Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 1451 à 1460.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(31/05/2011 17:23:30)
4èmes Assises du M.E.S. : comment déployer un système de production
Les directions industrielles et informatiques sont attendues la semaine prochaine aux 4èmes Assises du M.E.S. organisées à Paris le mardi 7 juin (*). Une journée consacrée au Manufacturing Execution System, logiciel de contrôle et de suivi de production, complémentaire à l'ERP. Au programme de cette journée, plusieurs témoignages sont prévus sur les meilleures façons de déployer un Manufacturing Execution System (MES) dans différents secteurs d'activité : la production de vitrage, la fabrication de produits de verre résistant à la chaleur, l'agro-alimentaire, la pharmacie, l'activité combustible.
Le cycle de conférences prévoit également d'évoquer l'apport du MES dans la démarche d'amélioration continue et l'intérêt de faire converger MES et système qualité. Parmi les autres sujets abordés au cours de la journée figurent la remontée d'indicateurs de performance à travers un tableau de bord accessible aux différents utilisateurs, les moyens de capitaliser le savoir-faire des usines à travers le paramétrage du système ou, encore, le MES comme outil de traçabilité complète des produits. L'après-midi, les ateliers proposés sont regroupés autour de trois parcours : le premier portant sur l'amélioration continue et le savoir-faire métier, le deuxième sur le MES dans le système d'information et le troisième, sur la performance en atelier.
La fonction production en première ligne
En amont de ces 4èmes Assises, une enquête préliminaire a été réalisée par l'organisateur de l'événement, Premium Contact, auprès des utilisateurs potentiels de MES pour mieux cerner leurs besoins et leurs attentes. Sur les 68 répondants, ils ne sont que 10% à estimer avoir une excellente connaissance du principe général de fonctionnement de ces solutions de gestion de pilotage de production et 29% à la juger insuffisante. Entre les deux, 28% trouvent que leur connaissance du sujet est bonne et 32% moyenne. Ils appréhendent dans des proportions équivalentes les principaux domaines d'application du MES. Assez naturellement, les répondants évoluant dans la fonction Production estiment plus souvent avoir une bonne connaissance de ces outils « métiers », par comparaison avec les personnes évoluant dans la fonction Informatique. Et lorsqu'il s'agit de prendre la décision d'intégrer une solution MES dans l'entreprise, c'est à la direction industrielle qu'elle revient, dans 38% des cas, contre 4% à la direction informatique seule. Malgré tout, dans 58% des cas, la décision est prise à la fois par les deux directions.
L'enquête fait apparaître par ailleurs que les acteurs du marché des MES sont encore mal connus des utilisateurs. Entre 46% et 54% des personnes ayant répondu au questionnaire se perçoivent insuffisamment informés à leur sujet, qu'il s'agisse des cabinets de conseil spécialisés (seuls 9% des répondants jugent qu'ils les connaissent bien), des éditeurs de MES (47% estiment en avoir une connaissance moyenne à bonne) ou des intégrateurs de ces solutions (finalement les mieux connus, 52% en additionnant les réponses moyennes et bonnes).
(*) Lieu : Les salons de l'Aveyron à Paris-Bercy Village, 17 rue de l'Aubrac, 75012 Paris.
Illustration : les Assises du M.E.S.
(...)(31/05/2011 16:29:10)L'Europe enquête sur la concentration du marché des disques durs
La Commission européenne s'inquiète de la réduction de la concurrence sur le marché des disques durs. Il faut dire que le secteur a beaucoup bougé ces derniers temps. Western Digital a racheté Hitachi GTS (Global Storage Technologies) en mars dernier pour 4,3 milliards de dollars et Seagate s'est emparé de l'activité disques durs de Samsung pour 1,38 milliard de dollars en avril dernier. L'institution européenne a diligenté deux enquêtes approfondies sur ces mouvements de concentration. « Les disques durs sont l'épine dorsale de l'économie numérique» explique Joaquin Almunia, vice-président de la politique de concurrence auprès de la Commission européenne et d'ajouter qu' « elle examinera soigneusement si la concurrence est préservée et encourage l'innovation. »
90% du marché des disques durs aux mains de 2 acteurs.
Une étude du cabinet iSuppli IHS montre que Seagate et Western Digital sont les deux principaux fournisseurs de disques durs sur le marché. Les analystes estime que Western Digital avec son acquisition représentera 50% du marché mondial et Seagate avec Samsung détiendrait 40% de part de marché. Le solde est attribué à Toshiba qui a acquis en 2009 les activités de Fujitsu. La Commission a jusqu'au 10 octobre pour déterminer si cette concentration entrave la concurrence et porte préjudice aux entreprises et aux consommateurs.
