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(04/03/2011 11:54:46)
Juniper mise sur le réseau pour le cloud et la mobilité
Juniper Networks a confirmé aux analystes financiers la prévision d'une croissance annuelle de 20% pour son chiffre d'affaires sur le long terme. La société reste focalisée uniquement sur les réseaux et croit qu'elle peut continuer à prendre des parts de marché à ses concurrents. Et ce en raison de l'évolution des architectures tirées par l'explosion du trafic de données au sein des entreprises et chez les opérateurs, a déclaré le directeur général, Kevin Johnson, lors de la réunion annuelle de Juniper avec les analystes à San Francisco.
Le constructeur a débuté cette conférence en présentant la série PTX, une plate-forme à destination des fournisseurs de services, qui combine la commutation de paquets et des composants de réseau optique. Ceci fait suite à l'annonce récente de QFabric, une nouvelle architecture conçue pour réduire la brique « réseaux » des datacenters à un seul commutateur logique. La simplification des réseaux est au coeur de la stratégie globale de Juniper, visant à la fois l'extension et la réduction des coûts des réseaux. Le cloud computing et la mobilité sont les principaux moteurs de cette demande de rénovation des réseaux, a dit Kevin Johnson. Les opérateurs et les entreprises ont besoin de faire évoluer leurs réseaux et donc de disposer d'architectures plus simples. Aujourd'hui, le modèle consiste plutôt à déployer une multiplicité d'équipements souligne le dirigeant et d'ajouter « l'approche traditionnelle dans les réseaux n'est pas durable, d'ailleurs l'industrie a été victime de la complexité issue de cet héritage. »
Un fournisseur de services qui souscrit à ce point de vue est l'opérateur japonais NTT Communications, qui au cours des deux dernières années a vu le trafic sur son réseau fédérateur Internet trans-Pacifique passer de 180 Gbt/s à 450 Gbt/s. Il s'attend même à ce que ce débit évolue à 600 Gbt/s d'ici la fin de cette année, a déclaré Kempei Fukuda, directeur du réseau mondial de NTT. L'opérateur prévoit de passer son trafic de coeur de réseau vers une architecture convergente de type PTX au cours des prochaines années, précise le responsable nippon.
Une stratégie de pure player du réseau
Mark Sue, analyste chez RBC Capital Markets estime que Juniper peut probablement atteindre ses prévisions de croissance sur le long terme. La société a annoncé une progression de 23% de son chiffre d'affaires en 2010. Une variable clé sera de savoir en combien de temps Juniper va imposer QFabric et les produits PTX, s'interroge l'analyste. La commercialisation des produits est prévue respectivement pour le troisième trimestre de cette année et le premier trimestre de 2012. Mark Sue estime aussi que la société devra élargir son marché adressable avec d'autres produits.
Kevin Johnson a minimisé la vulnérabilité de Juniper à la faible marge des produits réseaux comme cela a été le cas aussi pour Cisco Systems en raison de la popularité de certains commutateurs plus abordables. John Chambers, PDG de Cisco a d'ailleurs qualifié cette découverte de désagréable. Juniper souhaite mettre l'accent sur les commutateurs innovants à valeur ajoutée plutôt que ceux meilleurs marchés. A la différence de son concurrent qui a élargi son champ d'application vers l'électronique grand public et les serveurs, Juniper souhaite rester un pure player du réseau. Même si son dernier processeur Junos Express est considéré comme très puissant et qu'il pourrait équiper des serveurs, la société n'a actuellement aucun plan pour vendre des systèmes de calcul ou de stockage, précise Pradeep Sindhu, vice-président, directeur technique et fondateur de Juniper. Il préfère travailler sur les datacenters à travers sa technologie sur les réseaux plutôt que sur les serveurs, car en évoluant, le réseau joue un rôle plus important dans la performance des centres de calcul.
Aller sur les autres briques du datacenter risquerait aussi de froisser les partenaires de Juniper, tels que IBM, Dell et NetApp, qui aident à vendre les équipements réseaux, conclut l'analyste Mark Sue.
Illustration: Kevin Johnson, PDG de Juniper
Crédit Photo: D.R
(...)(04/03/2011 10:50:12)
Annuels KPF : +22% de croissance pour le groupe 2010
Le groupe KPF annonce un chiffre d'affaires de 12,4 M€ en 2010, soit une croissance de 22% par rapport à 2009. La rentabilité nette de la société de conseil et de services informatiques spécialisée sur SAP s'établit à près de 4%. Cette croissance organique s'explique par plusieurs facteurs. En 2010, KPF a ajouté plus de 20 clients à son portefeuille, aussi bien des grands comptes (LVMH, Alcatel, Veolia...) que des moyennes entreprises (Darty, Araymond, Degrémont...). Le groupe a notamment consolidé sa position sur le marché de l'architecture et du consulting technique SAP puisqu'il a certifié 8 nouveaux consultants sur SAP Netweaver 7.0. Il a également été certifié SAP Education Partner : le groupe dispense désormais des formations à la destination des sociétés utilisatrices de SAP (formation aux nouveaux entrants, formation préparatoire à un déploiement de sujet...). Enfin KPF a recruté cette année 30 nouveaux collaborateurs, soit 150 personnes réparties entre Paris, Lyon, Lille et Toulouse.
Pour 2011, le groupe KPF vise une croissance organique de près de 15% et ambitionne de recruter 50 nouveaux collaborateurs, ce qui représenterait 30% de son effectif actuel. En outre, la société va lancer une offre fonctionnelle afin de proposer une « offre d'intégration globale à destination du mid market ».
Capgemini Consulting revoit sa façon de faire du conseil
Cette année, la société de conseil Capgemini Consulting recherche 1 000 consultants, principalement des juniors possédant des compétences en réseaux sociaux et en technologies du numérique. Autre acteur à se positionner dans cette voie : Atos Origin. Il y a quelques semaines, son PDG Thierry Breton avait indiqué qu'il souhaitait que ses collaborateurs ne communiquent plus sur messagerie, pour la remplacer, d'ici trois ans, par d'autres applications jugées plus adaptées à la collaboration, comme les plates-formes communautaires. Selon lui, la suppression des e-mails serait la meilleure façon de diriger une entreprise et de réaliser des contrats. Mais pour Pierre-Yves Cros, responsable de Capgemini Consulting au niveau mondial, il ne s'agit pas uniquement d'éliminer le recours à la messagerie électronique. Selon lui, durant une grande partie de la dernière décennie, faire du conseil consistait à ce que des collaborateurs brillants sachent comment réaliser des analyses. Mais la commercialisation de leurs services est devenu plus difficile, bien que les clients de Capgemini aient recruté ces analystes aux talents prometteurs pour eux-mêmes. Le marché a en effet changé à d'autres égards. Beaucoup de travaux relatifs au conseil impliquent de collecter des données, mais, d'après Pierre-Yves Cros, ces travaux peuvent désormais être réalisés en quelques minutes en cherchant sur le web.
Innover, comprendre les clients, gérer les risques
Pour lui, si les consultants souhaitent sortir du malaise croissant qui se ressent dans les relations avec leurs clients, ils devront alors développer un nouveau type de consulting, moins concentré sur les gains de productivité et la réduction des coûts et davantage axé sur l'innovation, la compréhension des clients, et la gestion des risques. «Jusqu'ici, on a beaucoup misé sur l'efficacité et pas assez sur les aspects client », estime le dirigeant. « Les entreprises qui veulent rester compétitives ne peuvent pas simplement se concentrer sur la réduction des coûts », estime Pierre-Yves Cros. « Elles doivent changer la façon dont elles appréhendent les besoins de leurs clients. Il s'agit de sortir de l'ERP et d'exploiter des médias sociaux tels que Facebook ou Twitter, ou d'autres nouveaux outils. »
Le dirigeant de Capgemini Consulting prévoit de recruter entre 800 à 1 000 consultants cette année, des profils juniors, déjà familiarisés avec ces usages, pour la plupart. « Les jeunes recrues comprennent fort bien ce que nous attendons d'elles », considère Pierre-Yves Cros. « Nous n'avons pas besoin de les former à ces outils. Toutefois, nous aurons toujours besoin de consultants expérimentés ».
