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(17/06/2011 10:28:46)
Le pôle de compétitivité System@tic-Paris-Région change de tête
Jean-Luc Beylat, président d'Alcatel Bell Labs France succède à Dominique Vernay comme président du pôle de compétitivité Systematic-Paris-Région. Ce pôle a été créé en 2004, il regroupe plus de 500 organismes, dont 310 PME-PMI, localisées sur le sud-ouest francilien. Dominique Vernay de Thales, en fut le président fondateur. Jean-Luc Beylat qui lui succède est le président des mythiques Bell Labs pour la France, structure aujourd'hui dans le giron d'Alcatel-Lucent.
Le pôle a mené une réflexion stratégique depuis le mois de septembre dernier pour la période à venir 2012-2015. Six axes de travail sont dégagés, dont la coordination d'activités sur le cloud, la e-santé, le renforcement des liens entre les grands groupes et les PME innovantes, l'ouverture du pôle aux investisseurs privés.
IDC confirme la baisse des ventes de PC
Il y a trois mois, IDC prévoyait encore que le marché français du PC finirait l'année 2011 en hausse, précisément de +4,7% en volume (sales-in*). Mais le cabinet d'études vient de revoir ses estimations à la baisse. Il anticipe désormais une décroissance annuelle des ventes de -0,7%. Ce changement intervient après un premier trimestre au cours duquel les ventes d'ordinateurs ont globalement reculé de -13,6% en volume, selon IDC. S'ajoute à ce premier élément les niveaux de stock importants chez les grossistes et les revendeurs qui contribueront à orienter encore d'avantage le marché à la baisse lors du second trimestre.
Le marché pro reste orienté vers une croissance à deux chiffres
Pour les analystes, ce sont les contre-performances du segment grand public qui plombent depuis le début de l'année les livraisons totales de PC dans l'Hexagone. Après avoir évalué la croissance des ventes de PC aux particuliers à +1,9%, IDC d'attend aujourd'hui à ce qu'elles subissent un déclin de -8,4% sur l'ensemble de 2011. En revanche, le cabinet d'étude n'a pas modifié ses prévisions concernant le segment des PC professionnel dont il attend toujours une hausse annuelle de 11% en volume.
C'est au cours du second trimestre que devrait s'inverser la tendance à la baisse globale que suit actuellement le marché français des PC, d'après IDC. Las, ce rebond, s'il se confirme, sera surtout technique puisque le premier semestre 2010 avait été mauvais.
(*) Ventes réalisées par les constructeurs à leurs réseaux de distribution
Fabrication : Gérer la qualité des produits avec un M.E.S.
Directions informatiques et industrielles peuvent avoir des perceptions différentes des bénéfices apportés par les outils de Manufacturing Execution Systems, « maillon essentiel » du cycle de production des entreprises, ainsi que l'a illustré une enquête du Club M.E.S. lors des 4èmes Assises consacrées à ces solutions, la semaine dernière à Paris. La valeur ajoutée des MES est sans surprise mieux reconnue par les responsables industriels que par les équipes informatiques. En revanche, ces deux directions se rejoignent pour placer aux premiers rangs des besoins de production les fonctions qui permettent de suivre et tracer les flux de fabrication, de fournir des indicateurs précis et de garantir la qualité. Fiabiliser les données qui remontent des ateliers dans le système ERP est également cité par plus de la moitié des répondants. La capacité à gérer et planifier les ressources humaines et matérielles (machines, matières premières, opérateurs) constitue la priorité suivante.
En écho à cette enquête, Philippe Allot, vice-président du Club M.E.S, souligne que la prise de conscience de l'intérêt du MES, à la fois par les directions industrielles, informatique et générale, s'inscrit dans une perspective élargie. « Il s'agit d'une vision de la fabrication moins axée sur la recherche de coûts de main d'oeuvre de plus en plus bas, que sur la compétitivité globale des produits fabriqués », commente-t-il. Il cite l'exemple de l'Allemagne qui a pu montrer qu'orienter son développement vers une production plus performante permettait d'éviter des délocalisations.
