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Blogs / réseaux sociaux
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(18/06/2010 16:32:52)
Amazon valide son brevet sur les réseaux sociaux
Le site de commerce détient donc officiellement un brevet concernant « un système informatique en réseau fournissant divers services pour aider les utilisateurs à trouver et établir des relations de contact avec d'autres utilisateurs. » Le plus surprenant est que cet annonce est passée inaperçue et pourtant elle reprend ce qui a fait le succès d'acteurs comme Facebook.
Ainsi le brevet, non visible par le public, prévoit que « les utilisateurs puissent identifier d'autres personnes en fonction de leurs affiliations à des écoles par exemple ou d'autres organisations ». Il comprend également « un mécanisme pour qu'une personne sélectionne ses contacts ou autorise des gens extérieurs à avoir accès à ses informations personnelles. » Ces derniers points signifient que la recherche d'amis sur Facebook est couverte par le brevet d'Amazon.
Pour autant, l'existence de ce droit de propriété ne signifie pas la fin des réseaux sociaux. MySpace a été lancé en 2003, 6 mois avant Facebook. Certains ont même soupçonné Mark Zuckerberg d'avoir volé l'idée du réseau social à ses petits camarades de Harvard et résolu le litige avec un chèque. Le dépôt d'Amazon a eu lieu le 27 mai 2008, par Brian D. Robertson et Warren W. Adams du Massachusetts. Pour mémoire, ils avaient fondé le service Planet All acquis par Amazon en 1998 et fermé en2000.
Cette annonce intervient alors que plusieurs sociétés souhaitent lancer des réseaux sociaux y compris dans le monde de l'entreprise, Cisco avec Quad ou SalesForce.com avec Chatter. Avec ce brevet, Amazon peut-être aussi tenté par l'aventure de réseautage, il en a maintenant tout les droits.
Crédit Photo: DR
(...)(18/06/2010 14:31:37)Le modèle publicitaire de Twitter s'affine
Pour accroitre ses revenus, Twitter affiche sur le côté droit de ses pages, dans la timeline des utilisateurs; là où ils peuvent voir le top 10 des sujets ou les meilleures tendances - en un mot les thèmes qui suscitent le plus de tweets - une rubrique de liens sponsorisés supplémentaire signalée par une bannière jaune, les Promoted Tweets.
En cliquant sur le sujet « promu », l'utilisateur est entrainé vers les derniers tweets échangés à propos du film. Un tweet « tendance » sponsorisé par un annonceur s'affiche aussi en haut de la page de résultats. «Les Promoted Trends sont un nouveau concept publicitaire. C'est une extension de notre plate-forme Promoted Tweets, » indique l'entreprise sur son site Web. « Avec ces liens sponsorisés, les utilisateurs auront accès à des évènements, des tendances et des campagnes que nos partenaires veulent mettre en avant. Ces Promoted Trends apparaîtront dans un premier temps au bas de la liste des Trending Topics sur Twitter et seront clairement identifiables. À mesure que les échanges sur tel ou tel sujet augmenteront, le Trends se déplacera dans la liste. » L'éditeur indique également que si un sujet ne fait pas déjà l'objet de tweets, il ne peut pas figurer dans la liste des « tendances. » Twitter ne dit combien pas pendant combien de temps elle testera cette fonctionnalité, précisant seulement que « cela dépendra de son succès » auprès des utilisateurs.
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Pour Ezra Gottheil, analyste chez Technology Business Research, les publicités sont un choix judicieux, car elles procurent à Twitter une source de revenus sans modifier l'expérience utilisateur. « Les gens vont tolérer la publicité tant qu'elle leur permettra de faire ce qu'ils veulent,» a-t-il estimé. « Comme avec Google, les utilisateurs savent que quelqu'un doit payer. Mais ils préfèrent que cela se passe sans contrainte. Et les publicités qui ne se mettent pas en travers des pages sont généralement bien accueillies. » Les « Promoted Trends » étaient attendus, depuis que Twitter a annoncé au printemps dernier son intention d'instaurer des tweets sponsorisés pour permettre aux annonceurs d'apparaître en haut des pages de résultats s'affichant après une recherche par mots clés.
En octobre dernier, le PDG de Twitter, Evan William, avait déclaré lors d'une conférence tenue pendant le Sommet Web 2.0 de San Francisco, que son entreprise - critiquée pour sa croissance « désordonnée» (entendez, sans être portée par un business plan) - souhaitait se concentrer sur le développement du site plutôt que construire un business model. Cependant, en avril, Twitter s'est finalement décidé à rentrer dans le monde réel afin de se préparer au lancement de son modèle publicitaire, le premier du genre.
(...)(17/06/2010 17:15:19)La Cnil épingle Google dans son rapport 2010
Dans une ambiance tendue, Alex Türk, président de la Cnil et sénateur (UMP) du Nord, a présenté devant la presse le 30e rapport d'activité de la commission. Depuis le vote en 2004 de la réforme de la loi Informatique et libertés, la Cnil a perdu une grande partie de ses pouvoirs. Même si ses moyens augmentent régulièrement (14,7 millions de budget en 2010 contre 13 en 2009), elle n'émet plus que de simples avis consultatifs sur les projets de loi du gouvernement et se limitent à des contrôles a posteriori des fichiers publics (Police, Justice, Gendarmerie, Santé...) Alex Türk reste pourtant droit dans ses bottes, « tous les fichiers de Police sont soumis à notre contrôle sinon le Stic [le fichier dit d'antécédents judiciaires] n'aurait jamais été contrôlé... ». Et aujourd'hui la bataille se déplace sur le champ européen avec un projet d'accord qui confierait à Europole la centralisation du contrôle d'accès au Stic réclamé par les autorités américaines. « Nous ne mettons pas en cause le travail d'Europole, qui est un grand professionnel de la Police, mais pas de la protection des données personnelles. Nous avions également compris qu'il y aurait un représentant européen aux États-Unis pour surveiller l'utilisation des accès au Swift [le système d'échange d'informations interbancaires], mais ce point a disparu dans le projet d'accord ! Le Parlement européen a refusé de soutenir le projet (...) Au lieu de répondre au coup par coup aux demandes des autorités américaines, les États-Unis pourraient accéder à de grands blocs de données pour rechercher les informations qui les intéressent.
Jusqu'à 40 000 euros d'amendes
Pour revenir à l'année 2009, la Cnil publie dans son rapport annuel les noms des entreprises sanctionnées financièrement (DirectAnnonces 40 000 €, SPC Huissiers 20 000 €...). Comme le précise Yann Padova, secrétaire général de la Cnil, « 120 à 150 mises en demeure ont été envoyées en 2009, avec à la clef 5 à 10 sanctions, et depuis le 1er janvier 2010, nous sommes déjà à 45 mises en demeures ». On peut notamment citer l'avertissement adressé récemment à Acadomia, l'interruption en urgence d'un système de vidéosurveillance permanente des salariés mise en oeuvre dans une société de transport routier sans informations appropriées à l'égard se son personnel ou , pour la première fois, l'interdiction pour trois mois d'un système biométrique mis en oeuvre dans une société en l'absence d'impératif fort de sécurité. « Nous commençons par une mise en demeure en cas d'infraction à la législation mais si la mise en conformité est rapide, nous arrêtons généralement la procédure », précise Alex Türk.
Illustration Alex Türk, président de la Cnil; crédit D.R.
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Une procédure qui ne concerne pas encore Google avec son service Street View. Depuis quelques mois l'Union européenne et le G29 sont en discussion serrée avec la firme de Mountain View au sujet de la collecte d'informations réalisée par les bornes WiFi des Google cars. « Nous n'émettons pas d'opposition de principe au service Street View, mais il doit être possible de réaliser la même chose en respectant les données personnelles ». Le phénomène a commencé en 2008 et depuis le phénomène perdure, précise le président. « Fin mai, nous avons procédé à un nouveau contrôle et mis en demeure Google pour obtenir des informations techniques. Google nous a rapatrié des informations stockées aux États-Unis qui sont en cours d'analyse à la Cnil. Ce que je peux dire pour le moment, c'est que la capture de données inclue des mots de passe et des adresses IP ainsi que des morceaux de messages électroniques contenant parfois des informations bancaires ». Dans le domaine de l'informatique et des libertés, Alex Türk considère qu'il va falloir changer de point de vue et appliquer des sanctions quand les limites ont été franchies. « La simple rectification des fautes n'est pas suffisante. » La procédure concernant Google n'est donc pas prête de s'enterrer.
Accorder le droit à l'oubli sur Internet
Alex Türk a également esquissé les deux principales problématiques de la Cnil en 2010, à savoir la montée en puissance du droit à l'oubli, et dans une vision plus large du droit à l'incognito, et un regard particulier à porter sur les nanotechnologies. « Avec la miniaturisation des composants, les usages vont être bouleversés avec une arrivée massive de ces solutions dans 5 à 10 ans. C'est donc aujourd'hui qu'il faut réfléchir au problème. » Et quant à la protection de la vie privée sur Facebook, le président a engagé une action au niveau européen pour mettre en place un système de protection commun. « Je me pose des questions sur la philosophie même de ce système. La radicalisation de l'exposition de la vie privée et le respect des libertés individuelles ne doivent pas disparaitre au profit du développement des nouvelles technologies.
Pour conclure, La Cnil revient sur ses observations relatives à la loi Loppsi 2, dont le texte a été remanié au Sénat le 2 juin dernier. Notamment un renforcement du contrôle de la vidéosurveillance dont les déclarations de systèmes sont passés de 2 588 en 2008 à 3 054 en 2009. Un amendement adopté en commission des lois devrait ainsi confier à la CNIL un pouvoir de contrôle national sur ces dispositifs.
Pour télécharger le rapport 2010.
Les entreprises adoptent lentement les outils sociaux
La conférence, impliquant des fournisseurs, des consultants et des utilisateurs finaux, comporte quatre jours de présentations de gammes d'outils collaboratifs et d'usages qui visent aussi bien à aider les entreprises à accroître leur clientèle qu'à intégrer «l'intelligence collective» dans leur mode d'organisation.
« Même s'il est vrai que nous avons de plus en plus de grandes et petites entreprises qui expérimentent et font le choix de stratégies 2.0 en interne et en externe... la question reste la suivante : pourquoi sommes-nous toujours les premiers à adopter cette nouvelle façon de travailler » déclare Susan Scrupski, fondatrice du Conseil pour l'Adoption de 2.0 et membre du conseil d'administration de la conférence, dans un blog cette semaine. « La bonne nouvelle, c'est que nous sommes tous très en avance sur un phénomène qui est en train de changer le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui, » a t-elle ajouté. « Cette transformation sociale sera plus grande et plus complète que toutes les transformations induites par la technologie dont nous avons été les témoins jusqu'à aujourd'hui (y compris celles liées à l'Internet et à la téléphonie mobile). Et ceux d'entre nous qui ont participé à ce mouvement depuis longtemps le savent instinctivement. »
L'événement de cette année semble comporter plus de témoignages de clients - on note la présence d'intervenants comme le groupe de télécommunications BT, l'université de l'Etat de Pennsylvanie, Sony et le Washington Post pour ne citer que ceux là - que les années antérieures. Ce qui fait dire à un observateur que le salon Entreprise 2.0 semble enfin susciter un réel intérêt auprès des utilisateurs finaux, comme les fournisseurs et les consultants. « J'avais l'habitude d'être un peu décalé, mais maintenant je suis un peu plus optimiste » a déclaré Michael Coté, analyste chez Redmonk. « Pour la première fois cette année, et depuis longtemps, je sens que les clients ont envie d'essayer et d'acheter l'offre Enterprise 2.0. Jusque là, la plupart disait attendre pour voir ou n'avait pas de budget pour ça. »
« Le fait que de nombreux produits Enterprise 2.0 connexes soient proposés en mode SaaS (Software as a Service) incite aussi les entreprises à les essayer plus facilement, » fait remarquer Michael Coté. « La propagation de la plate-forme de collaboration SharePoint de Microsoft a servi d'étape de validation pour le marché en général, et les produits eux-mêmes ont évolué » a t-il ajouté. « Au début, il y a eu beaucoup d'offres tournant autour des wikis et des blogs, mais je constate que la tendance est plus ciblée vers les plates-formes et les applications, » a t-il déclaré. D'ailleurs, la conférence sera marquée par une salve d'annonces « produits » de ce genre.
2 milliards de messages par mois sur Twitter
En mars dernier, Twitter avait annoncé avoir atteint le cap des 10 milliards de tweets publiés depuis son lancement en 2006. Le chiffre de 2 milliards de messages par mois vient ainsi confirmer la croissance spectaculaire de ce site qui permet de partager de courts messages. Près de 65 millions de tweets sont envoyés chaque jour sur Twitter, soit environ 2,7 millions par heure, et 45.000 par minute.
Selon les statistiques du site Pingdom.com, le nombre de tweets publiés chaque mois par la communauté de Twitter a presque doublé entre décembre 2009 et mai 2010. Une progression liée au nombre d'inscriptions sur le site, qui enregistre chaque jour 135.000 nouveaux membres. Site à la mode et symbole, avec Facebook, du Web social, Twitter est un outil de "micro-blogging". Ses utilisateurs ont la possibilité de partager avec leur réseau des informations par le biais de courts messages dont la longueur maximale ne dépasse pas les 140 caractères.
Le principal atout de ce service gratuit créé en 2006 aux Etats-Unis est son interface de programmation ouverte et simple d'utilisation. De nombreuses célébrités du monde de la musique, du sport ou du cinéma s'en servent pour communiquer régulièrement leur agenda. Parmi les 10 milliards de tweets publiés, l'un des plus célèbres demeure le message envoyé depuis l'espace par l'astronaute Timothy Creamer, afin d'inaugurer le premier service de connexion à Internet à bord de la station ISS.
(...)(09/06/2010 10:42:50)Les outils collaboratifs présentent toujours des risques selon les cadres dirigeants
Ainsi, pour 38% des répondants, pouvoir solliciter un autre salarié pour aider sur un sujet peut déresponsabiliser celui qui est normalement en charge d'une mission. Celui-ci aurait ainsi tendance à se reposer sur les aides extérieures. Beaucoup semblent également se méfier de la perte de temps occasionnée par l'usage des outils. Enfin, briser les vieilles habitudes hiérarchiques formelles par l'usage d'outils par nature transverses n'est pas humainement simple partout.
Crédit photo : D.R.
Cisco veut prendre pied dans les réseaux sociaux en entreprise
« Le social est une voie pour réaliser des contrats quotidiennement » explique Murali Sitaram, vice-président et responsable de la plate-forme de collaboration entreprise de Cisco. Il est en charge du développement de Quad, une solution collaborative online en entreprise chargée de centraliser les messages mis à jour sur un réseau social, la messagerie instantanée, les documents partagés, la communication vidéo, le microblogging et les communautés.
« Nous avons beaucoup emprunté au monde web 2.0 » souligne Murali Sitaram, en notant que Cisco travaille sur Quad depuis 3 ans. L'objectif de l'équipementier est de prendre pied sur le marché de la collaboration au sein de l'entreprise, en concurrençant la solution Sharepoint de Microsoft et le service Wave de Google. Quad a été lancé en version bêta à l'automne dernier.
« L'approche de Cisco pour apporter au sein de l'entreprise des outils de réseaux sociaux, qui représentent plus qu'un simple clone interne de Facebook interne est intéressante » déclare Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group et d'ajouter « l'intégration de ce volet social au sein des applications métiers de l'entreprise, peut-être un argument de vente vis-à-vis des clients ».
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L'analyste poursuit «les entreprises sont fascinées par les avantages potentiels associés aux réseaux sociaux. Elles souhaitent que leurs employés s'engagent plus résolument dans l'interaction avec les autres. Les réseaux sociaux sont certainement les meilleurs outils pour cela, mais la plupart des entreprises s'interrogent sur le volet trop social et peut-être pas assez business. »
Une catalogue de services sur une même plate-forme
Quad met en place un mélange de différents outils en une seule plate-forme. Par exemple, cet outil permet aux utilisateurs de microblog à l'intérieur de la plate-forme d'intégrer les posts extérieurs de personnes. Toutefois, Murali Sitaram a souligné que d'un simple clic, les microblogs en interne peuvent également s'ouvrir et s'afficher sur Twitter. Et pour les entreprises qui ne veulent pas que leurs employés publient des mises à jour sur certains sujets sensibles en dehors de l'entreprise, ils peuvent définir des règles qui vont limiter cette capacité.
La plate-forme comprend également un agenda, de même que l'intégration de messages vocaux, un flux d'information de type Facebook (avec la mise à jour des nouveaux amis), les communautés du groupe de travail, ainsi qu'une capacité de stockage. Les fonctionnalités live, sauvegarde de vidéos enregistrées sont également comprises dans la solution.
Enfin, les collègues peuvent avec la mise à jour des informations de Murali Sitaram sur son réseau social, les blogs, le partage de documents, avoir une idée de qui il est et quel est son rôle au sein de l'entreprise.
Réseaux sociaux : désormais une nécessité pour les entreprises
Les réseaux sociaux sont en pleine croissance. Facebook rassemble 16 millions d'utilisateurs français, Twitter plusieurs centaines de milliers et DailyMotion compte au total 9,5 millions de visiteurs uniques par mois. Face à l'émergence des médias sociaux et à l'évolution du mode de communication, les entreprises doivent s'adapter. Car ces nouveaux médias peuvent s'avérer être positifs comme dévastateurs. Les internautes échangent, mais parfois ils se plaignent. Alors qu'elles adoptaient précédemment une politique marketing unidirectionnelle, aujourd'hui les entreprises interagissent avec les internautes. Comme le précise Nicolas Sosnowiez, Directeur du développement chez Adrider, une société de conseil en matière de réseaux sociaux, « les entreprises ont changé leur façon d'appréhender les médias ». Elles disposent aujourd'hui d'outils pouvant être puissants, les réseaux sociaux, leur permettant de mieux échanger avec leur clientèle cible et de mieux la définir.
En effet, sur les réseaux sociaux tous les utilisateurs peuvent être classés par catégorie. Par exemple, sur Facebook, les internautes ont la possibilité de devenir fan d'une personne, d'une société, d'un groupe ou encore d'un produit. Toutes ces données sont répertoriées sur le profil de l'utilisateur, facilitant ainsi à l'entreprise la recherche de ses nouveaux prospects. Un groupe de prêt-à-porter pourra visiter les pages Facebook créées sur le thème de la mode et ainsi obtenir des « fans », des passionnés de mode pour ensuite échanger avec eux sur le sujet. Les réseaux sociaux sont un moyen rapide d'alimenter des bases de données marketing.
Quatre catégories d'internautes
Outre les loisirs de chacun, Nicolas Sosnowiez considère l'âge comme une donnée essentielle à prendre en compte dans la politique de communication de l'entreprise. Il distingue quatre catégories d'internautes. La première, qu'il nomme « la génération Y », n'a pas connu le monde sans Internet. Elle est toujours connectée et utilise tous les nouveaux moyens de communications, à savoir les blogs, les réseaux sociaux et la messagerie instantanée. Pour elle, Internet ne se limite pas aux moteurs de recherche, auxquels ils ont de moins en moins recours. « Dès qu'ils ont une question, ils se connectent à Facebook et la posent à leurs amis ».
La deuxième a vécu la création de la toile. Ce sont les acteurs qui aujourd'hui produisent les nouvelles technologies. Mais contrairement à la « génération Y », ils sont face à un problème d'identité numérique, ils veulent apparaître le moins possible sur ces nouveaux médias. Or, comme l'ajoute Nicolas Sosnowiez, « même si l'on ne veut pas être sur Facebook, on y est forcément car on parle de nous, on poste des photos de nous ».
Crédit photo : D.R.
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Ce constat est valable pour les personnes mais aussi pour les entreprises. A la recherche de conseils et de recommandations sur des produits, cette deuxième génération regroupe des gens assez réceptifs. Pour la troisième génération, n'ayant pas grandi avec les nouvelles technologies, elle est nettement plus prudente et plus méfiante vis-à-vis du réseau. « Pour eux, Internet n'est pas un média », insiste Nicolas Sosnowiez. Ils n'ont aucune confiance dans le web et ne se connectent que pour des aspects pratiques, telle que la consultation de leur compte bancaire. Malgré tout, « ils sont très sensibles à la publicité » réagit-il.
Enfin, parmi les deux dernières générations, il distingue les plus âgés, cherchant à pallier à la solitude, et les enfants en bas âge, qui ne savent pas lire et pourtant connaissent déjà les ordinateurs. Chaque catégorie n'a donc pas la même sensibilité face à la communication sur les réseaux sociaux. Aussi, l'entreprise doit s'adapter, et tenir compte à la fois de l'âge, des loisirs et des passions, qui remplacent les CSP (catégories sociaux-professionnelles) d'antan.
Selon Nicolas Sosnowiez, « les internautes deviennent des 'consom'acteurs' ». Certains sont présents sur plusieurs réseaux sociaux, et n'ont pas les mêmes attentes qu'ils soient sur Facebook, sur Twitter ou sur DailyMotion. Là encore, l'entreprise doit avoir une communication différenciée. A ce titre, il leur recommande d'atteindre les «leaders d'opinion», faire en sorte qu'ils parlent d'eux pour atteindre toute leur audience (en langage Twitter « les followers »). Certains utilisateurs ont effectivement développé une influence sur les autres membres de la communauté. Sur ces réseaux sociaux, l'entreprise écoute, analyse, comprend pour ensuite agir en engageant la conversation et en communiquant sur ses produits. La même analyse que pour les blogueurs il y a quelques années, Internet ne se réinvente pas vraiment. (...)
Yahoo s'associe à Facebook
De plus en plus tourné vers les réseaux sociaux - un partenariat similaire a déjà avec Twitter - Yahoo souhaite profiter de l'engouement pour ces sites afin de rester "au coeur de la vie numérique des internautes". Ainsi, en intégrant les flux de Facebook, le portail Internet compte bien fidéliser ses utilisateurs et leur éviter d'aller consulter leurs actualités sur le site du réseau social. Concrètement, les membres de Facebook peuvent dès à présent recevoir leur flux d'information sur leur page d'accueil Yahoo, mais également sur la messagerie, et d'autres services du portail. Inversement, ceux qui publient et partagent du contenu sur les sites de Yahoo (Questions/Réponses, Musique, Flickr, etc.) peuvent partager leurs contributions sur Facebook. "Des actus au sport en passant par le divertissement, les sites de Yahoo proposent de nombreuses expériences à partager avec leur amis" déclare Ethan Beard, directeur de Facebook developper network.
Yahoo annonce également une actualisation de Profils, qui devient désormais Pulse. Ce tableau de bord des utilisateurs du portail permet de gérer son compte, la protection de ses informations personnelles et configurer l'intégration des réseaux sociaux, dont Facebook. D'autres réseaux suivront courant 2010, précise la société californienne. Yahoo revendique une audience de 600 millions d'internautes dans le monde. Facebook, pour sa part, a dépassé le cap des 400 millions de membres en février dernier.
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