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(01/03/2011 10:39:00)
Cebit 2011 : Software AG devient cloud ready
Karl Heinz Streibich, le PDG de Software AG (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires désormais), estime que « la transformation vers une véritable entreprise numérique est le prochain défi de la décennie. Rendre les process plus flexibles, plus agiles et les intégrer au sein des différentes activités de l'entreprise sont l'ambition de nos solutions entreprises de BPM ». Le cloud va donc faire évoluer l'entreprise vers ce que le dirigeant nomme « l'extreme collaboration », c'est-à-dire la fin du dialogue en mode silo entre le monde applicatif et l'univers du marché (client, produits, etc...). Pour établir ce lien, Software AG dispose de deux outils, ARIS et WebMethod, qui se chargent, d'un coté, de gérer et de modéliser les processus de gestion et, de l'autre, d'appliquer les meilleures méthodes d'intégration ainsi que leur contrôle. Pour devenir cloud ready, l'éditeur allemand a travaillé sur une meilleure coordination entre les deux solutions en implémentant deux nouveaux composants. Le premier est CEP (Complex Event Processing) issu de l'acquisition de la société allemande RealTime Monitoring au début de 2010. Il effectue des requêtes sur des flux continus d'événements, une approche qui fournit des résultats suivis et redondants. Cette méthode permettra aux entreprises, via l'outil MashZone du logiciel ARIS, de visualiser les événements d'entreprise en temps réel. Par ailleurs, le second composant est l'intégration des outils de MDM (Master Data Management), issus du rachat de Data Foundation en octobre dernier, au sein de webMethods OneData.
Montée en puissance progressive
Le potentiel du cloud est très important selon le dirigeant de Software AG qui envisage de réaliser des grosses acquisitions toutes les deux ou quatre ans et pas uniquement en Allemagne. Cette démarche est poussée par le fait que seuls 25% des processus métiers des entreprises sont numérisés. Devant l'intérêt de certaines entreprises pour le cloud public, l'éditeur allemand a décidé de rendre compatible sa couche logicielle avec la plate-forme EC2 d'Amazon. Le cloud privé n'est pas oublié avec un support pour VMware. La majorité des annonces seront disponibles au troisième trimestre 2011. Un ensemble de service de conseil « cloud ready » sera aussi proposé aux clients lors du lancement officiel des solutions. Ces services comprendront « préparation avancée, la formulation de stratégies, la numérisation et l'analyse des processus pour les besoins du cloud ». Aucun prix n'a été communiqué sur les différentes solutions annoncées.
Illustration principale : ARIS MashZone (...)
Produits numériques : La BSA craint pour les droits des consommateurs
La BSA (Business Software Alliance) monte au créneau à Bruxelles. L'association, qui défend la propriété intellectuelle de ses membres, parmi lesquels Microsoft, SAP, IBM, Dell et HP, estime qu'inclure les services et contenus numériques dans la directive sur les droits des consommateurs (Memo/11/39) pourrait être préjudiciable aux personnes achetant en ligne.
L'objectif de la directive en question, proposée par la Commission européenne, est d'harmonisant la protection du consommateur dans le domaine du commerce électronique. A ce jour, la proposition a essuyé les critiques d'associations de consommateurs au motif qu'elle ne prenait pas suffisamment en compte les droits des acheteurs de produits numériques (musique, vidéos, livres et logiciels). Pour la BSA, la proposition déposée ne constitue tout simplement pas la bonne solution pour assurer cette protection.
Le texte doit être soumis le 24 mars au Parlement
Les acheteurs pourraient devoir se débrouiller seuls si l'échec d'un téléchargement est imputable au FAI (fournisseur de services Internet) et pas au e-commerçant, fait ainsi valoir la BSA. L'association de défense des fournisseurs IT avance aussi que les vendeurs pourraient arrêter de proposer des correctifs et des mises à jour parce qu'ils ne se trouveraient responsables des défauts qu'au moment de l'achat.
Un accord préliminaire avait été trouvé sur la proposition de directive le mois dernier entre la Commission européenne et les Etats membres. Toutefois, le Parlement européen doit approuver le texte avant que celui-ci puisse être appliqué.
DigitalEurope et l'European Digital Media Association ont aussi manifesté leur inquiétude et préparent une lettre conjointe avec la BSA à l'attention des députés européens, afin de leur demander de s'opposer à l'insertion des produits numériques dans la directive proposée. Cette dernière doit être mise au vote au Parlement européen le 24 mars, mais certaines formations politiques envisagent déjà de la rejeter.
