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(06/05/2011 17:13:15)
Recap IT : Sony s'explique, la mort de Ben Laden profite aux pirates, Apple et les rumeurs
En fin de semaine dernière, Sony avait indiqué que ses services en ligne PSN et Qriocity avaient été piratés et que les auteurs s'étaient emparés de près de 77 millions de comptes utilisateurs, y compris des coordonnées bancaires. Pendant le week-end, les dirigeants de l'entreprise ont présenté leurs excuses en promettant des compensations et expliqué aussi la technique d'intrusion utilisée. Cependant le lendemain, Sony a annoncé la découverte d'une deuxième attaque sur le service Sony Online Entertainment entraînant le vol de 24,6 millions de comptes utilisateurs et quelques milliers de coordonnées bancaires. Après investigation, le constructeur japonais soupçonne fortement le collectif Anonymous d'être à l'origine de l'attaque. Ce dernier a démenti.
L'autre actualité de la semaine est la mort d'Oussama Ben Laden. Cette information a été un prétexte pour les pirates pour diffuser des logiciels malveillants et des virus à travers les sites des réseaux sociaux. Le FBI a alerté les internautes sur ce sujet. Devant ces questions de sécurité, l'Union européenne réfléchit sur la mise en place d'un espace Schengen virtuel et n'hésite pas à proposer le filtrage du Net. Microsoft de son côté a annoncé son fameux Patch Tuesday moins important en volume, mais qui corrige des failles sur Windows Server.
Terminons par le monde d'Apple, à l'heure où la Chine découvre les joies des files d'attentes pour obtenir le Saint Graal, iPad 2 produit, ironie de l'histoire, à quelques kilomètres de Pékin. La semaine pour la firme de Cupertino a été rythmée par les rumeurs sur l'iPhone 5, probablement en retard et la mise à jour d'iOS qui règle les problèmes des données géolocalisées. Enfin, un défi a été lancé aux pirates pour jailbreaker l'iPad 2.
Microsoft livre un Patch Tuesday «light» mais critique pour Windows Server
C'est une mise à jour bien plus légère que la précédente que Microsoft va mettre à disposition mardi prochain, 10 mai, pour son « Patch Tuesday » du mois. Elle vient tout de même corriger un bug jugé « critique » (le rang le plus élevé sur l'échelle qui détermine la criticité des failles) dans le système d'exploitation Windows Server, ainsi que deux vulnérabilités dans le logiciel de présentation PowerPoint. Après les 64 rustines livrées en avril dernier, il n'est pas surprenant d'en avoir beaucoup moins cette fois-ci. D'ailleurs, on a pu remarquer que l'éditeur allégeait souvent ses mises à jour les mois impairs.
Le premier correctif vient rectifier Windows Server 2003, 2008 et 2008 R2, les trois versions de l'OS serveur que Microsoft supporte encore. La faille existe même dans la nouvelle version, Server 2008 R2 Service Pack 1 (SP1). En revanche, les versions poste de travail de Windows (XP, Vista et 7) ne sont pas affectées.
En l'absence de précisions, il est impossible de dire quels sont les composants serveurs que Microsoft va corriger, indique Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security, interrogé par nos confrères de Computerworld. « Autant lire dans le marc de café, estime-t-il. Il pourrait s'agir d'un composant Active Directory, ou bien d'un composant DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol). » Mais puisqu'il s'agit d'un bug affectant Windows Server, Andrew Storms pense qu'il faudra probablement un jour ou deux de plus aux administrateurs réseaux pour tester la rustine avant de l'installer.
Un nouvel index d'exploitabilité des failles
L'autre bulletin de sécurité concerne donc PowerPoint dans les packs bureautiques Office XP, Office 2003 et 2007. Egalement inclus dans la mise à jour, Office 2004 pour Mac et 2008 pour Mac. La rustine destinée à l'édition PowerPoint d'Office XP sera certainement l'une des dernières : cette suite qui compte maintenant une dizaine d'années ne sera plus couverte par les mises à jour de sécurité après le 12 juillet. Les nouvelles éditions (Office 2010 sur Windows et Office 2011 pour Mac) ne sont pas affectées par le bug.
Andrew Storms parie qu'il s'agit d'une faille sur un format de fichier. « Cela n'est pas surprenant que de plus en plus de bugs PowerPoint apparaissent à un moment où les pirates réorientent leurs attaques de Word et Excel vers le logiciel de présentation ». Microsoft a corrigé trois failles sur PowerPoint le mois dernier et deux en novembre 2010.
