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(11/06/2010 15:51:16)

Software AG prochaine cible de SAP ?

Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.

Software AG possède les offres webMethods et Aris

Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.

Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.

Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).

Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.

Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP

Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.

Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.

Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »

(...)

(10/06/2010 17:16:33)

TechEd 2010 : il manque encore des fonctions à Azure

Parmi les fonctions qui font encore défaut aux déclinaisons Azure des produits Microsoft, les plus importantes arriveront dans les 12 à 18 mois, a assuré Bob Muglia, le patron de la division Serveurs & Outils de Microsoft, sur l'édition 2010 du TechEd. « Cela ne veut pas dire que toutes les fonctions seront là, mais les principaux manques commenceront à être comblés », a-t-il prudemment précisé.

Pour attester des avancées en cours, Bob Muglia a listé un certain nombre d'éléments qui n'ont complétés que récemment les versions Azure. Par exemple, la prise en compte dans la base de données SQL Server des coordonnées de géolocalisation, ou encore le support de la version 4 de l'environnement de développement .Net. En revanche, il faut encore ajouter d'autres fonctions, telles que SQL Server Integration Services.

Capacité d'ajustement, bascule automatique

Dans son approche du cloud, Microsoft a choisi de se focaliser sur des attributs spécifiques à ce type d'infrastructure, comme la capacité d'ajustement automatique en fonction du nombre d'instances requises, quelle qu'en soit l'ampleur. Ou encore l'aptitude à basculer de façon automatique en cas de défaillance de l'un des sites. « Nous avons décidé de construire la plateforme avec ces attributs, quitte à ne pas pouvoir fournir tout de suite certaines autres fonctions dont vous auriez besoin ».

Porter des applications dans le cloud implique bien plus que de rendre simplement le logiciel accessible en ligne, a expliqué Bob Muglia. « Quand nous avons bâti Windows Server Azure, nous ne nous sommes pas contentés de prendre Windows Server et de l'héberger dans un datacenter. Nous avons déterminé ce dont nous aurions besoin pour construire une plateforme de cloud à l'échelle mondiale ».

Illustration : Bob Muglia, président de la division Server & Tools de Microsoft, lors de la PDC (Professional Developpers Conference) de Los Angeles en novembre 2009 [crédit photo : Microsoft][[page]]

L'éditeur s'est donc principalement concentré sur l'évolutivité d'Azure, pour lui donner les capacités de conserver de multiples copies des données à portée de main, et atteindre les autres pré-requis qui constituent les avantages du cloud computing.

« Nous démarrons d'abord avec un sous-ensemble et nous ajoutons des fonctions au fur et à mesure », explique Bob Muglia en présentant l'édition SQL Server Azure comme un exemple de cette approche. Le dirigeant fait remarquer qu'une seule instance de SQL Server Azure est exploitée à travers des milliers d'ordinateurs dans six datacenters dans le monde. « Personne n'a fait tourner une seule base de données sur autant de serveurs distribués », a-t-il affirmé sur TechEd.

Montée en charge réussie lors du Super Bowl Sunday

L'un des premiers utilisateurs d'Azure a été la chaîne de restauration américaine Domino's Pizza, indique Prashant Ketkar, directeur produit et marketing de Windows Azure. En janvier dernier, lors du Super Bowl Sunday (rencontre de football américain extrêmement suivie qui représente aussi la 2e journée record de consommation alimentaire aux Etats-Unis, après Thanksgiving), le fournisseur a pu faire monter en charge son système de commande en ligne pour prendre en compte le trafic supplémentaire.

Porter vers Windows Server Azure une application fonctionnant à l'origine sur Windows Server prend du temps, avertit Prashant Ketkar. A la fin de l'année, Microsoft fournira la possibilité de procéder à ces transferts sans reconfiguration, mais ces applications ne pourront pas tirer bénéfice des capacités de montée en puissance d'Azure, ni de ses autres fonctions natives.[[page]]
Pour Robert Wahbe, vice président corporate, responsable du marketing pour la division Servers & Tools, l'approche de la plateforme Azure est plus sophistiquée que celle de concurrents comme Google et Amazon, en raison du fait qu'elle fournit un seul environnement pour toutes les instances de logiciels, que ceux-ci fonctionnent en interne sur Azure, ou qu'ils tournent sur une autre plateforme de cloud basée sur le framework .Net. « Personne d'autre ne fait cela », avance-t-il.