Citrix investit dans un logiciel gérant des services dans le cloud
Citrix Systems vient d'investir dans Primadesk, un éditeur qui développe une application gratuite conçue pour suivre la trace de contenus stockés dans différents services cloud. C'est le premier engagement financier réalisé par Citrix Startup Accelerator, une initiative lancée en décembre dernier avec l'objectif de favoriser l'amorçage de start-up. Le montant de la somme investie n'a pas été communiqué.
Installée à Novato, en Californie, la société Primadesk a été fondée en 2009. La version bêta de son logiciel doit être présentée à l'occasion de la conférence Demo Spring(*) qui offre une vitrine aux innovations logicielles et se tient en ce moment à Palm Desert, sur la côte Ouest des Etats-Unis. L'éditeur explique que son application permet de retrouver, gérer et sauvegarder des services cloud à partir d'une interface centralisée, quel que soit le terminal utilisé. 
Cliquer ici pour agrandir l'image
Ci-dessus, la sauvegarde des données gérées en ligne peut se faire à différents niveaux (compte, répertoire, album dans le cas de photos...)
Les utilisateurs peuvent par exemple afficher, envoyer, répondre et lancer des recherches à travers différents services de messagerie et sites de réseaux sociaux, à partir d'une seule interface. L'application autorise aussi le déplacement de contenus (documents, e-mails, photos) d'une application ou d'un service vers l'autre. Primadesk donne en exemple la copie de documents entre Google Docs et Dropbox, ou encore le transfert de photos entre Picasa et Facebook.
La version bêta de l'application sera disponible en mars 2011.
(*) organisée par Demo, une filiale du groupe de presse informatique IDG.
Illustration : L'application Primadesk
Google canalise les utilisateurs vers la bureautique dans le cloud
Avec la volonté d'attirer davantage d'entreprises vers ses logiciels bureautiques en ligne, Google a fait coup sur coup deux annonces la semaine dernière. La première, déjà évoquée, concerne l'ajout du plug-in « Cloud Connect pour Microsoft Office ». Téléchargeable pour Office 2003, 2007 et 2010 sous Windows, celui-ci permet à des utilisateurs de travailler simultanément sur un même document Word, PowerPoint ou Excel en venant s'insérer comme une barre de menu en haut de l'interface du logiciel. Avant d'être proposé à tous, le plug-in aurait été déjà testé avec des clients des Google Apps. A partir d'une URL commune communiquée aux différents utilisateurs, il apporte des capacités de collaboration simultanée entre utilisateurs des logiciels Office, fournit l'historique des corrections et la synchronisation via le cloud.
Pour l'instant, le plug-in n'est pas disponible pour la version Macintosh d'Office, celle-ci ne proposant pas d'API ouvertes.
La société de Larry Page et Sergey Brin a par ailleurs lancé Appsperience, un galop d'essai de 90 jours de ses logiciels Google Apps pour les entreprises. Cette offre couvre l'accès à Docs, Sites et Cloud Connect, ainsi que l'assistance d'experts de Google pour améliorer la productivité des utilisateurs en mode collaboratif, sans se préoccuper des versions de documents, des droits d'accès et des pièces jointes. Les entreprises testant les Apps pourront également s'appuyer sur le nouveau tableau de bord qui renseigne sur la façon dont les outils sont utilisés : nombres de documents créés, partagés et modifiés sur différentes périodes (jour, semaine, mois...) par catégories (tableaux, formulaires, présentations...)...
Google Collaboration Dashboard (cliquer ici pour agrandir l'image)
Faciliter la transition du desktop au cloud
« L'attraction vers le cloud s'accélère. L'offre Google Apps pour les entreprises tourne autour des utilisateurs et constitue par nature une plateforme de collaboration », souligne Anil Sabharwal, responsable produit des Google Apps, considérant que, par nature, les produits qui l'exploitent ont un caractère social. Interrogé par nos confrères de CIO Australie, il explique les raisons qui ont conduit Google à proposer Cloud Connect pour Office. Principalement, il s'agit de constituer un pont qui pourrait aider les utilisateurs de logiciels desktops à passer vers les applications disponibles dans le cloud. « Même si cette transformation radicale se produit, elle va prendre du temps, reconnaît Anil Sabharwal. Nous travaillons sur la façon de la faciliter la transition du desktop au cloud. »
De nombreuses entreprises utilisent déjà Sharepoint, de Microsoft, comme un outil de collaboration, mais le responsable des Google Apps estime que nombre d'entre elles doivent évoluer vers la version 2010 de Sharepoint pour profiter de l'essentiel des fonctionnalités. « Il faut réarchitecturer en 64 bits et utiliser Office 2010, ce que l'on ne trouve pas encore dans de nombreuses entreprises. Ce que nous disons à celles qui exploitent toujours [Office 2007] ou 2003, c'est-à-dire 99% de celles avec lesquelles nous parlons, c'est « voici une opportunité d'évoluer vers un environnement plus social, mais nous reconnaissons qu'il s'agit d'un pont ». Et nous voulons procurer aux utilisateurs d'Office, en particulier les utilisateurs avancés, une façon d'entrer graduellement dans la plateforme ».
