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(23/03/2011 09:21:13)

La fin de la loi de Moore provoquerait une crise économique

Dans son nouveau livre « Physics of the Future », le physicien théoricien américain Michio Kaku explique qu'une grave crise interviendra quand la loi de Gordon Moore - cofondateur d'Intel avec Robert Noyce - ne pourra plus s'appliquer. C'est à dire au moment où la lumière ultraviolette ne suffira plus pour graver des circuits toujours plus petits sur des plaquettes de silicium, un phénomène qu'il situe, compte tenu de l'évolution actuelle, dans moins d'une décennie. À ce moment-là, la loi de Moore commencera à décliner graduellement, avec un impact technologique et économique désastreux.

Le physicien fait valoir que les industries de l'informatique sont dépendantes de la sortie permanente de nouveaux produits offrant deux fois plus de puissance à échéance d'une ou deux années. Privées de loi de Moore pour augmenter les capacités de calcul des appareils, les industries ne pourront plus compter sur cette culture de l'upgrade, et leur chaîne de production s'en trouvera paralysée, parce que l'intérêt des consommateurs pour les produits risque fort de diminuer.

La fin de la Silicon Valley

« Vers plus ou moins 2020, la loi de Moore cessera progressivement d'agir et la Silicon Valley peut lentement se transformer en une vallée de la rouille, à moins de trouver une technologie de remplacement, » affirme Michio Kaku dans un extrait publié sur le site Salon.com. « Les transistors seront si petits que les électrons s'échapperont des fils. C'est la théorie quantique ou la physique atomique qui prendront le dessus.

À cette échelle, et compte tenu des lois de la physique, c'est la théorie quantique qui prédominera, » explique le physicien, en invoquant l'une des lois les plus redoutées de la science, Le Principe d'Incertitude d'Heisenberg. Son argument est on ne peut plus clair. À partir du moment où l'unité de base du traitement informatique - l'électron et son comportement mesurable à l'intérieur d'un fil - n'est plus maîtrisable, ce qui sera sûrement le cas à ces échelles, l'âge du silicium est terminé. Et à l'heure actuelle, la science ne dispose pas du moyen de savoir comment va se comporter un électron dans un transistor.

Une limite déjà formulée par Gordon Moore lui-même

Les déclarations du scientifique sur les limites de la loi de Moore ne sont pas nouvelles. Elles avaient été émises par Gordon Moore lui-même dès les années 1960. En 2005, le physicien trouvait même problématique l'application de l'exponentielle à l'environnement informatique actuel, alors que les déclarations des dirigeants d'Intel restaient optimistes.

Cependant, la thèse de Michio Kaku est intéressante, car elle se concentre sur les conséquences économiques liées à sa disparition qui rendrait les entreprises de haute technologie et des économies entières, très vulnérables. Celui-ci nous rappelle à quel point le monde est devenu dépendant de la puissance des ordinateurs, dont on imagine la croissance illimitée comme acquise. Par exemple, la puce que l'on peut trouver à l'intérieur des cartes d'anniversaire a plus de puissance de traitement que celle dont pouvaient disposer les Alliés en 1945. « Hitler, Churchill, ou Roosevelt aurait peut-être commis des crimes pour se procurer cette puce. Mais que faisons-nous avec elle ? Après l'anniversaire, nous jetons la carte et la puce à la poubelle, » écrit-il.

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On trouve des arguments pour modérer son pessimisme et tempérer son extrapolation. En premier lieu, même si l'unité de base de la puissance de calcul peut cesser de croître à cause des barrières physiques, il serait possible de déployer cette puissance en parallèle pour en optimiser le rendement. Le monde devra réfléchir à la manière de multiplier cette unité de base pour la rendre plus performante, ce qui n'est pas vraiment la tendance actuelle, du fait que la loi de Moore continue à s'appliquer. Cela va donc demander du temps. 

Plus avant, se profile aussi l'informatique quantique, et la mise au point d'un modèle pour effectuer des calculs capables de résoudre les problèmes à l'origine des inquiétudes émises par le physicien, qui lui font craindre un effondrement de l'âge informatique. Si l'idée est de laisser la science là où elle est restée bloquée pendant quelques années, il va falloir travailler pour dépasser le paradoxe d'Heisenberg.

Et si l'informatique quantique parvient à évoluer jusqu'à permettre des applications commerciales, certains pensent qu'elle posera de plus gros problèmes que ceux posés par la physique fondamentale pour construire des ordinateurs toujours plus complexes. La vraie question est de savoir à quoi serviront ces futures machines. En 2050, les ordinateurs quantiques pourraient être parfaitement adaptés pour résoudre les plus profondes énigmes de l'univers, mais peut-être pas pour créer l'équivalent de l'iPod.

(...)

(22/03/2011 16:18:41)

Comment Twitter a consolidé son infrastructure informatique

Pour y remédier, l'entreprise a procédé à la restructuration de ses systèmes de back-end, « un défi en ingénierie très conséquent, » selon Twitter. La migration devrait avoir un impact très significatif, et permettre à l'entreprise « de disposer d'une plus grande marge de manoeuvre en matière de capacité, d'offrir aux utilisateurs et aux développeurs une meilleure fiabilité, et de proposer de nouvelles offres, » comme l'indique le communiqué publié sur le blog de Twitter. Si ces récentes infrastructures répondent aux attentes, elles apporteront une amélioration majeure au service de micro-blogging, dont le système a régulièrement souffert, peinant à suivre la croissance exponentielle du site.

Twitter veut bien sûr améliorer l'usage de son service pour les utilisateurs finaux et les développeurs externes, mais vise aussi à disposer de meilleurs atouts pour augmenter ses recettes publicitaires. Voilà presque qu'un an que le site de réseautage social, qui fête son cinquième anniversaire, a lancé son programme de publicité Promoted Tweets, en espérant générer des recettes publicitaires à la mesure de sa montée en puissance afin de soutenir son activité. La semaine dernière, l'entreprise faisait remarquer que, s'il avait fallu plus de trois ans pour atteindre le milliard de tweets, ce chiffre est désormais une constante observée chaque semaine. En outre, le nombre moyen de messages envoyés chaque jour via Twitter est passé de 50 millions en mars 2010 à 140 millions ce mois-ci. En moyenne, 460 000 comptes sont créés chaque jour, et le nombre d'utilisateurs de Twitter mobile a augmenté de 182 % en un an.

Prévenir les montées en charge rapides


Parmi les principales améliorations apportées par Twitter, il y a la capacité à reproduire les messages utilisateurs, les « tweets », dans de multiples centres de calcul, à hauteur de 20 To de données, mais aussi la mise en place d'outils et de procédures permettant de mieux surveiller les systèmes, notamment les serveurs et l'équipement réseau. « Dans un second data center, nous avons placé des systèmes prêts à être mis en route, de façon à pouvoir augmenter si nécessaire notre capacité à traiter le nombre de tweets échangés. Ce deuxième centre de calcul a également servi de laboratoire pour tester nos stratégies de réplication et de migration. Nous avons aussi ouvert un troisième centre de calcul, plus grand, où est hébergé notre site principal, » indique le communiqué.

L'autre challenge était de faire en sorte que l'opération soit tout à fait transparente pour les utilisateurs et qu'elle n'ait aucun impact sur le fonctionnement du service, alors même que le nombre d'utilisateurs continuait à augmenter. Sans compter que pendant cette période, Twitter a lancé un certain nombre de produits et mis en place de nouvelles fonctionnalités. « Cette migration nous permet de traiter les Tweets plus rapidement et de manière plus fiable. Elle nous laisse aussi plus de champs pour nous concentrer sur les évènements les plus intéressants et sur les problèmes d'ingénierie, », conclut le message publié sur le blog de Twitter.

Crédit Photo: D.R

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(22/03/2011 14:39:29)

Adobe a corrigé la faille de Flash qui se servait d'Excel

Adobe a livré hier un correctif pour réparer la vulnérabilité critique trouvée dans son Reader, ainsi qu'il l'avait promis il y a une semaine. Un patch pour son lecteur Flash a suivi dans la journée. Lundi dernier, l'éditeur avait indiqué qu'une faille zero-day était exploitée en recourant à des documents Excel malveillants, attachés à des courriels. Il avait alors indiqué qu'il aller corriger ses logiciels Flash, Reader et Acrobat dans la semaine, sans spécifier de date. Le Reader et Acrobat étaient également vulnérables parce que la faille qui affectait Flash existait dans le composant « authplay.dll » de ces deux produits. Authpaly est l'interpréteur qui restitue les contenus Flash au sein des fichiers PDF.

Hier, Microsoft a conseillé aux utilisateurs d'Office d'utiliser son outil de sécurité EMET pour se prémunir de ces attaques. 

Les fichiers PDF, cibles potentielles

Précédemment, Adobe avait précisé que s'il avait bien constaté des attaques exploitant la vulnérabilité avec des fichiers Flash corrompus inclus dans des tableaux Excel, en revanche il n'en avait encore remarqué aucune ayant ciblé des utilisateurs avec des documents PDF altérés. Il est néanmoins possible que les cybercriminels changent de tactique et se mettent à duper les utilisateurs de cette façon. « Gardez à l'esprit que bien que nous n'ayons vu pour l'instant que des attaques prenant la forme de fichiers Flash insérés dans des fichiers Excel distribués par e-mail, nous fournissons des correctifs pour toutes les configurations et plateformes parce qu'il subsiste toujours la possibilité qu'un assaillant modifie la méthode et emploie la faille d'une autre façon », a reconnu Wiebke Lips, une porte-parole d'Adobe.

Chrome déjà corrigé, IE à vérifier

Les utilisateurs de Chrome n'ont peut-être pas besoin d'installer les correctifs livrés hier parce que Google les a appliqués la semaine dernière lors d'une mise à jour de son navigateur (qui intègre une copie du lecteur Flash). Cela dépend en fait de la présence ou non d'Internet Explorer sur leur machine. « Si l'utilisateur dispose d'une version d'IE intégrant le Flash Player, en plus de Google Chrome, il devra effectivement appliquer le correctif de Flash Player pour IE », a expliqué Wiebke Lips dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'utilisateur peut vérifier si le lecteur Flash est installé dans IE en pointant vers ce lien fourni par Adobe.

Adobe X, protégé par sa sandbox

L'éditeur d'Acrobat n'a pas corrigé Adobe X, la nouvelle version de son lecteur PDF qui inclut une sandbox conçue pour contrecarrer la plupart des attaques. Il a rappelé que celle-ci bloquait la faille corrigée par les mises à jour d'hier et qu'elle protège aussi de l'installation du malware si les pirates décident de changer de tactique et d'opérer en passant par un fichier PDF corrompu. La mise à jour trimestrielle de Reader X n'est pas prévue avant le 14 juin prochain. Les versions corrigées du Reader, d'Acrobat et du lecteur Flash peuvent être téléchargées sur le site d'Adobe. Les utilisateurs peuvent aussi passer par l'outil de mise à jour intégré ou attendre que les logiciels leur signalent qu'une nouvelle version est disponible. (...)

(22/03/2011 12:09:27)

Apple poursuit Amazon sur le nom « App Store »

La firme de Cupertino a déposé la plainte devant le tribunal du District Nord de Californie. Apple accuse Amazon, selon le Wall Street Journal, de porter atteinte à ses droits sur le nom App Store et a demandé au tribunal une injonction interdisant à l'éditeur d'utiliser ce nom ainsi que des dommages, dont le montant n'a pas été spécifié. Mary Osako, porte-parole d'Amazon, a déclaré que la société, depuis toujours, ne commente pas les litiges en cours. De son côté, Apple n'a pas donné suite aux demandes de commentaires.

Terme générique ?

Ce contentieux intervient alors qu'Amazon vient de lancer aux Etats-Unis sa boutique applicative à destination des smartphones Android. Au lieu d'utiliser le terme App Store, l'éditeur a choisi d'écrire Appstore, tout attaché. Technique un peu aventureuse, mais qui apporte une pierre supplémentaire à la bataille que se livre Apple avec d'autres acteurs. Microsoft a ainsi saisi la justice, car elle considère que le terme « App Store » est générique et ne peut donc pas être soumis au droit des marques. Apple a répondu que Windows était tout aussi généraliste.

(...)

