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(16/02/2009 18:02:28)

Techdays'09 : Le développement logiciel peut lui aussi être vert

Oui, il est possible de réduire la consommation électrique en étant plus attentif lors de l'écriture des applications. C'est ainsi qu'Eric Mittelette, responsable du groupe développeurs de la division plateforme d'entreprise chez Microsoft France, a entamé sa session « développement d'applications vertes » aux Techdays'09 de Microsoft qui se sont tenus la semaine dernière à Paris. Tenant davantage du credo que de la méthode, sa déclaration était néanmoins inspirée par plusieurs expériences de développement réalisées wattmètre en main. Plus que de grandes leçons d'algorithmique et de programmation, il a fourni des pistes pour une programmation plus raisonnable. Ainsi le responsable Microsoft donne un premier conseil aux futurs développeurs verts : se munir d'un wattmètre pour mesurer la consommation des différentes versions de logiciel qu'ils écriront. « Sans mesure on ne peut rien faire », assène-t-il. Il suffit de brancher son PC sur l'appareil de mesure et de jauger la consommation des différentes versions de programmes en exécution. Equipé de la sorte, le développeur dispose aussi de plusieurs outils fournis par l'éditeur pour étudier la consommation des logiciels. Ainsi, dans Seven, l'utilitaire Xperf lance, en ligne de commande, un diagnostic de la consommation du système. Une fois arrêté, il génère un fichier d'informations concernant directement le noyau. Il indique par exemple les points chauds au niveau du processeur ou de l'activité du disque, etc. Powercfg, lui, crée un rapport appelé energy-report qui liste tous les problèmes de consommation identifiés au niveau de la machine et de son système. « On voit que le périphérique USB n'est pas entré en veille quand on l'a demandé, par exemple, indique Eric Vernié, chargé de la relation technique avec les développeurs. Ce document peut aussi signaler que la batterie est en mauvais état. » La parallèlisation n'est pas toujours une solution Wattmètre branché sur un portable, les deux responsables Microsoft ont procédé à plusieurs démonstrations de l'impact de certains changements au sein du code sur la consommation énergétique. Ainsi, Vista seul consomme 40 watts. Mais l'affichage d'une fractale de Mandelbrot, image issue d'un algorithme mathématique, fait monter le compteur jusqu'à 51 watts. En parallèlisant le programme pour un fonctionnement sur deux coeurs, la consommation descend à 43 watts en moyenne mais avec un pic à 56. Sur 6 coeurs, le même type de phénomène se produit. Conclusion : il est essentiel d'arbitrer entre exécution rapide et consommation. Moins compliquées, certaines astuces limiteront la gourmandise des programmes. L'utilisation de la fonction P-invoke dans .Net permet, par exemple, lorsqu'on débranche un portable du secteur et qu'il ne fonctionne plus que sur sa batterie, d'arrêter d'éventuelles animations en cours pour économiser l'énergie. On doit aussi préférer un accès direct à la mémoire plutôt qu'une copie d'objets. Enfin, pourquoi faire appel à une fonction mathématique telle que la racine carrée dans une bibliothèque idoine, alors qu'on peut l'écrire simplement en ligne ? Là-encore, la preuve fut faite par le tout puissant wattmètre. Pour économiser, le code doit aussi savoir gérer les diverses fonctions de mise en veille et de reprise ainsi que les transitions entre les deux états. Il doit résister aux défaillances logicielles, pour éviter la surconsommation d'un redémarrage entre autres. Eric Mittelette évoque par exemple la redondance de services ou de modules comme on la voit apparaître dans Live Mesh. Si un élément crashe, l'ensemble du logiciel retrouve néanmoins 'son chemin' au travers des services restants. Une question d'équilibre [[page]] Pour Eric Mittelette, il faut un état d'esprit particulier pour développer plus vert. Dès le départ, on doit comprendre l'impact du logiciel sur la consommation énergétique et limiter l'utilisation des ressources en conséquence. Il faut écrire un code souple, adaptable, pensé, capable de monter en puissance, avec des couches d'abstraction au-dessus des données, etc. Quoique... Encore une fois, pour être manipulées, toutes ces clés requièrent un grand sens de l'équilibre. Ainsi, trop de couches d'abstraction des données vont utiliser un grand nombre de ressources et, au final, nuire à l'efficacité énergétique. La parallélisation du code a, elle aussi, ses limites. La surcharge entraînée par la gestion d'un code réparti sur plusieurs processeurs ou coeurs consomme de la ressource et va finalement nuire aux économies faites en exploitant au mieux la plateforme processeur comme l'expliquait le Gartner dans une de ses études récentes. Enfin, on a souvent le choix entre consommer un peu plus mais moins longtemps ou consommer moins sur une durée plus longue. Un peu de bon sens ? Eric Mittelette énonce quelques vérités qu'il fallait sans doute rappeler. Il faut ainsi utiliser les ressources adaptées à ce que l'on développe et ne pas écrire une calculette sur 24 coeurs... Il faut parfois prendre le relais du système d'exploitation sur la consommation énergétique. Le responsable Microsoft évoque l'exemple des applications kiosques. Installées dans les magasins, elles restent parfois ouvertes sur des images plein écran toute la journée. Dans ce cas, l'OS les alimente en permanence pour ce type de besoin. Il est intéressant d'imaginer un écran d'accueil allégé en cas de non utilisation prolongée. Parmi les conseils plus pointus, Microsoft rappelle que le timer de l'OS, qui lui permet de garder le contrôle, se déclenche entre 15 et 18 ns. Si une application déclenche un timer en dessous de ce délai, l'OS s'adapte et pour ce faire, il utilise les ressources processeurs à plein. Toujours au niveau du système, plutôt que de laisser tourner le « file system watcher » qui observe en permanence ce qui se passe au niveau du gestionnaire de fichier uniquement pour guetter un type d'événement, mieux vaut s'abonner à cet événement. Il s'agit à la fois de limiter les cycles CPU et de maîtriser les entrées/sorties (en jouant avec les caches par exemple). Un appel à la bonne volonté de tous les développeurs, sous Windows ou non Eric Mittelette rappelle qu'avec un portable, 8% de la consommation électrique provient du disque dur. Quant aux disques SSD, réputés moins gourmands puisqu'ils ne 'tournent' pas, Microsoft rappelle néanmoins qu'ils ne s'arrêtent jamais. Limiter les animations, faire attention aux couleurs. Sur les écrans classiques et avec les écrans à Led rétroéclairées, le blanc est plus consommateur que le noir (pour lequel on n'allume pas les pixels). Pour conclure, Eric Mittelette en appelle à la bonne volonté des développeurs qu'il invite à se doter du fameux wattmètre et à se mettre au travail. « Nous allons créer un forum, un blog, un site pour partager les bonnes pratiques du développement vert. Et que vous travailliez sur Windows, sur Linux, ou un autre OS, cela nous est égal. C'est dans l'intérêt global. » (...)