Jusqu'à présent, ce sont les applications de messagerie et de collaboration qui ont été le plus souvent portées dans le cloud. Les applications plus complexes, telles que les ERP, y sont moins courantes. [NDLR : à noter, dans ce domaine, que l'éditeur Lawson propose à ses clients de déployer ses solutions ERP dans le cloud EC2 d'Amazon]

Les petites entreprises iront probablement vers le cloud avant les grandes, prévoit Bob Muglia, notamment parce qu'elles développent moins souvent leur propres applications.

(...)

(09/06/2010 15:04:04)

Oracle dévoile Exadata v2 pour SAP

Depuis qu'Exadata a été dévoilé en grande pompe en 2008, les dirigeants se sont vantés d'avoir une autoroute devant eux pour la commercialisation de leur produit, mais les clients désignés publiquement et susceptibles d'utiliser ces systèmes en production ont été difficiles à trouver. Cela pourrait changer après la conférence OpenWorld qui doit avoir lieu en septembre, et pour laquelle est programmée une démonstration d'Exadata  v2 pour SAP. Oracle fonde de grands espoirs sur cette solution, laquelle est capable à la fois de gérer le stockage des données et le profil de charge OLTP (online transaction processing). Et selon une note parue sur le site Web d'Oracle, Exadata version 2 pour SAP, actuellement en cours d'évaluation, devrait être certifié d'ici l'an prochain. Oracle cherche également des utilisateurs SAP pour tester sa plate-forme.

Pendant ce temps, SAP a poussé sa technologie émergente de base de données In-Memory, et envisage de s'associer avec des sociétés comme Hewlett-Packard sur des matériels qui porteront son produit. Au cours de la récente conférence utilisateurs Sapphire organisée par l'entreprise, Vishal Sikka, le CTO de SAP, s'en était pourtant pris à Exadata : « Si vous regardez la machine Exadata, elle comporte toutes les couches que nous avons vu défiler depuis les années 1980, » a t-il déclaré. « Notre point de vue est différent. Nous pensons qu'un matériel utilisant la solution In-Memory peut considérablement réduire  les coûts. Nous croyons que cela va aussi dans le sens d'une simplification des couches. » Grâce à l'acquisition en cours de Sybase, SAP pense également progresser dans la maîtrise de la technologie In-Memory qui permet de stocker l'information dans la mémoire principale, ce qui contribue à améliorer les performances en lecture et en écriture sur les baies de disques. Larry Ellison, dont l'entreprise a créé sa propre technologie de base de données In-Memory, a critiqué la stratégie de SAP, déclarant que prétendre qu'une solution In-Memory viendra se substituer aux bases de données traditionnelles dans le court terme est « complètement fantaisiste.»

 

En photo : Solution Exadata v1 d'Oracle sur base HP, crédit D.R.

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Loin de tout ce bruit, la réalité est bien différente, dans la mesure où un grand nombre d'utilisateurs SAP font tourner depuis longtemps leurs systèmes sur les bases de données d'Oracle, et SAP est lui-même un revendeur de cette dernière plate-forme. « Même si les cadres dirigeants affichent  le contraire, la coopération de fond est tout à fait sincère, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. «Ces grandes entreprises ont créé des passerelles où les personnels doivent coopérer et c'est ce qu'ils font. » SAP pourrait éventuellement développer une vraie solution rivale à Exadata, mais seulement « dans le très long terme, » a t-il ajouté, précisant que « SAP, avant son acquisition de Sybase, n'a jamais été un vendeur important de SGBD. » En écho aux remarques de Larry Ellison, Curt Monash a déclaré qu'« un jour, les systèmes de gestion de base de données seront soit en RAM, soit sur SSD, mais cela ne signifie pas que la technologie SAP va rapidement prendre de l'ampleur. »