(...)
2Centre, un projet européen de lutte contre la cybercriminalité
Lors d'une conférence de presse commune entre l'Irlande et la France, plusieurs acteurs publics et privés français ont annoncé la création du projet européen 2Centre (Cybercrime Centres of Excellence Network For Training Research and Education). Au total deux centres vont être lancés : le premier sera basé en Irlande piloté par l'University College Dublin, le second est basé en France et sera animé par l'Université de technologies de Troyes. Pour ce dernier, la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, l'Université de Montpellier 1 ainsi que Thales et Microsoft sont également partenaires.
Le budget pour l'ensemble du projet est de 4 millions d'euros, dont 1 million d'euros est attribué à l'initiative française par la Commission européenne. Les industriels ont financé ce projet à hauteur de 30%, notamment par l'apport de jours/homme dans le cadre des formations. Thales prévoit par exemple de mettre à disposition des experts dans le cadre d'enseignement spécifique. L'Université de Montpellier 1 sera en charge des recherches sur l'aspect juridique des réponses à apporter contre la cybercriminalité. Microsoft de son côté fournira des supports de formation sur son OS phare Windows 7.
De la recherche et de la formation
Si la structure, l'organisation, le mode de fonctionnement des centres en sont à leur prémices et que du travail reste a priori à faire, les objectifs de ces unités de recherches sont par contre identifiés. Ils tournent autour de deux axes, la recherche et la formation en matière de cybersécurité. Pour Eric Freyssinet, chef de la division cybercriminalité à la Gendarmerie Nationale « la délinquance informatique va vite, mais il est nécessaire de trouver des méthodes de travail, de recherche sur ces attaques pour disposer d'une bibliothèque de savoir et améliorer la formation des cyber enquêteurs ».
Pour cela, des projets de recherche comprenant le développement de nouveaux outils et méthodes d'investigation et de recherche de preuves et des moyens de défense contre les attaques distribuées de déni de service (DDOS). La formation est aussi un élément clé des centres avec une diffusion des informations vers un public plus difficile d'accès comme les PME/PMI, qui peuvent être confrontées à des problématiques de cybersécurité. On notera également la mise en place d'un module spécifique sur l'analyse forensique (l'analyse d'un système informatique après incident) sur Windows 7.
Illustration : Présentation du projet 2Centre
(...)(31/05/2011 15:57:53)Software AG s'offre Metismo, éditeur d'une plate-forme de développement mobile
L'éditeur allemand Software AG a annoncé, lors de sa conférence utilisateurs Processworld, qui se déroule actuellement à Berlin, qu'il avait racheté le britannique Metismo, pour un montant non encore communiqué. Fondé en 2007, Metismo, dont le siège est situé dans le Hampshire, a conçu une plate-forme de développement mobile qui permet aux applications d'être déployées en mode natif sur plusieurs systèmes d'exploitation. Grâce à la solution Bedrock de Metismo, les développeurs peuvent écrire des applications en Java. L'outil CrossCompiler convertit ensuite le code source dans les applications natives qui s'exécutent directement sur des iPhone, des iPad, et également sur des smartphones basés sur Android, BlackBerryOS, Windows Phone et webOS.
Priorité au développement d'applications
« La popularité croissante des utilisateurs d'Internet mobile et des smartphones a bouleversé l'informatique des entreprises qui doivent impérativement y faire face », a estimé Wolfram Jost, directeur technique chez Software AG. Selon l'éditeur, la technologie de Metismo aidera à résoudre la problématique d'accès aux applications d'entreprise depuis différents terminaux mobiles. De son côté, Metismo a déclaré qu'en s'appuyant sur Bedrock, les entreprises pouvaient se concentrer sur le développement d'applications au lieu de passer du temps et de l'argent sur des particularités liées aux terminaux. Metismo est loin d'être la seule société à proposer des outils de développement pour smartphones. Le groupe est en concurrence avec d'autres fournisseurs comme RhoMobile ou Appcelerator.
C'est la seconde acquisition réalisée par Sofware AG au cours du mois. La semaine dernière, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich a racheté Terracotta. L'éditeur lui permettra de développer des services avancés dans le cloud et lui apporte également sa technologie in-memory pour renforcer la performance de ses logiciels.
(...)