Un modèle qui déstabiliserait certains consultants
Pour l'heure, l'effet net sur les salaires reste difficile à estimer. En abaissant la pyramide des âges, les salaires moyens sont généralement tirés vers le bas, mais, en offrant des services originaux Capgemini Consulting gagnera davantage d'argent et pourra ainsi mieux rémunérer son personnel, a précisé Pierre-Yves Cros. Ce dernier assure que la valeur perçue sera beaucoup plus élevée en comparaison avec le consulting traditionnel. Bien sûr, 1 000 embauches ne signifient pas 1 000 nouveaux emplois. Pierre-Yves Cros n'a pas fourni d'éléments sur le nombre de consultants qui pourraient quitter la firme, mais il a constaté que certains d'entre eux ne se sentaient pas à l'aise avec cette façon de réaliser du conseil.
Illustration: Pierre-Yves Cros, responsable de Capgemini Consulting au niveau mondial. Crédit photo: D.R
(...)
Annuels Cegid : la mutation se poursuit vers le SaaS
Si l'éditeur lyonnais Cegid a réalisé une hausse modérée sur son chiffre d'affaires global en 2010 (+0,4% à 249,6 M€), il poursuit efficacement son évolution structurelle vers un modèle centré sur l'édition de logiciels (solutions de gestion). Ses ventes de licences ont augmenté de 12% l'an dernier, à 40,7 M€, et son activité Software as a service (SaaS) de 23%, à 16,3 M€. Cette dernière se répartit à parts égales entre TPE, d'un côté, et moyennes et grandes entreprises de l'autre. Les ventes à l'international, qui reposent sur les solutions Retail, ont également progressé sensiblement (+35%). Pour Jean-Michel Aulas (en photo), PDG et fondateur de la société, il s'agit de bons résultats, « plutôt très bons même dans ce contexte post-crise ». Il reconnaît néanmoins que « le métier reste difficile ».
Sur le plan capitalistique, le schéma reste stable avec la présence de Groupama au capital, et sur le plan stratégique, « nous sommes dans un modèle éditeur mis en oeuvre au cours des cinq dernières années, sous l'impulsion de Patrick Bertrand [directeur général], souligne Jean-Michel Aulas. Ce modèle s'est affiné et continue à produire des résultats positifs et récurrents, mais il y a eu vraiment un important travail au sein de la société ».
Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, lors de la présentation des résultats, le 3 mars 2011 à Paris.
Avant l'an 2000, les ventes de matériel représentaient encore 50% du chiffre d'affaires de Cegid, contre seulement 13% aujourd'hui. Entre 2009 et 2010, le CA de l'activité édition a progressé de 6% et augmenté son poids de 61 à 64% du CA total (87% en incluant les services associés). Ces mutations ont requis des investissements importants. Entre R&D, développements sur le SaaS et à l'international, organisation et croissance externe, Cegid a engagé 38 M€.
Son activité SaaS compte 40 000 utilisateurs, parmi lesquels 12 000 TPE et 350 moyens et grands comptes. « Cela représente notamment 220 000 bulletins de paie par mois, 120 000 connexions par mois dans le Retail [points de vente] et 240 000 télédéclarations », donne en exemple Patrick Bertrand. Il ajoute que ces solutions intéressent de plus en plus les collectivités et établissements publics.
Patrick Bertrand, DG de Cegid
Cegid se développe dans le secteur public
Pour 2011, Patrick Bertrand ne souhaite pas donner de prévisions de résultats. « Le dirigeant d'entreprise que je suis sent bien que la confiance n'est pas revenue. On sent une incroyable volatilité, on se raccroche au carnet de commandes ». Les deux premiers mois ont été bons néanmoins et jusqu'à présent, les éditeurs de logiciels ont en général plutôt bien traversé la crise.