Parmi les autres nouveautés, SAP prend désormais en charge Oracle Database 11g R2, pour les applications qui utilisent le noyau SAP 6.40, 7.x et au-delà. Jusqu'ici les entreprises se sont employées à retarder la certification de leur base de données Oracle avant l'arrivée de la version 2, de manière aussi à limiter les opérations de mise à jour pour les clients. « Le processus de certification de la SGBD de SAP est très délicat voire périlleux, » a déclaré Curt Monash. « Il est également bien connu que la seconde version d'une base de données Oracle est plus affinée, » a t-il ajouté.

(...)

(09/06/2010 09:10:21)

Innovate 2010 : IBM Rational à la pointe de l'innovation

Cette année, il n'est pas seulement question des outils de développement Rational sur le rendez-vous annuel consacré à leurs utilisateurs. L'édition 2010 aborde également les autres produits et services d'IBM, sous la bannière de l'innovation. « Le logiciel devient un élément essentiel un peu partout, en particulier sur les nouveaux produits et services, a rappelé en préambule Scott Hebner, vice président marketing et stratégie pour l'offre Rational. L'automobile, les tapis roulants, les machines à café, les équipements médicaux... autant de domaines où l'on utilise du logiciel. Et c'est l'un des ingrédients clés qui tire l'innovation. » Pour en récolter vraiment les bénéfices, il faut bâtir de solides compétences sur ce terrain, ajoute le responsable, prêchant pour sa paroisse.

Voilà sept ans maintenant qu'IBM a racheté Rational Software (en décembre 2002). Cette année, il attend 4 000 personnes sur Innovate 2010. Les éditions précédentes de l'événement rassemblaient surtout des architectes logiciels et des développeurs. « Désormais, la cible s'est élargie à tous ceux qui ont la responsabilité de concevoir, de livrer, et par conséquent, de gérer un produit », considère Scott Hebner. Pour lui, cela peut aller jusqu'aux directeurs des systèmes d'information et autres responsables exécutifs.

Rational s'étend dans le cloud

A Orlando, il est prévu qu'IBM présente sous le nom d'Integrated Product Management, un ensemble de bonnes pratiques et de logiciel intégrés, destiné à aider les industriels fabriquant des produits à simplifier leurs processus de développement.

Big Blue va également dévoiler un nouveau modèle de licence. Les utilisateurs pourront louer les logiciels Rational pour une période de temps limitée, ce qui devrait être moins coûteux que d'acheter les droits sur le logiciel. Ces outils seront disponibles dans le cadre de l'offre de cloud d'IBM. D'autres logiciels Rational sont déjà proposés sous cette forme.

Illustration : Scott Hebner, vice président marketing et stratégie pour l'offre Rational, sur Innovate 2010

(...)

(08/06/2010 17:40:48)

TechEd 2010 : Microsoft promeut un modèle de cloud hybride

« Nous sommes à l'aube d'une transformation majeure pour l'industrie, le cloud computing, qui nous affectera tous », a rappelé le président de l'activité Serveurs et outils de Microsoft, en insistant sur l'ampleur des modifications qui seront nécessaires à sa mise en oeuvre. Dans ce contexte, l'éditeur de Redmond prétend créer les précurseurs du cloud. « Il y a aujourd'hui dans votre environnement beaucoup de choses qui pourraient être fournies sous forme de services », explique en substance Bob Muglia.  

Microsoft cherche à prendre l'avantage sur son propre terrain en transformant ses logiciels existants pour qu'ils puissent gérer ou exploiter des applications sur Windows Azure ou dans les autres offres de cloud basées sur .Net. Ainsi, Bob Muglia a moins parlé d'Azure lui-même que des logiciels qui, de plus en plus, s'adaptent au cloud. Au cours de son intervention sur TechEd 2010, il a évoqué des produits tels que la solution d'administration informatique Systems Center, l'environnement de développement intégré Visual Studio 2010, les logiciels d'automatisation des processus pour le cloud d'Opalis Software (acquis par Microsoft en décembre 2009) et, même Windows Phone 7.

Avec Systems Center, les administrateurs vont pouvoir gérer des copies de SQL Server qui se trouvent à la fois sur des machines locales et dans le cloud. Quant à la version 4 de .Net, qui sera mise à disposition cette semaine, elle permettra aux développeurs de spécifier s'ils veulent que l'application qu'ils conçoivent fonctionne dans le cloud ou en interne.
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La technologie d'Opalis Software sera intégrée à Systems Center. Elle permet aux administrateurs de décomposer les services en composants individuels, incluant le système d'exploitation, la base de données, l'OS serveur et le middleware. Il est ainsi possible de mettre à jour un système d'exploitation, par exemple, pendant que le programme tourne. Cela permet aussi à l'administrateur de définir les instances qui peuvent fonctionner pour chaque service. « Opalis apporte un moteur générique qui peut orchestrer les processus au sein d'un environnement IT, explique Bob Muglia. Ce moteur ne fonctionne pas uniquement avec les clients Windows, mais aussi avec les clients Unix et Linux. Il peut aussi s'utiliser avec Microsoft PowerShell », précise-t-il.

Windows Azure et SQL Azure n'ont pas
encore atteint la parité fonctionnelle

Le président de l'activité Serveurs et outils a par ailleurs montré comment Windows Phone 7 fonctionnait dans cet environnement. L'interface de l'OS mobile se compose de panneaux, chacun conduisant à une application ou un service. On pourra, par exemple, accéder à SharePoint pour appeler un document stocké par le portail, le modifier et le renvoyer vers l'instance SharePoint. »

Lors d'une conférence de presse donnée à l'issue de sa présentation, Bob Muglia a reconnu que les actuelles versions des applications Microsoft sur Azure, telles que Windows Azure et SQL Azure, ne disposaient pas de toutes les fonctionnalités des éditions standards des logiciels. Par exemple, la console d'administration des services SQL n'est pas disponible sur Azure. La parité fonctionnelle entre les éditions arrivera plus tard. « Nous travaillons d'arrache-pied sur Azure », a assuré le dirigeant.

(...)

(08/06/2010 10:47:16)

Architecture d'Entreprise : Concilier SI existant et Web 2.0

À l'occasion de son 10eme anniversaire, le Club Urba-EA (Enterprise Architecture) a organisé le 3 juin dernier un forum sur le thème de « Evolutions économiques, sociétales, technologies : quelles perspectives pour l'Architecture d'Entreprise ? ». Comme l'a rappelé en introduction son fondateur René Mandel, « ce club s'attache à fédérer sa centaine d'adhérents, à promouvoir de bonnes pratiques en matière d'Architecture d'Entreprise et à favoriser les échanges d'expériences. » Le club Urba-EA, qui nourrit des liens forts avec le Cigref, a également publié trois ouvrages mais s'interdit de chercher à définir des normes.
Au programme de l'évènement du 3 juin, les débats ont notamment  vu les interventions de Georges Epinette, DSI du groupement des Mousquetaires,  de Jean-Christophe Lalanne, directeur du CIO Office d'Air-France KLM, de Christophe Bardet, directeur central marketing & développement chez la mutuelle MMA, de Hervé Gouëzel, conseiller de la direction générale, head of integration Fortis chez BNP-Paribas.

Des métiers qui demandent davantage d'agilité à la DSI

Christophe Bardet (MMA) a parfaitement résumé les attentes de nombreuses directions métiers. « Nous avons besoin de réduire considérablement le délai de 18 mois actuellement nécessaire pour développer une nouvelle offre, et cela avec davantage d'agilité, selon un processus interactif et itératif permettant d'éviter la rédaction d'un gros cahier des charges suivie d'une attente de plusieurs mois », a-t-il expliqué, tout en exprimant également son désir d'un SI plus ouvert.


Christophe Bardet, directeur central
marketing & développement chez MMA.


Photo (de gauche à droite) : Jean-Marie Chauvet (Dassault), Marc de Fouchécour (NexModernity), Hervé Gouezel (BNP Paribas), Henri de Maublanc (Aquarelle.com), Christophe Bardet (MMA), Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM), Georges Epinette (Groupement des Mousquetaires).

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Jean-Christophe Lalanne (Air France KLM) a pour sa part exprimé la nécessité de réaliser un véritable grand écart. « D'un côté nous avons une application qui existe depuis 41 ans et d'un autre côté, nous avons pu développer en seulement six mois un nouveau produit, en nous appuyant sur notre démarche d'urbanisation et de SOA », a-t-il donné en exemple.
Il a également évoqué l'étonnement de sa direction générale au sujet du fait que la DSI n'avait pas encore réalisé d'application iPhone (qui arrivera finalement fin juin). « Pour ce genre de développement, il faut adopter une nouvelle approche qui permet de répondre rapidement aux attentes, sans pour autant chercher l'hyper-fiabilité qui était jusqu'alors la norme », a-t-il résumé. Georges Epinette (groupement des Mousquetaires) a formulé autrement ce qui tourne autour de la même idée : « il faut réaliser un SI durable alors que la tendance est dans l'immédiateté. »

Gérer des initiatives Web 2.0 spontanées

Cette immédiateté se traduit par des initiatives spontanées de la part des utilisateurs. Tel est l'un des thèmes qui fut développé par Marc de Fouchecour, partner chez Next Modernity, un prestataire spécialisé dans les réseaux sociaux d'entreprises.
L'exemple qu'il a cité est particulièrement révélateur : « dans une entreprise du CAC 40, les utilisateurs ont spontanément ouvert un service Yammer - sorte de Twitter interne - qui a rapidement rassemblé 7000 utilisateurs désireux de partager très rapidement des informations. L'initiative est remontée jusqu'à la direction générale qui a décidé qu'il valait mieux au bout du compte ne pas fermer le service. »
Mais d'autres entreprises freinent au contraire des quatre fers. « Le Web 2.0 est pourtant complémentaire du SI traditionnel », a-t-il conclu, citant l'exemple du nuage Islandais. « Des voyageurs se sont exprimés sur Twitter et des employés de KLM leur ont répondu », a ainsi ajouté Marc de Fouchecour.

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Henri de Maublanc, fondateur d'Aquarelle.com (un site web de vente en ligne), a ébauché les contours de cette intégration entre le SI et le Web 2.0. « Des éditeurs comme SAP, Salesforce ou Dassault Systèmes introduisent des outils de chat et de réseaux sociaux dans leurs produits », a-t-il expliqué, tout en confirmant l'intérêt de telles fonctions. « Elles permettent de fluidifier la communication entre les gens et ainsi, de mieux exploiter la capacité humaine à gérer l'exception par la communication. »
Pour autant, a soutenu Hervé Gouëzel (BNP-Paribas), cette liberté grandissante que le Web 2.0 confère aux utilisateurs doit être contenue. « Le rôle de l'architecte est d'anticiper afin que demain, il soit plus facile de bouger le système d'information. Pour cela, on doit lui donner un vrai pouvoir, notamment celui de freiner les métiers lorsqu'ils souhaitent développer des applications qui ne rentrent pas dans cette stratégie », a-t-il insisté.

Les cinq défis des prochaines années

Christophe Longepé, président du Club Urba-EA, a refermé l'événement en récapitulant les cinq défis des prochaines années, largement exprimés par les différents participants :

- Se recentrer sur les personnes plutôt que sur les informations, en opérant un big bang relationnel qui passe notamment par le déploiement de réseaux sociaux d'entreprise,

- Concilier liberté et ouverture des frontières du SI avec les exigences de sécurité mais aussi réglementaires,

- Parvenir à gérer la complexité liée à l'augmentation exponentielle des volumes de données et à leur dispersion croissante,

- Faire naître le nouveau SI sur la base de l'ancien, sans faire table rase mais plutôt selon un mouvement perpétuel.

- Redéfinir le positionnement de la fonction du DSI.


Christophe Longepé, président du Club Urba-EA

Christophe Longepé souligne enfin que l'Architecture d'Entreprise peut aider à atteindre les quatre premiers objectifs dans la mesure où elle se définit comme « l'art d'apporter des solutions le plus rapidement possible à l'entreprise et aux clients, en intégrant des éléments du SI existant et de nouvelles composantes, notamment issues du Web 2.0. » Quant au cinquième défi, il passera par des architectes d'entreprise câblés pour faire le liant entre les différents métiers de l'entreprise, par opposition à une approche en silos.
(...)

(04/06/2010 17:57:23)

Des éclaircissements sur Azure attendus sur Microsoft TechEd

Du 7 au 10 juin se tient l'édition nord-américaine de la conférence TechEd de Microsoft, à la Nouvelle Orléans. A cette occasion, on peut penser que l'éditeur va fournir d'autres détails sur Windows Azure et sa stratégie de cloud computing. De nombreux sujets pourraient être abordés sur ce terrain : ses efforts pour concurrencer les Google Apps, les questions de sécurité sur le cloud, le modèle d'utilisation de Windows dans les services de cloud... Mais plus encore, certains observateurs jugent que la stratégie autour d'Azure mérite des éclaircissements.

Drue Reeves, analyste au Burton Group, attend de la part de Microsoft une avancée importante concernant Azure. Il pense surtout que l'éditeur va devoir adopter la bonne ligne de conduite avec une offre cloud qui propose un système d'exploitation, une base de données et plusieurs autres services. Potentiellement, il y a là matière à créer un conflit d'intérêt pour la société fondée par Bill Gates. En effet, celle-ci veut nouer des partenariats autour de l'utilisation de sa technologie de virtualisation Hyper-V et de son framework .Net pour le développement de services cloud. Mais, souligne Drue Reeves, la présence d'Azure sur le marché pourrait dissuader les fournisseurs de clouds d'utiliser les technologies de Microsoft.

« Si vous êtes un nouvel opérateur, allez-vous choisir Hyper-V ou .Net pour les offrir sous la forme d'un service en ligne qui entrera en concurrence avec Azure ? C'est peu probable », fait apparaître l'analyste du Burton Group. En fait, résume-t-il, l'éditeur de Redmond propose des technologies destinées aux fournisseurs de cloud et, dans le même temps, il se place face à eux pour les vendre aussi.

Azure est disponible depuis le 1er février de cette année.

(...)

(04/06/2010 15:49:22)

Google App Engine : datastore vacille sous la demande

Deux semaines après avoir annoncé une version commerciale de Google App Engine, la plateforme de conception et d'hébergement d'applications basée sur les serveurs de Google, la société californienne reconnait que les performances de sa base de données datastore ont été déficientes, de façon chronique, pendant plusieurs semaines. Cela concerne la version standard principalement destinée aux développeurs d'application pour le grand public.

Pour compenser la récente série de pannes, de ralentissements et d'erreurs, Google remboursera, jusqu'à nouvel avis, le temps CPU relatif avec effet rétroactif jusqu'au mois de mai inclus. « Les problèmes du datastore, qui ont eu des répercussions sur d'autres composant de l'App Engine, résultent de la forte croissance de la plateforme qui a dépassé la capacité du serveur », a fait savoir Google dans un blog. « Il y a de nombreuses raisons aux problèmes survenus au cours des dernières semaines, mais leur origine provient sans conteste de la croissance du service dont la fréquentation a augmenté de 25% tous les deux mois pendant les six derniers mois », peut-on encore lire sur le blog. Google se démène pour faire en sorte que l'infrastructure du service permette de supprimer ce problème, « mais les performances devraient rester précaires pendant les deux prochaines semaines, » a indiqué l'entreprise.

