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(22/06/2011 10:07:58)
Les petites SSII ont un regain d'optimisme
Pour 85% des sociétés de services interrogées par le 3SCI, le niveau de commandes enregistrées en 2011 a été égal ou supérieur à celui de l'an dernier. C'est l'un des résultats marquants de la dernière enquête de conjoncture réalisée par le syndicat.
De nombreux autres indicateurs sont repassés au vert mais on retient une amélioration globale du « moral des troupes » : 67% des entreprises interrogées sont optimistes, alors que moins de 50% d'entre elles l'étaient en 2010. « On peut désormais réellement parler d'une sortie de crise, même si l'amélioration est moins forte qu'on pouvait l'espérer, note Olivier Bouderand, Secrétaire Général du 3SCI. Le principal bémol concerne la trésorerie des clients, qui reste dégradée. Les délais de paiement ne se sont pas améliorés. »
Des améliorations sensibles
Parmi les points importants, on peut noter que la situation s'est stabilisée en ce qui concerne les encours accordés par les fournisseurs. Seuls 8% des répondants les ont vus baisser depuis le début de l'année. En ce qui concerne le chiffre d'affaires, il est stable ou en hausse pour 78% des entreprises interrogées (la hausse concerne 49% du panel).
Autre signe marquant : les relations avec les banques ne se détériorent plus, notamment parce que les sociétés de services évitent d'avoir recours aux emprunts et aux encours bancaires. Quoi qu'il en soit, les rares qui l'ont demandé (15% des réponses) ont obtenu satisfaction dans 100% des cas.
Le principal point négatif qui apparaît dans cette enquête est bien la dégradation des délais de paiement des clients : 37% des interrogés parlent d'un allongement et ils ne sont que 9% à noter une amélioration par rapport à 2010.
« En dehors des résultats de cette enquête, nous constatons que nous sommes arrivés dans la période où de nombreux chefs d'entreprises prennent leur retraite, ce qui débouche généralement sur des rachats, des fusions ou, malheureusement quelquefois, des disparitions. Il est donc difficile pour nous de passer de 300 à 500 adhérents, mais cela reste notre objectif », conclut Olivier Bouderand.
Google met son poids dans LibreOffice, qui valide une version entreprise
Google, SUSE, Red Hat, Freies Office Deutschland eV, Software in the Public Interest et la Free Software Foundation vont ainsi tous siéger pour une période de un an au conseil d'administration pour délivrer des conseils, suggérer des orientations et faire des propositions concernant le logiciel Open Source LibreOffice. Chaque sponsor a droit à un représentant. « La création du conseil d'administration consultatif au sein de la Document Foundation est un grand pas en avant pour l'association, » a déclaré Jeremy Allison, co-fondateur de Samba et membre de l'Open Source Programs Office de la firme deMountain View. « Google est heureux de soutenir financièrement la Document Foundation, et de l'aider à s'orienter pour faire avancer leur travail. »
Par ailleurs, le soutien de la Free Software Foundation revêt une tonalité particulière, compte tenu de la récente décision d'Oracle de céder les droits de la suite concurrente OpenOffice.org - à partir de laquelle LibreOffice a été développée - à la Fondation Apache. « Nous saluons l'engagement de la Document Foundation en faveur de la liberté des utilisateurs, et dans l'avenir, nous ferons de notre mieux pour l'aider à atteindre ses objectifs dans le domaine du logiciel libre, » a déclaré John Sullivan, directeur exécutif de la Free Software Foundation.
Dans l'ensemble, la composition du nouveau conseil d'administration « montre que LibreOffice est une suite bureautique neutre, vraiment libre, indépendante de tout vendeur, et confirme que la Document Foundation s'est dotée d'une base solide sur laquelle elle pourra construire, pour la communauté, pour les sociétés et les entreprises, pour ceux qui adopteront la suite et pour les utilisateurs finaux, » a déclaré Florian Effenberger, porte-parole du Comité directeur de la Fondation.
Une version dédiée pour l'entreprise
Ces éléments administratifs ne doivent pas masquer un autre événement : la livraison d'une mise à jour stable de la version actuelle de la suite. Alors que LibreOffice 3.4 - dévoilé début juin - était principalement destinée aux membres de la communauté et à des utilisateurs avertis, la nouvelle version 3.3.3 a été validée pour une utilisation en entreprise et existe pour les plates-formes Linux, Windows et Mac OS X dans plus de 100 langues différentes. Ces versions sont d'ores et déjà téléchargeables sur le site de LibreOffice.