Plan de licenciements massif chez Ricoh : 10 000 postes sur 110 000
L'annonce d'un plan massif de licenciements intervient au lendemain de l'annonce des résultats annuels du constructeur japonais. Jeudi dernier (son exercice fiscal se termine au 31 mars), il faisait état d'un chiffre d'affaires de 1,942 milliard de yens, contre 2,016 un an auparavant. Son bénéfice annuel a baissé de 27,08%.
La crise chez Ricoh dure depuis de nombreuses années, commencée avec la crise financière, elle a été précipitée par le tremblement de terre. D'autres facteurs interviennent. Ricoh explique que les marchés émergents sont toujours porteurs alors que les pays développés voient les achats d'appareils d'impression diminuer.
Trois ans pour se refaire une santé
Le plan de licenciements permettra donc à Ricoh de retrouver, d'ici au 31 mars 2014, une meilleure santé financière. Le groupe sera réorienté avec la fin d'activités non rentables. Toutes les zones géographiques seront touchées. Les pays au plus fort potentiel de croissance seront favorisés. Les pays et les secteurs en perte seront réorganisés. Mais le groupe ne donne aucun détail. Ce plan de réduction d'effectifs aura un coût de 525 millions d'euros sur trois ans.
En France, Ricoh emploie 3 000 salariés, dont un millier sur le site de production de Colmar. 200 emplois ont déjà été supprimés ces deux dernières années dans le cadre d'un PSE. Un accord de méthode prévoyait 100 suppressions de postes à l'automne dernier, il a été bloqué par trois syndicats. L'impact du plan mondial sur la France n'est pas encore connu.
Sage vise des déploiements étendus avec son ERP X3
La solution de gestion Sage ERP X3 poursuit sa conquête internationale. Il y a un peu plus d'un an, cette suite intégrée d'origine française a été choisie pour porter les couleurs du groupe britannique Sage sur les différents continents, auprès d'entreprises de taille moyenne. Avec un certain succès si l'on en juge par les 3 000 clients revendiqués à ce jour par l'éditeur. Celui-ci va continuer à développer cette offre sur son actuelle base installée, en étendant son périmètre d'utilisation.
Il veut aussi la faire croître auprès des entreprises ayant des visées mondiales, sur le haut du segment visé, le « upper midmarket », ainsi que le désigne Guy Berruyer, CEO de Sage depuis juillet 2010. « C'est un marché encore très fragmenté », contrairement aux segments des grands comptes et des TPE/PME, où certains acteurs sont localement très bien implantés [Sage en particulier, dans les petites structures], a-t-il rappelé la semaine, lors de la conférence web présentant la version 6.2 de l'offre ERP X3.
Une conférence tenue en anglais et orchestrée « à l'américaine », tambour battant au cours de laquelle Guy Berruyer a annoncé que sa société avait réalisé une progression à deux chiffres sur son activité ERP X3. Christophe Letellier, directeur général de l'offre au niveau mondial, décompte une centaine de nouveaux clients chaque trimestre, soit deux fois plus qu'il y a un an. Pour doper ce développement, Sage confirme sa volonté d'attirer de nouveaux partenaires (il en compte 200 à ce jour, soit un tiers de plus que l'an dernier), qu'il s'agisse de revendeurs, d'intégrateurs, de consultants ou d'éditeurs indépendants (ISV).
Au passage, Christophe Letellier a tenu à insister sur le niveau d'exigence apporté à ce recrutement. « Nous avons réalisé une forte progression aux Etats-Unis et au Royaume-Uni », a-t-il précisé. Un nouveau programme de certification de partenaires est mis en place au niveau mondial, avec notamment l'objectif de constituer des offres axées sur certains secteurs d'activité, en particulier la distribution, les industries (d'assemblage et de flux/process) et les entreprises de services, en complément des fonctions métiers déjà disponibles dans ERP X3. La première offre verticale à être livrée s'adressera au secteur des services.
Un support « premium » au niveau mondial
Les ISV peuvent développer des solutions métiers en s'appuyant sur la plateforme technologique SAFE X3 sur laquelle repose la suite de gestion ERP X3. SAFE X3 donne accès aux mécanismes de workflow, ainsi qu'à des fonctions de Business Intelligence. Dans la version 6.2 de l'offre, cette plateforme s'enrichit d'une méthodologie pour exposer les services web et d'une infrastructure de portail.