L'éditeur de Windows a par ailleurs annoncé qu'il aller inaugurer un nouvel index pour l'exploitation potentielle des failles. L'actuel a été mis en service en octobre 2008. Il établit un classement évaluant la probabilité qu'une faille soit exploitée dans les mois suivants. A partir de la semaine prochaine, l'index distinguera les versions les plus récentes et les plus anciennes de ses logiciels. Pour convaincre de l'utilité de cette nouvelle présentation, Microsoft avance l'argument qu'il sera plus facile aux clients des plateformes les plus récentes de déterminer les risques encourus, compte tenu des fonctionnalités intégrées au sein des nouveaux produits ». Pour Andrew Storms, il est clair que Microsoft veut montrer que ses plus récents logiciels sont aussi les moins « risqués ». Et il voit se profiler des considérations marketing derrière l'argument de l'éditeur.
Dans un billet de blog détaillant ce changement, Maarten Van Horenbeeck, responsable sécurité senior chez Microsoft, avance des statistiques pour appuyer les dires de l'éditeur. Sur les 256 évaluations d'exploitabilité livrées par Microsoft sur les huit derniers mois, 97 étaient moins sérieuses et ne s'appliquait pas aux dernières versions des produits touchés. « A l'inverse, dans sept cas seulement, ce sont les versions les plus récentes des logiciels qui étaient touchées, alors que les plus anciennes ne l'étaient pas ». Cet index est publié séparément des bulletins de sécurité. (...)
Sophos acquiert Astaro, spécialiste des appliances UTM
La concentration dans le domaine de la sécurité se poursuit. L'acquisition d'Astaro par Sophos s'inscrit dans cette démarche. L'éditeur de logiciel a annoncé le rachat du quatrième fournisseur mondial spécialisé dans les appliances UTM. Astaro est basée à Wilmington au Massachusetts et dispose aussi d'un établissement à Karlsruhe en Allemagne. Il affiche des revenus de 56 millions de dollars et 30% de croissance en 2010. Aucun montant n'a été donné pour cette transaction.
Pour la concurrence, François Lavaste, président de Netasq estime que « cette acquisition est une bonne nouvelle. Elle démontre l'attractivité stratégique de la sécurité réseau et l'importance croissante des solutions unifiées. Elle est aussi la confirmation des tendances de fond de la convergence dans le secteur de la sécurité, poussées à la fois par les acteurs eux-mêmes et par les besoins clients. »
(...)(06/05/2011 14:45:02)Gestion de parcs IT : Kaseya rachète Intellipool AB
L'éditeur suisse Kaseya, spécialisé sur les solutions de gestion des infrastructures informatiques, a racheté le Suédois Intellipool AB, fournisseur de solutions de surveillance de réseaux et contrôle des performances. Il récupère ainsi le produit Intellipool Network Monitor (capture d'écran ci-dessus) qui permet de suivre jusqu'à des milliers d'équipements réseaux, mais peut aussi se borner à n'en gérer que quelques-uns. Cette offre supporte une vingtaine de systèmes d'exploitation. Dans un premier temps, son acquéreur proposera ce logiciel comme une extension à sa gamme de modules, avant de l'intégrer complètement dans sa plateforme Kaseya 2 d'ici la fin de l'année.
Si la suite modulaire de Kaseya s'adresse naturellement aux départements informatiques des entreprises, elle est aussi très adaptée aux besoins des prestataires de services IT. Disponible en version « on-premise » et en mode hébergé, elle rassemble des outils de sauvegarde, de migration de postes de travail, de surveillance, de gestion des patchs, d'audit et d'inventaire, d'anti-virus, de monitoring réseau, d'accès à distance, de service desk et de gestion des interventions (ticketing). En s'appuyant sur cette solution pour agir de façon préventive sur les équipements de leurs clients, les SSII et revendeurs à valeur ajoutée (VAR) peuvent leur garantir un niveau de services et, dès lors, vendre aux entreprises un engagement de résultat, explique Stéphane Hauray, directeur général de Kaseya France. Sur les 10 000 prestataires informatiques présents en France, outre 300 grandes sociétés et 3 000 de taille moyenne, on dénombre une majorité de petites sociétés ne gérant souvent qu'une centaine de machines, rappelle le DG. La solution de Kaseya permet aux prestataires de services managés de prendre en charge davantage d'équipements en générant une rentabilité supérieure (x 2,5 environ) à celle d'un contrat classique.