« LibreOffice 3.3.3 corrige plusieurs bugs et améliore la sécurité de la suite pour répondre aux besoins spécifiques de l'entreprise, où la stabilité est plus importante que les nouvelles fonctionnalités, » fait remarquer Thorsten Behrens, développeur et membre du comité de pilotage de la Fondation. « Cette ramification de la suite sera conservée jusqu'à la fin de l'année pour permettre une transition en douceur et en toute sécurité vers LibreOffice 3.4.x, » a-t-il ajouté.
Oracle/Google : les dommages sur Java estimés jusqu'à 6,1 milliards de dollars
Selon un document du tribunal fourni à Google, un expert diligenté par Oracle sur le litige concernant les viols de brevets Java par l'éditeur web, le professeur Iain Cockburn, de l'université de Boston a estimé que Google serait redevable à Oracle d'une somme comprise entre 1,4 milliard et 6,1 milliards de dollars en cas de reconnaissance d'infraction au droit de propriété intellectuelle. Pour mémoire, la société Sun détenant ces brevets a été rachetée par Oracle 7,4 milliards de dollars l'année dernière. Oracle a assigné Google au mois d'août dernier sur l'utilisation abusive de brevets Java au sein du système d'exploitation mobile Android.
Dans un communiqué, Google a vivement réagi en contestant la méthodologie d'Oracle pour le calcul des dommages et intérêts « qui se base sur des erreurs juridiques fondamentales et gonfle abusivement leurs estimations ». Scott Weingaertner, un avocat représentant Google, dans une lettre adressée au juge William Alsup, de la cour du district de Californie du Nord explique que « Google ne fait pas payer Android, mais pour calculer les éventuels dommages dus à Oracle, le professeur Cockburn, intègre l'ensemble des revenus de Google provenant de la publicité sur tous les terminaux Android ... et propose ensuite l'attribution de la moitié de ce montant à Oracle ».
Cette lettre a été envoyée le 6 juin dernier, mais le montant des estimations des dommages avait été masqué à l'époque. La semaine dernière, une version non expurgée a été déposée. Oracle ainsi que l'universitaire n'ont pas fait de commentaires. Dans sa lettre, Scott Weingaertner dénonçait « un chiffre époustouflant qui est hors de proportion avec d'autres affaires liées à la propriété intellectuelle » et d'ajouter « la théorie de Iain Cockburn était soigneusement adaptée pour permettre à Oracle de financer la quasi-totalité de son acquisition de plusieurs milliards de dollars ».
(...)
L'Open Group présente son architecture de sécurité pour le cloud
Dans le premier guide d'une série à paraître sur la sécurité dans le cloud, l'Open Group a exposé son point de vue sur la question. Intitulé « An architectural view of security for cloud », le document couvre de multiples domaines qui dépassent le seul univers du cloud, soulignent nos confrères américains de CSO. Le guide et l'architecture présentée doivent aider les responsables informatiques et les personnes en charge de la sécurité à avoir une vision plus globale des infrastructures du cloud, souvent complexes, et par conséquent, à prendre des décisions plus éclairées sur les risques et les opportunités.
L'intention du consortium est de produire « un ensemble de livres blancs traitant chacun dans le détail un élément de cette architecture, en s'appuyant sur des scénarios réels », explique Omkhar Arasaratnam, architecte en sécurité senior chez IBM et vice-président du Cloud Work Group Steering Committee au sein de l'Open Group. « Il y a beaucoup de nuances en matière de sécurité dans le cloud. Tout n'est pas noir ou blanc », rappelle-t-il. « Les responsables informatiques et de la sécurité ont besoin de comprendre l'impact de ces variations et quelle attitude globale adopter en matière de risques, quelles mesures prendre pour en atténuer les effets. »
Un guide qui complète le travail de la CSA
Selon Omkhar Arasaratnam, le travail de l'Open Group vient compléter celui de la Cloud Security Alliance (CSA) et ses travaux sur la sécurité. Celle-ci a publié un certain nombre de documents excellents concernant divers aspects de la sécurisation du cloud computing. « Nous sommes entièrement en accord avec nombre de leurs conclusions », a-t-il reconnu. « D'ailleurs, dans notre récent Livre blanc, nous citons même certaines de leurs dernières prérogatives quant à la manière de gérer les identités et les accès. »
Néanmoins, « les travaux de l'Open Group sont davantage axés sur des préoccupations architecturales en matière de sécurité, alors que le travail de la Cloud Security Alliance concerne principalement des questions techniques relatives aux contrôles au sein du cloud, comme le paramétrage des périphériques. Les deux approches sont utiles pour améliorer la sécurité », a précisé le vice-président.
