«Si les clients ont besoin du push en temps réel de tout type de données sur leurs appareils mobiles, nous le ferons." explique Sanjay Poonen, vice-président exécutif de SAP. « Beaucoup de clients veulent disposer d'informations pendant leurs déplacements pour prendre des décisions, avant d'entrer en réunion, ou quand ils sont hors de leur bureau. C'est la principale raison pour laquelle nous voulons acquérir Sybase."
Prenant la parole lors du SAP World Tour actuellement à Birmingham, Sanjay Poonen a poursuivi en déclarant qu'un ensemble de « pressions financières et réglementaires, les nouvelles technologies plus la nouvelle génération de salariés » a poussé les entreprises à engager des changements radicaux en matière informatique. « Et les fournisseurs se doivent de soutenir cette évolution, » a-t-il affirmé. L'un des changements les plus importants a été de rendre les données disponibles quel que soit le lieu et de s'adapter à différents types de service. « La stratégie de SAP a été de faire que le logiciel soit disponible «à la demande, en plusieurs lieux et sur plusieurs types d'appareils, » a-t-il expliqué, ajoutant qu'il fallait en plus que tout cela se passe en temps réel. « Les utilisateurs veulent pouvoir planifier leur travail plus intelligemment, l'exécuter plus rapidement et de manière plus performante. »

Les plates-formes mobiles sont un marché d'avenir pour l'éditeur

La gestion de la relation client et la business intelligence sont les principales offres mobiles actuellement disponibles chez l'éditeur de Walldorf. Mais Sanjay Poonen a fait valoir qu'il y avait un gros potentiel pour créer de nombreux modules pour les utilisateurs nomades, notamment en matière de gestion des ressources humaines et de distribution des données. Selon une enquête réalisée par SAP, le logiciel sur site va sans doute encore dominer le paysage pour les trois à cinq ans à venir. L'étude menée au Royaume-Uni auprès de 250 responsables informatiques a révélé que 71 % des déploiements de logiciels se font actuellement sur site, 17 % à la demande et 13 % concernent les appareils mobiles. Ces résultats sont sans commune mesure avec la répartition qualifiée d'« idéale » par les entreprises  - 47 % pour le déploiement local, 31 % à la demande et 22 % sur mobile - lesquelles comptent se rapprocher de ces ratios dans les trois à cinq ans. En 2015, elles voudraient voir cette répartition évoluer vers un 51% sur site, 28 % en déploiement à la demande et 21 % pour les appareils mobiles.