Auditer avant de s'engager
Sur les dix nouveaux clients signés par la filiale française au cours de ce premier trimestre, 7 sur 10 étaient des prestataires de services IT et les 3 autres, des entreprises, détaille Stéphane Hauray pour illustrer l'intérêt croissant des professionnels de l'infogérance pour les outils qu'il commercialise. « L'un des gros problèmes des prestataires est le surstaffing », rappelle Stéphane Hauray. Avec une solution d'automatisation et de détection préventive des pannes, ils sont en mesure de gérer deux fois plus de machines, estime le directeur général. Il constate qu'il y a une prise de conscience des SSII et des VARs de l'importance d'un outil adapté pour s'engager sur un résultat. « A chaque nouveau client, le prestataire installe Kaseya en mode audit et le rapport qu'il obtient le renseigne sur l'état de santé du réseau et des besoins en maintenance ». Quelle est la proportion de machines anciennes, quels types d'interventions prévoit-il, quels serveurs vaut-il mieux changer d'emblée ou bien assortir d'une maintenance plus coûteuse. Le VAR ajuste au mieux le contrat qu'il va proposer en ayant une visibilité complète de l'état du parc avant de s'engager, car il est difficile de revenir ensuite sur les conditions offertes. « On mesure les risques et on limite les mauvaises surprises en connaissant bien l'infrastructure du client. Tout doit être intégré dans la rentabilité ».
Un module de facturation centralisé
Le mois dernier, Kaseya a ajouté à sa suite intégrée un module de facturation, Service Billing 1.0. Celui-ci permet aux fournisseurs de services d'infogérance d'automatiser leur facturation depuis une console centralisée. L'outil leur procure une vision complète de leurs activités pour les différents clients. Il leur permet aussi d'améliorer leur rentabilité et d'optimiser leur trésorerie. L'éditeur a également mis à jour son module Service Desk. Dans sa version 1.3, celui-ci intègre principalement un compteur de session pour les besoins de facturation sur tous les tickets et bons d'intervention ouverts, la création de listes de tâches pour les techniciens pour chaque ticket ouvert.
Illustration ci-dessus : le module de facturation Kaseya Service Billing, KSB - (cliquer ici pour agrandir l'image)
Illustration d'ouverture : logiciel de surveillance des équipements réseau et de contrôle de performance Intellipool Network Monitor, d'Intellipool AB (cliquer ici pour agrandir l'image)
(...)
Percée des MVNO et fort taux d'équipements mobiles selon l'ARCEP
La France comptait 65,53 millions de lignes de téléphonie mobile ouvertes en mars dernier, soit une progression de 6,4% comparé à mars 2010, selon le bilan trimestriel de l'ARCEP. Cela donne un taux d'équipement pour l'Hexagone qui dépasse les 100%. Il reste néanmoins quelques disparités entre les régions, la Franche-Comté affiche un taux d'équipement mobile de 76,5%.
Grands consommateurs de SMS, les Français ont envoyé en moyenne 178,3 messages textuels en mars. Un chiffre en hausse de 43,4% par rapport à mars précédent. Les opérateurs virtuels ont gagné du terrain au premier trimestre 2011 en France métropolitaine avec plus d'un demi-million de clients supplémentaires (570 000). La part de marché de ces opérateurs sans réseau est passée de 6,31% en mars 2010 à 8,40% douze mois plus tard.
Bien que finalement prise en charge par les opérateurs, la hausse de la TVA a encouragé les abonnés à changer d'opérateurs. L'Autorité de régulation des télécommunications a ainsi dénombré 791 000 numéros portés, ou changements d'opérateur avec conservation du numéro d'origine.
Lafuma économise sur le traitement des factures avec Esker
Le Groupe Lafuma regroupe cinq marques de matériels et de vêtements de sport : Lafuma, Millet, Eider, Oxbow, Killy, Ober et Le Chameau. Avec ses 2000 collaborateurs, dont 900 en France, il réalise 245 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel. Avec son PGI verticalisé YourCegid Retail, il édite 300 000 factures par an, dont 60 000 à l'international.
Auparavant, les factures étaient imprimées et expédiées manuellement une à une séparément dans chaque société du groupe. Si un client devait recevoir plusieurs factures émises simultanément, il recevait autant de plis séparés que de factures, multipliant ainsi les coûts de traitement et d'affranchissement. Une dizaine de personnes était utilisée à cette seule fin. Le groupe a donc décidé d'entamer une démarche d'industrialisation et envisagé une externalisation.
Le Groupe Lafuma souhaitait notamment regrouper toutes les factures émises pour un même client dans une seule enveloppe, industrialiser l'envoi afin de bénéficier de tarifs postaux avantageux voire de faire certaines expéditions de l'étranger pour baisser encore les coûts, de permettre à ses clients de recevoir au choix une facture papier ou électronique (en favorisant cette dernière afin de baisser les coûts et d'améliorer l'empreinte écologique du groupe) et enfin d'améliorer le suivi de chaque facture et de son règlement.
Transparence et prévisibilité tarifaire
Après appel d'offres, le Groupe Lafuma a choisi l'offre externalisée d'Esker. Outre la facilité d'intégration de l'offre au SI du groupe, la transparence et la prévisibilité tarifaire ont été particulièrement appréciés. Les « usines courrier » du prestataire, situées en France et en Espagne, récupère désormais les flux de factures à partir de YourCegid Retail et assurent l'ensemble des traitements (impression, mise sous pli, affranchissement, expédition... ou envoi électronique) avec regroupement des envois à un même destinataire. Impressions et mises sous pli sont désormais totalement industrialisées. L'expédition postale à partir de deux pays différents et l'industrialisation des expéditions permettent de faire baisser considérablement les coûts postaux.
Au total, le groupe revendique une baisse des coûts sur le poste « expédition des factures » de l'ordre de 30 à 35%.
Le coût du projet n'a pas été communiqué.
Trimestriels Netgear : En pleine croissance
Le fabricant américain de produits réseaux, de stockage et de sécurité a clos le premier trimestre de l'année 2011 sur un chiffre d'affaires de 279 millions de dollars, en hausse de 31% à période comparée de l'exercice précédent. Ses activités en EMEA ont affiché un fort dynamisme avec une croissance de 51% aboutissant à des revenus trimestriels de 122,6 millions de dollars. Netgear réalise désormais 44% de ses facturations dans cette zone géographique contre 47% dans la zone Amériques. Outre-Atlantique, le chiffre d'affaires du fabricant a aussi progressé (+22%) pour atteindre 132 M$. La croissance est en revanche bien moindre dans la zone Asie-Pacifique (+5%) où les revenus se sont établis à 24 M$.
«Notre croissance impressionnante au premier trimestre est le résultat de l'introduction de nouveaux produits sur le marché lors de ces derniers mois. Nos produits pour la connexion TV et mobile, nos passerelles câble Docsis 3.0 et nos récents systèmes de stockage pour les entreprises notamment, ont enregistré un excellent accueil de la part du marché », estime Patrick Lo, le président et CEO de Netgear.
Parallèlement à la hausse globale de son chiffre d'affaires, Netgear a également enregistré un bénéfice net (norme GAAP) en progression de 54% à 21,2 M$. La marge brute (non GAAP) représente quant à elle à 32,1% de ses facturations contre 35,2% un an, tandis que la marge opérationnelle (non GAAP) recule également de 1,1 point à 12,6% du chiffre d'affaires.
Illustration: Patrick Lo, CEO de Netgear
(...)(06/05/2011 10:15:38)Le marché du logiciel d'entreprises profite de l'après-crise
L'étude s'intéresse aux cinq principaux acteurs de ce marché : Microsoft, IBM, Oracle, SAP, Symantec, qui représentent 50,2% du marché mondial. Ils ont « élargi leurs gammes de produits, racheté d'autres entreprises, ont répondu à leurs plans d'affaires et percé dans les marchés émergents » note le cabinet. Toutefois, souligne le Gartner, deux régions, le Japon et l'Europe de l'Ouest, se montrent moins dynamiques.
Microsoft reste n°1, largement, avec 22,4% de parts de marché et une progression de 12,5%. Le n°2, IBM, avec 10,4% du marché, affiche la plus faible progression : +5,7%. Toutefois, concède le Gartner, IBM serait n°1 si n'étaient pas comptabilisées dans ce classement les ventes au grand public de Microsoft. Le troisième, Oracle, s'installe à 9,8% de parts de marché mais occupe la 1ère place en termes de performance avec 19,4% de progression.
Aux places d'honneur, on trouve SAP avec 5,% du marché mais 13,9% de progression, et, enfin, Symantec 2,3% des parts et 2,6% de hausse. Il faut aller plus loin dans le classement pour trouver des progressions encore plus spectaculaires. VMware est à +41%, Adobe à +29%, Salesforce à +28%.
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