Flux RSS
Business
9034 documents trouvés, affichage des résultats 1841 à 1850.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(17/03/2011 17:04:10)
MySQL bien moins coûteux que SQL Server assène Oracle
Oracle emploie les grands moyens pour convaincre de l'intérêt d'utiliser MySQL avec Windows dans le cadre d'applications stratégiques. Un choix qu'il conseille tout autant aux entreprises autant qu'aux éditeurs de logiciels. La société dirigée par Larry Ellison vient de publier un tableau comparatif qui montre que le coût de la base de données Open Source qu'il a récupérée avec le rachat de Sun est sensiblement inférieur, dans sa version Enterprise, à celui des bases SQL Server de Microsoft et ASE de Sybase. Dans le même temps, Oracle a annoncé une mise à jour de cette version Enterprise apportant des capacités de sauvegardes dynamiques en ligne, ainsi que différents outils de modélisation et d'administration des données, de nouveaux modes de visualisation pour la surveillance et une intégration avec le portail de support.
C'est loin d'être la première fois que MySQL est ainsi positionnée face à SQL Server car le précédent propriétaire de la base, Sun Microsystems, pratiquait déjà cet exercice. Ces comparaisons sont trompeuses car la plateforme de Microsoft est plus riche et plus complète, indique un porte-parole de l'éditeur de Redmond, joint par courriel par nos confrères d'IDG News Service. « Les clients qui souscrivent au support de MySQL devraient se demander quelle valeur ils en retirent et ce qu'ils perdent en renonçant à une base de données d'entreprise aux fonctions plus larges, incluant d'importantes capacités de reporting et d'analyse, fournies prêtes à l'emploi ».
Le comparatif d'Oracle ne tient pas compte des remises
Au-delà de ces considérations de coûts, l'intervention d'Oracle montre qu'il souhaite réduire la perception tenace que MySQL serait réservé à des acteurs du web ou à des start-up. Dans le même temps, il souhaite conserver au produit son image d'alternative à bas coût par rapport à des bases telles que SQL Server.
Selon les chiffres qu'il présente sur le site de MySQL, Oracle fait apparaître que, sur trois ans, le coût total de possession (TCO, total cost of ownership) de la base Open Source plafonne à 60 000 dollars pour un nombre illimité d'utilisateurs de la version Enterprise pour quatre serveurs (comportant chacun 4 sockets de 4 coeurs). Selon ses calculs, le TCO de SQL Server revient à près de 770 000 dollars (avec une licence facturée par socket) et celui de Sybase ASE (licence facturée par coeur) à environ 2,35 millions de dollars. Dans les montants indiqués pour SQL Server et ASE, le prix des licences compte pour plus de la moitié, alors que seul le support est facturé dans le cas de MySQL. Ces chiffres sont par ailleurs basés sur les tarifs catalogue des éditeurs et ne tiennent donc absolument pas compte des importantes remises que ces fournisseurs négocient généralement avec leurs client sur la redevance des licences. Il reste aux concurrents d'Oracle de la marge pour discuter ces calculs.
La souscription au support de MySQL revient à 5 000 dollars par an pour des serveurs dotés de 1 à 4 sockets. Elle coûte le double à partir de cinq sockets, selon le tarif d'Oracle.
Oracle a toujours considéré MySQL avec sérieux
Cette volonté de renforcer les efforts de marketing et de développement sur ce produit tient aussi, sans doute, à la concurrence d'acteurs tels que SkySQL (créé par d'anciens de MySQL) qui proposent des services de support indépendants autour de la base Open Source.
Cela ne surprend pas Curt Monash, du cabinet d'études Monash Research : « En considérant la façon dont Oracle a lutté avec les autorités antitrust pour conserver MySQL lors de l'acquisition de Sun, nous avons toujours su que ses intentions étaient sérieuses sur ce produit », se rappelle l'analyste. L'éditeur apparaîtra encore plus sérieux s'il rachète des technologies qui améliorent MySQL, comme celles d'Infobright du côté des solutions de datawarehouse Open Source. Sun avait investi dans Infobright dont les produits sont déjà intégrés avec MySQL.