Parmi les activités qui devraient soutenir la croissance de Cegid cette année, Patrick Bertrand cite les solutions de paie et de GRH (gestion des ressources humaines). « Il y a une prise de conscience des groupes qu'il n'est pas nécessaire d'aller chercher des produits trop lourds ». Le directeur général pense aussi que sa société va « faire un beau parcours sur la partie industrie, tous secteurs confondus » (en septembre, un recrutement a été effectué pour piloter la stratégie du marché manufacturing). Avec l'offre SaaS, il y a par ailleurs une forte progression en perspective sur la partie comptable, notamment dans le monde agricole (l'éditeur a conquis 25% des utilisateurs dans ce secteur). Enfin, Cegid devrait se renforcer dans le secteur public. Dans ce domaine, il a racheté Visa Informatique en décembre et réalisé 12 à 14% de croissance sur l'année. Il vise un chiffre d'affaires de 20 M€. « Nous espérons aussi une croissance sur le marché des TPE où les experts comptables sont prescripteurs », complète Jean-Michel Aulas. La profession comptable représente 25 à 30% du CA de l'éditeur.
En 2010, outre Visa Informatique, Cegid a racheté deux équipes de trois personnes, l'une spécialisée sur la gestion des services professionnels, l'autre sur les produits destinés aux associations (Innov'Adhoc/Atalante). Ces trois acquisitions représentent un chiffre d'affaires de 7 M€. En matière de croissance externe, l'éditeur examine actuellement une dizaine de dossiers. Il s'intéresse notamment à des sociétés engagées dans le Retail, plutôt pour soutenir son développement à l'international. Mais il étudie aussi des dossiers dans l'industrie, la profession comptable, la finance, la RH et la paie.
En 2010, le résultat net (part du groupe) de Cegid s'est élevé à 19,3 M€ (+7,9%). Le résultat avant impôts a augmenté de 22,2% et le résultat opérationnel de 16,1%, à 30,8 M€.
Illustration : Jean-Michel Aulas, PDG de Cegid, le 3 mars à Paris lors de la présentation des résultats à la presse (crédit : MG)
CA : Chiffre d'affaires (...)
Gartner : Croissance modérée pour la vente de PC en 2011 et 2012
Cette année, il devrait se vendre 387,8 millions d'ordinateurs dans le monde. Selon les dernières prévisions de l'analyste Gartner, cela représenterait une hausse de 10,5% par rapport à 2010. Toutefois, ces prévisions ont été révisées à la baisse, car initialement la hausse devait s'établir à 15,9%. Même repositionnement pour l'année 2012 pour Gartner. Les ventes d'ordinateurs sont estimées à 440,6 millions, soit une augmentation de 13,6% par rapport à l'année précédente, contre 14,8% pour la première prévision.
L'analyste explique cette réévaluation par une demande en ordinateurs portables, véritables fers de lance du marché informatique, plus faible que les années précédentes, notamment en Chine. A travers le monde, les acquéreurs de PC portable hésitent de plus en plus à acheter ce type d'appareils au profit des tablettes numériques, comme l'iPad d'Apple.
Syntec Numérique veut redorer l'image des SSII
« Marchands de viande ». Cette appellation féroce colle depuis de longues années à la peau des SSII qui peinent à se défaire de cette image peu reluisante. Soucieuse de revaloriser le secteur, la fédération Syntec Numérique a décidé de confier une mission sensible au directeur général de Steria France, Olivier Vallet : celle de rénover l'image des sociétés des services informatiques : «Cette initiative a été lancée début janvier, suite à une réflexion menée par le conseil d'administration de Syntec Numérique, qui a considéré que l'image de nos métiers n'était plus en phase avec la réalité d'aujourd'hui », indique le dirigeant de la filiale française de Steria, également président du collège SSII chez Syntec Numérique. «Or, les SSII font partie des entreprises qui se sont le plus renouvelées. La fonction s'est transformée et l'image que ces sociétés véhiculaient il y a une vingtaine d'années n'a plus rien à voir avec la réalité du marché ». Pour Olivier Vallet, le secteur ne manque pourtant pas d'attraits. Les entreprises de nombreux secteurs font appel aux SSII pour lancer d'ambitieux projets informatiques nationaux et internationaux. Le niveau des salaires y est également correct. Mais elles restent victimes d'une image peu flatteuse.
Communiquer dans les écoles et auprès des pouvoirs publics
L'un des axes de la mission pilotée par Olivier Vallet consistera donc à renforcer l'attractivité de la filière auprès des pouvoirs publics et également des jeunes « Nous avons constitué un groupe de travail chez Syntec Numérique qui représente l'ensemble des SSII françaises, dont les quatre grandes du secteur, à savoir Atos Origin, Capgemini, Sopra et Steria », précise Olivier Vallet. « Nous réfléchissons actuellement à la façon dont on va s'y prendre pour expliquer de façon simple en quoi consiste notre métier. Plutôt que d'utiliser un jargon technique, nous incitons les SSII à mettre l'accent sur la valeur ajoutée des projets. Nous pensons également au changement de l'appellation « SSII », un terme à la connotation un peu barbare. Enfin nous souhaitons démystifier tout ce qui se rapporte à l'offshore, qui a pu décourager certains jeunes ingénieurs, alors que nous continuons à beaucoup recruter en France. Pourtant, la valeur ajoutée des projets reste proche des entreprises clientes et cela peut constituer de réelles opportunités de carrière à l'international. »
Inciter l'Etat à investir dans le numérique
Pour promouvoir les métiers des SSII auprès des jeunes et adapter les formations pour préparer les futurs ingénieurs aux évolutions de la fonction, chaque SSII appartenant à la mission de Syntec Numérique sera présente dans les écoles regroupées au sein de Pascaline. Cette association, qui a été fondée par la fédération professionnelle, regroupe une soixantaine d'établissements de l'enseignement supérieur. Un plan de communication sera également lancé auprès des pouvoirs publics. « L'Etat doit impérativement investir dans le numérique, pas uniquement dans les infrastructures mais aussi sur le contenu », insiste Olivier Vallet. La France est très en retard sur les technologies du numérique, alors qu'elles pourraient contribuer à la croissance économique ». Pour l'heure, le projet initié par Syntec Numérique et piloté par Olivier Vallet n'en est qu'au stade de la réflexion. Le plan de communication devrait démarrer d'ici quelques mois, aux alentours de l'été prochain.
Illlustration: Olivier Vallet, directeur général de Steria France et président du collège SSII à Syntec Numérique
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SQLI Méditerranée tombe dans le giron de Smile
Egalement présent dans la capitale de l'Hérault, Smile y exploite de longue date un centre de services au sein duquel il a intégré plus récemment une petite force commerciale. Celle-ci sera prochainement renforcée par les collaborateurs montpelliérains de SQLI Méditerranée dont les locaux ne seront pas conservés.
En revanche, l'intégrateur n'était pas implanté à Aix-en-Provence. Et, la mise en vente de SQLI Méditerranée constitue d'autant plus une aubaine pour lui qu'il avait justement planifié de créer de toutes pièces une agence dans les Bouches-du-Rhône. Le gain de temps n'est donc pas négligeable.
S'installer à Aix tout en élargissant les effectifs
« Outre le fait qu'elle renforce nos positions et nous dote d'un nouveau point de présence dans le sud, cette acquisition nous permet aussi d'accueillir de nouveaux collaborateurs,explique Marc Palazion, le PDG de Smile. Nous sommes dans une phase de croissance très forte [Ndlr : +27% de CA en 2010] qui nécessite de nombreux recrutements pour servir nos nouveaux clients ». Dans cette logique, l'entreprise qui emploie 350 personnes en France et 450 dans le monde a recruté 130 collaborateurs durant l'année 2010.
Du côté de SQLI, on explique la cession de l'agence Méditerranée, comme celle de l'agence de Poitiers, par le fait qu'elle ne rentrent pas dans son plan stratégique 2010-2014. Il est toutefois difficile de dire pourquoi puisque la SSII ne devrait en communiquer les détails qu'à la fin mars, lors de la publication de ses résultats. Officieusement, il semblerait que l'objectif de SQLI soit de se délester de son activité d'intégration pour mieux se concentrer sur ses autres activités (conseil, ERP, web..).
