Flux RSS

Architecture logicielle

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

2077 documents trouvés, affichage des résultats 691 à 700.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(15/01/2010 12:34:30)

MDM : Talend veut refaire le coup de la démocratisation

« La situation est très proche de celle qu'on a connue il y a quatre ans dans l'intégration de données, explique Fabrice Bonan, cofondateur de l'éditeur : il y a sur le marché du MDM des éditeurs qui vendent très cher des solutions fermées, et finalement, le principal concurrent sur ce marché, ce sont les développements informatiques internes aux entreprises. »

Talend, qui revendique aujourd'hui 1,5 million de téléchargement de son offre ETL (Extract, transform and load, extraction, transformation et chargement de données) couplée à ses outils de qualité de données, réalise son chiffre d'affaires en vendant des modules complémentaires de plus haut niveau. L'éditeur fera exactement la même chose pour le MDM, un marché très prometteur : Gartner estimait le marché à 1 Md$ en 2007, et le voyait grimper à 2,8 Md$ en 2012.

Le principe du MDM est de constituer une base de données de référence, consultable par les différentes applications (opérationnelles ou analytiques) et parties prenantes d'une entreprise. Cela implique des outils de récupération de ces données, de nettoyage et d'enrichissement, mais aussi de publication. Talend s'appuie donc pour ce faire sur ses propres outils, ainsi que sur les actifs de la société Amalto, rachetés il y a quelques mois.

Une gestion différenciée des rôles et des possibilités de workflow

L'offre Open Source, dite Community edition, sera téléchargeable gratuitement dans une dizaine de jours. Elle comprendra l'essentiel pour mettre en oeuvre un projet de MDM : les outils de modélisation graphique, les connecteurs et outils d'intégration, les indicateurs de qualité et les outils de recherche et de création de formulaires Web. Le tout est piloté depuis le studio Talend. Si l'offre paraît solide pour un prototype ou un projet départemental, elle risque de s'avérer rapidement insuffisante pour un projet un peu plus ambitieux. De fait, outre des possibilités avancées de nettoyage des données, l'édition Entreprise comporte les outils nécessaires pour une utilisation à plus grande échelle : console de supervision, connexion à l'annuaire Active Directory et gestion différenciée des autorisations selon les rôles, gestion des versions et possibilités d'audits, et enfin mise en oeuvre de workflows, grâce à un partenariat OEM avec BonitaSoft.

Petit Poucet sur un marché dominé par des gros acteurs du middleware (SAP, Oracle, IBM...) et des acteurs spécialisés dans le CDI (Customer data integration, intégration des données clients) ou le PIM (Product information management, gestion des données produit), Talend a recruté un spécialiste de ce marché, Jim Walker, ancien d'Initiate Systems, pour faire connaître sa solution. Comme pour l'ETL, les cibles visées en priorité sont les entreprises de taille moyenne, mais comme pour l'ETL, Talend espère bien que les plus grandes entreprises suivront naturellement. La tâche de Jim Walker sera facilitée par l'arrivée d'un autre acteur sur ce secteur avec les mêmes ambitions de démocratisation : Microsoft. La version 2008 R2 de SQL Server, attendue ce semestre, comportera en effet des outils de MDM sans supplément de prix. « Qu'un acteur de cette taille arrive avec une offre accessible, s'enthousiasme Jim Walker, cela valide notre approche. »
(...)

(14/01/2010 13:44:38)

Cloud : Microsoft et HP annoncent des offres packagées

Lors d'une conférence téléphonique, les dirigeants des deux sociétés, qui ont à plusieurs reprises insisté sur la nature très substantielle de l'accord, ont laissé entendre que la combinaison de services va beaucoup plus loin qu'un partenariat classique. Cet accord consiste en fait à proposer des offres packagées combinant des solutions serveurs, du stockage, le réseau ainsi que l'apport logiciel. L'ensemble sous forme de forfaits clés en main qui facilitent le déploiement. Mark Hurd, le PDG de HP a ainsi déclaré que, « l'accord supposait un haut degré de collaboration et des stratégies d'intégration, y compris dans la mise en oeuvre technique. Et ce à un niveau impliquant les acteurs de manière très conséquente. » Quant à Steve Ballmer, PDG de Microsoft, il a parlé d'une percée pour l'entreprise qu'il représente, ajoutant : « Je ne suis pas ici pour faire un simple communiqué de presse concernant HP et Microsoft. Il s'agit de bien plus que cela. » Mark Hurd a précisé que l'accord doit être considérée comme une évolution de la relation entre HP et Microsoft, sans rapport avec les événements du marché, notamment le rachat possible de Sun Microsystems par Oracle, en attente de l'accord des autorités anti-trust européennes. " Je suis ici pour parler de Microsoft», a déclaré Hurd. "Mais Oracle continuera à être un partenaire très important pour HP," a t-il indiqué.   Le Cloud au coeur de l'annonce des deux sociétés Dans la passé, HP et Microsoft avaient déjà réalisé des partenariats en proposant des bundles de produits à leurs clients, mais, comme l'a précisé Mark Hurd, «il y a une différence entre offrir un package et apporter un service global d'intégration et d'ingénierie aussi avancé,» dont la force motrice repose sur le Cloud Computing. « Certaines compagnies accepteront de déployer leurs applications au sein du service Azure de Microsoft, mais d'autres préfèreront disposer de leur propre infrastructure, » a déclaré Steve Ballmer. «L'intégration consistera à superposer la couche matérielle et les fonctions d'administration en fonction du modèle applicatif choisi, » a t-il expliqué. "Notre projet consiste à proposer aux entreprises d'installer et de diffuser le même modèle applicatif, que se soit pour l'accueillir ensuite dans le Cloud ou pour monter un site particulier. » Microsoft va utiliser du matériel HP pour soutenir le déploiement d'Azure, et HP fournira les services nécessaire à la plate-forme Cloud du géant de Redmond. « Plus tard dans l'année, le partenariat consistera à déployer des produits autour de Microsoft Exchange et des solutions d'hébergement de données pour Serveur SQL, » a déclaré Bob Muglia, président du département serveur et business tools chez Microsoft.   [[page]] L'accord fait également de Microsoft "le fournisseur privilégié" de la technologie de virtualisation de HP. Les deux partenaires prévoient aussi de distribuer une série de "Smart Bundles" destinés aux petites et moyennes entreprises. Ces packages comporteront des solutions serveurs HP, des solutions de stockage et la technologie réseaux, le tout combiné à la plateforme de virtualisation Hyper-V de Microsoft et au support logiciel Insight de HP. Enfin, HP va également proposer le System Center de Microsoft sur ses plateformes matérielles et améliorer l'intégration d'Insight avec le System Center. Suite à cette annonce, les réactions commencent à arriver. Certaines SSII réagissent déjà à l'annonce du partenariat HP/Microsoft. Atos Origin qui présentait ce matin sa propre plate-forme Cloud baptisée Atos Sphere, explique, par la voix de son président, Thierry Breton que « l'annonce de Microsoft et de HP pour simplifier la mise en place de Cloud reste une offre propriétaire. Nous sommes partenaires de Microsoft et nous proposons aujourd'hui notre propre Cloud (...) avec des services de gestion et de migration reposant sur VMware. Nous sommes bien placés pour offrir la solution la plus riche à nos clients ». Arnaud Ruffat, président d'Atos Origin France précise encore que « la multiplication des solutions est une bonne chose mais que la question de l'interopérabilité reste très importante. Attention aux solutions verrouillées. Si un client nous le demande pourquoi pas mais nous nous efforçons toujours de bien évaluer les besoins pour proposer la meilleure solution». (...)