L'Open Group suit la CSA sur la gestion des identités
La Cloud Security Alliance reconnaît de son côté que ces travaux sont complètent. « Le livre blanc publié par l'Open Group s'aligne sur les principes de gestion des identités préconisés par la CSA pour le cloud », explique Subra Kumaraswamy, vice-président du groupe de travail Identity & Access Management, Encryption & Key Management au sein de l'Alliance. « Notre groupe travaille sur des questions clefs de sécurité dans le cloud : l'identité, la gestion des autorisations et des accès », a-t-elle expliqué. « Le travail actuel de la CSA concerne tous les aspects du cycle de vie de l'identité et de l'accès, y compris le provisionnement, l'authentification, les autorisations, l'audit et la normalisation. Ces travaux sont complémentaires de ceux menés par l'Open Group. »
Lors de la conférence que l'Open Group organise à Austin, Texas, du 18 au 22 juillet prochains, les groupes de travail « Sécurité pour le Cloud » et Projet SOA discuteront des principales décisions à prendre en matière architecturale pour garantir la sécurité dans ces environnements. (...)
La FRP2i vise les 200 adhérents fin 2011
La FRP2i, Fédération des revendeurs et prestataires informatiques indépendants, s'est réunie le week-end dernier au lac Chambon en Auvergne. Deux ans après sa création, la Fédération compte 150 adhérents, son président Emmanuel André compte atteindre le cap des 200 fin 2011.
Tous les profils sont présents, de la boutique de proximité au vendeur de solutions parfois spécialisé. Les tailles d'entreprises diffèrent, de la TPE à moins de 100 000 euros de chiffre d'affaires annuel, à la grande à plusieurs millions d'euros, en passant par l'entreprise moyenne (pour cette profession) de 300 à 800 000 euros de CA annuel. Le but d'Emmanuel André est de se différencier des autres groupements, inaccessibles par les prix de leurs cotisations. 120 euros suffisent pour adhérer à la FRP2i. Il souhaite également que ses adhérents se portent vers la vente de solutions.
La Fédération compte une vingtaine de références fournisseurs et ne veut pas aller au-delà. Des contrats de commandes groupées sont négociés, au plan régional, par des adhérents, par exemple avec Lexmark. Mais la Fédération ne souhaite en aucun cas disposer d'une centrale d'achat, hors de ses moyens. Elle incite par ailleurs les fournisseurs à mettre en place des SAV gratuits pour les revendeurs. Autre thématique : les appels d'offres dans le secteur public, pour lesquels la FRP2i prépare un rapport. (...)
Oxatis s'offre le Britannique Actinic
C'est un peu l'histoire du petit qui mange le gros. Le 7 juin, l'éditeur français de logiciels de e-commerce Oxatis (6500 clients) a fait l'acquisition de son homologue britannique Actinic (11 000 clients). Tous deux fournisseurs de solutions de création de sites marchands, les protagonistes affichent toutefois une différence notable : Oxatis propose ses solutions en mode SaaS (software as a service) tandis qu'Actinic reste largement concentré sur la vente de licences traditionnelles.
« Cette approche n'est plus du tout adaptée au commerce en ligne », commente Marc Schillaci, le président d'Oxatis. « Comme beaucoup d'entreprises présentes très tôt sur le marché des logiciels de création de sites marchands, Actinic [Ndlr : fondée en 1996] n'a pas cru à l'importance du SaaS. Elle possède bien une version de son offre en mode hébergé mais elle ne la positionnait que comme un produit d'appel. » Résultat, l'entreprise d'Outre-Manche se devait de trouver un partenaire avec les moyens financiers nécessaires pour faire évoluer son modèle commercial. Fort d'une levée de fond de 4,5 M€ réalisée l'an dernier, Oxatis a donc saisi l'opportunité de prendre réellement pied en Grande-Bretagne où il possédait moins d'une centaine de clients gérés depuis son siège marseillais.