Il n'était toutefois pas évident que ce soit un acteur du Libre tel que Smile qui rachète des actifs d'une société non spécialiste de l'Open Source comme SQLI. Quid, en effet, de l'avenir des clients de SQLI Méditerranée que la SSII a le plus souvent équipés de technologies propriétaires ? « Avant 2002, nous ne faisions pas que de l'Open Source. De fait, nos équipes ainsi que celles issues de notre acquisition vont continuer de servir les clients de SQLI Méditerranée tout en faisant la promotion de l'offre de Smile », explique Marc Palazion. Selon lui, cette approche devrait permettre aux effectifs cumulés de Smile et de SQLI dans le sud de réaliser un chiffre d'affaires de 1,5 M€ lors des 12 prochains mois.
Bácata relance la fabrication de PC pour les petits revendeurs
Pour le moment, seuls deux modèles sont disponibles. A terme, chacune des deux gammes devraient compter trois, voire quatre modèles. Leurs tarifs oscilleront entre 899€ et 1200 € HT (prix publics) pour les modèles Boogie Bug et de 490 €ht à 3000/3500 €ht pour les PC bleus jours. « Le design de nos produits repose sur des form factors (facteurs de forme) que l'on ne retrouve pas ailleurs, insiste Jean-Christophe Agobert, le directeur ventes et marketing de Bácata. Nous proposons des produits conceptuels qui vont du home server, au boîtier design, en passant par le portable ».
Pas de PC Bácata dans la grande distribution
Si Bácata se retrouve aujourd'hui en position de refaire fonctionner sa ligne de fabrication de PC, il le doit en partie au rachat du grossiste généraliste toulousain Blue River System (BRS) en mars dernier. « Nous avions eu des difficultés à maintenir la marque BleuJour pour des raisons de coûts qui tenaient notamment au fait que nous n'achetions pas en direct certains composants. Avec BRS, nous avons récupéré en direct certaines des cartes qui nous manquaient. Par exemple, avec des marques telles que Samsung et Gigabyte », explique Jean-Christophe Agobert. En outre, BRS amène à Bácata une clientèle de petits revendeurs à qui il destine en exclusivité ses nouveaux PC « avec une marge minimum de 15% ». Il n'est en effet pas question pour Bácata de proposer ses machines à la grande distribution.
En 2011, la production du grossiste devrait se situer entre 200 et 400 machines par mois. Sur 12 mois, leurs ventes devraient représenter de 4 à 5% du chiffre d'affaires de l'entreprise si la demande est là. Pour la stimuler, Bácata a budgété 30 à 40 K€ pour assurer la promotion de ses produits.
Annuels Devoteam : La France tire les résultats vers le bas
Après un chiffre d'affaires (CA) 2009 en baisse de 7% par rapport à celui de 2008, Devoteam retrouve le chemin de la croissance sur 2010. De justesse. Son chiffre d'affaires progresse de 0,5% en organique, de 8% en incluant les acquisitions avec 495 millions d'euros (ME), contre 459,5 en 2009. Derrière ces résultats globaux, la SSII enregistre des résultats contrastés. En France (225 ME), elle baisse de 4%, à l'international (270 ME) de 4%. « En France, la banque a été positive, les télécoms beaucoup moins » nous explique Stanislas de Bentzmann, le co-Président du directoire. « La baisse des reventes de software a effacé les gains d'autres activités ».
Danet revient en positif, Wola Info inquiète
A l'international, des pays comme la Russie, l'Italie, l'Espagne sont en positif. En revanche, la Scandinavie est à la traîne, du fait d'une exposition trop forte au secteur public. Cas particulier, l'Allemagne, où Devoteam a racheté Danet en 2009, est redevenue positive. Devoteam souffre également à l'international de sa position en Pologne après le rachat de Wola Info (acheté au second trimestre, consolidé au quatrième) qui affiche des pertes. La sanction de la bourse intervenue ce mercredi 2 mars (-7% en milieu de journée) n'aurait pas d'autre explication. Devoteam poursuivra néanmoins ses acquisitions en 2011, et Stanislas de Bentzmann de nous citer : la Turquie et la Russie.
La SSII montre également un retour à la rentabilité. Sur l'exercice 2010, le résultat opérationnel se monte à 26,2 ME, en hausse de 29%. Le résultat net part du groupe se situe à 14,3 ME, en progression de 31%.
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