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(14/03/2011 17:15:04)
Tsunami : les entreprises japonaises dressent un premier bilan
Toute la journée de samedi, Sony a fait transporter par hélicoptère des fournitures d'urgence à des centaines d'employés pris au piège dans une de ses usines situées dans la préfecture de Miyagi où sont fabriqués des disques Blu-ray. La vague dévastatrice avait frappé l'unité juste après que les 1 000 employés se soient réfugiés au deuxième étage du bâtiment, et ils ont dû y passer la nuit. Mis à part cette usine de Miyagi, qui, selon le constructeur est celle qui a subi les dommages les plus considérables, Sony a fermé cinq usines après le tremblement de terre. Selon George Boyd, un représentant de Sony, l'entreprise « n'a pas subi de dommages majeurs à l'exception de celle-ci (Miyagi). » Prudent, il a néanmoins ajouté qu'il était trop tôt pour juger de l'impact global du tremblement de terre. Certaines usines de Sony, dont une usine où sont fabriquées des batteries et une autre des processeurs, sont à l'arrêt en raison des restrictions d'électricité.
Des pénuries d'eau et d'électricité
Car la pénurie d'électricité résultant des dommages causés par le tsunami est l'un des plus grands problèmes auquel les entreprises doivent faire face aujourd'hui. Le gouvernement a déjà prévenu la population et les entreprises qu'elles devaient s'attendre à des coupures d'électricité régulières tant que la remise en route des centrales n'était pas effective. L'eau est l'autre préoccupation et les craintes d'une pénurie ont incité le gouvernement à demander à la population de préserver aussi bien l'eau que l'électricité. La Tokyo Electric Power Company (Tepco) chargée de fournir de l'électricité à la ville de Tokyo et à un certain nombre de régions situées à l'est de la capitale japonaise, a prévenu les habitants qu'ils devaient s'attendre à des pénuries d'électricité, le tremblement de terre et le tsunami ayant endommagé certaines centrales et d'autres ayant été arrêtées par sécurité. Le fournisseur d'électricité doit actuellement faire face à de graves problèmes dans deux centrales nucléaires situés dans la préfecture de Fukushima. Déjà, deux explosions provoquées par une réplique sismique ont affecté les réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire. Tepco a déclaré dans un communiqué qu'elle continuait à évaluer les dommages subis par son installation. Des informations locales indiquent que les réacteurs 1 et 3 sont sérieusement endommagés par le choc et que le 2 est au bord de la fusion. « À l'heure actuelle, nous vérifions l'état de chaque unité sur place et nous évaluons l'importance des matières radioactives rejetées dans l'atmosphère, » a indiqué l'entreprise d'électricité.
Peu d'impacts directs sur les usines de DRAM
Elpida Memory, fabricant japonais de DRAM, a dit que le séisme et le tsunami avaient eu peu d'impact sur ses activités du fait que ses usines se trouvaient loin de la secousse. La principale unité de fabrication de processeurs d'Elpida est située à Hiroshima, donc à l'ouest du Japon, alors que l'épicentre du séisme se trouve au nord-est. Le tremblement de terre « a eu très peu d'impact, nous n'avons subi aucun dommage et nos unités fonctionnement normalement, » a déclaré Kumi Higuchi, une représentante de Elpida. Celle-ci indique cependant qu'une de leurs usines à Akita Elpida, où sont effectués les tests, le conditionnement et l'expédition des processeurs, est affectée par des pannes d'électricité. Toutefois, l'entreprise ne croit pas que cela aura un impact sur ses activités parce que la majorité de ses produits est testée et expédiée depuis Taiwan.
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SanDisk, en joint-venture avec Toshiba dans plusieurs usines de fabrication de processeurs au Japon, a déclaré que ses deux usines avaient été brièvement arrêtées vendredi suite au tremblement de terre, mais qu'elles étaient à nouveau opérationnelles le jour même. L'entreprise fait remarquer que ses usines se trouvent à 800 kms de l'épicentre et que « l'impact immédiat du tremblement de terre sur la production a été minime. » Toshiba, qui n'a pu être joint, est l'un des plus grands fournisseurs au monde de mémoire flash, et possède un nombre important d'usines de production de processeurs au Japon. Selon iFixit, qui a démonté l'iPad 2, la mémoire principale de stockage de la tablette d'Apple est un module 16 Go NAND Flash fabriquée par Toshiba.
40% de la mémoire flash NAND produite au Japon
Jim Handy, d'Objective Analysis, une entreprise qui fait de la recherche pour l'industrie, affirme que le Japon fournit 40 % de la mémoire flash NAND utilisée dans le monde. Selon lui, le tremblement de terre va provoquer « des fluctuations de prix phénoménales. Il craint même « de grandes pénuries à court terme. » L'analyste estime en effet « qu'il n'est pas nécessaire que la production baisse de manière importante pour faire monter les prix de façon spectaculaire. » Un autre composant électronique important, susceptible de subir les effets du tremblement de terre, est le LCD. Même s'il était encore responsable de plus de 6 % de l'approvisionnement mondial en LCD l'an dernier, le Japon n'est plus le producteur principal de panneaux. Mais, selon le cabinet d'études IHS iSuppli, le pays vend encore une grande partie des composants utilisés dans les écrans LCD, dont le verre, les filtres de couleur, les polariseurs et les LED.
Des milliers de disparus
Pour l'heure, la menace de fusion des coeurs dans deux centrales nucléaires reste forte, les incendies continuent de faire rage à certains endroits, des régions entières ont été dévastées et de très nombreuses voies de communication sont impraticables. Le tsunami, qui a suivi le séisme d'une magnitude de 8.9, a été particulièrement meurtrier, emportant des villages entiers sur son passage. Les premières estimations du nombre de victimes faites par le gouvernement - 1 597 morts et des milliers de disparus - sont continuellement revues à la hausse, et certaines sources locales évoquent la disparition de plusieurs milliers de personnes, comme dans cette ville de 17 000 habitants aujourd'hui rayée de la carte où 10 000 personnes manquent à l'appel.
Crédit photo : D.R.
Intel acquiert SySDSoft pour se renforcer sur le LTE
Les termes financiers de l'acquisition n'ont pas été annoncés, mais elle comprend 100 ingénieurs et scientifiques SySDSoft, selon le fabricant de puces. Cette acquisition est la première du genre pour Intel au Moyen-Orient.
SySDSoft a été fondée en 2002 et développe des logiciels embarqués pour les technologies de communication telles que LTE. La société conçoit également des circuits RF et analogiques intégrées dans les produits mobiles. En octobre, la société a annoncé une pile de protocoles pour les dispositifs à base de LTE qui peut gérer des vitesses de téléchargement en mobilité jusqu'à 300 Mbt/s et des vitesses de transmission jusqu'à 75 Mbt/s. Lors du Mobile World Congress en février à Barcelone, la société a également fait une démonstration d'un logiciel embarqué pour les femtocells basés sur LTE.
Un déploiement progressif
Cette opération intervient à un moment où le déploiement de LTE commence lentement à se déployer. Cela signifie un besoin accru en produits capables de se connecter à ce type de réseaux. Intel Mobile Communications développe des semi-conducteurs pour les smartphones, les tablettes et les modems USB. Cette filiale était anciennement une division d'Infineon Technologies, qui a été acquis par le fondeur de Santa Clara.
Le portefeuille de produits SySDSoft couvre notamment les technologies Wimax, WiFi, Bluetooth, USB sans fil, selon le site web de l'entreprise.
(...)
Le e-commerce européen reste très national
36% des Européens ont réalisé une commande sur Internet sur les douze derniers mois, d'après le dernier tableau de bord des marchés de consommation de la Commission européenne, publié vendredi 11 mars.
Les Européens ont eu largement tendance à commander des produits expédiés de leur pays. Seuls 9% se sont risqués à commander auprès d'un autre Etat membre. Une proportion qui tombe à 4% pour un pays hors de l'UE. Le principal frein aux commandes passées dans un autre pays s'avère la peur d'une fraude (62%), ressort-il de l'étude.
Au total, 51% des consommateurs européens ont commandé à distance. Un cinquième d'entre eux (21%) a préféré les ventes par correspondance classique tandis que 13% ont commandé par téléphone. Les Suédois s'imposent comme les Européens les plus friands de ventes à distance (74%). Les Bulgares font figures de mauvais élèves (19%).
Eurêka Solutions se lance dans la vente indirecte
Le système de commissionnement mis en place par l'éditeur permet d'attribuer à ses partenaires un rémunération comprise entre 5 et 20% du montant du contrat passé avec un client (prestations de services et licences). La société a d'ores et déjà signé deux partenariats, l'un avec le broker Marxer, l'autre avec l'agence web Activis. Deux autres accords sont en cours de signature. L'éditeur souhaite avoir une dizaine de partenaires d'ici la fin de l'année.
En 2010, le chiffre d'affaires d'Eurêka Solutions s'élevait à 2,7 M€ avec une rentabilité de 200 K€. Fort de sa nouvelle stratégie, l'éditeur espère atteindre les 3 M€ de chiffre d'affaires, dont 10% issus de la vente indirecte, en 2011.
Annuels Infotel 2010 : CA et profitabilité en hausse
Société de services, spécialisée dans la gestion des bases de données, Infotel a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 104,3 millions d'euros (ME) en 2010, en progression organique de 16,8%. Le résultat opérationnel se monte à 9,6 ME, soit 8,9% du CA, en progression de 38% par rapport aux chiffres de l'exercice précédent. Le résultat net part du groupe s'élève à 6,4 ME, soit 6% du CA, en hausse de 23,5%.
La société souligne sa bonne rentabilité, due à son impact commercial et au recours à la sous-traitance pour pallier les pics d'activité. Globalement, « les charges d'exploitation progressent moins que le CA », note le groupe. Les charges de personnel atteignent 45,8% du CA contre 49,6 pour celui de 2009. Les charges externes de sous-traitance sont passées de 32,5% à 35,1%.
Ces résultats contrastent avec ceux publiés il y a un an : croissance de 0,8% du CA 2009 (à 89,2 ME), résultat opérationnel en baisse de 22,5% à 7 ME, résultat net en baisse de 22,9%. Pour l'exercice 2011, Infotel prévoit un CA de 120 ME, sans croissance externe et avec une rentabilité encore supérieure.
Iron Mountain France obtient l'agrément d'archivage public
Le Journal Officiel daté du 10 mars 2011 indique que par arrêté ministériel, la société, d'origine américaine Iron Mountain, spécialiste de la gestion de l'information a obtenu l'agrément pour la conservation d'archives publiques courantes et intermédiaires pour son site de Chartres-Gellainville.
Pour mémoire, on entend par archives publiques les documents qui procèdent de l'activité, dans le cadre de leur mission de service public, de l'Etat, des collectivités territoriales, des établissements publics et des autres personnes morales de droit public ou des personnes de droit privé chargées d'une telle mission. Une loi du 15 juillet 2008, publiée en septembre 2008 au Journal Officiel, prévoyait notamment la possibilité pour les producteurs d'archives publiques d'externaliser leur conservation auprès d'entreprises privées. Depuis cette date, d'autres sociétés ont obtenu cet agrément, Locarchives et Arkineo (de la Caisse des Dépôts et Consignations).
Apple capte près de trois quart des applications téléchargées
7,9 milliards d'applications ont été téléchargées l'an passé dont 5,6 milliards pour les iPhones, iPod Touch et iPad, soit 71% des applications mondiales téléchargées en 2010. D'après ABI Research, 2011 s'annonce plus concurrentielle avec la montée en puissance de l'Android Market. 1,9 milliard d'applications issues de la plateforme ont été téléchargées en 2010. Le magasin de Google dispose à l'heure actuelle de plus de 130 000 applications disponibles dans 48 pays, deux fois moins que l'App Store d'Apple.
Les possesseurs de Blackberry ont téléchargé plus d'1 milliard d'applications.
(...)(11/03/2011 10:40:32)Etude IDC : Les multifonctions dominent, les lasers progressent
D'après les derniers chiffres livrés par IDC, depuis 2007 jamais une fin d'année n'avait été aussi bonne que le quatrième trimestre 2010 pour les ventes mondiales de systèmes d'impression. Entre octobre et décembre derniers, 36,5 millions de ces produits ont été vendus, soit une croissance en volume de 7% à période comparée de 2009. Une bonne performance, donc, qui a permis au marché d'enregistrer une progression annuelle de 12% à 125,2 millions d'unités en 2010. « Après avoir connu l'une des périodes les plus difficiles pour l'économie, le pire est maintenant derrière nous », n'hésite pas à en conclure Phuong Hang, le responsable de l'étude chez IDC.
Le retour de la croissance est d'autant plus appréciable pour le segment des multifonctions (MFP) qui représente désormais 67% des ventes de systèmes d'impression dans le monde. Cette part a progressé de 4 points par rapport au quatrième trimestre 2009, au détriment des imprimantes monofonctions. Majoritaire elle aussi, avec une part de marché de 67% au quatrième trimestre 2010, la technologie jet d'encre est néanmoins en déclin. Les ventes de matériels exploitant ce procédé d'impression ont reculé dans toutes les parties du monde (Asie/pacifique, EMEA, Europe de l'Ouest...) à l'exception de l'Amérique Latine où elles se sont appréciées de 16%.
83% des lasers sont monochromes
Cette situation profite logiquement aux ventes de produits lasers qui se sont établies à 11 millions d'unités lors de la fin d'année 2010. Dans des régions comme l'Amérique Latine et la CEE (Europe Centrale et de l'Est), les livraisons ont respectivement crû de 35 et 25%. Reste désormais au segment des produits lasers à effectuer sa transition vers la couleur. Pour l'heure, il en est loin puisque les modèles monochromes représentent encore 83% des ventes globales de produits lasers dans le monde. Ce qui correspond à 9 millions d'unités livrées. Le segment laser couleur n'en a pas moins connu une croissance de 10% dans le courant du quatrième trimestre 2010, ce qui correspond à 1,8 millions d'unités livrées. Fait intéressant, bien que le marché de l'impression soit majoritairement porté par les ventes de MFP, ces matériels restent minoritaires sur le segment laser. Sur les sous-segments du laser couleur et du laser monochrome, ils ne représentent respectivement que 48 et 38% des ventes, au profit des imprimantes lasers monochromes.
Du côté des constructeurs HP domine toujours largement le Top 5 des fabricants des systèmes d'impression dans le monde. Sa part de marché annuelle a atteint 42,1% (+1,3 points) sur l'ensemble de l'année 2010, grâce à des livraisons en croissance de 15,6%. Celle de Canon, toujours numéro deux, a en revanche légèrement baissé pour s'établir à 18,1%. Le constructeur a notamment souffert d'une mauvaise performance au quatrième trimestre 2010. Durant cette période, ses ventes en volume ont reculé de 2%. Epson s'est accaparé quant à lui 14,6% de parts de marché, soit une légère baisse comparée aux 14,9% dont il bénéficiait en 2009. La palme de la croissance revient à Samsung (+28,2% de livraisons sur l'année) qui a vu sa part de marché passer à 5,5%. Le coréen ravit ainsi de très peu la place de quatrième constructeur mondial à Brother qui passe en cinquième position.
Les DSI de la distribution investissent autour du client
Comme dans bien d'autre secteurs, la maîtrise et la réduction des budgets IT est la tendance forte dans le secteur de la distribution et cela au niveau mondial. Malgré cela, la meilleure compréhension du comportement des consommateurs et, partant, le pilotage de l'adaptation à ce comportement est une nécessité forte pour les mêmes distributeurs, ce qui implique le déploiement de nouveaux outils d'analyse. Ce sont là les deux enseignements majeurs de la troisième édition de l'étude « Global Retail CIO Survey » menée par l'éditeur Aldata (voir encadré).
En 2011, la tendance lourde, donc, est de privilégier dans les trois prochaines années les systèmes au contact ou au service direct du client : la GRC multicanale, le système de fidélisation, le m-commerce... Mais les dépenses informatiques restent modestes dans ce secteur, aux alentours de 1% du chiffre d'affaires (contre 1,3% l'an dernier en moyenne). Il existe cependant des écarts significatifs entre zones (Europe : 1,3% e 2010 contre 1% en 2011 ; 1,2 et 1,1% aux Etats-Unis) ou entre secteurs, les distributeurs alimentaires dépensant moins que le non-alimentaire (1,4% contre 1,1% en 2010 ; 1,2% contre 1% en 2011).
Des différences liées à la variété des produits et à la géographie
La nature des dépenses est également différente selon les secteurs en dehors des tendances communes lourdes : l'alimentaire investit ainsi en ce moment dans les systèmes de caisses libres services ou la traçabilité des produits alors que le non-alimentaire veut améliorer la fidélisation, la gestion des livraisons et des flux de retours d'invendus. Il existe également des différences en fonction de la zone géographique sur la nature des investissements. L'Europe s'intéresse ainsi à l'optimisation de l'achalandage, au m-commerce, au circuit de livraison (notamment à domicile mais aussi en magasin). Les américains sont globalement en retrait sur tous ces thèmes, sauf la livraison, mais s'intéresse au web transactionnel et au prévisionnel d'activité.
On peut être assez surpris de la nature des dépenses engagées, les sujets étant censés être réglés depuis un certain temps. « En fait, la distribution est globalement sur des solutions maison en silos et les restructurations s'effectuent lorsqu'il faut casser les silos ou bien quand il faut changer de génération technologique pour contrer l'obsolescence » explique Dominique Chambas, senior vice-president d'Aladata.
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