Parmi les autres initiatives de Sage figure la disponibilité d'un service de support « premium » pour ERP X3, complété d'une méthodologie de déploiement de sa solution à l'échelle mondiale (*) et, là aussi, d'un programme de certification de consultants.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)[[page]]
Du côté de l'ERP proprement dit, des améliorations fonctionnelles ont été apportées à plusieurs modules, principalement la finance, le suivi de production et la gestion commerciale. La version 6.2 est disponible pour l'édition Standard de l'offre, en Europe et aux Etats-Unis (la Standard Edition est destinée aux entreprises déployant l'ERP localement et aux filiales de groupe).
Lors de la conférence web, Emmanuel Obadia, vice-président senior de Sage ERP X3, a annoncé ou rappelé les différents accords OEM noués avec les éditeurs français Talend, Netvibes et Exalead (filiale de Dassault Systèmes), respectivement spécialisés dans l'intégration de données, la personnalisation de tableaux de bord (avec agrégation de widgets) et les moteurs de recherche. La technologie Exalead CloudView a été choisie par Sage pour l'option de recherche qu'il propose dans ERP X3 6.2, sous la forme d'un widget s'insérant dans son portail (ce dernier étant intégré à SAFE X3). A partir de cette fenêtre de saisie, les utilisateurs pourront effectuer des requêtes en langage naturel pour retrouver des informations gérées dans les bases Sage (données et métadonnées).
ERP X3 peut fonctionner avec Oracle Exadata
La collaboration avec Netvibes, plus ancienne, avait déjà débouché sur la mise à disposition du composant Enterprise Webtop, sous la forme d'un service en ligne. Celui-ci permet de se connecter de façon sécurisée à ERP X3 et à ses workflows, à partir de tableaux de bord personnalisés qui comporteront aussi des informations venant de flux RSS et de médias sociaux (affichés à travers des widgets). L'intérêt est de pouvoir donner accès à l'ERP à partir d'un terminal mobile, non seulement aux collaborateurs, mais également aux fournisseurs ou partenaires. Guy Berruyer a rappelé que la stratégie cloud de Sage ne consistait pas à réécrire ses applications mais à proposer à ses clients des extensions fonctionnelles dans le cloud.
Quant à Talend, il travaille autour du protocole de communication SData2 (**) destiné à relier entre elles les applications de Sage. Dans ce domaine, la dernière intégration en date rapproche ERP X3 et la solution de CRM SalesLogix. Un autre accord OEM, avec l'éditeur Version One, permet désormais à Sage de proposer une solution de gestion électronique de document (EDM), sous la forme d'une extension à sa suite intégrée.
Enfin, le groupe britannique a annoncé la semaine dernière qu'il avait renforcé l'intégration de Sage ERP X3 avec la base de données Oracle 11g et que son offre pouvait être installée sur la plateforme de stockage Oracle Exadata, optimisée à la fois pour les applications de datawarehouse et transactionnelles.
Illustration : Guy Berruyer, CEO de Sage Group plc, lors de la conférence web du 26 mai 2011.
(*) Méthodologie baptisée Isigma (International Sage Implementation Global Methodology Approach)
(**) SData (Sage Data) permet aussi l'intégration avec le web. Il s'appuie sur HTML et le format de syndication ATOM apparenté à XML.
Samsung exige de voir l'iPhone 5 et l'iPad 3
Apple et Samsung ont franchi une étape supplémentaire dans leur confrontation judiciaire sur la violation supposée de leurs droits de propriété intellectuelle respectifs. La semaine dernière, Apple a obtenu de la justice le droit de voir des exemplaires des prochains produits de Samsung comme les futures tablettes Galaxy Tab II ou smartphone du constructeur l'Infuse 4G, fonctionnant sous Android. La firme de Cupertino a été très précise dans ses demandes, il lui a suffi de regarder la conférence Google i/o pour connaître les prochaines sorties de Samsung. Le tribunal a donné jusqu'au 17 juin à Samsung pour présenter ses terminaux aux avocats d'Apple.
Une réponse moins précise de Samsung
Comme on pouvait s'y attendre, le constructeur coréen ne pouvait rester inactif et a donc déposé une requête auprès de la cour fédérale de San José pour obtenir des échantillons des prochains terminaux Apple. Dans sa requête l'appellation des produits est un peu plus aléatoire, car la firme de Cupertino ne dévoile jamais rien à l'avance. Les avocats de Samsung parlent de « iPhone 4S » ou « iPhone 5 » ainsi que de l' « iPad 3 » ou « iPad troisième génération ». L'objectif d'une telle demande est de constater qu'aucun brevet n'a été violé.
Illustration : Etude d'iPhone 4, photo non contractuelle
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |