs.
Les premiers travaux portent sur deux éléments ; Openstack compute, qui permet le déploiement et la gestion de capacité de calcul à grande échelle. Ce logiciel repose sur le langage Python, des frameworks Tornado et Twisted. La deuxième solution est baptisée OpenStack Object Storage et s'adresse au stockage des données.
En quête de standardisation
Fabio Torlini, à la tête des services cloud de Rackspace, explique que cette solution pourrait accélérer le développement de tels services en apportant un bon niveau d'interopérabilité. « Nous estimons que notre plateforme deviendra de facto un standard à terme » souligne le responsable et d'ajouter « le décollage des services sera alors massif ». Si Fabio Torlini reconnaît que le bénéfice immédiat de l'adoption d'une telle plateforme est limitée, sur le long terme, elle devrait dynamiser le nombre d'applications disponibles.
Le même dirigeant reconnaît que les utilisateurs restent frileux sur le cloud pour des questions de sécurité. La publication du code du projet doit répondre à ces inquiétudes et donner la possibilité aux entreprises d'adapter leur propre règle de sécurité.
Crédit Photo: NASA
(...)(16/07/2010 10:51:18)Les clubs utilisateurs de produits Oracle font cause commune sur le décisionnel
Par un communiqué commun, ces différentes associations ont annoncé avoir créé une commission commune sur le décisionnel.
Suite aux différents rachats opérés par Oracle, cet éditeur a affaire à trois associations d'utilisateurs en France : l'Association des Utilisateurs Francophones d'Oracle (AUFO), le Club des Utilisateurs PeopleSoft France et le Groupe Francophone des Utilisateurs J.D. Edwards. Ces associations restent distinctes et centrées chacune sur une ligne de logiciels en attendant le Graal unitaire de l'éditeur nommé Fusion.
Il se trouve que l'offre décisionnelle d'Oracle est commune aux trois lignes de produits au travers de l'ancienne offre Hyperion Essbase (également rachetée) et de la suite OBIEE lancée le 8 juillet dernier.
Meilleure pratique et évolutions
Assez logiquement, en réponse à cette offre transverse, les trois clubs ont décidé de créer une commission commune pour étudier les bonnes pratiques et pour partager leurs expériences autour de l'offre décisionnelle de l'éditeur. Le communiqué commun aux trois clubs précisent les thèmes qui seront abordés au sein de cette commission : la Performance, OBIEE et Essbase, la politique tarifaire, la mise en place du centre de compétence OBIEE, les évolutions à venir etc.
José Munoz, DSI au sein de la société PCAS, vice-président du Groupe Francophone des Utilisateurs JDEdwards, assurera la présidence de cette commission.
La première réunion de cette commission aura lieu le jeudi 30 septembre 2010. (...)
Le conseil d'OpenSolaris envoie un ultimatum à Oracle
Selon les minutes de la réunion, qui s'est tenue lundi dernier, le conseil exécutif devrait avoir « le pouvoir de parler de l'avenir d'OpenSolaris et de son interaction avec la communauté OpenSolaris. Sinon, l'OGB prendra des mesures lors de la réunion du 23 août et déclenchera une des clauses de la charte de l'OGB qui suspendra le contrôle d'Oracle sur la communauté. »
OpenSolaris est une distribution Open Source du système d'exploitation Solaris sur base Unix acquis pas Oracle lors du rachat de Sun Microsystems. Depuis les membres de la communauté ont poursuivi leur travail sur le code d'OpenSolaris, mais Oracle conserve le contrôle sur ce qui est finalement intégré à la distribution officielle. Entre autres questions, les membres de ce conseil ont été contrariés par l'absence de communication d'Oracle sur le calendrier des futures versions de l'OS.
Certains utilisateurs ont même suggéré qu'il pourrait être judicieux de créer une scission du code source pour poursuivre l'aventure sans Oracle (voir par exemple distribution Belenix ou Nexenta ). Mais d'autres défenseurs d'OpenSolaris estiment que le démantèlement du conseil d'administration reste la meilleure solution. «Franchement, à mon humble avis, l'OGB brasse de l'air », écrit Ben Rockwood dans un blog. « Le corps est froid depuis longtemps, mais seulement parce qu'il a choisi de l'être. ... Il n'a jamais décidé de quoi que ce soit, et ce n'est pas maintenant qu'il va commencer. Mais le fait qu'il s'agit d'un chiffon humide ne veut pas dire que nous devrions tout simplement jeter l'éponge », a-t-il ajouté. « Un siège inconfortable est toujours mieux qu'aucune place à table. »
Oracle publie 59 correctifs de sécurité, dont trois critiques
Sur les 59 patchs annoncés dans le cadre de la campagne trimestrielle Critical Patch Updates d'Oracle, 13 concernent des problèmes de sécurité fragilisant la suite de base de données maison et 28 pour des vulnérabilités exploitables à distance et considérées d'une importance capitale par l'éditeur. : elles permettent en effet de prendre le contrôle des systèmes sans avoir besoin de s'identifier par un nom d'utilisateur ou un mot de passe. « Trois de ces patchs sont essentiels car ils portent sur des défauts particulièrement dangereux dans toutes les versions database server d'Oracle, » a déclaré Josh Shaul, directeur de la gestion produits chez Application Security, un spécialiste en solutions de sécurité basé à New York. L'une des failles, qui porte le numéro CVE-2010-0902, permet à tout utilisateur authentifié au sein d'une base de données Oracle de disposer d'un accès administrateur total. «Ils peuvent consulter la base de données, la modifier ou arrêter le serveur de base de données. En un mot, ils disposent de toutes les autorisations administrateur de la base de données, » a expliqué Josh Shaul.
Des failles critiques pour les entreprises
Les deux autres failles critiques affectant la base de données pourrait être exploitées sans que l'utilisateur ait même besoin d'être connecté à la celle-ci. Elles permettraient notamment à un attaquant de déclencher un déni de service (DoS) contre la base pour la rendre inaccessible aux utilisateurs légitimes. «Ce sont trois vulnérabilités très dangereuses pouvant mettre à néant la base de données, » a encore déclaré le responsable d'Application Security. « L'indice établi par Oracle pour classer les failles par niveau de gravité ne reflète pas la véritable nature de la menace, » a t-il commenté.
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La suite de produits Solaris acquise par Oracle avec le rachat de Sun Microsystems est concernée par 21 correctifs dans le total de ceux qui ont été livrés, dont 7 sont exploitables à distance. Dix-sept des correctifs réparent des failles dans E-Business Suite et Supply Chain Management (SCM), dans la suite JD Edwards de PeopleSoft. Une autre série corrige 7 failles dans les produits Fusion Middleware d'Oracle, tandis que l'un des correctifs colmate un trou dans Enterprise Manager Grid Control.
Mise en oeuvre prudente
Comparativement aux livraisons précédentes, le nombre de correctifs appliqués cette fois-ci est globalement assez faible. En Janvier 2006 par exemple, Oracle avait publié 82 correctifs après une mise à jour effectuée en octobre qui réparait déjà 101 bugs. Dans le passé, les administrateurs d'Oracle ont été notoirement lents à déployer des correctifs de sécurité, en particulier dans les environnements de base de données. Des enquêtes ont montré que les environnements sous Oracle attendent souvent plusieurs mois avant de disposer de correctifs de sécurité, même dans les cas où les failles peuvent représenter un danger manifeste. Cet immobilisme découle en grande partie de la préoccupation concernant la mise en oeuvre de ces correctifs, le délai nécessaire pour tester et déployer ces patchs entrainant une perturbation redoutée de la production. « Depuis peu les entreprises savent de mieux en mieux réagir pour effectuer le déploiement des correctifs dans les base de données Oracle, aidées notamment par des outils qui facilitent la gestion de l'application des patchs, » a déclaré Josh Shaul.
Crédit photo : D.R.
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