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(20/06/2011 17:15:00)
Huit cadres ont quitté Skype depuis le rachat par Microsoft
« Comme toute autre organisation, Skype évalue constamment la structure de ses équipes afin d'offrir à ses clients les meilleurs produits », a indiqué le spécialiste de la téléphonie sur IP, dans un communiqué. La firme a ajouté que « dans le cadre d'un récent mouvement interne, elle avait dû apporter certains changements à sa direction ». Ainsi, huit cadres ont quitté l'entreprise depuis son acquisition par Microsoft. Une porte-parole a toutefois refusé de préciser si les huit cadres avait été licenciés ou avaient démissionné. Les personnes concernées sont les vice-président et directeurs généraux David Gurle, Don Albert, et Russ Shaw, Doug Bewsher, directeur du marketing, Christopher Dean, chef du développement pour le marché grand public et également Anne Gillespie, directrice des ressources humaines.
Le fondateur de Qik est également parti
Deux cadres dirigeants qui ont rejoint Skype un peu plus tôt cette année à la suite de l'acquisition de Qik ont eux aussi quitté la société. Il s'agit de Ramu Sunkara, fondateur de la société de streaming video, et d'Allyson Campa, senior vice-présidente.
David Gurle était entré chez Skype en janvier 2010, après un passage chez Thomson Reuters. Avant cela, il avait dirigé l'activité Real Time Communication chez Microsoft pendant trois ans.
Le rachat par Microsoft est approuvé
La FTC (Federal Trade Commission) a approuvé l'offre de rachat jeudi dernier. Microsoft s'attend à obtenir toutes les autorisations réglementaires nécessaires d'ici la fin de l'année, comme indiqué dès l'annonce de la transaction. Le géant prévoit d'intégrer Skype dans une variété de plates-formes, y compris la Xbox et les consoles de jeux Kinect, Windows Phone et autres services de communication, y compris Lync et Outlook.
Supercalculateurs : le Japon reprend la tête du Top500
L'ordinateur japonais K, le plus ambitieux projet de calculateur au monde entrepris par Fujitsu, a pris la première place du Top500 des supercalculateurs, mettant ainsi fin au règne du Tianhe-1A chinois, tenant du titre depuis six mois seulement. Avec 8.16 petaflops (un petaflop = un million de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde), le K japonais est plus puissant que l'ensemble des cinq systèmes suivant du palmarès. Toujours en cours de construction, le supercalculateur K évalué comporte pour l'instant 68.544 processeurs SPARC64 VIIIfx, nom de code Venus, intégrant chacun huit coeurs, pour un total de 548 352 noyaux, soit presque deux fois plus que n'importe quel autre système figurant dans le Top500. Quand il entrera en service en novembre 2012, le K comportera plus de 80 000 processeurs SPARC64 VIIIfx, selon son constructeur, Fujitsu.
62 supercalculateurs chinois dans le Top500
L'arrivée du Japon au sommet signifie aussi que le supercalculateur chinois Tianhe-1A, qui avait pris la place de numéro 1 en novembre de l'année dernière, se retrouve maintenant en deuxième position avec ses 2,57 petaflops. Mais le nombre de systèmes classés appartenant à la Chine ne cesse d'augmenter, passant de 42 à 62. La modification du classement au sommet signifie également que Jaguar, le supercalculateur construit pour le Département Américain de l'Énergie (DOE), descend en troisième position. Ce classement semestriel a été révélé aujourd'hui au cours de l'International Supercomputing Conference 2011 (ISC) qui se tient actuellement à Hambourg (Allemagne). Contrairement à d'autres superordinateurs récents, le supercalculateur K n'utilise pas de processeurs graphiques ou autres accélérateurs. Et s'il utilise beaucoup de puissance, il est aussi l'un des systèmes les plus économes en énergie, selon le site Top500.org.
Le supercalculateur est installé à l'Institut avancé de sciences informatiques (AICS) de Riken à Kobe (Japon). Quant il sera achevé, il pourra tourner à plus de 10 petaflops. C'est la première fois que le Japon dispose du supercalculateur le plus puissant du monde depuis que son Simulateur Terrestre (Earth Simulator) a été dépassé par le supercalculateur IBM BlueGene/L construit par le DOE et par le Columbia de la NASA en novembre 2004. Pour la première fois, les dix premiers systèmes du classement affichent une performance de plus de 1 pétaflop, même si ce sont les seuls systèmes de la liste à atteindre ce niveau. Les Etats-Unis en ont cinq dans le top 10, le Japon et la Chine en ont deux chacun, et la France en a un. Le Roadrunner du DOE, premier système à avoir franchi la limite du pétaflop en juin 2008, se retrouve désormais à la dixième place.
48% du classement a été modifié en six mois
Les performances des ordinateurs sont mesurées selon les indicateurs établis par Linpack, consistant en un ensemble de routines qui permettent de résoudre des équations linéaires. Dans le nouveau classement, le 500ème système de la liste était classé en 262ème position il y a six mois seulement. Ce qui signifie que près de 48 % de la liste a changé au cours de cette période. Selon le site Top500.org, le taux de renouvellement des systèmes a régulièrement augmenté dans les derniers classements. Alors que les performances des systèmes apparaissant dans le haut de la liste progressent à pas de géants, les avancées de ceux situés en bas de la liste sont plus modestes. Ainsi, en six mois, le premier du top 100 est passé de 75,76 à 88,92 téraflops (un téraflop = mille milliards d'opérations en virgule flottante par seconde). Enfin, avec 213 systèmes présents dans le Top 500, IBM domine, devant Hewlett-Packard qui compte 153 systèmes. Intel continue à fournir la majorité des processeurs des supercalculateurs de la liste, suivi par AMD et IBM. Les processeurs Westmere d'Intel sont maintenant utilisés par 178 systèmes, contre 56 systèmes, il y a 6 mois.
Le Top 500 est réalisé par Hans Meuer de l'Université de Mannheim (Allemagne), Erich Strohmaier et Horst Simon du NERSC/Lawrence Berkeley National Laboratory, et par Jack Dongarra de l'Université du Tennessee, Knoxville.
Illustration : le K2 de Fujitsu (crédit : DR)
(Cliquer ici pour agrandir l'image)
L'Icann autorise de nouveaux suffixes dans les adresses web
C'est à Singapour que l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) a autorisé ce lundi matin l'utilisation de nouveaux suffixes dans les adresses web. Les premiers à en profiter devraient en toute logique être les entreprises et les villes, dans des visées marketing évidentes. Ainsi, à la place d'un traditionnel .com ou .fr, il va bientôt falloir s'habituer à .microsoft voire même un .paris.
« Les adresses Internet vont pouvoir se terminer par n'importe quel mot dans n'importe quelle langue, donnant aux entreprises et organisations à travers le monde la possibilité de présenter leur marque, leurs produits, leur communauté ou leur cause sous des formes nouvelles et innovantes », fournit en explication l'Icann dans un communiqué. Cette extension des noms de domaine était à l'étude depuis de longs mois au fil des réunions publiques semestrielles de l'autorité de régulation d'Internet.
A partir du 12 janvier 2012
Cette fois, c'est fait. Dès le 12 janvier 2012, n'importe quel groupe, mouvement ou collectivité pourra lancer une procédure pour obtenir une ou plusieurs extensions à son nom. Le processus d'attribution, encore abstrait, promet toutefois d'être complexe et relativement cher.
La haute autorité de gestion des noms de domaines dans le monde n'a jusqu'à présent accordé que 22 noms de domaines génériques (contre environ 250 extensions correspondant chacune à un pays). La dernière extension autorisée par l'ICANN a été en avril dernier le fameux .xxx, destinée à l'industrie pornographique. Cette annonce est sans conteste l'un des plus grand changement concernant les noms de domaine depuis l'apparition du .com en 1985.
Illustration : à gauche, Peter Dengate Thrush, président du conseil de directeurs de l'Icann, à droite, Rod Beckstrom, président et CEO de l'Icann (source : Icann) (...)
Dépense informatique mondiale : 963 Mds d'euros en 2011 selon l'Eito
L'Eito, Observatoire européen des technologies, dont l'Afdel est le partenaire français publie son estimation annuelle sur l'évolution globale (matériels + logiciels + services) de la dépense informatique mondiale. Celle-ci devrait augmenter de 4,3% pour se porter à 963,4 milliards d'euros en 2011. En 2012, cette dépense devrait dépasser les mille milliards d'euros, en augmentation de 5,4%.
Actuellement, la demande mondiale est tirée par les pays émergents, en particulier la Chine (+11,3%), la Russie et l'Inde avec 14,5% chacun, le Brésil avec 8,7%. Des pays développés, comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Espagne, se font attendre. Le tremblement de terre au Japon n'a pas affecté le rythme de la croissance.
L'Union européenne affiche une moyenne de 2,9% de croissance, mais l'Allemagne se détache avec +4,3%. La France, +3,4% est entre les deux. L'Eito souligne, concernant l'hexagone, la bonne tenue des logiciels d'infrastructures avec +4,2%.
Illustration : D.R. (...)
Les pirates exploitent déjà un bug tout juste corrigé d'Internet Exporer
Selon Symantec, trois jours seulement après que Microsoft ait corrigé 11 bugs dans Internet Explorer (IE), les pirates ont recommencé à exploiter une des vulnérabilités du navigateur tout juste patché. Mardi dernier, Microsoft avait en effet publié onze correctifs pour son navigateur dans le cadre du Patch Tuesday pour réparer 34 vulnérabilités, dont 16 ont fait l'objet de bulletins de sécurité distincts. De leur côté, la plupart des experts en sécurité avaient classé la mise à jour d'IE au sommet des priorités, invitant vivement les utilisateurs de Windows à appliquer ces correctifs dès que possible.
Mais vendredi dernier, Symantec faisait savoir que la vulnérabilité CVE 2011-1255 (l'identification attribuée par la base de données Common Vulnerabilities and Exposures) était à nouveau exploitée. « Jusqu'à présent, nous avons comptabilisé un nombre limité d'attaques mettant à profit cette vulnérabilité, ce qui nous fait penser que la faille n'est pour l'instant utilisée que dans des attaques ciblées », a déclaré, sur un blog interne à l'éditeur, Joji Hamada, un chercheur senior de l'équipe chargé de la surveillance informatique. Selon lui, Symantec a repéré l'exploitation de la faille sur un site apparemment infecté qui télécharge automatiquement un fichier crypté malveillant sur le PC d'un utilisateur naviguant avec une version d'Internet Explorer 8 non mise à jour.
Les caractéristiques d'un bot
« Le malware a les caractéristiques d'un bot », a précisé le chercheur. Une fois introduit sur la machine, il se connecte à un serveur distant et obéit aux commandes d'un ordinateur maître contrôlé par des hackers. Bien que la vulnérabilité CVE 2011-1255 affecte aussi bien IE6, IE7 et IE8, Symantec dit que les malveillances observées dernièrement ciblaient uniquement IE8. De plus, IE9, la dernière version du navigateur de Microsoft disponible depuis la mi-mars, n'est pas affectée par cette vulnérabilité, même si elle a subi une mise à jour mardi corrigeant quatre autres bugs.
Dans l'avis accompagnant la mise à jour d'IE, Microsoft avait qualifié la faille de « critique », ce qui correspond au niveau de menace le plus sérieux, pour IE7 et IE8 sur toutes les machines tournant sous Windows, et pour IE6 tournant sous Windows XP. Quant à la version d'IE6 tournant sous Windows Server 2003, Microsoft avait qualifié le bug de « modéré ». L'éditeur de Redmond avait également attribué un indice « 1 » pour l'exploitabilité de la vulnérabilité, signifiant qu'il s'attendait à ce qu'elle soit exploitée sous 30 jours. Mais les pirates ont largement devancé ce délai, puisqu'ils ont été capables d'exploiter la faille sous 3 jours. C'est fin janvier que Microsoft a été informé par le laboratoire iDefense Labs de VeriSign de la vulnérabilité, achetée à un chercheur anonyme via son programme de primes. iDefense avait classé la vulnérabilité dans la catégorie « use-after-free », un type de bug qui utilise un défaut de gestion de la mémoire pour injecter du code d'attaque.
Les utilisateurs n'étant pas en mesure d'appliquer la mise à jour d'IE publiée mardi dernier peuvent faire barrage aux dernières attaques repérés par Symantec en désactivant JavaScript selon la méthode suivante : dans le menu « Outils » d'IE, cliquer sur «Options Internet», puis sélectionner l'onglet « Sécurité » et entrer dans l'espace « Internet ». Cliquer sur « Personnaliser le niveau » et dans « Paramètres », cliquez sur « Désactiver » sous « Active Scripting ». Enfin, cliquer « OK » dans la boîte de dialogue. (...)
Téléphonie mobile : La Fnac va se concentrer sur SFR
Dans quelque temps, la revente des forfaits d'Orange et de Bouygues Télécoms sera de l'histoire ancienne à la Fnac (hormis les forfaits proposés en MVNO par la Fnac sur le réseau Orange). L'enseigne multi-spécialiste a en effet conclu un partenariat d'envergure avec SFR qui va progressivement, à partir de la fin 2011, devenir le seul dont l'offre sera commercialisée dans tous ses magasins français (83 à ce jour). L'accord va jusqu'à confier l'ensemble de l'activité téléphonie du distributeur (exception faite des accessoires) à l'opérateur, puisque ce dernier va déployer dans le réseau Fnac ses propres vendeurs, son merchandising et disposer de son propre système informatique pour activer des lignes plus rapidement. Les clients ne trouveront dans ces "shops in the shops" que le catalogue de mobiles de SFR qui deviendra aussi, de fait, le seul proposé à la Fnac.
Abandon d'une stratégie multi-opérateurs infructueuse
L'enseigne aurait-elle envie de saborder son activité téléphonie en se coupant de deux des trois grands opérateurs du marché ? Pas vraiment. Selon elle, cette stratégie multi-opérateur ne lui aurait pas permis de capter à ce jour plus de 1% du marché français de la distribution en téléphonie. Plutôt décevant pour un distributeur qui se targue par ailleurs d'être un leader sur la majeure partie des autres catégories de produits qu'il commercialise. Mais dans le domaine de la téléphonie, d'après une étude menée auprès de ses clients, ce serait l'offre trop pléthorique de la Fnac qui les détournerait de ses magasins au profit de petits revendeurs. Plus spécialisés, ces derniers sont souvent affiliés à un seul opérateur.
Partant de ce constat, l'enseigne a donc décidé de limiter son offre à celle d'un seul partenaire. Pour ce faire, elle a lancé un appel d'offres auquel ont répondu les trois principaux acteurs du marché et que SFR a donc remporté. L'expérience n'est pas une première pour le distributeur. Il a initié le même type de partenariat dans ses magasins espagnols à partir de la mi-2009 avec l'opérateur ibérique Movistar. Résultat, la Fnac a enregistré l'an dernier une croissance de 42% dans le domaine de la téléphonie en Espagne, alors que dans le même temps le marché local connaissait une baisse de 22%, selon ses dires. (...)
Recap IT : Failles et Attaques, Rachat et Tribunal
La sécurité revient sur le devant de la scène cette semaine. La CIA a confirmé que son portail avait été mis en berne pendant quelques heures après une attaque en déni de service. L'origine de cette attaque se nomme LulzSec, contraction humoristique à partir de Lol et Security. Ce groupe a proposé ses services pour pirater d'autres cibles.
En début de semaine, c'est le FMI qui a été de nouveau victime d'une cyber attaque. Si ces intrusions ont lieu, c'est qu'il existe des failles. Les éditeurs de logiciels tentent de colmater ces brèches en fournissant des patchs. Microsoft a ainsi présenté son Patch Tuesday du mois de juin qui corrige quelques vulnérabilités sur IE9. Adobe a fait de même pour corriger un bug zero-day sur Flash. On notera également la sortie de Firefox 5 la semaine prochaine qui comprend plus de correctifs que de réelles innovations.
Rachats et bisbilles
La plus grande opération capitalistique de la semaine est à mettre à l'actif de Capgemini qui a acquis Prosodie, pour 382 millions d'euros. La SSII met la main sur une expertise dans la facturation à l'usage et le développement de services vocaux, elle en profite aussi pour créer une division nommée New Business Model. VMware continue ses emplettes autour lui aussi de la facturation, mais des services clouds, en rachetant Digital Fuel. Enfin sur le plan des rumeurs, Sage intéresserait IBM et SAP.
Terminons sur la bisbille de la semaine, HP porte plainte contre Oracle, car ce dernier aurait refusé de corriger des bugs critiques sur ses logiciels pour la plate-forme Intel Itanium, principalement utilisée par HP sur ses serveurs Unix Integrity. Oracle a annoncé il y a quelques semaines qu'il arrêtait tout développement logiciel pour les puces Itanium.
Sage serait en discussion avec IBM et SAP
Outre-Manche, le site Computing fait état de rumeurs de discussions entre Sage, IBM et SAP, qui lui font envisager une potentielle acquisition de l'éditeur britannique de solutions de gestion. Une source interne à Sage a confié au site d'information spécialisé dans la IT que sa société discutait à la fois avec les groupes américain et allemand, en ajoutant qu'appartenir à une structure plus importante pourrait profiter à ses activités. L'interlocuteur a confié à nos confrères anglais que Sage était dans une période de réflexion, rappelant que l'objectif était de doubler la base de clients sur cinq ans, ce qui représentait un défi important d'un point de vue organisationnel. « La structure de l'organisation nous retient et nous trouverions certainement avantage à disposer de garanties et de capacités d'investissement supérieures », cite Computing.
IBM, bien que doté d'un riche catalogue applicatif, ne possède pas encore d'applications de gestion, mais il a déjà noué des partenariats avec Sage. En revanche, l'éventuel intérêt de SAP apparaît plus étonnant. Numéro un des solutions de gestion au niveau mondial, l'éditeur allemand a jusqu'à présent procédé plutôt à des acquisitions portant sur des technologies ou des compétences métiers dont il ne disposait pas : Business Objects sur la BI, Sybase dans la mobilité et les bases de données, ou précédemment TopTier sur les portails, TopManage sur les offres PME, Highdeal sur la facturation complexe, etc.
SAP a réalisé des efforts très conséquents au cours des six ou sept dernières années pour disposer d'une offre PME crédible. Il propose aujourd'hui trois solutions sur ce marché : BusinessOne, All-in-One et Business ByDesign, application en mode SaaS (software as a service) qu'il héberge lui-même et sur laquelle il a effectué d'énormes investissements. Sage de son côté envisage essentiellement le mode SaaS sous la forme de fonctions complémentaires à son offre actuelle.
13 000 collaborateurs dans le monde dans 24 pays
Il y a deux semaines, Guy Berruyer (en photo), CEO de Sage, a fait un point sur l'activité de son groupe à l'occasion d'une web conférence annonçant la version 6.2 de l'offre ERP X3 que l'éditeur commercialise au niveau mondial. Fin mars 2011, le chiffre d'affaires semestriel de l'éditeur s'est élevé à 183,5 millions de Livres, soit une progression de 4% par rapport à la même période l'an dernier. Il avait réalisé un chiffre d'affaires de 1,4 milliard de Livres sur son exercice fiscal précédent clos fin septembre 2010 (66% de ses revenus viennent des contrats de support).
Sage se distingue de ses concurrents par la nature de son offre. Le groupe s'est constitué par rachats successifs, pays par pays, d'éditeurs locaux de logiciels de gestion (comptabilité, paie, fonctions achats/ventes/stocks...). Chaque filiale continue à développer localement les logiciels qu'elle commercialise sur son marché. Parallèlement, Sage a commencé à distribuer de façon globale certains produits, d'abord ses offres de CRM, Saleslogix, puis plus récemment l'ERP X3 racheté il y a quelques années à l'éditeur français Adonix. Avec ce produit, il compte étendre sa base installée dans les entreprises de taille moyenne d'envergure internationale.
Sage compte 6,3 millions de clients dans le monde parmi lesquels une majorité de PME et TPE. Il rassemble 13 000 collaborateurs dans 24 pays. L'an dernier, l'éditeur a réorganisé sa direction, Guy Berruyer prenant la tête du groupe en juillet 2010. En France, Antoine Henry a succédé à Pascal Houillon au poste de directeur général.
Ce ne sont pas les premières rumeurs qui circulent sur la société. Il y a quelques mois, SAP avait déjà été évoqué pour un éventuel rachat de Sage, de même que Microsoft.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage (crédit : DR) (...)
Les ventes d'imprimantes en croissance au 1er trimestre 2011 selon IDC
Selon IDC, il s'est vendu 36,54 millions d'imprimantes, dans le monde, au 1er trimestre 2010. Une croissance moyenne de 7,2% par rapport au même trimestre de l'année passée. Les marchés émergents se distinguent avec +13%. Comme pour les deux trimestres précédents, les laser monochromes arrivent en tête de la croissance avec +22% et 8,5 millions d'unités vendues.
De manière inattendue, IDC note que le séisme au Japon n'aura pas d'impact sur le marché. « Jusqu'ici nous n'avons pas eu de rapport sur d'éventuelles ruptures de stocks, le Japon reviendra à une croissance positive d'ici au début 2012 » note Hang Phuong, directeur du programme d'études sur les systèmes d'impression chez IDC.
Par segment, le jet d'encre représente 63% des ventes, en baisse de 4 points, le laser augmente de 3 points avec 33% des parts. C'est le quatrième trimestre consécutif où la laser monochrome dépasse la laser couleur en croissance annuelle, avec 8,5 millions d'unités livrées, une croissance de 22%.
HP toujours en tête
Côté constructeurs, HP conserve une écrasante 1ère place, avec 42,4% de parts de marché. Sa progression s'établit à 10,5% sur douze mois. A l'exception du Japon, HP est en progression partout dans le monde. Deuxième, mais loin derrière, on trouve Canon, avec 17,4% du marché. Sa progression est de 11,3% par rapport au 1er trimestre 2010. La plus forte progression du secteur. Epson est toujours troisième, avec 14,1% des parts, mais la plus faible progression du « top 5 » des constructeurs, avec +0,3%.
Samsung est quatrième, avec 6% des parts et 1,1% de hausse. Brother, cinquième, est à 5,8% du marché, en progression de 4,2%.
Ces cinq premiers totalisent 85% du marché, HP seul s'en offre 42%.
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