(13/02/2009 18:01:19)

Techdays'09 : Azure, Seven, Multitouch, les technologies de Microsoft mises à nu

Troisième édition et un succès qui ne se dément pas pour la grand-messe française de Microsoft, où développeurs, administrateurs systèmes et décideurs IT se sont pressés pour approfondir leurs connaissances et obtenir des informations sur les futurs produits. Windows Azure, Windows Seven, Visual Studio 2010 étaient ainsi au coeur des interrogations, les 10, 11 et 12 février derniers au Palais des Congrès de Paris. LeMondeInformatique.fr a assisté aux trois jours de l'événement ; notre dossier vous propose un compte-rendu pratique et sans langue de bois. (...)

(13/02/2009 17:08:51)

JBoss Mass, une communauté pour faciliter la migration de middleware

Red Hat met en place le projet Open Source JBoss Mass (pour Migration ASSistance) destiné à faciliter les migrations vers son middleware. Il s'organise autour d'une communauté d'experts dont les ressources humaines proviennent de partenaires tels que Amentra (désormais filiale de Red Hat), CityTech, Consilium1, Exadel, Freedom OSS, RivetLogic, Unisys et Vizuri. D'ici six mois, promet Red Hat, arriveront des outils pour faciliter les migrations à partir de serveurs d'applications Java tiers comme Weblogic d'Oracle ou Webshepre d'IBM. La communauté travaille aussi à collecter les meilleures expériences. Red Hat en profite pour souligner que la facturation de JBoss Enterprise Middeware, qui repose sur un abonnement, serait jusqu'à dix fois plus économique que celle d'autres middlewares dont les tarifs s'incrémentent en fonction du nombre de processeurs des serveurs et de la présence d'une couche de virtualisation. Chez Red Hat, on reconnaît que l'activité middleware croît deux fois plus vite que celle autour de Linux. Le lancement de trois éditions spécifiques fondées sur la version 5.0 du serveur d'applications de JBoss est prévu en cours d'année. JBoss Application Server 5.0 permet cette modularité grâce à sa conformité avec le système de composants OSGI. L'éditeur souhaite ainsi pouvoir répondre plus précisément à des besoins spécifiques. Ces éditions seront ainsi prépackagées et testées, et fourniront des interfaces particulières. Red Hat travaille ainsi au support des API de Flex d'Adobe, de WebToolKit de Google et d'Hibernate. (...)

(12/02/2009 16:38:26)

Sun sort la version mobile de sa technologie de client riche JavaFX

Ouf, Sun sera prêt pour le Mobile World Congress de Barcelone, qui ouvrira ses portes le 16 février prochain : le constructeur a même devancé l'appel de quelques jours, et présenté la version mobile de JavaFX, sa technologie de client riche (RIA, Rich Internet application). Présenté début décembre, JavaFX n'avait guère soulevé l'enthousiasme, comparé aux technologies de RIA existant déjà, comme celles de Microsoft (Silverlight), Adobe (Flex/AIR) ou Google (GWT). Néanmoins, Sun compte sur l'énorme base installée de Java, tant du point de vue des clients que des développeurs. Du côté des mobiles, par exemple, Sun explique que la plateforme Java Mobile Edition (Java ME) est installée sur 2,6 milliards de mobiles. Et le Californien indique que plusieurs fabricants et opérateurs, comme Sony Ericsson, LG Electronics et Orange, soutiennent son initiative. (...)

(11/02/2009 17:31:05)

TechDays'09 : Microsoft insiste sur les notions de choix et d'ouverture

« C'est une grande première », a souligné Marc Jalabert, en désignant l'un des transparents de sa présentation : une diapositive n'affichant que des noms de partenaires, qui plus est éditeurs Open Source ou actifs dans le Libre, tels que Novell/Suse, Xandros, Sun, OpenOffice.org... Récemment nommé directeur du marketing et des opérations de Microsoft France, Marc Jalabert entretient depuis longtemps de bons rapports avec les communautés techniques, et a contribué - avant que Sam Ramji n'entre en scène - à une normalisation des rapports entre Microsoft et le monde de l'Open Source. En ouvrant la deuxième journée des Techdays, conférence parisienne accessible gratuitement aux utilisateurs des technologies Microsoft, Marc Jalabert n'a donc pas manqué de rappeler les efforts de Microsoft en faveur de l'interopérabilité et de l'ouverture, et nombre de démonstrations qui ont émaillé le discours d'ouverture - consacré aujourd'hui aux outils systèmes et progiciels - se sont efforcées de l'illustrer. L'édition R2 d'Office Communications Server, par exemple, peut être utilisée pour monter une conférence téléphonique directement depuis Outlook. Mais Microsoft a montré qu'il était possible pour un participant distant de s'y inscrire, pour se faire rappeler, en utilisant Firefox sur un système Suse Linux. Toujours côté Linux, Microsoft a montré comment un serveur Suse peut être administré depuis la console Systems Operations Center. Azure s'ouvrira aux langages dynamiques Plus tard dans la journée, lors d'une session consacrée à Azure, « un système d'exploitation dans le nuage », pour reprendre l'expression de Stève Sfartz, architecte chez Microsoft France, Microsoft a expliqué que la plateforme s'ouvrirait à des langages tiers, PHP, Python, Ruby, Java, tandis que le protocole OpenID permettra d'échanger des informations d'accréditation sur un mode standard. D'ores et déjà, les applications déployées sur Azure peuvent faire appel à des services écrits dans tout langage. Et toujours dans le domaine de l'interopérabilité et de l'ouverture, une session était consacrée aujourd'hui à « l'Agility Center », qui, comme son nom ne l'indique pas, est le fruit d'une initiative conjointe entre les filiales françaises d'IBM et de Microsoft. Ce serveur associe trois lames biprocesseurs dans un châssis BladeCenter S avec la solution de virtualisation de Microsoft, ainsi que les outils d'administration adéquats, pour 55 000 euros environ. L'idée, explique Marc Jalabert, est d'accélérer l'adoption de la virtualisation dans les PME, « sous-informatisées en France ». (...)

(11/02/2009 09:06:45)

Techdays'09 : le tactile multipoint à l'honneur

Le 'multitouch' - ou tactile multipoint - était à l'honneur lors de la première journée des Techdays de Microsoft France, hier au Palais des Congrès de Paris. D'abord avec la présence sur scène du dessinateur François Cointe (qui officiait naguère sur Le Monde Informatique), émaillant le discours d'introduction avec ses dessins humoristiques réalisés sur 'Surface', la table tactile interactive. Puis Mitsu Furuta, de l'équipe relations techniques développeurs de Microsoft France, a brièvement montré les possibilités du kit de développement Surface pour Visual Studio, ainsi que la capacité de la table tactile à interagir avec des objets portant un 'tag' spécifique. Et l'équipe de Microsoft n'a pas manqué de rappeler non plus que Windows 7 disposera nativement de capacités tactiles. Surtout, l'après-midi, l'éditeur a donné la possibilité à deux start-up françaises, Intuilab et Stantum, de venir présenter leurs développements. Les deux ambitionnent de mettre à la poubelle le modèle Wimp (Windows, icon, mouse, pointer) qui régit les IHM (interfaces homme-machine) depuis 1973, au profit d'interfaces plus naturelles. Contrairement au tactile simple, couramment utilisé sur les bornes d'information, le multipoint accepte plusieurs points d'entrée. L'iPhone d'Apple a mis la technologie en lumière, avec la possibilité de réorienter ou de redimensionner des photos avec deux doigts. Des tables tactiles permettant la collaboration à distance La société toulousaine Intuilab, spécialiste de la création d'IHM, a décidé cet été de se lancer dans l'édition logicielle, et a sorti Intuiface, une suite logicielle pour exploiter les capacités des surfaces tactiles multipoints. Partenaire aussi bien d'Adobe (pour la technologie AIR, Adobe integrated runtime) que de Microsoft (pour son WPF, Windows presentation foundation), Intuilab a proposé une démonstration d'un scénario faisant collaborer plusieurs utilisateurs répartis sur deux écrans 'multitouch', reliés en réseau. A terme, explique Vincent Encontre, directeur général de la start-up, on pourrait arriver à « des salles de réunion virtuelles infinies ». En tout cas, il en est persuadé, « avec ce qui se prépare en Corée, dans 10 ans, tous les écrans auront des capacités 'multitouch', c'est le sens de l'histoire ». Davantage orienté sur les couches basses et les écrans de mobiles ou de PC tablettes, Stantum a commencé ses développements sous le nom de JazzMutant, et il s'agissait à l'époque, a raconté son PDG Guillaume Largillier, de « développer des nouvelles interfaces pour les musiciens », comme des « tables de mixage virtuelles ». En 2005 - « deux ans avant l'iPhone », s'est plu à rappeler Guillaume Largillier - Stantum a lancé son premier écran tactile multipoint « industrialisable ». Le savoir-faire de la start-up bordelaise a commencé à intéresser des industriels, si bien qu'elle livre aujourd'hui ses technologies en OEM. Des menus contextuels appelés par le pouce de la main opposée [[page]]Toutefois, pour Guillaume Largillier, il reste encore énormément de progrès à réaliser. Il faut améliorer la réactivité des systèmes, tout en prenant en compte le fait que les utilisateurs pourraient faire de faux mouvements. Ensuite, il faut résoudre une équation apparemment impossible : « Il y a de plus en plus de fonctions dans les logiciels, mais de moins en moins d'espace. En outre, on n'a pas la même précision avec les doigts qu'avec la souris. Et puis le nombre de gestes appropriés pour telle ou telle fonction est limité, on ne peut pas demander à un être humain d'associer un mouvement à chaque opération. » La solution proposée par Stantum consiste à utiliser au maximum les menus contextuels, appelés par le pouce de la main tenant l'écran - donc le pouce gauche pour les droitiers, les doigts de la main droite réalisant alors les opérations voulues. D'après Guillaume Largillier, il suffirait de quelques minutes pour s'y habituer. Et lui aussi en est persuadé, le 'multitouch' va envahir notre vie - d'autant que Windows Seven devrait le populariser. Le tout est de ne pas faire n'importe quoi pour ne pas rebuter les gens d'emblée. (...)

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