Appsperience, une offre pas tout à fait gratuite
Google a régulièrement ajouté des fonctionnalités à ses Apps, y compris des outils de traduction et un mode de vérification en deux étapes pour s'y connecter (les utilisateurs téléchargent une application sur leur smartphone qui génère une clé pour apporter un niveau supplémentaire de sécurité).
Bien que l'offre Appsperience soit gratuite, les entreprises doivent tout de même payer une redevance pour l'intégration de la suite par les partenaires de Google. Celles qui ont moins de 500 utilisateurs débourseront 7 000 dollars, au-delà, le coût tourne autour de 15 000 dollars. Les partenaires peuvent adapter le prix au cas par cas en fonction de la complexité du projet et des législations sociales propres à chaque pays.
Illustration : Collaboration Dashboard
Qui pour siéger au Conseil National du numérique ?
Les incompréhensions entre les acteurs de l'Internet et les pouvoirs publics étant nombreuses, Eric Besson a proposé la mise sur pied d'un Conseil national du numérique (CNN). C'est Pierre Kosciusko-Morizet, fondateur de PriceMinister, qui a été chargé de rédiger un rapport pour préparer le lancement du CNN.
Ce futur Conseil national du numérique doit permettre aux acteurs du secteur de mieux faire entendre leur voix (en particulier dans la préparation de textes qui règlent leur activité : avant-projets de loi, décret, règlements) et aux pouvoir publics de trouver des interlocuteurs représentatifs d'un secteur plutôt atomisé. C'est un véritable lieu d'échange et d'influence qui se profile. Tout le monde se souvient des incompréhensions et des heurts nés des lois Loppsi, Hadopi, ou des projets de taxation plus récents.
Le CNN devrait agir en amont pour éviter ces bugs. Pierre Kosciusko-Morizet préconise que ses membres soient élus (lui même ne souhaite pas y siéger) et puissent s'entourer de représentants des consommateurs, des acteurs proches (opérateurs, hébergeurs, e-commerçants etc...) avec un mandat de deux ans, renouvelable une seule fois.
http://www.economie.gouv.fr/services/rap11/110225rapCNN.pdf
Des offres de sécurité et de paiement en ligne chez Solutions 30
Solutions 30 a terminé son exercice 2010 avec un chiffre d'affaires de 54,6 millions d'euros (ME) en progression de 22% par rapport à l'exercice précédent (45 ME). 85% de ce chiffre d'affaires provient de l'activité initiale, le dépannage, l'assistance et la formation des utilisateurs de PC et d'accès Internet à domicile. Près de 15% provient de nouvelles activités. Elles sont quatre, deux lancées il y a un an, Energie 30 et TV 30, deux sur le point de l'être : Securi 30 et Money 30. Il y a une logique dans le développement de Solutions 30, c'est l'équipement numérique au foyer. L'an passé, constatant que 31% des foyers français passaient par l'adsl pour leur télévision, Solutions 30 lançait « TV 30 ». Une offre de dépannage complémentaire à celle des PC.
80 000 compteurs intelligents installés pour ERDF
Parallèlement, la société s'occupait des compteurs intelligents d'ERDF. Le marché potentiel s'élève à 35 millions de compteurs à changer d'ici 2018. Sur 2010, 260 000 compteurs étaient concernés, Solutions 30 en a géré 80 000. Une vraie mutation pour la société qui a du former et certifier plus d'une centaine de techniciens à la norme B2T pour opérer sur le réseau électrique. La domotique devient ainsi le nouveau terrain de chasse de Solutions 30. Maintenant, la société prépare deux nouvelles offres : Securi 30 et Money 30. Il s'agit de solutionner deux nouvelles problématiques au foyer : la sécurité des biens et des accès internet (et le contrôle biométrique), le paiement en ligne et sa sécurité. Les entreprises sont également concernées par l'offre de sécurité. Et Solutions 30 va opérer pour de grands donneurs d'ordre.
Par ailleurs, l'international prend une part de plus en plus importante dans l'activité. 12,8% en 2009, 15% en 2010. Solutions 30 est présent en France au Bénélux et en Italie. En Allemagne depuis l'an passé. Deux nouveaux marchés sont ciblés : le Royaume-Uni et l'Espagne. Sans doute par la croissance externe, en commençant par l'Espagne.
IBM et HP tirent le marché des serveurs au 4e trimestre, Dell suit, Oracle baisse
La remontée des ventes de serveurs s'est poursuivie au quatrième trimestre 2010 dans le monde, mais la croissance risque de ralentir en 2011, estime Gartner. Sur cette période, le chiffre d'affaires généré par toutes les catégories de serveurs a augmenté de 16,4% par rapport au quatrième trimestre 2009. En volume, les livraisons n'ont progressé que de 6,5%. Le cabinet d'études l'explique par le remplacement des serveurs x86 que les entreprises avaient conservé pendant la crise économique, ainsi que par l'arrivée des processeurs Nehalem d'Intel et des nouvelles puces Opteron d'AMD fin 2009. Selon Gartner, ce remplacement a passé un pic et va diminuer cette année.
Au total, sur l'ensemble de l'année, il s'est vendu plus de 8,8 millions de serveurs (+16,8%) pour un chiffre d'affaires total de 48,8 milliards de dollars (+13,2%)
Bonnes ventes de System X et Z pour IBM
Au quatrième trimestre, c'est IBM qui a réalisé le chiffre d'affaires le plus élevé, avec des ventes de 5,2 milliards de dollars qui représentent 35,5% du marché. Les livraisons des serveurs System X et des mainframes System Z (voir illustration) y ont beaucoup contribué, avec une progression de 68,3% des revenus sur la ligne System Z, selon Gartner.
HP est le second fournisseur en valeur sur la période, avec 30,4% des parts du marché mondial des serveurs. Il arrive en revanche premier sur le nombre de serveurs livrés ce trimestre : 767 026 serveurs sur un total de 2 381 428 machines, soit 32,2% de l'ensemble des livraisons. Dell prend la deuxième place avec 515 274 serveurs, soit 21,6% du marché. En termes de revenus, le constructeur texan est à la troisième place.
Fujitsu s'en sort, Oracle baisse et Cisco reste modeste
Fujitsu a progressé d'une année sur l'autre en volume (+12,4%), mais pas en valeur (-0,5% avec 3,8% de parts de marché). Oracle, de son côté, a subi une forte baisse (-40,8%) dans ses livraisons et a vu son chiffre d'affaires baisser de 16,2% par rapport au quatrième trimestre 2009, alors que l'activité serveurs était encore détenue par Sun Microsystems.
Quant à Cisco Systems, à l'issue de sa première année complète en tant que fournisseur de serveurs (sa gamme Unified Computing System a été livrée en 2009), il ne détient encore qu'une part de marché à un chiffre, très modeste, pointe Gartner.
Les ventes mondiales de serveurs, en valeur, au 4e trimestre 2010
Cliquer ici pour agrandir le tableau (Gartner)
Les ventes de serveurs blade progressent de 29,5%
Les ventes de serveurs ont augmenté en valeur dans toutes les régions du monde au dernier trimestre 2010, excepté au Japon, pays sur lequel elles ont enregistré une baisse de 4,4%. C'est l'Amérique du Nord qui tire l'ensemble, avec une progression de 24,5%, suivie de la région Asie/Pacifique, en croissance de 22,4%, l'Amérique Latine (+12,3%) et la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) où les ventes de serveurs ont crû de 10 ,4% en valeur.
Les serveurs x86 ont représenté 97% de toutes les livraisons du trimestre. Cette catégorie a augmenté en volume de 7,1% et en valeur de 20%, a calculé Gartner. Sur l'année 2010, les ventes de serveurs blades ont augmenté de 29,5% en valeur et de 12,6% en volume. Au quatrième trimestre, elles ont pesé 14% du marché total des serveurs, souligne l'analyste Jeffrey Hewitt.
Illustration : Le System Z d'IBM
L'appel à une norme de log pour le cloud ne fait pas l'unanimité
La sécurité, la conformité réglementaire et la transparence des opérations et des systèmes font partie des grands défis à relever pour accélérer l'adoption du cloud, que ce soit pour les déploiements en interne, et davantage encore pour les solutions externalisées. Dans le cloud, la simple requête d'un utilisateur final peut parcourir le réseau local d'une entreprise, des serveurs externes, des cloud publics, et solliciter un certain nombre d'autres ressources avant d'être traitée. Pour beaucoup, ce parcours rend la lecture et la compréhension des logs relatifs aux opérations qui traversent les systèmes cloud hautement virtualisés, assez difficile. D'où la demande, par certains, d'une nouvelle norme pour les logs dans le Cloud. Mais celle-ci ne fait pas l'unanimité.
La question des logs au sein du Cloud mobilise depuis un certain temps l'entreprise de Misha Govshteyn, vice-président de la technologie et des solutions pour fournisseurs de service chez Alert Logic. L'entreprise, qui propose des services de sécurité et de management de logs, est encore plus concernée par le problème depuis qu'elle a pour client des fournisseurs de services d'hébergement. « Les états que nous recevons ne nous permettent pas vraiment de vérifier ce qui se passe chez eux, » explique-t-il. « Cette masse d'informations, déversée par la plupart des matériels et des logiciels, ne permet pas de savoir quelles ressources ont été sollicitées, qui a demandé le service, en quoi d'autres services ont contribué à la transaction, ou même ce qui a effectivement été utilisé par le demandeur, » ajoute t-il. C'est pourquoi, Alert Logic - avec le soutien de DataPipe, Eucalyptus Systems, Hosting.com, Mezeo Software, et Perimeter E-Security - a récemment proposé une norme, CloudLog, qui vise à simplifier la gestion des états de log pour les plates-formes Cloud et chez les fournisseurs de services.
Une meilleure visibilité et traçabilité
Actuellement en cours d'étude auprès de l'Internet Engineering Task Force (IETF) en vue de la rédaction d'un document informel Request For Comments (RFC), le CloudLog permettrait de savoir plus simplement sur quel matériel tournait telle ou telle machine virtuelle, ou à quelles ressources les utilisateurs, et leurs rôles associés, ont eu accès. « Les machines virtuelles bougent en permanence, et tournent sur différentes machines physiques. Si vous vous retrouvez avec une machine physique qui a été endommagée, c'est un vrai défi de savoir quelle machine virtuelle tournait sur cette machine physique à un moment donné, » explique John Eastman, CTO de Mezeo Software, une entreprise qui vend des services de stockage aux fournisseurs. « La seule information dont on dispose, c'est que le système tournait dans le Cloud, » ajoute-t-il. En l'état actuel, Mezeo a intégré CloudLog dans sa plate-forme Cloud Storage pour simplifier l'enregistrement des données essentielles. « Avant d'utiliser le format CloudLog, nous avons dû comprendre comment rendre cette information intelligible, parce que même si nous disposions des logs, il restait difficile d'associer un système avec les machines virtuelles, » explique le patron de Mezeo. « CloudLog nous a aidé à résoudre certaines questions de sécurité, relatives à la transparence notamment, et à identifier exactement qui utilisait telle ou telle machine virtuelle, » indique John Eastman.
Quelques réfractaires
Mais tout le monde n'est pas convaincu de la nécessité d'une standardisation. C'est notamment l'avis de Raffael Marty, fondateur et directeur de Loggly qui fournit des services de log pour le cloud. « Je tiens à souligner que le cloud, que ce soit le SaaS, PaaS, ou IaaS, n'a pas besoin d'une nouvelle norme de log ! Depuis des années, nous travaillons avec des architectures multi-niveaux et virtualisées qui sont à la base de la construction du Cloud. Aucun des attributs spécifiques du Cloud, comme l'élasticité, le paiement à l'usage, etc... n'exigent une gestion de log particulière, » écrit-il sur son blog dans un article intitulé « Pourquoi une norme de log pour le Cloud n'a pas de sens. » Selon lui, s'il y a un effort à faire en matière de log dans le Cloud, pour des architectures virtualisées, asynchrones, et distribuées, c'est plutôt du côté du standard Common Event Expression (CEE) qu'il faudrait regarder. Mais, selon Misha Govshteyn, il n'existe encore aucune implémentation du standard CEE, ni aucun projet de publication d'une quelconque spécification à l'étude. « Nous devons avancer dans cette direction,» estime-t-il.
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