(14/01/2010 11:40:45)

Les clients des RIA Adobe témoignent : productivité et fluidité sont au rendez-vous

Plus de productivité en interne et davantage d'interactions avec les clients : Flash n'est pas là que pour faire joli, et Adobe veut le faire savoir. L'éditeur a organisé pour la deuxième fois consécutive à Paris, en fin d'année, une journée consacrée aux applications Internet riches (RIA), Adobe Business Exchange RIA 2009. De nombreux représentants d'entreprise ont encore une fois répondu à l'appel et, malgré un criant manque de démonstrations 'live', couvert les différents aspects de la solution, de la réflexion en amont jusqu'aux résultats obtenus. En ouvrant cette journée, Rachel Hunt, directrice de recherches pour IDC Financial Insights EMEA, a expliqué que les RIA peuvent avoir autant d'intérêt sur Internet et intranet : « Cela permet de différencier l'entreprise vis-à-vis des utilisateurs externes, et cela apporte plus d'efficacité en interne. » Une étude menée par IDC en Europe détaille ainsi les principaux avantages des RIA : collaboration accrue entre départements d'une entreprise (47%), productivité accrue (46%), plus d'interactions avec les clients (45%), capacité donnée aux employés de prendre des décisions en temps réel (34%), meilleur moral des employés (33%)... Directeur technique d'Orange Vallée, structure d'incubation de projets innovants liés à Internet haut débit, filiale de France Telecom, Jean-Guillaume Birot a évoqué un aspect primordial pour les développeurs d'applications : la possibilité de fournir « une expérience utilisateur coordonnée sur les quatre écrans (ordinateur, smartphone, MID [appareil connecté à Internet] et set-top box [boîtier connecté à Internet branché sur la télévision]) avec une grande richesse fonctionnelle et ergonomique ». Pour lui, les RIA sont la réponse à ce problème ; elles évitent d'avoir à porter un projet d'une technologie ou d'un type d'écran à l'autre. Flash présente ensuite le double avantage de pouvoir servir à réaliser rapidement des prototypes, et d'être adapté pour « des gens qui viennent du monde J2EE ». Une promesse de client universel encore dure à tenir sur les mobiles et les set-top box Tout n'est pas encore merveilleux, a toutefois noté Jean-Guillaume Birot. « Il y a besoin d'outils rapprochant le design et le développement. » A cette fin, l'équipe d'Orange Vallée explore Flash Catalyst, un tout nouvel outil dans la gamme d'Adobe, permettant d'assembler des éléments graphiques pour créer des interfaces Flash prêtes à intégrer pour les développeurs. Autre inconvénient des RIA : leur insertion dans un site remet en cause les politiques d'optimisation pour les moteurs de recherche, les formats publicitaires et les choix de gestionnaires de contenus. Enfin, côté mobiles, le déploiement des RIA reste problématique, la faute à « l'hétérogénéité des technologies et des contraintes des opérateurs » ; idem pour ce qui est des set-top box et autres MID, souvent basés sur Linux, un OS « où on attend les mêmes performances », a remarqué Jean-Guillaume Birot. Toujours chez Orange, une autre équipe a choisi les RIA non pas pour harmoniser différents écrans, mais pour intégrer plusieurs comptes et services au sein d'un même écran : le portail Next eCare, où le client Orange doit pouvoir gérer à la fois son abonnement au fixe, au mobile, à Internet... Côté client, a expliqué Franck Mendras, directeur du projet, « l'objectif est de lui simplifier la vie ». Mais l'intérêt est surtout pour l'équipe marketing, qui peut ainsi « cibler les offres en fonction de chaque client ». Et de rappeler qu'un site plus attrayant, c'est un facteur d'économies (Orange prévoit d'éviter 6 millions d'appels au call-center entre 2008 et 2011, soit 19 M€ d'économies), mais « cela devient aussi un vecteur de vente ». Des interfaces rapidement prises en main par les