Curt Monash considère aussi qu'il ne faut pas trop attendre du succès que pourrait remporter la base face à SQL Server. Il s'agit certes de la cible la plus évidente. « Mais si vous avez acheté du côté de Windows, pourquoi ne pas y rester ? La concurrence se situe surtout sur les nouvelles applications. En fait, peu d'utilisateurs passeront de l'un à l'autre », selon lui. Toutefois, de nombreux fournisseurs de solutions SaaS (software as a service) utilise la base de données Oracle Standard Edition, ainsi qu'un peu de MySQL. Ils ne voudront pas payer plus cher pour l'édition Enterprise d'Oracle ou pour la solution Exadata. Dans ce cas, MySQL pourrait leur convenir, considère Curt Monash.
Même avec les améliorations apportées à MySQL Enterprise, il reste encore de larges différences entre ses fonctionnalités et celles de la base de données phare d'Oracle, principalement dans les domaines de la sécurité, des différents types de données supportées et de l'analytique, rappelle le consultant.
Optimisation des processus de fabrication : Dassault Systèmes rachète Intercim
L'éditeur français Dassault Systèmes, spécialisé dans les solutions de gestion du cycle de vie des produits (PLM), vient d'annoncer le rachat d'Intercim LLC au capital duquel il avait déjà pris une participation minoritaire en 2009. Cet éditeur est partenaire de Dassault Systèmes depuis 2004. Il développe des solutions de MES (Manufacturing execution system, gestion des opérations de production) et a racheté en 2007 la société française Pertinence et ses logiciels d'optimisation des processus de fabrication industriels complexes. Parmi ses clients figurent des groupes du secteur de la défense et de l'industrie aéronautique tels EADS et Boeing, mais également des acteurs de la pharmacie comme Sanofi Pasteur, ainsi que des entreprises évoluant sur d'autres secteurs industriels avancés comme Areva, dans l'énergie, et BMW, dans l'automobile. L'éditeur équipe aussi des entreprises de la high-tech et de la construction navale.
Dassault Systèmes précise que l'acquisition d'Intercim est basée sur une valeur d'entreprise de 36,5 millions de dollars. Les solutions ainsi rachetées sont associées à sa plateforme de production virtuelle Delmia. Cette combinaison permet aux industriels de vérifier et démontrer que ce qu'ils ont produit correspond exactement à la maquette numérique, c'est-à-dire à ce qu'ils avaient prévu de construire. Ces données de conformité sont également utilisées à des fins de certification.
La suite Pertinence (illustration ci-dessus) facilite la communication entre l'ingénierie, les opérations de production et les progiciels de gestion intégrés en lien avec la chaîne d'approvisionnement. John Todd, le PDG d'Intercim, explique dans un communiqué l'intérêt pour les ingénieurs de disposer d'une visibilité en temps réel sur les opérations de fabrication et de s'assurer que leur projet correspond aux capacités des usines. Les équipes de production peuvent de leur côté soumettre les problèmes rencontrés au bureau d'études. L'utilisation conjointe de ces outils permet à l'ensemble des intervenants d'avoir une compréhension commune, en temps réel, des produits en cours de fabrication et d'intervenir plus rapidement pour corriger les problèmes de non-conformité qui sont identifiés.
L'an dernier, la société dirigée par Bernard Charlès avait racheté Geensoft et Exalead.
Illustration : La suite logicielle Pertinence
La couverture du réseau mobile progresse en France selon l'Arcep
Les trois principaux opérateurs de téléphonie mobile doivent publier chaque année, depuis octobre 2007, les cartes de couverture de leur réseau sur l'ensemble du territoire français afin d'évaluer la cohérence de ces cartes avec la réalité du terrain. Les derniers résultats du régulateur des télécoms (Arcep), présentés mercredi 16 mars, montrent que les cartes de couverture sont fiables à plus de 98% en moyenne sur l'ensemble des cantons étudiés.
Néanmoins, l'Arcep précise que la fiabilité des cartes de couverture doit être améliorée sur certains cantons et demande aux trois opérateurs de corriger les cartes publiées. "Il est encourageant de noter que la démarche engagée depuis 2007 avec les opérateurs pour l'amélioration de la fiabilité de leurs cartes de couverture produit ses effets avec un accroissement sensible de la fiabilité des cartes sur les départements audités", indique l'Arcep.
Une nouvelle enquête de terrain sera menée en 2011 dans 286 nouveaux cantons.
Crédit photo : SVLuma (...)(17/03/2011 10:34:30)Ventes de PC portables : forte baisse en février en Europe de l'Ouest
Mais aujourd'hui, les clients sont nombreux à s'être détournés des netbooks puisque les ventes de ces PC portables à bas prix ont baissé de 24,4% en volume au mois de février 2011. La situation des ventes de portables traditionnels n'est guère plus enviable puisque elles ont chuté de 18,4% en volume durant la même période.
L'Allemagne, l'exception qui limite la casse
Analysés pays par pays, les résultats sont contrastés et semblent dépendre de l'état des économies de chacun. Le marché du PC espagnol a ainsi enregistré une des plus fortes dégradations avec une baisse de 36% du nombre d'ordinateurs vendus. Le recul a été de 14,2% en Italie et de 6,5% en France.
« La seule chose qui a évité une baisse plus importante du marché du PC en Europe de l'Ouest est la hausse des ventes en Allemagne qui s'est établit à 16,4% en volume », explique Jeremy Davies. Le Royaume-Uni qui représente 14% des ventes en Europe de l'Ouest, contre un peu moins du quart pour l'Allemagne, a également contribué à amoindrir leur recul en progressant de 5,6%.
(*) Les chiffres publiés par Context sont issus des résultats des ventes des principaux grossistes européens.
Le retour des boutiques Free
Aujourd'hui le modèle de distribution du FAI est 100% en ligne (téléphone et Internet). Mais pour vendre des abonnements téléphoniques couplés à des terminaux mobiles, le FAi est bien obligé d'avoir pignon sur rue. Ces boutiques physiques seront l'occasion pour Free de se rapprocher de sa clientèle et de privilégier un contact direct avec elle. Il fera ainsi concurrence à Orange, SFR et Bouygues Telecoms dans le recrutement de nouveaux abonnés sur le terrain. Si l'expérience s'avère concluante, d'autres boutiques Free verront le jour sur tout le territoire.
Crédit photo D.R. (...)(16/03/2011 16:50:02)
Le prix des mémoires s'enfamme avec les évènements nippons
Les principaux fournisseurs japonais ont déclaré que les usines où sont fabriquées ces puces ont été largement épargnées par le séisme, ou bien qu'elles se trouvent dans des zones où ne s'appliquent pas les restrictions en électricité susceptibles d'arrêter la production. Si l'on prend acte de ces déclarations, on peut penser que les marchés de la mémoire sur-réagissent aux évènements. Mais, selon les analystes, ces augmentations de prix révèlent peut-être un problème encore plus grave pour l'industrie mondiale du processeur : les fournisseurs japonais de composants et de matériels, essentiels à la production de ces processeurs, ont subi des dommages.
Ainsi, le prix de la mémoire flash NAND, support de stockage principal des iPad, iPhone et autres appareils mobiles, a augmenté de près de 20 % depuis le tremblement de terre, pendant que les entreprises tentaient d'estimer si les usines fabricant ces puces avaient été endommagées. DRAMeXchange, tableau de bord des échanges sur les mémoires NAND, DRAM et autres puces, fait remarquer que, alors que les prix ont augmenté, le nombre de vendeurs est resté faible, signe que la plupart des entreprises préfèrent conserver leurs stocks de puces plutôt que de réaliser un profit rapide. Selon Jim Handy, analyste chez Objective Analysis, « le marché du NAND a réagi très fortement parce que le Japon fournit 40 % des puces flash NAND dans le monde. »
Toshiba se veut rassurant
Toshiba, l'un des plus grands fournisseurs de NAND au niveau mondial, a déclaré qu'aucune de ses usines de mémoire flash NAND n'avait été endommagée par le tremblement de terre ou le tsunami. Une seule est située dans la zone du tremblement de terre, à Kitakami City, dans la préfecture d'Iwate, mais elle produit des puces logiques, et non des puces mémoire. « La production de cette usine a cessé tout de suite après le tremblement de terre et reste encore hors service, » comme l'a indiqué Toshiba. Les usines de Toshiba produisant de la mémoire flash NAND se trouvent à Yokkaichi, à environ 900 kms de l'épicentre du séisme et de la zone touchée par le tsunami.