(22/03/2011 10:43:23)

Annuels Open : Objectif 300 millions de CA en 2013

Le CA 2010 de la SSII Open était connu : 260,4 millions d'euros (ME) en décroissance organique de 10% par rapport au CA 2009 (288 ME). Comment expliquer cette baisse ? L'un des deux co-présidents, Frédéric Sebag, la localise aux Pays-Bas et en Belgique, avec un recul de 25% (le CA sur ces deux pays est maintenant de 10ME et sera le même en 2011). En France, la baisse est de 4%.  La baisse des prix de vente aurait affecté la SSII qui n'a pas souhaité répondre à n'importe quel prix à toutes les demandes clients.

La situation semble également délicate à Madrid, où la cession des activités est en cours. En 2010, Open avait cédé ses activités au Canada. A l'international, l'accent est mis désormais sur du nearshore (avec 50 personnes à Barcelone et une quarantaine en Ukraine) et sur le développement de l'activité en Chine pour accompagner les clients et répondre le marché.

Côté rentabilité, Open termine son exercice 2010 avec un résultat opérationnel courant de 8,5 ME, représentant 3,3% du CA. En 2009 c'était 5,2 ME pour 1,8% du CA. Le résultat net des activités poursuivies se monte à +0,2 ME contre - 22,2 ME sur 2009. La partie « autres produits et charges opérationnels » indique -3ME sur 2010, contre -26,5 ME en 2009, signe que la restructuration due aux rapprochements des différentes entités et à la création de process communs, engagée en 2009, a également pesé sur les comptes 2010.


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« Trois indicateurs, importants pour notre profession, sont à relever chez  Open » note pourtant Guy Mamou-Mani, co-président. Et  de citer : le Taux d'occupation (revenu à 87,1%, contre 84,9% en 2009), le Taux journalier moyen (passé à 393 ME contre 386), un solde net des recrutements redevenu  en positif au Q4 2010. Open souligne également sa situation bilancielle, avec un gearing de 1, la dette nette se montant  50 ME et les fonds propres atteignant la même somme (*).

Une fois cette étape franchie, celle de la crise économique et de sa propre restructuration, Groupe Open développe son plan stratégique. Il tient en un chiffre : 5% de croissance du CA, en moyenne, sur les trois prochaines années. Avec  30 ME de croissance externe (sur plusieurs cibles), le CA 2013 devrait se situer à 330 ME. Le résultat opérationnel courant atteignant 8% (contre 3,3% sur l'exercice 2010).

Objectif à 3 ans : un CA de 300 millions d'euros

Open veut appliquer d'ici 2013 plusieurs grands principes : augmentation de la valeur produite, innovation technologique (MtoM, portail open source, mobilité), sectorielle (santé et bientôt énergie), industrielle (testing, agilité, cloud), innovation contractuelle (de nouvelles formes de contrats basés sur les résultats obtenus). Elle va recruter 800 ingénieurs en 2011 et table toujours sur un engagement environnemental et social (handicapés, mécénat) fort.

Mais la compétition est toujours aussi vive. Open estime s'être  hissé dans la compétition avec les grandes SSII. Toutefois, elle sera aussi bien en consortium avec d'autres SSII sur de très grands contrats internationaux qu'en concurrence frontale avec elles sur d'autres contrats intermédiaires...ou sur les recrutements d'ingénieurs (31 000 annoncés dans la profession).

(*) Le capital est détenu par Guy Mamou-Mani, Frédéric Sebag et Laurent Sadoun (l'ancien patron de Logix), à 47%, mais avec 62% des droits de vote. La financière de l'Echiquier compte pour 7,5% et le CM-CIC Asset Management pour 5%.

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(22/03/2011 10:21:44)

L'e-commerce progresse toujours en Europe selon comScore

Les sites d'achats en ligne ont reçu la visite de 270,6 millions d'internautes uniques au cours du premier mois de l'année, soit une hausse de 8,5 points en un an. En janvier 2010, les sites marchands ne concernaient qu'une connexion sur dix.

Les Britanniques se sont avérés les plus friands des sites d'achats en ligne qui ont attiré 89,4% des utilisateurs. Avec 87% d'internautes qui ont rendu visite à un site de ce genre, la France se place deuxième devant l'Allemagne (82,1%), l'Irlande (80,7%) et les Pays-Bas (80,2%).

Amazon reste le plus visité en Europe

Les Anglais et les Français sont également ceux qui ont navigué le plus longtemps sur les sites marchands. Les premiers ont passé en moyenne 84,1 minutes en janvier dernier tandis que les Français ont consacré 83,2 minutes. Les Turcs montent sur le podium avec 73 minutes tandis que la moyenne européenne s'établit à 52,4 minutes.

Amazon a été de loin le site marchand le plus attractif grâce à 18,9 millions de visiteurs uniques. Suivent dans l'ordre Home Retail Group (9,98 millions) et Apple avec 8,9 millions de visiteurs uniques.

Crédit photo : Peter Kirillov

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(22/03/2011 10:28:36)

Perceptive Software part à la conquête de l'Europe

L'éditeur américain de solutions d'ECM (gestion de contenu d'entreprise ou GED) change de braquet en Europe. Lui qui rayonnait jusqu'ici sur la zone EMEA depuis le Royaume-Uni a créé au mois de janvier dernier des directions pour l'Europe Centrale, l'Europe du Nord et l'Europe du Sud. Placé à la tête de cette dernière, Florent Bavoux (voir illustration) dirige, à ce titre, les activités de Perceptive Software en France, en Italie, dans la péninsule ibérique et les pays du Maghreb. Cet ancien directeur de l'éco-système partenaires d'Adobe pour l'Europe du Sud et de l'Ouest va être progressivement rejoint par une équipe de quinze personnes dans les locaux de Lexmark France à Suresnes (92). Une bonne façon de faire jouer les synergies commerciales avec le fabricant de systèmes d'impression qui a racheté Perceptive Software en juin 2010 pour en faire une division «autonome et indépendante». 

Un mélange de vente directe et indirecte

«Nous sommes clairement dans une logique de conquête du marché», précise Florent Bavoux. En effet, l'éditeur ne revendique que quelques entreprises clientes (Manutan, Office Dépôt...) en France et ne dispose d'aucun accord de distribution avec des intégrateurs locaux. Pour développer les ventes de son offre, dont la solution ImageNow est la figure de proue, il cherche logiquement à s'entourer de partenaires en comptant sur sur les connexions de Florent Bavoux et de son équipe chez les intégrateurs. En 2011, l'objectif est de recruter une dizaine d'intégrateur dans l'Hexagone. «Notre approche des clients du mid-market va principalement reposer sur l'action de nos partenaires. En revanche, notre stratégie va mêler vente directe et indirecte en ce qui concerne les grands comptes»,détaille Florent Bavoux. 

Pour mettre ses logiciels à disposition des entreprises, l'éditeur dispose d'un modèle de diffusion multifacette. Les clients peuvent opter pour l'hébergement de ses solutions sur leur propres serveurs en acquérant des licences d'utilisation ou en s'acquittant d'un loyer. Ils peuvent également choisir d'héberger l'application sur les serveurs de Perceptive Software tout en disposant d'une licence classique ou en l'utilisant en mode SaaS moyennant un loyer. 

Crédit photo D.R.
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(22/03/2011 10:28:43)

Autonomy affiche une capitalisation boursière de 6 milliards de dollars

« La capitalisation boursière d'Autonomy dépasse les 6 milliards de dollars », pointait tout récemment Emmanuel Mériot, directeur général pour l'Europe du Sud chez Autonomy. Le chiffre d'affaires de la société britannique, co-fondée par son PDG Michael Lynch et spécialisée sur les technologies de recherche pour l'entreprise, n'a pourtant pas encore atteint le milliard de dollars (870 millions de dollars en 2010). Mais sa valorisation le place dans le peloton de tête des éditeurs européens, derrière SAP et Dassault Systèmes. A noter que sa marge opérationnelle s'est établie à 43% l'an dernier et son bénéfice avant impôts à 379 M$. L'ensemble des produits d'Autonomy s'appuie sur sa technologie de recherche IDOL (Intelligent Data Operating Layer) qui se trouve aussi embarquée par de nombreux éditeurs parmi lesquels figurent des Xerox, Oracle, EMC, Symantec ou même Dassault Systèmes qui, dans ce domaine, a racheté l'an dernier Exalead. Au total, 400 partenaires OEM et tout autant de partenaires à valeur ajoutée. « Nous investissons 150 millions de dollars en R&D, soit plus de 17% du chiffre d'affaires, ce qui est énorme, fait remarquer Emmanuel Mériot. Nous avons déposé 170 brevets et nous n'embarquons nous-mêmes que nos technologies ».

Compréhension du texte, gouvernance et marketing

Au fil des années, la société créée en 1996 à Cambridge et engagée sur les fonctions de catégorisation et de compréhension contextuelle des données non structurées, a étendu son champ d'intervention, notamment par croissance externe (Zantaz, Interwoven...). Son activité se répartit aujourd'hui entre trois grandes divisions. La première englobe les solutions de recherche que l'éditeur qualifie de « meaning-based computing », c'est-à-dire s'appuyant sur la compréhension des textes, issus de documents, mais aussi d'e-mails, de PDF, d'échanges vocaux par voix sur IP ou d'autres types de contenus. « C'est le métier historique d'Autonomy, souligne Emmanuel Mériot. Nous proposons 400 connecteurs pour accéder aux fonds documentaires des entreprises et un moteur, IDOL, qui permet de faire de la taxonomie automatisée et offre de nombreuses autres possibilités. Toute notre offre fonctionnelle repose sur cette technologie. » Le directeur général rappelle au passage qu'Autonomy disposait de solutions pour comprendre la voix dès 2001. « Dans les centres d'appels, par exemple, nous utilisons des outils d'enregistrement, l'info retranscrite en texte est comprise par IDOL et utilisée pour améliorer les réponses des agents ».

La deuxième division de l'éditeur regroupe toutes ses solutions liées à la démarche de gouvernance et à la protection des données en entreprise : gestion du cycle de vie des documents (records management), archivage légal conforme aux normes FRCP, conservation d'e-mails, logiciels de e-discovery qui permettent de retrouver des informations dans des délais très courts en cas de litiges, etc. La troisième division d'Autonomy commercialise les solutions de gestion de contenus et d'optimisation du marketing utilisées dans le e-commerce (issues notamment du catalogue d'Interwoven). Elle intègre aussi les offres de Digital Asset Management. « Nous avons 20 000 clients dans le monde, dans tous les secteurs », insiste Emmanuel Mériot. Les marchés verticaux couverts vont du  pharmaceutique au juridique, en passant par le financier, le secteur public, les télécommunications, l'énergie, l'industrie, la distribution, les médias, l'éducation, etc. Le constructeur automobile Nissan, l'industriel Schneider Electric ou encore Coca-cola utilisent l'offre à l'échelle de l'entreprise.

Un cloud privé de 17 pétaoctets de données

« Nos produits d'archivage légal ont fait fureur aux Etats-Unis lors de la crise, indique Emmanuel Mériot. Maintenant que les entreprises voient le bout du tunnel, elles réinvestissent dans les solutions de marketing. Les revenus de nos divisions sont équilibrés. Nous avons réalisé une croissance de 12% sur ces trois catégories de produits au quatrième trimestre 2010 par rapport à l'année précédente ». L'activité OEM a de son côté progressé de 32%.

« Nos produits sont mis à disposition sous trois formes : licences à installer dans l'entreprise, solutions hébergées ou appliances associant logiciel et matériel, détaille encore le directeur général Europe du Sud. Nous sommes notre propre hébergeur, avec des datacenters aux Etats-Unis et en Angleterre, notamment. Nous gérons 17 pétaoctets d'informations dans le monde : texte, image, voix... ». Documents, courriels et données multimédia sont gérés sur 6 500 serveurs répartis sur huit datacenters. Lors de l'annonce des résultats annuels, le PDG Michael Lynch a constaté que ses clients étaient passés plus rapidement que prévu au cloud privé. Au quatrième trimestre 2010, les revenus d'IDOL Cloud ont progressé de 12%. Sur les entreprises françaises (150 clients dont 22 du CAC 40), Autonomy réalise 80 millions de dollars de revenus au niveau mondial. Il compte parmi elles des groupes comme Peugeot, Renault, la BNP, Société Générale, M6, France 2, ou encore Lyreco.

Le logiciel Autonomy Retina
Illustration : Le logiciel Autonomy Retina fournit différents modes de recherche, du simple mot-clé jusqu'à des méthodes avancées de rapprochement de concepts. Les résultats sont présentés avec des résumés, des hyperliens vers des informations similaires et des suggestions de requêtes (cliquer ici pour agrandir l'image).
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