utilisateurs [[page]] Parmi les autres projets, on peut encore noter que chez BNP Paribas Assurance, les RIA servent d'interface Web à une application de workflow Tibco. Cela permet de décliner l'interface en fonction des rôles, d'offrir aux utilisateurs un système de défilement d'écrans plus convivial qu'en HTML simple (avec un panneau latéral pour revenir à une étape, par exemple), de réaliser des glisser-déposer, de visualiser des données sous forme graphique... Dict.fr, plateforme d'échanges de documents dématérialisés, a de son côté remplacé l'application PHP/MySQL datant de 2002, « en limite de son potentiel », afin de pouvoir « multiplier la charge par 5 minimum ». Le développement a été effectué en Flex, la transmission des données confiée à LiveCycle Data Services, entre le front-end en Flash et le back-end, réalisé cette fois en J2EE, sur Jboss et PostGreSQL. Les concepteurs de l'application louent la compatibilité de leur solution avec les différents systèmes d'exploitation et navigateurs du marché, la possibilité de réaliser simplement des cinématiques complexes et un temps de formation des clients à l'outil divisé par deux. En revanche, notaient-ils, cela demande de forger de nouvelles compétences, pour appréhender le framework Flex, pour associer ergonomie et technique, et enfin pour traquer les fuites mémoire ! Le DSI de Virgin Mobile avoue avoir dû également optimiser le code pour obtenir des performances correctes. Chez cet opérateur virtuel, les RIA ont servi à améliorer les capacités de qualification lors d'un appel au service après-vente. Les préposés au SAV avaient du mal à qualifier les incidents et proposer un diagnostic. « Le client riche a simplifié le travail du service informatique en rendant l'arbre de diagnostics configurable par les utilisateurs métier, a expliqué le DSI, Franck Lohez. Aujourd'hui, 500 questions sont paramétrées. » Surtout, cela évolue chaque semaine, les utilisateurs affinant eux-mêmes l'application. Le succès a été rapidement au rendez-vous, puisque « le retour sur investissement a été atteint en deux mois et demi ». Les applications paraissent plus fluides alors que seules leurs interfaces changent Au-delà de Flash, on aura pu retenir de cette journée deux faits marquants. D'abord, les RIA, de par leur attrait, leur ergonomie, leur convivialité, font paraître les applications plus fluides, plus rapides, quand bien même la logique applicative ou le processus sont restés inchangés : « Les utilisateurs disent que les processus de gestion sont plus fluides, alors qu'on a juste changé l'interface ! » témoignait par exemple Ludovic Charre, responsable socles à la Maaf. Pire, chez Canal Plus, pour l'application Web de recommandation des programmes, on a constaté que « les effets de transition ralentissent un peu l'application, mais paradoxalement les utilisateurs trouvent ça plus fluide ». Ensuite, les méthodes agiles sont les meilleures alliées des développements d'interfaces riches. Prototypage rapide, projet itératif, parmi les grandes entreprises et leurs prestataires venus témoigner, tout le monde ou presque a insisté sur cette alliance RIA/méthodes agiles, jugée parfaitement naturelle. Comme l'a confié Ludovic Charre, « les maquettes permettent d'alimenter la discussion ». Les possibilités graphiques des RIA permettent d'envisager sereinement plusieurs présentations pour les mêmes données : « c'est un grand avantage pour nous par rapport aux besoins des gens du marketing ». Chez France Telecom, c'est la volonté de faire travailler ensemble les équipes métier et informatique qui a conduit « à innover dans la conduite de projet », et à choisir les méthodes agiles, avec des itérations de 4 à 6 semaines. Même constat pour Dict.fr, pour qui le développement itératif a permis de renforcer l'interactivité avec la MOA dans la phase de conception des IHM. (...)

(13/01/2010 16:56:52)

Springsource confie à Eclipse son dmServer

Bonne nouvelle pour les utilisateurs de dmServer, le serveur d'applications Java de Springsource : la version 2.0 est disponible depuis hier, et sa base installée pourrait bien s'accroître grâce à un changement de licence. L'éditeur, désormais filiale de VMWare, a en effet annoncé qu'il confiait le développement de dmServer à la communauté Eclipse, sous le nom de projet Virgo. Selon Springsource, cela répond à la volonté d'accélérer l'adoption des standards OSGi en entreprise (mis au point par un consortium d'éditeurs, OSGi vise à simplifier le développement modulaire et l'intégration dans le monde Java). Dans les faits, cela signifie aussi que le logiciel passera du système de la licence duale (Open Source GPL et commerciale, suivant l'exemple de MySQL) à la licence Open Source d'Eclipse, EPL. Cela met donc de côté les risques liés à la viralité de la GPL. Des développeurs d'applications qui souhaitaient s'appuyer sur dmServer et devaient acquérir une licence commerciale pour ne pas avoir à ouvrir leur propre code à cause des clauses de la GPL pourront désormais utiliser et redistribuer le code du logiciel libre. Au côté des produits largement utilisés de Springsource - le framework Spring, le conteneur Web Tomcat, le langage Groovy... - dmServer avait plus de difficulté à s'imposer sur un marché déjà bien occupé, même en Open Source (Jonas, GlasFish, Jboss...). Malgré ce qu'en dit Springsource, il n'est pas sûr que le changement de marque en faveur d'Eclipse accroisse vraiment son adoption. Le changement de licence le fera plus probablement, mais aux dépens du chiffre d'affaires de l'éditeur. On peut donc en conclure que la filiale de VMWare a fait une croix sur les revenus potentiels de la technologie avec l'espoir qu'elle devienne un standard de fait. Du côté d'Eclipse, Mike Milinkovich, président de la Fondation, se réjouit en pensant que cela décuplera les efforts de l'organisation pour mettre au point une plateforme d'exécution modulaire pour Java, ce qui est en tête des projets stratégiques en ce moment. (...)

(11/01/2010 14:40:56)

Progress s'offre Savvion, un «leader» du BPM

Rick Reidy avait prévenu en prenant les rênes de Progress Software : il ferait en sorte que la gamme de logiciels d'infrastructure de l'éditeur ait l'air d'une véritable suite, déclinée selon des besoins métier. Au besoin, cela continuerait de se faire au travers d'acquisitions : c'est le cas aujourd'hui, puisque Progress achète pour environ 49 M$ nets Savvion, acteur du BPM (Business process management, gestion des processus métier) classé par Gartner comme un des leaders du secteur. Progress comble avec ce rachat un manque évident par rapport à la direction que l'éditeur souhaite prendre : il lui faut en effet, après avoir accumulé les briques d'infrastructure (rachats de Xcalia, Iona, Apama, Actional...), évoluer vers des solutions de plus haut niveau, capables de gérer des règles métier et des processus. Et après l'acquisition de Lombardi par IBM, il restait peu d'acteurs déjà bien implantés sur le marché du BPM à la portée d'un acquéreur de taille moyenne. Gartner dit ainsi de Savvion BusinessManager 7.5 qu'il s'agit d'une des suites de BPM les plus matures, et qu'elle est capable de gérer de grands volumes de flux. Autre avantage pour Progress, le logiciel de Savvion est basé sur les standards et conçu selon une orientation services, ce qui le rend théoriquement simple à intégrer avec les autres produits. Suite à l'acquisition, qui intervient quelques jours après la clôture de l'année fiscale, Progress prévoit une légère hausse de son chiffre d'affaires pour 2010 par rapport aux estimations formulées à l'annonce des résultats : la fourchette est de 538 à 548 M$ (normes Gaap), contre 520 à 530 M$ (normes Gaap) attendus précédemment. Faible hausse, donc, mais qui ne doit pas masquer le mouvement de bascule à l'oeuvre chez Progress. En 2008, la gamme d'outils de développement OpenEdge était encore largement majoritaire dans le chiffre d'affaires de Progress, avec 331 M$ sur 518 M$. En 2009, elle est descendue à 276 M$, alors que dans le même temps, la gamme de logiciels d'infrastructure grimpait de 85 à 128 M$ (sur un chiffre d'affaires total en baisse, à 497 M$). (...)

(06/01/2010 12:19:40)

Décisionnel, l'Open Source guère prisé selon le baromètre Decideo.fr

Le portail Decideo.fr a interrogé 273 de ses visiteurs (70% d'utilisateurs et 30% de consultants, intégrateurs et éditeurs) entre octobre et novembre derniers pour dresser son baromètre 2010 du décisionnel en entreprise. Premier constat, la plus grande partie des sociétés(1) interrogées (32%) déclarent que le nombre de leurs collaborateurs utilisant des systèmes décisionnels pour faire des choix se situe entre 10 et 15 personnes. Le plus souvent synonyme d'utilisateurs multiples, le décisionnel est également synonyme de solutions multiples. En effet, 84% des entreprises (1) indiquent qu'elles utilisent plus d'une application décisionnelle. Ce qui n'a rien d'étonnant, tant le nombre de domaines auxquels ces solutions sont appliquées sont variés. Ainsi, 78% des entreprises font usage d'un outil décisionnel dans le domaine de la finance / contrôle de gestion, tandis que 70% d'entre elles l'appliquent au secteur commercial / analyse des ventes, et 58% à la problématique marketing / gestion de la relation client. A noter que 61% des entreprises (1) utilisent des outils décisionnels transversaux. Et, dans le cas où elles ne devraient appliquer un outil d'analyse décisionnelle qu'à un seul domaine, il s'agirait de celui de la finance / contrôle de gestion pour 33% d'entre elles. Un bon intégrateur n'est pas un facteur clé du succès d'un projet Pour qu'une entreprise tire profit des fonctions d'une solution décisionnelle, encore faut-il que sa mise en oeuvre soit réussie. Selon les sociétés interrogées, l'adhésion des utilisateurs (79% des réponses), une bonne analyse des besoins (81%) et la qualité des données sources (70%) sont les trois facteurs principaux de succès. Seuls 22% des répondants ont estimé que le choix d'un bon intégrateur garantit la mise en place réussie d'un outil décisionnel. Pour les fournisseurs, les principaux facteurs clé de succès restent globalement les mêmes. De façon un peu étonnante, ni les entreprises utilisatrices ni les fournisseurs ne font du choix de l'outil décisionnel un facteur clé de succès d'un projet. Pour autant, ils ne sont pas prêts à opter pour n'importe quel type de solution. En effet, 60% des entreprises utilisatrices et 65% des intégrateurs considèrent qu'il est préférable d'opter pour une solution décisionnelle modulaire (basée sur les outils de plusieurs fournisseurs) plutôt que pour une solution intégrée. Les mentalités évoluent donc de façon importante puisqu'il y a un an, seulement 30% des entreprises utilisatrices montraient une préférence pour les solutions modulaires. [[page]] L'Open Source ne crée par l'enthousiasme En termes de bases de données, les produits d'Oracle et d'Hyperion (racheté par le premier) sont les plus utilisées par les entreprises interrogées (2) pour stocker leurs données décisionnelles. Les réponses se portent sur les bases de données de Microsoft et d'IBM (D2B) pour, respectivement, 24 et 9% d'entre elles. La base de données en Open Source MySQL recueille quant à elle 6% des réponses. Le Raz de marré du logiciel libre dans le décisionnel n'est donc pas encore là, que ce soit sur le plan des bases de données comme sur celui des applications elles-mêmes. 52% des entreprises utilisatrices se disent moyennement intéressées par les outils décisionnels en Open Source, 11% sont très intéressées et 13% sont déjà équipées. Chez les intégrateurs, on constate que 41% d'entre eux sont moyennement intéressés et que 12% sont déjà équipés. Concentration et hausse des prix Pour réaliser son baromètre, Decideo.fr s'est également penché sur l'impact de la consolidation du marché du décisionnel. En terme de conséquence sur le prix des licences, 57% de l'ensemble des répondants (3) déclarent que la réduction du nombre d'éditeurs a entraîné une augmentation des prix. On constate le même phénomène dans le domaine de la maintenance où les prix ont augmenté pour 55% des entreprises interrogées (3). Mais la consolidation du marché et l'évolution des applications au fil des années ont aussi apporté leur lot d'aspects positifs. Environ 90% des entreprises (3) estiment que les solutions décisionnelles sont meilleurs d'un point de vue technologique. En outre, 78% d'entre elles pensent que ces outils répondent mieux aux besoins des entreprises. Elles restent en revanche une majorité (55%) à penser que les applications ne sont pas plus simples à mettre en oeuvre que par le passé. (...)

(05/01/2010 12:07:20)

Oracle acquiert Silver Creek Systems, spécialiste du nettoyage de données

La première emplette d'Oracle pour 2010 a lieu dans le domaine de la qualité des données : l'éditeur rachète Silver Creek Systems, un spécialiste du nettoyage de données produits, pour un montant non communiqué. L'éclosion du marché de la gestion des données de référence (MDM, Master Data Management), surtout représenté par le PIM (Product Information Management, gestion des données produits), son segment le plus porteur, a porté une attention particulière sur ces outils capables de nettoyer et réconcilier les données. De fait, sans cette étape visant à renforcer la qualité des données d'une base, son exploitation n'aura aucun intérêt. La plupart des outils de ce domaine savent ainsi comparer les identités entre deux systèmes, et détecter les doublons potentiels. Il s'agit de la fonction la plus simple, les identités étant déterminées par des champs précis et des noms se retrouvant facilement d'une base à l'autre. En revanche, pour ce qui est des produits, les appellations peuvent varier beaucoup plus considérablement. Dans un rapport écrit en mai dernier, Bloor Research indiquait que très peu d'acteurs savaient composer avec cette difficulté. Dans ce domaine, peut-on lire dans le document, Silver Creek Systems « dépasse le reste du marché de la tête et des épaules ». L'éditeur s'est en effet spécialisé dans ce domaine spécifique de la qualité des données, grâce à une technologie d'analyse sémantique. Son plus proche concurrent à cet égard est Zoomix, qui a été racheté il y a un an et demi par Microsoft, pour son offre MDM intégrée à SQL Server 2010. Oracle compte inclure le fruit de son acquisition, DataLens System, à son outil de PIM et quelques autres offres progicielles. Mais cela ne devrait pas changer grand chose pour ses clients, Oracle proposant déjà le logiciel de Silver Creek en OEM. (...)

(31/12/2009 12:36:32)

Interview exclusive de Scott Guthrie, le père de Silverlight

Après l'annonce surprise de la version 4 de Silverlight à la conférence PDC de Los Angeles, Scott Guthrie, père de la technologie de client riche de Microsoft, a entamé une tournée européenne pour présenter la stratégie et les développements à venir. Dans un entretien exclusif avec LeMondeInformatique.fr, il expose sa vision, et positionne Silverlight par rapport à WPF (la technologie d'interface apparue avec Vista et dont il est issu), Flash/Flex (les concurrents d'Adobe), HTML 5 (en cours d'adoption par les navigateurs)... Une version longue de l'entretien, publiée sur le blog Ingénierie logicielle, aborde également les évolutions de .Net 4 et Visual Studio 2010, dont la sortie est prévue au plus tard en avril 2010. - L'interview sur Silverlight 4 - La version intégrale de l'entretien (...)

(29/12/2009 15:51:12)

7 entreprises qui ont choisi des alternatives aux solutions Microsoft

Au cours des deux dernières années, les alternatives aux solutions de Microsoft se sont multipliées, qu'il s'agisse de Windows, Office ou Exchange. La concurrence avec l'éditeur a atteint un paroxysme en mai dernier, lorsque Red Hat a poursuivi la Suisse en justice (et gagné), invoquant le fait qu'elle avait signé un contrat de trois ans avec Microsoft, sans avoir préalablement lancé d'appel d'offres, alors qu'il existait bien d'autres possibilités. 1 - La ville de Los Angeles a financé ses Google Apps avec l'argent de Microsoft En octobre dernier, la municipalité de Los Angeles a signé avec Google un contrat visant à déployer la messagerie Gmail, ainsi que certaines applications Google Apps. Le coût de ce contrat étalé sur 5 ans est de 7,25 M$. Ironie du sort, une partie de cette somme, soit 1,5 M$, provient d'une amende versée par Microsoft, suite a un procès qui l'avait opposé en 2006 à la ville (qui représentait également six comtés de Californie et d'autres villes), pour abus de position dominante. Microsoft avait alors été condamné à verser un total de 70 M$. 2 - De 100 serveurs Windows à 30 sous Ubuntu chez Equitec En début d'année, le fournisseur de services financiers Equitec exécutait ses applications critiques sur une centaine de serveurs Windows, lorsque des problèmes de performances sont apparus. La société a alors décidé de migrer vers une solution reposant sur Ubuntu Server 8.04 LTS. Dans la foulée, le moteur de base de données Sybase a été remplacé par MySQL, livré avec Ubuntu. Les problèmes de performances ayant disparu, le nombre de serveurs a pu être ramené à 30. 3 - Avago Technologies a migré 4000 utilisateurs d'Exchange vers Google Apps Le CIO d'Avago Technologies a décidé de migrer la totalité des employés de la société, soit 4000 utilisateurs, de Microsoft Exchange vers Google Apps. La principale motivation était financière, l'économie étant estimée à 1,6 M$, essentiellement liée au coût de stockage. Sa décision a été prise lorsque Google a annoncé App Sync, qui permet de connecter Outlook à Gmail. C'était selon lui le dernier point d'achoppement. [[page]] 4 - Serena Software économise 750 000 $ par an en migrant vers Google Apps Serena Software est un autre client emblématique de Google Apps. Le basculement de Microsoft Exchange vers Google Apps a été réalisé brutalement, l'été dernier, en moins de six heures. La principale motivation était la difficulté à administrer les espaces de stockage, à gérer les sauvegardes et à garantir la continuité de fonctionnement. Pour résoudre tous ces problèmes, le service informatique a calculé qu'il était nécessaire d'augmenter de 1,5 Go l'espace disque alloué à chaque boîtes aux lettres, de déployer une solution de disaster recovery et d'installer de nouveaux serveurs Exchange. Le coût aurait augmenté de 1 M$ par an. L'adoption de Gmail et Google Apps permettra d'économiser 750 000 $ par an. 5 - Allianz Insurance Australia délaisse Windows pour un mainframe sous Linux Allianz Insurance Australia, qui emploie 3000 personnes, avait pour objectif de réduire de 20 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2012. Pour y parvenir, le groupe a entamé en 2009 une refonte de son infrastructure, qui reposait sur des machines Intel sous Windows Server. Elles ont été remplacées par un mainframe IBM System z10 sous Red Hat Enterprise Linux. Parallèlement, les serveurs d'applications WebSphere, qui tournaient également sur une plate-forme. Intel, ont migré vers JBoss Enterprise Middleware, installé sur un serveur HP Proliant. La consolidation et la virtualisation ont permis de réduire la consommation électrique tout en réalisant 500 000 € d'économies sur le coût des licences. 6 - La Poste de Nouvelle-Zélande abandonne Microsoft Office Au début de l'été dernier, la Poste de Nouvelle-Zélande a entamé avec Microsoft ce qui devait être de simples renégociations du parc de licences Office. Mais les discussions se sont mal passées et la Poste a finalement décidé d'adopter l'offre de Google, pour ces 2100 employés. Sur les trois prochaines années, l'économie réalisée, essentiellement sur la maintenance des serveurs, devrait atteindre 2 M$. 7 - La ligue de base ball américaine expulse Silverlight La MLB américaine (Major League Baseball), avait dans un premier temps opté pour la technologie Silverlight de Microsoft, afin de diffuser ses matchs sur son site Web. Mais celui-ci a souffert d'importants problèmes, dès le début de la saison 2008. La MLB s'est finalement tournée vers la technologie d'Adobe, éditeur avec lequel elle a signé un contrat de deux ans. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >