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Architecture logicielle
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(29/12/2009 13:37:57)
Monty Widenius lance une pétition pour « sauver MySQL »
« Sauvez MySQL ! » C'est un appel au monde entier que lance Monty Widenius. Le père de MySQL a en effet mis en place un site appelant les internautes à signer une pétition, dont une première version sera remise dès le 4 janvier prochain aux autorités de régulation de l'Union européenne. Plusieurs pages, traduites en français, expliquent pourquoi la base Open Source, et partant ses utilisateurs, auraient à souffrir si l'UE autorisait en l'état l'acquisition de Sun par Oracle. Michael 'Monty' Widenius prend d'ailleurs largement le temps de répondre à l'argument numéro un de Larry Ellison, le patron d'Oracle, qui soutient que puisque MySQL est Open Source, il n'y a aucune inquiétude à avoir. Chacun est libre de créer un 'fork' (une version dérivée), reconnaît le développeur et homme d'affaires finlandais, mais il ne pourrait bénéficier du nom (Monty Widenius a d'ailleurs lui-même repris le code de MySQL dans MariaDB) et donc de la notoriété de la marque, et serait condamné à gagner sa vie sur les services, alors que MySQL proposait aussi des outils associés vendus sous licence propriétaire. C'est pourquoi, explique-t-il, personne n'a concurrencé MySQL avec un 'fork', et pourquoi Sun a dépensé un milliard de dollars pour racheter un éditeur Open Source. « MySQL doit être cédé à une tierce partie ou publié sous licence Apache » A l'inverse, dit-il, une licence plus permissive que la GPL, telle qu'une licence Apache, permettrait vraiment à l'écosystème de se maintenir. On peut bien sûr objecter à Monty Widenius qu'il a lui-même choisi la GPL au départ. Mais les circonstances ont changé, dans la mesure où Oracle réalise la majeure partie de ses astronomiques bénéfices avec sa base de données. Quel intérêt aurait-il à promouvoir MySQL, interrogeait Monty Widenius dans un entretien publié le mois dernier sur LeMondeInformatique.fr. La pétition laisse les gens libres de choisir une ou plusieurs options permettant d'assurer un meilleur avenir à MySQL. Trois propositions sont formulées : « MySQL doit être cédé à une partie tierce appropriée qui pourra continuer son développement sous les termes de la GPL », ou « Oracle doit s'engager à permettre une exception de linkage pour les logiciels qui utilisent MySQL avec des librairies clientes (pour tous les langages de programmation), pour les greffons et libmysqld. MySQL en lui même reste sous licence GPL », ou encore « Oracle doit publier toutes les versions précédentes et futures de MySQL (jusqu'en décembre 2012) sous la licence Apache Software License 2.0 ou une licence permissive similaire afin que les développeurs de logiciels et de versions dérivées (forks) puissent avoir une flexibilité concernant leur code ». (...)
(28/12/2009 14:18:20)Les développeurs réclament à Microsoft un Azure moins cher, facturé à la minute
A quelques jours du lancement officiel d'Azure, l'offre de cloud de Microsoft ouvrant le 1er janvier, des voix de plus en plus nombreuses se font entendre pour réclamer à Microsoft une offre d'entrée de gamme, à bas prix, voire gratuite, permettant aux étudiants et développeurs individuels d'utiliser le service pour de petits projets. Mike Wickstrand, qui supervise l'établissement de la feuille de route d'Azure, a ouvert il y a un mois un site permettant de suggérer des idées de futures améliorations et de commenter et voter sur ces idées. La proposition remportant le plus de votes (1 239 voix au 28 décembre 2009) avait été formulée par Mike Wickstrand lui-même : « Faire en sorte que ce soit moins cher d'exécuter mon très petit service sur Windows Azure ». Juste derrière, vient, avec 656 votes, « prolonger l'offre gratuite pour les développeurs ». Microsoft avait bien indiqué que le mois de janvier compterait pour une période d'essai gratuite, afin d'inciter le plus grand nombre à tester son service. Toutefois, cela implique de réaliser des développements spécifiques, qui ne pourront tourner que sur Azure. Et malgré les promesses d'une facturation à l'usage, les tarifs ne sont pas très attractifs ; comme le souligne un développeur individuel, Microsoft ne compte pas le temps de consommation de CPU, mais bien le nombre d'heures où un service tourne, quelle que soit son activité. Prohibitif pour nombre de petits projets. Surtout qu'en face, chez Google, on propose une utilisation gratuite d'AppEngine jusqu'à un seuil relativement élevé de connexions. Une facturation d'Azure arrondie à l'heure supérieure Dans le même ordre d'idées, Joannes Vermorel, fondateur de Lokad, demande à être facturé à la minute, plutôt qu'à l'heure. Cette start-up française, récemment promue au sein de BizSpark One (qui rassemble les start-up les plus prometteuses du programme Microsoft BizSpark), recourt en effet à Azure pour effectuer des calculs statistiques complexes. Joannes Vermorel écrit : « Ce que j'aime le plus avec le cloud computing (et ce dont mon activité a le plus besoin) est la capacité de régler au plus fin la puissance informatique disponible pour répondre exactement à la demande. A cet égard, je serais encore plus intéressé si Azure me laissait ajuster le nombre d'instances de façon beaucoup plus précise, c'est-à-dire de façon à être facturé à la minute et non à l'heure. Au lieu de ça, lorsque j'ai un processus qui prend 1h15, je me retrouve à devoir payer pour deux heures. Je préférerais vraiment payer pour 1h15 dans la mesure où j'ai fait l'effort d'optimiser mon processus de façon à ce qu'il ne prenne que 1h15 et non 1h55. » Parmi les autres propositions, on peut aussi noter la demande - pourtant assez basique - de gestion des envois de courriels (489 votes), la création d'un environnement bêta pour tester la version 4 de .Net (298 votes), ou encore le support de Smooth Streaming (diffusion de vidéo s'adaptant automatiquement au débit, 147 votes). (...)
(22/12/2009 14:02:09)Les spécifications de BPMN 2.0 prêtes pour une adoption mi-2010
L'OMG (Object management group) espère voir adopter mi-2010 les spécifications du langage de description de processus métier BPMN (Business process modeling notation) dans sa version 2.0. Celles-ci devraient comprendre des capacités de modélisation collaborative de processus. Approuvé en septembre dernier sous sa forme bêta, BPMN 2.0 inclut la notion de chorégraphie dont l'approche diffère de l'orchestration. Quand cette dernière consiste à découper un processus en une séquence d'étapes, incluant des conditions et des exceptions, la chorégraphie est davantage adaptée aux scénarios complexes incluant de nombreuses interactions, et basés sur des événements et des agents. Un format pour standardiser l'échange entre outils de BPMN BPMN 2.0 intègrera aussi un format de fichier commun pour assurer l'interopérabilité entre les différents outils de BPMN dans un environnement multi-fournisseur. La première version du langage fournissait une notation graphique pour spécifier et 'documenter' les processus métiers, en mettant l'accent sur l'orchestration. L'OMG a recensé quelque 60 mises en oeuvre de BPMN 1.x. Toutefois, cette version ne définissait pas de format pour standardiser l'échange de modèles entre différents outils. Richard Mark Soley, chairman et CEO de l'OMG, considère que BPMN est l'un des standards de modélisation les plus largement adopté pour l'analyse de processus métiers. On s'attend à voir arriver l'an prochain les premiers outils supportant BPMN 2.0. Parmi les fournisseurs ayant prévu de supporter cette version se trouvent notamment IBM, Oracle, Red Hat, SAP et Tibco. IBM, par exemple, prend en compte ces spécifications dans WebSphere Business Modeler 7.0. Quant à Microsoft, qui a rejoint l'OMG l'an dernier, il ne figurait pas encore sur le document de l'OMG listant les supporters de cette version 2.0. (...)
(21/12/2009 10:20:09)Microsoft dédaigne Hadoop pour son datawarehouse
Un certain engouement se manifeste autour d'Hadoop, plateforme distribuée constituée de sous-projets Open Source (gérés par l'Apache Software Foundation) qui accélère le traitement de volumes très importants de données. Hadoop inclut un système de fichiers distribués et exploite Google MapReduce, framework de développement conçu pour des calculs parallèles et distribués, à opérer sur des bases dépassant le téraoctet de données. Parmi les chefs de file des SGBD, il apparaît que Microsoft et IBM l'abordent de façon assez différente. Tandis que des éditeurs de technologies décisionnelles comme Sybase et Teradata ont adopté sans ambages Hadoop et Google MapReduce, Microsoft, lui, résiste.
« Nous n'avons jamais inséré de code Hadoop dans un de nos produits, confirme le professeur David DeWitt, de l'Université de Madison (Wisconsin), également membre des équipes techniques de Microsoft. Son manque d'intérêt n'a rien de surprenant. Expert en base de données SQL parallèles, il a co-inventé trois d'entre elles. Au printemps, il a co-signé un article qui comparait les différentes approches de l'analyse de volumes importants de données. Il y avançait que les bases de données SQL dépassaient toujours MapReduce sur la plupart des tâches. Il n'a pas changé d'avis : « De nombreux fournisseurs de base de données déclarent qu'ils exploitent Hadoop parce que ce logiciel a du succès, [...] mais les bases SQL s'en sortent toujours très bien ».
David DeWitt dirige à l'Université de Madison un laboratoire qui travaille avec la R&D de Microsoft autour de la technologie de datawarehouse (connue précédemment sous le nom de Projet Madison) qui sera intégrée à la R2 de SQL Server 2008. Selon lui, cette version de SQL Server disposera, grâce à la technologie héritée de DATAllegro, de fonctions analytiques ressemblant à certaines fonctions de MapReduce/Hadoop. Mais David DeWitt reconnaît néanmoins que sur le traitement des requêtes nécessitant un temps d'exécution important, MapReduce est meilleur que SQL. Cette aptitude pourrait amener Microsoft à essayer d'introduire ces fonctionnalités dans la future version de SQL Server orientée datawarehouse.
IBM explore les cas d'utilisation de Hadoop
IBM, l'un des principaux supporters d'Apache, est évidemment très « branché » Hadoop. Anant Jhingran, directeur technique de la division Information Management d'IBM, le reconnaît volontiers. « Je ne prétends pas qu'il constitue la réponse à tout, mais je pense qu'à terme, chaque entreprise va vouloir y recourir, même si je ne suis pas sûr de la forme que cela prendra ». Les entreprises voudront-elles intégrer Hadoop à leur base de données SQL ou dans une appliance de datawarehouse séparée, ou encore sous la forme d'un service Web s'appuyant sur Hadoop comme le fait le service expérimental M2 d'IBM ?
Pour le déterminer, IBM teste des pilotes avec une dizaine d'entreprises clientes et explore cette voie dans sa R&D, explique Anant Jhingran, sans rien vouloir dire, toutefois, sur l'éventuelle présence de fonctionnalités Hadoop dans la prochaine version de DB2 ou d'Informix. Une chose est sûre, a tout de même précisé le directeur technique : Hadoop est mieux utilisé pour des applications émergentes de type Web Analytics, détection de la fraude, ou analyse des données non structurées et semi-structurées, plutôt que pour des applications sur lesquelles les bases relationnelles ont déjà largement fait leurs preuves. (...)
Moonlight, implémentation de Silverlight pour Linux, en v2
Le projet Mono a mis en ligne hier la version 2 de Moonlight, son implémentation pour Linux et Unix de Silverlight, la technologie de client riche de Microsoft. Projet soutenu par Novell, devenu un grand partenaire de Microsoft, Mono vise à porter l'environnement .Net sur les machines Linux et Unix. N'importe quel Linux, et plus seulement celui de Novell, Suse : Microsoft s'engage désormais à ne pas poursuivre pour utilisation frauduleuse de sa propriété intellectuelle en cas de distribution et d'utilisation de Moonlight sur n'importe quel Linux. Un geste nécessaire pour couper l'herbe sous le pied d'Adobe, qui tente de son côté d'imposer Flash et AIR. Même si les équipes de Microsoft informent régulièrement celles de Novell, menées par Miguel de Icaza, des avancées de Silverlight, celles-ci ne suivent pas tout à fait le même rythme. Ainsi, alors que Microsoft a déjà sorti Silverlight 3 et donné quelques informations sur Silverlight 4, attendu dans quelques mois, Moonlight 2 est « une implémentation de Silverlight 2, avec quelques éléments de Silverlight 3 », explique Miguel de Icaza. En particulier, cette version 2 améliore les fonctions vidéo et audio, adoptant notamment le 'smooth streaming' (diffusion de la vidéo en débit variable selon la bande passante, en toute transparence pour l'utilisateur). Miguel de Icaza prévoit une version 3 de Moonlight pour le troisième trimestre 2010. Elle sera capable d'afficher de la 3D. (...)
(16/12/2009 17:23:00)Le Crédit Mutel Arkéa améliore ses outils de supervision métiers
S'il y a une DSI qui a régulièrement recherché le meilleur outillage possible afin de mesurer les performances des transactions de bout en bout, c'est bien celle du Crédit Mutuel Arkéa. Situé dans l'Ouest de la France, le centre informatique de Crédit Mutuel Arkéa se emploie 360 personnes. La DSI gère environ 400 applications sur une centaine de serveurs. Des outillages venant de BMC, de CA ou d'IBM, permettent d'effectuer une supervision technique pour connaître le taux d'occupation des disques ou l'état des bases de données Oracle. Une sonde Nagios - un outil Open Source - permet de connaître la présence de tel ou tel programme, pour une supervision technique, et savoir si telle ou telle table Oracle n'est pas conforme. De même, Arkéa dispose de la solution Strobe de Compuware afin de mesurer la performance des applications en ligne, et de savoir par exemple dans quelle section écrite en Cobol peut se trouver un souci. La banque possède également Introscope de CA pour analyser ses applications Java. Elle a aussi utilisé des sondes Newtest afin de simuler des transactions venant d'utilisateurs, mais le produit a été abandonné au profit d'un développement interne à base de "curl". « Un robot qui simule des transactions peut effectuer des mesures même lorsqu'aucun utilisateur n'utilise le réseau, ce qui est un avantage, mais le robot n'ira pas jusqu'au bout d'une transaction et ne saisira pas un ordre de bourse jusqu'au bout par exemple, ce qui nous prive de l'information complète sur les temps de réponse» expose Didier Calvar, directeur informatique adjoint du Crédit Mutuel Arkea. Par ailleurs, en 2002, la banque a également employé la solution de Systar, mais elle était difficile à maintenir. [[page]] Avec la montée en puissance du canal web pour s'ouvrir à ses clients, l'impératif pour la banque est d'analyser des architectures multi-tiers (à plusieurs rangs) propres à internet. Un impératif d'autant plus fort que le Crédit Mutuel Arkéa est la maison mère de Fortuneo, un service de banque en ligne dont les performances sont stratégiques. Des solutions de capture des flux réseaux ont été testées, venant de CA ou de Compuware, sans convaincre. Il faut non seulement connaître quel est le niveau des SLA (niveaux de service) mais aussi dans quelle partie de la chaîne applicative se trouve le souci. Pour cela, le Crédit Mutuel Arkéa a mis en place sur une ligne applicative, une nouvelle solution de mesure des transactions fournie par la société israélienne OpTier. L'intérêt c'est que cette solution découvre par elle-même la nature des applications et leurs multiples composants applicatifs. « Un agent placé sur un serveur sert à mesurer le temps pris par une requête, et le taux de consommation CPU associé. Cet agent utilise le champ 'user data' qui existe dans chaque trame de protocole en y plaçant un label de suivi. On sait ainsi combien de temps une trame a pris pour aller d'un point à un autre. En tout, 50 protocoles sont reconnus automatiquement par l'outil, tels que http, SQL, CTG [CIS Transaction Gateway] explique Didier Calvar. Dix serveurs ont été équipés d'un agent. Par exemple, si un utilisateur demande une page web, l'outil suivra l'évolution de la même étiquette 'user data' dans la trame de la transaction depuis le serveur web (http), la base de données SQL (Apache), puis la passerelle vers le mainframe (CTG). C'est ainsi qu'a été découvert un problème de performance dans une base Oracle. « Nos experts avaient l'information au travers de plusieurs outils, Strobe et Intrascope, mais la nouvelle solution a permis de cerner très rapidement le 'rang' (tier) à l'origine du ralentissement. Les outils de diagnostic spécialisés ont ensuite été utilisés pour déterminer le code à corriger dans la la base Oracle. L'outil a apporté une hiérarchisation car nous n'avons pas le temps de tout suivre en temps réel » déclare Didier Calvar. Avec le nouvel outil, le suivi des niveaux de service devient plus simple et mieux structuré. « Or, les SLA sont le fondement de l'ISO 20 000. Nous avons en effet engagé une démarche ISO 20 000 devant déboucher sur une certification, ce qui reconnaîtra et stabilisera le niveau que nous avons atteint en ce qui concerne les bonnes pratiques ITIL. Schématiquement, l'ISO 20 000 peut être vu comme l'ISO 9001 appliqué aux bonnes pratiques ITIL v3 termine Didier Calvar. (...)
(16/12/2009 17:17:13)IBM s'offre Lombardi, spécialiste du BPM
IBM a enfin complété son portefeuille BPM (Business process management). Big Blue vient d'annoncer le rachat, pour un montant non communiqué, d'un spécialiste du domaine, Lombardi Software. IBM avait bien une offre de gestion des processus métier, mais il s'agissait de fonctionnalités réparties dans ses différents produits, son serveur d'applications et d'intégration WebSphere (module Dynamic Process) et l'outil de gestion de processus documentaires hérité de FileNet. Lors de la publication de son dernier quadrant magique sur les suites de BPM en février dernier, Gartner notait qu'il fallait s'attendre à ce qu'IBM fît une acquisition dans ce domaine. Lombardi figure depuis longtemps parmi la catégorie des leaders dans le quadrant Gartner, aux côtés de Pegasystems. L'éditeur texan peut aussi s'enorgueillir de références clients solides « parmi les plus avancées en maturité de BPM », note Gartner. Mais, malgré la communication d'IBM qui tend à positionner TeamWorks comme un outil départemental, l'offre de Lombardi est plus généralement considérée comme un outil d'entreprise relativement onéreux. C'est d'ailleurs cela qui permet à des petits acteurs d'émerger, en Open Source (comme BonitaSoft) ou en Saas (comme RunMyProcess). En plus de définir ce positionnement, IBM devra aussi intégrer ses offres. Or, Gartner estimait dès avant le rachat que le nombre de fonctionnalités et de possibilités d'intégration était déjà impressionnant, obligeant les clients à recourir à des prestataires de service. En France, Lombardi n'a ouvert sa filiale qu'en 2007. (...)
(16/12/2009 16:50:20)Annuels Adobe : 2009 en baisse, des espoirs pour 2010 avec la CS5, Flash/Flex et LiveCycle 2
Après le coup de froid de 2009, Adobe est sur les rails pour rebondir en 2010. Tel est le message que Shantanu Narayen, PDG de l'éditeur, a tenu à faire passer lors de l'annonce des résultats annuels, mardi soir. Le dernier trimestre a été particulièrement rude, l'éditeur affichant une perte de 32 M$, malgré une politique assez sévère de réduction de coûts. Côté chiffre d'affaires, la baisse au quatrième trimestre est de 17,3%, reflétant celle de l'année, de 17,7%. Après six années consécutives de croissance à deux chiffres, Adobe affiche une année morose, et retombe sous la barre des 3 Md$ de chiffre d'affaires. La faute à la récession explique-t-on chez Adobe, qui a frappé au moment de la sortie du produit phare pour les consommateurs, la suite d'outils pour créatifs CS4. Néanmoins, indique le CEO d'Adobe, le groupe est en ordre de bataille et devrait renouer avec la croissance en 2010 : « Nous avons connu une amélioration de la demande des clients pour nos produits au quatrième trimestre. Nous pensons que les investissements que nous avons réalisés l'année passée, ainsi que les nouveaux produits que nous sortirons durant l'année à venir, nous permettront de croître lorsque les conditions économiques s'amélioreront. » Omniture devrait représenter 10% du CA au premier trimestre 2010 A priori, Adobe devrait conserver la confiance des marchés financiers, ces derniers ayant anticipé un plus mauvais résultat pour le dernier trimestre. Pour le premier trimestre 2010, l'éditeur prévoit de remonter à un chiffre d'affaires compris entre 800 et 850 M$. Dont 78 à 83 M$ provenant de sa nouvelle filiale, Omniture, spécialiste de l'optimisation du trafic des sites Web. Au dernier trimestre, le revenu en provenance d'Omniture n'avait contribué au CA global qu'à hauteur de 26 M$. La fusion avec Omniture a par ailleurs fait subitement remonter le nombre de collaborateurs du groupe, qui avait ajusté ses effectifs pour resserrer ses coûts et réaligner ses effectifs sur ses nouveaux objectifs stratégiques. Adobe est ainsi passé de plus de 7 600 employés au troisième trimestre 2008 à moins de 7 200 au premier trimestre 2009, avant de remonter à un peu plus de 7 500 au troisième trimestre, et enfin de bondir à 8 660 au dernier trimestre, avec l'acquisition d'Omniture. En attendant que l'intégration des capacités d'Omniture pèse véritablement sur le chiffre d'affaires, la stratégie de Shantanu Narayen s'appuie sur deux grands piliers. L'offre pour créatifs, bien sûr, avec la CS5 qui devrait sortir courant 2010. Et si le parc informatique finit par se renouveler, les éditeurs de logiciels pourraient aussi en profiter, les clients effectuant alors leurs mises à jour. Le second pilier est celui de l'entreprise, où Adobe est plus à la peine. « Un outil comme Livecycle [gestion de processus documentaire, NDLR] se vend davantage comme un outil serveur de type WebSphere, chose dont Adobe n'a pas l'habitude », explique par exemple Mathieu Poujol, consultant chez PAC. En pleine réflexion sur ses méthodes de vente, l'éditeur s'attache à convaincre avec la face émergée de l'iceberg, les RIA (applications Internet riches). Le format Flash, qui focalise tous les efforts d'Adobe - à tel point qu'on peut se demander ce qu'Adobe ferait aujourd'hui s'il n'avait pas racheté Macromedia - sert en effet de tête de pont, voire de cheval de Troie, pour vendre le reste des solutions. L'association Flash/Flex emporte l'adhésion, LiveCycle reste dur à vendre La journée Adobe Business Exchange RIA 2009, organisée hier pour la deuxième année consécutive par Adobe France, a vu se succéder de nombreux partenaires et clients expliquant pourquoi et comment ils ont opté, tant pour des applications internes qu'externes, pour des solutions techniques s'appuyant sur le Player Flash (et Flex plus BlazeDS ou LiveCycleDS pour l'intégration avec les données d'entreprise). Simplicité du déploiement, ergonomie, fluidité des processus, performances correctes, globalement, les clients se montraient très satisfaits. Les technologies de RIA offrent en effet aux utilisateurs un moyen d'interagir avec les données beaucoup plus en phase avec ce qu'ils peuvent attendre aujourd'hui. En revanche, ces mêmes clients ne se montraient guère empressés de s'appuyer sur l'offre serveur de l'éditeur, dont la version 2 vient d'être annoncée (et fait justement le lien entre une architecture basée sur SOA/mash-up et une interface ergonomique). La proposition de services LiveCycle hébergés dans le cloud fera peut-être évoluer cet état d'esprit. (...)
(15/12/2009 17:56:13)Le créateur de MySQL appelle à 'sauver' la base Open Source
Monty Widenius a lancé ce week-end un appel à sauver de toute urgence MySQL de l'emprise d'Oracle, ce dernier entendant bien absorber Sun, l'actuel propriétaire de la base de données Open Source. Le Finlandais, créateur de MySQL, enjoint tous ceux qui se sentent concernés par le sujet à écrire à la Commission européenne, dernier recours selon lui pour pérenniser le développement futur de la base de données sous la forme d'un projet Open Source. « J'ai passé les 27 dernières années à créer et faire évoluer MySQL et j'espère encore y travailler de nombreuses années avec mon équipe de développeurs, écrit Michael Widenius sur son blog. [...] Avec votre soutien, il y a de bonnes chances pour que la Commission européenne demande à Oracle de [...] donner d'autres garanties aux utilisateurs. Sans votre soutien, cela risque de ne pas se faire. La Commission européenne est notre dernier espoir vraiment important maintenant que le gouvernement américain a approuvé le rachat [de Sun]. » Le père de MySQL souligne qu'Oracle a contacté des « centaines de gros clients » en leur demandant de faire du lobbying auprès de l'Union européenne pour peser en faveur du rachat de Sun. Oracle a bien promis d'investir davantage dans le développement de la base Open Source, mais pour le développeur finlandais, « cela ne constitue pas une preuve que [...] MySQL conservera sa puissance concurrentielle dans le marché actuel ». Michael Widenius a de son côté lancé une nouvelle branche de la base de données, sous le nom de MariaDB. Les réactions au billet de 'Monty' ne sont pas toutes positives. Certains regrettent par exemple que le développeur encourage une intervention des gouvernements sur le terrain du libre. L'éditeur français d'un ERP Open Source offre de racheter MySQL pour un euro Hier, Oracle a publié dix promesses à l'attention des utilisateurs de MySQL à la suite de discussions menées avec la Commission Européenne pendant le week-end. Dans la foulée, Neelie Kroes, commissaire européenne aux TIC, s'est déclaré optimiste sur l'issue du dossier. Jeudi et vendredi dernier (11 et 12 décembre), la Commission avait auditionné de grands clients d'Oracle. Autre rebondissement du dossier, la société française Nexedi, qui édite l'ERP Open Source ERP5, a adressé hier, lundi 14 décembre, une lettre ouverte à la Commission européenne pour proposer de racheter la base de données Open Source pour un euro symbolique. (...)
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