Insuffler plus de vente indirecte dans les revenus d'Actinic
« Nous avons créé une nouvelle société, Oxatis UK où chacun a amené des actifs, précise Marc Schillaci. Elle exploitera la marque Actinic qui jouit d'une notoriété forte auprès des TPE et des PME du Royaume-Uni.» Dirigée par Nick Kingston, un ancien d'Actinic, au poste de directeur général, la structure va s'employer à faire migrer les clients britanniques vers les solutions en mode SaaS d'Oxatis ou celle déjà proposée par la société britannique (Actinic Express). Les outils permettant de faire migrer les boutiques en ligne créées avec Actinic vers la plate-forme d'Oxatis devraient être prêts dans quelques semaines. L'éditeur français veut également voir sa filiale évoluer vers une plus grande proportion de vente indirecte dans ses revenus. Alors qu'Oxatis dispose en France de 350 revendeurs, Oxatis UK n'en dispose que d'une quinzaine.
(...)
Publicité sur Internet : un marché dépendant de Google
Lors du Forum des Telecoms et du Net organisé par Les Echos le 17 Juin à Paris, le débat a porté sur la régulation des géants d'Internet, en premier lieu desquels Google. Verdict des débats : Google a des amis qui estiment qu'il n'abuse pas de sa position dominante dans le marché de la publicité sur Internet.
Philippe Seignol, Président de Performics, une société qui conseille les entreprises pour leurs campagnes de publicité sur le web, et filiale du groupe Publicis, a rappelé à quel point ce marché pouvait être dépendant de l'entreprise américaine. « Google domine le marché de la publicité Internet mondiale, 50% des investissements de la pub Internet sont chez Google. Ça ne s'est jamais produit dans le monde ».
Cependant il se refuse à parler d'abus de « position dominante ». Il précise ensuite que, d'une manière générale, les entreprises de contenus Internet, qualifiées de « Over The Top », ont bâti leur succès seules. Ce succès n'est dû qu'à l'engouement des consommateurs. Il met également en garde contre une éventuelle régulation trop contraignante de Google : « la plupart des annonceurs sont Google-dépendants, il faut se méfier des dommages collatéraux en cas de sanction ». Ces propos sont plutôt tolérants vis à vis du géant du web avec lequel Performics réalise une partie de son chiffre d'affaires avec des offres de liens sponsorisés.
Une surveillance sous forme de régulation
Sur ce sujet de la régulation, Orion Berg, Avocat chez White&Case, prend aussi la défense de Google. Il estime que la surveillance que Google subit - il est en permanence sous le feu des projecteurs - équivaut à une forme de régulation. « Google prends les devants, son attitude est à la coopération » dit-il.
Sébastien Soriano, rapporteur directeur adjoint de l'Autorité de la Concurrence, a pris un peu distance pour sa part rappelant que l'Autorité a épinglé Google mais au final, le directeur adjoint reste très tolérant vis-à-vis de la firme américaine. Il rappelle que Google est considéré comme étant en position dominante sur le marché de la publicité liée aux moteurs de recherche. A ce titre, il a rappelé une affaire récente dans laquelle une PME, spécialisée dans les bases de données de radars, a saisi l'Autorité de la Concurrence suite à la suppression de son compte AdWords. Ce service proposé par Google permet de diffuser des annonces publicitaires.
L'Autorité de la Concurrence a obtenu de Google la réouverture du compte de la PME et une modification de ses engagements concernant cette offre. Sébastien Soriano reste persuadé que l'auto-régulation est possible tant que le consommateur a le choix dans son moteur de recherche, et que l'innovation reste possible, permettant ainsi à d'éventuels nouveaux acteurs d'arriver. « Les consommateurs n'ont pas l'air de se plaindre sur ce sujet » affirme-t-il.
Des plaintes, néanmoins
Pour autant, de nombreuses plaintes sont déposées contre Google. C'est ce qu'a indiqué Cecilio Madero, Deputy Director General for Antitrust de la Commission Européenne. Il souligne qu'il y a actuellement « neuf plaintes contre Google déposées devant la Commission Européenne, dont une de Microsoft. C'est très compliqué. Ce que l'on essaye de faire, c'est de protéger le consommateur, mais pas seulement, il faut aussi protéger l'éco-système ». Une quadrature du cercle qui a l'air de plutôt bien réussir à Google jusqu'à présent.
Illustration : Le Forum des Telecoms et du Net (crédit : D.R.) (...)
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