La situation est ironique parce que Google App Engine se présente comme une plateforme de développement d'applications et d'hébergement cloud créée pour permettre aux développeurs de se concentrer sur la création d'applications sans avoir à se préoccuper des questions informatiques diverses, au nombre desquelles figurent le problème des serveurs. [[page]] Comme pour les autres fournisseurs de cloud, l'argument de vente de l'App Engine est que le vendeur (en l'occurrence Google) se dit mieux équipé pour gérer les contraintes liées à l'infrastructure informatique que la plupart, sinon tous ses clients potentiels, et qu'il faut donc lui faire confiance pour prendre en charge des tâches comme le provisionnement matériel et la maintenance logicielle. En d'autres termes, l'argument essentiel des fournisseurs de plates-formes et de services cloud consiste à promettre aux clients qu'ils n'auront pas à se préoccuper des pannes d'infrastructure, et certainement pas à souffrir de problèmes chroniques pouvant durer des semaines, comme c'est ici le cas.

Ces dysfonctionnements surviennent à un moment particulièrement mal choisi, puisqu'ils interviennent après l'effet d'annonce réalisé lors de la conférence des développeurs Google I/O de la mi-mai, avec la disponibilité prochaine d'une version Google App Engine pour les entreprises. Actuellement en « preview » avec des fonctionnalités limitées, Google espère diffuser sa version « pro » plus largement d'ici à la fin de l'année. Destinée à des développeurs d'entreprise pour leur permettre de créer des applications en interne, App Engine Business offre des caractéristiques qui intéressent assurément les départements informatiques, comme l'administration depuis une console, une garantie de disponibilité de service à 99,9 % et un support technique. De toute évidence, Google aura besoin de maitriser ses problèmes de performances de plate-forme afin de gagner la confiance de clients potentiels dans les départements informatiques des entreprises et vendre son App Engine Business.

(...)

(03/06/2010 16:15:17)

Une librairie Javascript au secours de Flash sur iPad

Appelée Smokescreen, cette librairie transpose les publicités développées en Flash en JavaScript et HTML 5 dans tout navigateur internet, y compris ceux ne supportant pas Flash nativement. Principalement développé par Chris Smoak de RevShockAds, Smokescreen évite donc aux entreprises qui réalisent des annonces publicitaires en Flash à créer une version spécifique pour toucher les millions de propriétaires d'iPhone et d'iPad. « Beaucoup de gens veulent continuer à utiliser leurs outils Adobe pour réaliser leurs publicités, et le fait de devoir faire appel à un autre outil de développement pour créer des pubs pour une plate-forme unique leur semble stupide, » indique le blog de Smokescreen.

Autre avantage, cet outil n'a pas besoin que les navigateurs Internet soient à jour : le site présente des publicités de démonstration tournant sous Firefox 3.6, Chrome 5, Safari 4 et la version mobile de Safari. La librairie de Chris Smoak ne fonctionne pas encore sur Microsoft Internet Explorer 9, même si cela « semble prometteur, » selon les développeurs. Et ils indiquent des « problèmes connus » sur Opera 10.5 « mais en voie d'amélioration.»

Des développeurs excités, mais critiques


Le code de Smokescreen sera bientôt disponible sous licence Open Source et ses développeurs ont déjà posté une version de prévisualisation avec des démos de publicités. Un support technique minimum et pas cher, plus, éventuellement, certains services, sont envisagés, indique également le blog de Smokescreen. Ce qui est sûr, c'est que les développeurs semblent très excités par cette librairie. Simon Willison, co-créateur de Django, qui permet de construire des applications Web dans le langage Python, a écrit sur son blog que « Smokescreen, le lecteur Flash de Chris Smoak écrit en JavaScript, est un outil incroyable. »

[[page]]

Toutefois, ce dernier tempère un peu son enthousiasme en ajoutant que « mon seul souci est la performance, je remarque que cet outil pèse 175 Ko et comporte plus de 8.000 lignes de code JavaScript, ce qui pourrait poser problème sur des appareils mobiles peu puissant. »

En effet, la compilation de code doit être téléchargée et exécutée sur un navigateur Web. Dans la mesure où les appareils mobiles ont beaucoup moins de capacité de traitement que les ordinateurs de bureau, le temps nécessaire pour restituer la publicité peut varier selon l'appareil. Les développeurs préviennent que Smokescreen n'est pas aussi rapide qu'un plugin Flash, mais que ses performances pourraient être améliorées. Le test de Smokescreen sur un iPhone a montré que plus l'animation est complexe, plus le rendu de la publicité est lent. Testée et comparée sur un ordinateur de bureau, la performance de la bibliothèque s'est avérée bien meilleure.

Le blog de RevShockAds averti qu'«étant donné que Smokescreen est écrit en JavaScript, il est plus lent que le plugin Flash et limité en vitesse par la performance du navigateur. » Et de poursuivre que « en attendant que nous sortions d'autres astuces de nos manches, il faut savoir que certaines démos ne fonctionneront pas à une vitesse acceptable sur des appareils de type iPad / iPhone / iPod. »

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(03/06/2010 14:03:35)

EnterpriseDB propose un support forfaitaire autour de PostGres

Pour 40 000 dollars par an, une entreprise pourra déployer autant de fois qu'elle le veut la base de données Postgres Plus Standard Server distribuée par l'éditeur EnterpriseDB. C'est ce que vient d'annoncer la société créée en 2004 pour délivrer services et produits autour de la base de données Open Source PostgresSQL, qui se pose en concurrente du SGBD d'Oracle. Avec cette offre, EnterpriseDB cherche à attirer aussi les utilisateurs de MySQL qui chercheraient une alternative, maintenant que la plus célèbre base de données Open Source se retrouve entre les mains d'Oracle, admet Karen Tegan Padir, la vice-présidente produits et marketing de la société. « Les entreprises qui ont investi à la fois dans MySQL et dans la base Oracle n'ont pas l'impression d'y avoir gagné [avec le rachat de Sun] », souligne-t-elle en ajoutant que l'offre de support illimité est aussi destinée aux groupes qui souhaiteraient migrer vers PostGres, mais qui ne disposent pas du budget pour le faire.

EnterpriseDB fait miroiter des économies substantielles

Avant cette offre réduite, le coût d'exploitation de Postgres Plus Standard Server s'élevait à 47 000 dollars pour deux serveurs bi-processeurs. Le nouveau forfait annuel établi par EnterpriseDB comprend un support Premium (disponible 24 h/24, 7 jours sur 7, par téléphone, courriel ou accès distant pour un nombre d'incidents illimités), ainsi que l'outil de surveillance Postgres Plus HQ Monitoring et le logiciel de réplication xDB Oracle Replication Server, auxquels s'ajoutent des  mises à jour logicielles. Sur son site, le fournisseur publie un tableau comparatif de l'économie qui, selon lui, peut être réalisée par rapport à l'utilisation de MS SQL Server, IBM DB/2 ou Oracle (de 45 000 à 420 000 dollars, selon ses estimations).

L'offre de support d'EnterpriseDB court sur une année à l'issue de laquelle l'entreprise peut renouveler le contrat aux mêmes conditions pour deux ans de plus. Au bout de trois ans, les droits acquis pourront être pris en considération, à moins qu'EnterpriseDB ne décide de continuer à proposer le contrat sous sa forme actuelle. « Il n'est pas dans nos intentions d'attirer les clients pour leur imposer ensuite une hausse des tarifs », promet Karen Tegan Padir. Cette ancienne vice-présidente de Sun, chargée de l'offre MySQL, considère que PostGres est une base de classe entreprise qui gère bien les montées en charge, ce qui la rend particulièrement adaptée aux transactions en ligne.

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