Des solutions adaptées aux métiers
Le Manufacturing Execution System couvre une dizaine de fonctions, selon la définition de MESA International qui regroupe les fournisseurs de solutions IT du secteur de la fabrication. On y retrouve l'ordonnancement (cheminement des produits et des lots), la collecte et l'acquisition des données, la gestion des ressources, des documents, de la qualité, du procédé, de la maintenance, la traçabilité du produit et la généalogie, ainsi que l'analyse des performances, rappelle le Club M.E.S. sur son site. Ces systèmes sont développés par des fournisseurs spécialisés qui, suivant leur métier d'origine (certains viennent du monde de l'automate comme Siemens et Wonderware, d'autres de l'édition de logiciels) maîtrisent de façon plus avancées certaines des fonctions. La plupart des acteurs ont développé des compétences dans différents secteurs d'activité. Un éditeur comme Osys (du groupe français Bodet) propose par exemple des offres métiers au-dessus de son MES, « pour l'agro-alimentaire, la cosmétologie et l'automobile », énumère Fabrice Chausserais, managing director de la société. D'autres fournisseurs sont très présents dans le parapétrolier. Certains éditeurs ont standardisé leurs offres, d'autres font essentiellement du sur-mesure (*). « Dans le MES, il n'y a pas de besoins identiques », pointe Fabrice Chausserais qui précise que pour chaque projet qu'il conduit, Osys associe les compétences d'un binôme : un informaticien et un automaticien.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
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Lutte contre la contrefaçon dans la pharmacie
Sur les Assises du M.E.S, différents éclairages d'utilisation ont été apportées par des entreprises de tailles et de secteurs différents. Saint-Gobain Glass, par exemple, s'appuie sur la solution d'Apriso pour améliorer sa performance industrielle. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques Boiron, spécialisés dans l'homéopathie, ont recours au logiciel Pharmacim de Courbon pour lutter contre la contrefaçon. Chaque boîte de médicament peut être identifiée de façon unique avec le marquage Datamatrix (qui renferme un numéro de série aléatoire). Une agrégation est alors réalisée entre étuis, cartons, palettes et les différents circuits logistiques. Le chaînage du marque est réalisé dans le MES. « La traçabilité à l'étui permettra de clarifier et de maîtriser les canaux de la chaîne de distribution », explique André Soucille, directeur gestion de production des Laboratoires Boiron. Avec ce projet de sérialisation conduisant à agréger cartons et palettes, les produits pourront être suivis dans le monde entier.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
De son côté, la fromagerie Guilloteau a présenté l'usage qu'elle fait de l'application Qubes, de la société Creative IT, pour suivre le flux complet du lait depuis sa réception jusqu'à l'expédition des produits finis, en passant par la transformation, la fabrication, l'affinage et le conditionnement. « Avec ce flux, nous traitons l'ensemble des contrôles qualité qui sont reliés aux différents process », a expliqué Emmanuel Castelbou, directeur informatique de la PME. Via les workflows mis en place, les informations sur les fabrications en préparation (la température, le CH, par exemple) sont réceptionnées directement par le contrôle qualité. Guilloteau dispose aussi d'une GED dans Qubes pour accéder aux documents qualité. « Nous retirons de ce plan de contrôle une traçabilité matière en amont », explique Emmanuel Castelbou qui ajoute que son MES est entièrement interfacé avec SAP, l'ERP utilisé par l'entreprise. « Qubes pilote les ordres de fabrication et les envoie à SAP. Nous avons aussi des flux d'informations inverses, par exemple pour la création de références ». Qubes est par ailleurs interfacé avec les équipements industriels.
Le directeur informatique de Guilloteau reconnaît que le déploiement d'un MES peut rencontrer des réticences par les équipes métier. « Faire abandonner le papier n'est pas évident », même si certains utilisateurs s'avèrent moteur dans l'adoption du logiciel. Au chapitre des bénéfices, il note un gain matière important, « jusqu'à 10% sur certains process » et une information beaucoup plus saine à exploiter dans l'ERP. Surtout, Qubes permet de disposer d'un seul système informatique pour gérer le MES et la qualité. « Cela nous a permis de diminuer très fortement nos non-conformités. Nous n'hésitons pas à faire visiter nos ateliers, nous sommes très sereins. Pour nous, il ne serait plus possible de revenir en arrière, nous ne pouvons plus nous passer de nos indicateurs ». (...)
Le SaaS et vous : participez à la grande enquête de Distributique.com
Neuf milliards de dollars, c'est le chiffre d'affaires du marché mondial des applications d'entreprise en mode SaaS (Software as a Service) pour 2010, selon Gartner. Ce montant traduit une croissance annuelle de 15% qui devrait encore se renforcer pour permettre au secteur de peser 10,7 milliards de dollars d'ici la fin de cette année. Et, bonne nouvelle, « le modèle ne peut s'imposer que s'il s'appuie sur la vente indirecte », juge Pierre-José Billotte, le Président d'Eurocloud France, une structure active dans le développement du marché du SaaS.
Il est encore difficile de prédire combien de revendeurs sauront se faire une place sur ce segment. Mais il est d'ores et déjà certain que ceux qui y parviendront auront eu accès aux bonnes informations techniques et commerciales afin de définir leur stratégie. Encore faut-il s'y retrouver dans le flot de communications impressionnant provenant du marché pour aller à l'essentiel.
C'est pourquoi notre confrère Distributique.com prend aujourd'hui le temps d'étudier et d'analyser la façon dont vous, revendeurs, vivez la révolution du SaaS : profitez-vous de ce nouveau business ? Avez-vous mis en place une nouvelle politique commerciale ? Vos équipes sont-elles formées ? Vos clients ont-ils été « éduqués » ? Avez-vous besoin de nouveaux outils marketing ? En résumé, nous souhaitons savoir où vous en êtes et de quoi vous avez besoin pour lancer ou renforcer votre activité sur le marché du Saas.
Dans cette perspective, Distributique.com lance sa grande enquête « Le SaaS et vous ». Grâce à elle, ils seront en mesure de relayer vos attentes et vos besoins auprès des fournisseurs et, en tant que premier site d'information du channel, de vous proposer prochainement des réponses concrètes qui vous aideront à saisir toutes les opportunités de business.
Merci pour vos réponses (...)
IBM fête ses 100 ans
Créé le 16 juin 1911 (le 15 juin en fait mais l'enregistrement officiel a été fait le 16), sous le nom de CTR (Computing Tabulating Recording), IBM approche de son centenaire. La firme d'Armonk qui a ouvert son premier bureau étranger à Paris en 1914, deviendra International Business Machines en 1924. Aujourd'hui fort de ses 100 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2010 (contre 120 milliards pour HP, mais avec les imprimantes et les PC) dont 4 milliards en France, IBM n'est plus la petite « start-up » des débuts, mais tient à conserver une ligne claire : « Nous ne sommes pas le General Electric de l'informatique » pointe ainsi Alain Benichou, pdg d'IBM France en faisant référence à une autre compagnie, californienne cette fois.
En avril dernier, Alain Benichou nous avait convié, avec d'autres journalistes, à célébrer le centenaire d'IBM. Je vous invite à consulter ce sujet plus complet et mieux illustré en cliquant sur ce lien. (...)
Alcatel-Lucent Entreprises : Adapter les sociétés aux futurs enjeux IT
Alcatel-Lucent Entreprises a décidé de sillonner la France avec son Dynamic Tour en allant à la rencontre des partenaires et des clients. Le mot d'ordre pour cette troisième édition est « communiquer ensemble autrement » et l'équipementier, lors de son étape Parisienne, avait des choses à dire dans plusieurs domaines. Comme l'a rappelé Nicolas Kaplun dans son discours introductif « on me pose souvent la question comment se porte le navire Alcatel-Lucent et bien je réponds qu'Alcatel-Lucent Entreprises est un multicoque transocéanique, cela signifie que nous allons plus vite que le vent. Depuis 5 trimestres, notre croissance est plus rapide que celle du marché » et de préciser les 4 grandes axes d'activités « les solutions opérateurs ; le Contact Center avec la marque Genesys affiche une croissance de 20% en France sur 2010 ; le monde de la data et des infrastructures et enfin les pays émergents ». Les raisons de cette croissance résident dans l'innovation, selon le dirigeant et ses équipes ont montré lors de cet évènement quelques solutions pour répondre aux futurs enjeux des entreprises.
Présence dans le datacenter affirmée
Manque de communication ou besoin de rester discret, Alcatel-Lucent Entreprises est présent au sein du datacenter et plus exactement sur la partie réseau à travers ses switch. La stratégie de la société passe se décline en deux axes le« maillage » et le « Pod (performance-optimized datacenter) ». Ce dernier s'appuie sur l'Omniswitch 6900, un commutateur LAN empilable 10 Gbit Ethernet (jusqu'à 64 ports pour la version X40 et 32 ports sur la version X20). Il s'utilise comme un commutateur top-of-rack ou end-of-row dans un data center. Il peut également être déployé comme commutateur pour coeur de réseau de petite taille, ou comme commutateur d'agrégation classique dans un châssis 1RU.
On notera que des modules 40 Gbit Ethernet seront disponibles en option. Alcatel-Lucent mise aussi sur l'interconnexion de ces « pods » à travers son architecture « maillée », qui fournit une matrice de commutation complète qui peut relier plus de 14 000 ports 10 Gbit Ethernet de serveurs avec seulement deux commutateurs centraux, ce qui permet d'obtenir une résilience sans équivalent et une latence de bout en bout inférieure à cinq microsecondes. Ces produits seront disponibles au mois de juillet.
La communication unifiée convergente
Sur la partie communications unifiées, l'équipementier a présenté son offre Open Touch. Partant de principe que la communication se délivre de manière variée, vidéo, voix, data (messagerie instantanée, présence,...) et sur différents types de terminaux, mobiles, smartphone, softphone, téléphonie fixe, etc.
Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises
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Alcatel-Lucent Entreprises a développé une architecture convergée sur ces problématiques en se reposant sur le protocole SIP et ses solutions OmniPCX.
Open Touch se décline en trois modèles, la Business Edition (évolution de l'offre BICS (Business integrated Communication Solution)) qui pilote entre 500 et 1500 utilisateurs ou 1000 à 3000 terminaux. La version Multimedia Services apporte un complément logiciel à l'OmniPCX R 10 en intégrant les services de communication unifiée, de vidéo et de messagerie mail pour 1500 utilisateurs. Enfin, l'Open Touch Federation Services permet l'interconnexion avec d'autres IPBX comme le service Aura d'Avaya par exemple grâce à SIP.
Une meilleure prise en compte des réseaux sociaux
Dans le domaine des centres de contact et de la relation client, les entreprises sont confrontées à l'émergence des réseaux sociaux comme canal de dialogue sur les marques avec à la clé la gestion de sa e-réputation. Pour ce faire, Alcatel-Lucent Entreprises et son entité dédiée à ce marché, Genesys fournissent une solution, Genesys Social Engagement, qui surveille, analyse et interagit avec les consommateurs via les réseaux sociaux et les canaux traditionnels. L'objectif est d'accompagner les entreprises dans leur stratégie médias sociaux et surtout être réactif et attentif aux fameux « signaux faibles ».
Illustration : Discours inaugural de Nicolas Klapun, DG France d'Alcatel-Lucent Entreprises
Microsoft BizSpark : 15 start-up mises à l'épreuve à Bruxelles
Présenter en cinq minutes l'activité de sa start-up devant un jury d'investisseurs constitue toujours un exercice difficile, même lorsque l'on possède déjà une solide expérience professionnelle. C'est ce qu'ont pu constater hier les quinze équipes sélectionnées par Microsoft pour l'édition 2011 de son BizSpark Summit européen, à Bruxelles. A l'issue de la journée, avant d'annoncer le nom de la société lauréate (qui gagne son séjour pour la prochaine conférence BUILD/Windows, à Anaheim, en septembre), les membres du jury ont exhorté les candidats à être plus précis dans leurs présentations (*).
« La valeur que vous apportez aux clients n'est pas toujours expliquée clairement ». Plus concis, aussi. « Vous ouvrez trop de portes en cinq minutes, vous devriez pouvoir écrire ce que vous faites sur un post-it ». Mais également plus ambitieux. Il faut penser grand tout de suite, en ne se bornant pas à un marché local : « Si vous avez une bonne idée, un autre acteur ayant beaucoup plus d'argent que vous va vous copier. Demandez-vous ce qui vous amènera à survivre ? ». Les start-up européennes ne se donnent pas assez d'ambition, a également regretté l'un d'eux en soulignant que se profilaient devant nous « deux années de marché prospère », après 30 mois de sous-financement. En revanche, le jury a apprécié de n'avoir pas eu cette année d'idées « me too », ces projets qui s'apparentent à des variantes de succès déjà établis (Facebook ou YouTube alternatifs, par exemple).
mopapp, pour analyser les revenus de ses apps
L'an dernier, le BizSpark Summit européen qui se tenait à Paris avait insisté sur l'intérêt, pour les start-up, de lancer leur activité dans le cloud Azure de Microsoft, pour les capacités de montée en puissance immédiate de ce type d'environnement. Une option illustrée par l'une des deux start-up distinguées alors, la Française Kobojo, dont les jeux de société sont déployés sur Azure. L'autre lauréate, la Britannique Artesian Solutions, évoluait de son côté en cloud privé. Cette année, la mobilité marque l'édition de son empreinte. C'est la présentation de la société italienne mopapp qui a convaincu le plus largement le jury.
mopapp propose aux développeurs d'applications mobiles d'analyser en temps réel les ventes qu'ils réalisent sur les boutiques en ligne : l'iTunes App Store, Android Market, la place de marché WP7, RIM App World, mais aussi Amazon, GetJar, Handango et MobiReach. L'outil permet d'établir des tableaux de bord pour suivre les téléchargements réalisés, les mises à jour effectuées, ainsi que les revenus et bénéfices générés par les applications et les publicités, répartis par « apps » et par zones géographiques (voir illustration ci-dessous).
Les tableaux de bord réalisés avec l'application mopapp qui analyse les revenus générés par les apps mobiles disponibles sur différentes boutiques en ligne (cliquer ici pour agrandir l'image)
(*) Parmi les membres du jury figuraient notamment Sami Ahvenniemi, associé de Conor Venture Partners, Chipper Boulas, directeur de Boulas Ventures, Simon Clark, associé de Fidelity Growth Partners Europe, Julie Meyer, fondatrice d'Ariadne Capital ou encore Charles Grimsdale, co-fondateur d'Eden Ventures.
Illustration : Alessandro Rizzoli, cofondateur de mopapp, vainqueur du BizSpark European Summit 2011 (à gauche), aux côtés de Joe Wilson, directeur du groupe Developer & Platform de Microsoft pour l'Europe de l'Ouest (à droite). Crédit MG
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Une deuxième start-up a été remarquée, la Russe Actio-Media, qui a développé une technologie permettant de créer des vidéos interactives, en plaçant au sein de ces vidéos des objets cliquables qui peuvent être suivis et fournir un nouveau mode de monétisation.
I-Dispo, plateforme de prise de rendez-vous
Une seule start-up française figurait parmi les quinze retenues pour ce BizSpark Summit européen, la société I-Dispo, déjà sélectionnée par Microsoft France dans le cadre de son programme d'accompagnement IDEES. Co-fondée par cinq personnes dont deux anciens collaborateurs de Microsoft, la plateforme I-Dispo fournit des API pour centraliser en temps réel les disponibilités de différents professionnels (médecins, restaurants, centres de contrôle technique ou de bien-être...) et livrer ces informations aux internautes. Ces derniers pourront prendre rendez-vous directement, par l'intermédiaire de leurs services habituels sur le web (moteurs de recherche, annuaires, sites de loisirs...) en cliquant sur un bouton associé au professionnel choisi. I-Dispo a installé sa plateforme dans le cloud Azure. La société a déjà noué des partenariats avec Microsoft (son service est accessible dans Bing, voir illustration ci-dessous), avec l'éditeur de logiciels pour médecins Axilog et avec le site de renseignements 118 712. Plusieurs sites de restauration figurent parmi les futurs affiliés, notamment justeacote.com et aller-au-resto.com.
Service de réservation de restaurants I-Dispo, accessible via Bing (cliquer pour agrandir l'image)
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L'éditeur suisse Avalog ouvre une filiale en France
Avaloq annonce l'ouverture d'une filiale à Paris, sous le nom d'Avaloq France SAS. Ce marché est stratégique pour l'éditeur suisse de solutions bancaires. Les banques françaises sont en effet actuellement confrontées non seulement à l'entrée en vigueur de nouvelles réglementations (Bâle 3 et l'espace de paiement en euro unifié SEPA) mais à des changements de comportements des consommateurs qui se tournent vers le mobile banking notamment. Ces changements structurels et réglementaires devraient imposer aux banques de revoir leurs choix informatiques.
Nommée Managing Director d'Avaloq pour la France, Tecla Solari est chargée de diriger cette nouvelle entité. Avec 15 ans d'expérience dans l'industrie IT et bancaires dont 9 chez Avaloq, elle devra gérer les opérations sur l'ensemble des marchés francophones notamment Monaco et le Maroc. Elle est également l'adjointe du Directeur Général pour l'Europe occidentale ainsi que de la région Asie-Pacifique.
Illustration principale : Tecla Solari, responsable d'Avalog France
www.ICTjournal.ch (...)(16/06/2011 10:28:59)
Carlyle prêt à croquer Sagemcom
Selon nos confrères des Echos, édition du mercredi 15 juin, Sagemcom serait vendu au fonds Carlyle. En fin de journée, la direction de Sagemcom ne confirmait, ni n'infirmait, l'article des Echos. Cette direction est très impliquée dans le dossier. En janvier 2008 en effet, c'est une opération de LMBO qui a donné naissance à l'entreprise, détenue depuis par ses salariés mais aussi par le fonds d'investissement The Gores Group (*).
The Gores Group détient la majorité avec 65,7% des parts, les salariés 24,6%, le CIC 7,3% et club Sagem 2,4% (club Sagem est une structure ancienne représentant les salariés actionnaires). La société s'appelait alors Sagem Communications, c'était la filiale de Groupe Safran, issu lui-même du rapprochement surprise, en 2004, de Sagem (société familiale d'équipement électroniques et télécoms) avec Snecma (société d'aéronautique). Sagem Communications se rebaptisait Sagemcom en avril 2010.
Adieu la bourse, bonjour Carlyle
La direction préparait un projet d'introduction en bourse, mais The Gores Group, majoritaire aurait préféré se séparer de l'entreprise, qui a réalisé 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Selon Les Echos, le prix d'achat serait inférieur à 500 millions d'euros, en 2008 le prix de vente était de 383 millions d'euros.
C'est un changement de nature pour Sagemcom. Historiquement, les salariés sont représentés à son capital, par philosophie et pour échapper aux fonds américains. L'Etat a également eu son mot à dire, Sagem fabriquant aussi, depuis les années 40/50, de l'armement. Si l'information se confirme, leurs réactions seront scrutées avec attention.
(*) The Gores Group détient, dans le même secteur, Enterasys et Siemens Enterprise Network. Carlyle est l'un des actionnaires du groupe Numericable-Completel, opérateur de télécoms, particuliers et entreprises.
Crédit photo : Sagemcom
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