« Deux usines ont temporairement cessé leurs activités le 11 mars, heure japonaise, mais la production a repris et depuis elles fonctionnent à nouveau normalement, » a précisé Toshiba. « Nous examinons très attentivement les répercussions éventuelles du tremblement de terre sur nos équipements de production, mais jusqu'à présent nous constatons que l'impact a été minime, » a ajouté le constructeur.
[[page]]
Selon le cabinet d'études iSuppli, « le prix de la DRAM, cette mémoire utilisée dans la majorité des processeurs que l'on retrouve dans les ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables et les serveurs, a fait un bond de 7 % après le tremblement de terre, avant de se stabiliser. » Elpida Memory, le principal fabricant de DRAM au Japon, a fait savoir de son côté que ses usines de fabrication de DRAM n'avaient pas été affectées par le séisme. Sa principale usine se trouve à Hiroshima, dans le sud-ouest du Japon, soit à plus de 800 kms de la région où s'est produit le tremblement de terre.
Des dommages avec les séismes
Alors que les usines japonaises produisant de la mémoire NAND et DRAM semblent être sorties relativement indemnes du séisme de magnitude 8.9, certains des plus grands fournisseurs mondiaux de matériaux essentiels pour la fabrication des puces, notamment les plaquettes de silicium sur lesquelles sont gravées les processeurs, ont dû arrêter leur production. Sumco Corporation et Shin-Etsu Chemical, qui fournissent la plupart des plaquettes de silicium utilisées dans le monde, ont dû cesser leur production, certaines de leurs usines étant situées à proximité de la région où le tsunami a balayé des villages entiers et endommagé les systèmes de refroidissement de l'une des centrales nucléaires japonaises. Sumco a déclaré que son usine de Yonezawa avait été fermée après le séisme. Selon un premier bilan, aucun employé n'a été blessé, et Sumco espère remettre l'usine en route après avoir fait des vérifications de sécurité. En ce qui concerne Shin-Etsu Chemical, trois de ses usines, respectivement situées à Annaka, Kamisu, et Nishigo Village, ont été arrêtées après le tremblement de terre.
Les équipements de production de deux d'entre elles - Kamisu et Nishigo Village - ont été endommagés, et « à l'heure actuelle, l'entreprise ne sait pas combien de temps il lui faudra pour rétablir ces équipements et ces installations, » a indiqué Shin-Etsu dans un communiqué. Selon le Crédit Suisse, Sumco détient 35 % des parts du marché de la plaquette de silicium 300 millimètres, tandis que Shin-Etsu en détient 30 %. « Au total, les entreprises japonaises fournissent 72 % de l'ensemble des plaquettes de silicium au niveau mondial, » a commenté la banque d'investissement.
Les pannes de courant ralentissent la production de plaques de silicium
Les entreprises s'attendent également à des pannes de courant qui risquent de perturber leur production. Selon Tokyo Electric Power Co., en plus des centrales nucléaires, des centrales thermiques et hydroélectriques ont également été arrêtées après le tremblement de terre. Près d'un tiers de ses installations ont été mises hors circuit par le séisme. Depuis lundi, la compagnie d'électricité, qui s'emploie à rétablir le courant, a procédé à plusieurs coupures d'électricité qui ont affecté la population et les entreprises situées dans le nord du pays.
Certains géants du processeur, comme Taiwan Semiconductor (TSMC) et le sud-coréen Samsung Electronics, ont fait savoir qu'ils ne s'attendaient pas à subir un impact à court terme du au manque d'approvisionnement en plaquettes de silicium. Certes, les fabricants de puces conservent toujours des stocks de plaquettes et peuvent aussi compter sur les distributeurs. Mais si la situation actuelle se poursuit, elles pourraient en ressentir les effets. Selon les estimations faites par le Crédit Suisse, « les fondeurs, les fournisseurs de plaquettes et les distributeurs disposent d'un stock qui leur permettrait de tenir 1 à 2 mois. Mais, si le défaut d'approvisionnement perdure, leur activité serait touchée. »
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |