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(23/02/2011 09:51:22)
Annuels Sopra : De bons résultats mais prudence pour 2011
La croissance organique de Sopra Group se monte à 6,2% sur l'exercice 2010, avec un chiffre d'affaires de 1, 169 milliard d'euros. La rentabilité est également très satisfaisante. Le résultat opérationnel courant se monte à 116,6 millions d'euros (10% de marge), le résultat opérationnel s'élève à 109,3 millions d'euros (9,3% de marge), le résultat net est de 74,8 millions d'euros (marge nette de 6,4%).
Tous ces chiffres sont largement au-dessus des attentes des analystes financiers. Toutefois, la SSII reste très prudente sur 2011 indiquant simplement s'attendre à une croissance organique et une légère amélioration de sa marge opérationnelle.
Sopra Group donne quelques précisions sur ses activités. La partie Conseil et intégration de systèmes et solutions, CISS, progresse à 961,5 ME en 2010, contre 912,1 en 2009. Soit + 5,1% en croissance organique. La France progresse de 6% en organique à 786,1 ME, l'Europe ne progressant que de 1,2%. La partie Axway affiche un CA de 208,4 ME en hausse de 11,8%. Axway devrait être introduit en bourse après un vote des actionnaires intervenant au 2ème trimestre.
Gartner : le marché de la BI a un bel avenir devant lui
Le marché mondial de la BI reste durablement sur une tendance positive. Toutefois, note le Gartner, après la frénésie de consolidation de 2007 et 2008, l'année 2010 a été frustrante. Les entreprises ont continué à rénover et agrandir leurs investissements en BI mais elles sont « tiraillées » entre deux tendances : la facilité d'utilisation et la flexibilité de la BI d'une part, et les besoins de normes et de contrôle qu'elle réclame de l'autre.
Pour 2011, le Gartner prévoit une croissance de 9,7%, pour atteindre un revenu de 10,8 milliards de dollars. Cette prévision est d'autant plus intéressante que le marché du logiciel dans son ensemble ne présente pas des perspectives aussi brillantes. La BI est donc un îlot de prospérité. «Les entreprises continuent de se tourner vers la BI, qui est vue comme un outil essentiel, leur donnant agilité et efficacité », relève Ian Bertram, directeur chez Gartner. La BI est d'ailleurs classée au cinquième rang des priorités des DSI pour 2011, selon une autre enquête du Gartner.
Le cabinet a identifié trois principaux facteurs, qui continuent de stimuler la croissance de la BI, du côté des clients :
1) La « consumérisation » de la BI
Un outil de BI doit être simple, mobile et même « fun » de manière à étendre son utilisation et sa valeur. Les utilisateurs professionnels ont en effet la même exigence pour leurs outils de BI que pour leurs outils personnels. Ils les veulent plus intuitifs, plus interactifs et souhaitent que les applications s'étendent aux utilisateurs en déplacement. La grande majorité des entreprises n'en sont toutefois pas encore à embrasser la BI mobile. C'est est en train de changer très vite avec la « prolifération » de l'iPhone et des tablettes.
2) L'appui aux performances sur les données extrêmes
L'intérêt de la BI est de permettre l'analyse de données volumineuses, volatiles et diversifiées. Cette capacité d'analyse peut s'ouvrir à une large gamme de nouvelles applications. Cela comprend la technologie de mémoire, l'analyse sociale et celle des contenus. La combinaison de ces capacités avec le support des volumes de données extrêmes sera un autre moteur de la croissance.
3) La BI comme plateforme de décision
Les enquêtes menées auprès des utilisateurs par le Gartner montrent que les achats de BI sont guidés par la volonté de prendre de meilleures décisions. La BI va donc évoluer, passer d'un système de diffusion de l'information à une plate-forme de décision qui permettra d'augmenter la valeur de la BI et d'alimenter sa croissance.
Avec Liberty, Coheris réconcilie les métiers et la IT autour de la BI
Pour présenter la solution décisionnelle Coheris Liberty, tout juste annoncée, Tom Pertsekos, directeur marketing et stratégie produits de Coheris, expose en préambule ce qui a motivé l'évolution de l'offre. Il rappelle que la BI classique n'a pas été un franc succès à l'échelle de l'utilisateur. « Le taux d'adoption reste bas, constate-t-il. Le problème de fond, c'est généralement la relation entre l'informatique et les utilisateurs métiers. L'IT attend des spécifications détaillées et raisonne en termes de ressources, tandis que de l'autre côté, les utilisateurs veulent pouvoir expérimenter différents scénarios ». Certains outils ont apporté un premier niveau de réponse en permettant de travailler sur des extraits de base, mais cela pose le problème de la validité des données et de leur fraîcheur. « L'informatique n'aime pas trop cela, mais elle n'a rien à proposer d'autre. Ce genre de constatations nous a amené à repenser notre offre », poursuit Tom Pertsekos.
Le directeur de la stratégie produits nous remémore les trois profils d'utilisateurs de la BI. D'abord, le consommateur de rapports et de tableaux de bord. Passif, même s'il navigue dans les données, il n'a pas de compétences informatiques particulières. Ensuite, les analystes métiers qui peuvent être des managers commerciaux, marketing ou RH. « Il ont par définition le besoin d'expliquer l'évolution de leurs activités, leurs résultats. Ce ne sont pas des techniciens, mais ils ont besoin d'outils visuels rapides. » Enfin, le troisième profil est l'utilisateur avancé. « C'est un profil mixte qui comprend à la fois le métier et les modèles de données, qui sait construire un rapport, créer un dictionnaire métier, etc. », définit Tom Pertsekos. Ce sont souvent des contrôleurs de gestion, mais ils peuvent venir d'autres horizons, de l'administration des ventes par exemple. Ce sont parfois des transfuges de l'informatique. « Notre offre BI doit répondre à ces différentes catégories ».
Impliquer les utilisateurs puis passer le témoin à la IT
Coheris Liberty se compose de plusieurs logiciels. Liberty Insight s'adresse aux analystes, aux responsables métiers. Il doit leur permettre de faire de l'analyse rapide. Liberty Studio vise l'utilisateur avancé qui peut être amené à créer des rapports, sans être un informaticien. Ces deux outils seront mis entre les mains de ceux qui produisent indicateurs, tableaux de bord et rapports mis à la disposition des « consommateurs d'information » qui représentent 80 à 90% des utilisateurs de la BI et auxquels il faut donner des applications packagées. Ce mode de fonctionnement qui peut conduire à tirer un trait sur les hommes de la IT a pourtant des inconvénients, pointe Tom Pertsekos. Outre les problèmes de sécurité et le risque de voir se multiplier les données, il reste que l'expertise métier demeure liée à une ou plusieurs personnes et lorsqu'elles ne sont plus là, tout est perdu.
« L'idée essentielle dans l'offre Liberty, c'est qu'il y a dans les entreprises des utilisateurs actifs qui savent ce qui est nécessaire pour eux et pour leurs collègues et qui produisent les bons indicateurs. Ce qu'ils font va pouvoir être récupéré par les équipes informatiques qui vont l'industrialiser et assembler les composants réalisés avec Insight et Studio afin de construire des applications analytiques que la IT va ensuite déployer. » Une démarche qui permet à l'informatique de se réapproprier les outils, sans contraindre l'utilisateur à rédiger un cahier des charges, « ce qu'il ne fera jamais ». Il y a plusieurs avantages à la clé, souligne Tom Pertsekos. En premier lieu, « l'application répond aux besoins et elle n'est pas rejetée car c'est l'utilisateur qui l'a faite. Ensuite, elle apporte toute la sécurité nécessaire, la solidité, la fiabilité, des performances optimisées et ces garanties-là ne sont pas négligeables. »
Capture d'écran de Liberty Insight (cliquer ici pour agrandir l'image)
Enfin, c'est avec la troisième partie de l'offre, Liberty Enterprise, que le département informatique pourra construire des applications à déployer ensuite à l'échelle de l'entreprise. « La IT programme, définit des traitements, des contrôles, des enchaînements, la logique organisationnelle, etc. Elle assemble les différents composants analytiques ou construit une nouvelle application par assemblage. » Cette dernière peut ensuite s'installer sur un serveur web spécialisé et s'interfacer avec les annuaires d'entreprise LDAP, avec mise en place de droits d'utilisateur.
Les composants BI réalisés peuvent également être intégrés dans des applications transactionnelles, ou bien être présentés via des interfaces standards de type web services ou portlets. « Nous travaillons aussi sur les mash-up, même si ces technologies ne sont pas encore standardisées ».
Le problème principal n'est pas technique mais relationnel
L'objectif de Coheris, c'est bien de dépasser la première étape, constituée des logiciels Insight et Studio. « Ce dont les utilisateurs ont le plus besoin, c'est de reboucler sur Liberty Enterprise », considère Tom Pertsekos qui tient à souligner l'approche « agile » qui sous-tend l'offre Coheris Liberty « On implique l'utilisateur dès le départ et il peut corriger à chaque étape. On n'est pas loin d'une démarche agile de développement, mais il faut que les deux parties [utilisateurs d'un côté, IT de l'autre] acceptent de jouer le jeu. Le problème principal n'est pas technique, mais relationnel », rappelle-t-il encore.
Sur le marché français du décisionnel, Coheris dit entrer en concurrence avec les acteurs traditionnels du secteur. Son offre comprend également le logiciel Spad conçu pour les applications de datamining et d'analyse prédictive. L'activité principale de l'éditeur reste la gestion de la relation client où 20% de son activité se fait à l'international, la société équipant les filiales de certains de ses gros clients.
Plainte supplémentaire contre Google au niveau européen
Toutefois, la Commission européenne a annoncé qu'elle donnerait à Google le temps de réagir avant de décider de poursuivre. La firme de Mountain View fait déjà l'objet d'une enquête antitrust lancée par l'Union européenne, après trois plaintes l'accusant de rétrograder les sites concurrents dans les résultats de recherche et de donner la préférence à ses propres services. Le dernier plaignant, 1PlusV, est la société mère de l'un des plaignants initiaux, le moteur de recherche français eJustice.fr. Les éléments de cette plainte supplémentaire sont très similaires à celle déposée l'année dernière. 1plusV indique que Google a supprimé les pages Ejustice.fr sur son moteur de recherche entre 2007 et 2009. Toutefois, elle prétend qu'elle a des preuves d'une série de nouveaux abus, ainsi qu'une preuve supplémentaire sur l'infraction déjà mise en évidence en 2010.
Cette plainte intervient quelques jours après que les concurrents de Google devaient retourner les questionnaires relatifs à l'enquête initiale. La Commission a envoyé des questionnaires aux annonceurs, éditeurs, propriétaires de sites web et moteurs de recherche rivaux en décembre 2010, pour demander leur avis sur les pratiques commerciales de Google. Les réponses devaient être envoyées au plus tard le 11 février dernier. Le formulaire contenait près de 100 questions pour déterminer si l'algorithme de Google pénalisait injustement les concurrents. Une des questions demandait : « Votre entreprise a-t-elle remarqué des changements soudains et importants dans son classement sur les moteurs de recherche tels que Bing, Google ou Yahoo. Avez-vous remarqué des baisses soudaines du nombre d'utilisateurs redirigés vers vos services par Google qui ne peuvent pas être expliquées par des changements sur votre site web ? »
Eviter une longue procédure
Avec une telle quantité d'informations à décortiquer, la Commission devrait prendre plusieurs mois avant de donner ses conclusions. Et elle rappelle qu'une enquête déterminera aussi si les règles de concurrence ont été enfreintes. Google dialogue avec l'Exécutif bruxellois pour que le règlement de cette enquête soit rapide. En effet, pour Microsoft, cela a pris plus de 10 ans et le PDG de Google Eric Schmidt a récemment déclaré que la société n'a pas les reins assez solides pour une longue bataille juridique. « Nous continuons à travailler en collaboration avec la Commission européenne, en expliquant de nombreux aspects de notre entreprise. Nous croyons qu'il y a toujours place à l'amélioration, de sorte que nous nous employons à répondre aux préoccupations potentielles », a déclaré le porte-parole de Google Al Verney, à propose de la nouvelle plainte.
(...)
Salvatore Ferragamo choisit SAP pour harmoniser son développement mondial
Le Florentin Salvatore Ferragamo, un fabricant de produits de luxe italien comptant 2 600 employés et plus de 550 boutiques dans le monde, a été victime de son succès, particulièrement en Asie-Pacifique. Dans cette région, sa croissance à deux chiffres sur plusieurs trimestres consécutifs a dévoilé les limites d'une informatique principalement locale, qui ne pouvait faire face à la dynamique du marché de la haute couture. C'est ce qui a conduit la maison de luxe fondée en 1927 à s'équiper de solutions SAP, à savoir SAP for Retail, SAP Netweaver Process Integration et SAP Netweaver Business Warehouse. « Les systèmes d'information existants n'étaient pas en mesure de supporter cette rapide progression », a exposé Walter Carmagnini, DSI de Salvatore Ferragamo, lors d'une présentation du projet.
Créer des processus de gestion normalisés
En effet, les ventes réalisées en Asie-Pacfique représentent désormais plus de 50% du chiffre d'affaires annuel du fabricant. Une dizaine de nouvelles boutiques ont récemment été ouvertes en Chine, pays qui regroupe actuellement 45 magasins. Pour le président directeur général de Salvatore Ferragamo, Michele Norsa, la Chine risque de devenir prochainement le premier marché. « En 2010, la Chine n'était pas très loin des Etats-Unis, a t-il rappelé. Et même si le pays n'occupe pour l'instant que le second rang, il nous semble évident que sa croissance devrait avoisiner les 30%. » Le couturier a donc considéré qu'il lui fallait créer des processus de gestion normalisés pour gérer ces nouveaux établissements et les mettre en conformité avec son développement au niveau mondial. Sans la capacité d'accéder aux données précises, une incohérence imprévue dans la chaîne d'approvisionnement pourrait entraîner une rupture de stock sur un produit qui se vend bien. En harmonisant ses processus métiers globaux sur une plate-forme informatique intégrée SAP, Salvatore Ferragamo obtiendra des données cohérentes sur l'ensemble des systèmes d'informations dans les différents pays, du fournisseur jusqu'au consommateur.
Des solutions pour gagner en visibilité
Ainsi, le spécialiste italien des produits de luxe sera en mesure de prendre des décisions commerciales sur la base d'informations les plus récentes et les plus précises : le bon produit sera disponible au bon moment via de multiples canaux, là où le besoin est le plus grand. Le nouveau système permettra à la société de gagner en visibilité sur ses opérations pour mieux connaître ses clients et son activité. Les solutions SAP implémentées devraient permettre à Salvatore Ferragamo d'accroître son efficacité opérationnelle, de maximiser ses profits et d'anticiper les opportunités à venir au travers de plusieurs applications. SAP for Retail, une solution à destination du secteur de la distribution apportera un contrôle centralisé de la gestion des stocks et de la distribution. SAP Netweaver Process Integration permet la jonction entre les anciens systèmes informatiques et les nouvelles solutions SAP. Enfin, NetWeaver Business Warehouse offre des fonctionnalités en vue de créer d'importantes bases de données à analyser.

De gauche à droite : Ferrucio Ferragamo, président de Salvatore Ferragamo, et Walter Carmagnini, DSI de la société, lors de la présentation du projet SAP. (...)(22/02/2011 15:07:46)
SAP se renforce dans le Retail en nouant des partenariats
Les leaders de la distribution de détail (Retail) doivent relever d'importants défis pour réduire le coût de leur chaîne d'approvisionnement, alors même que leur modèle économique change, en particulier la façon dont ils s'adressent aux clients. Ils doivent gérer leur croissance tout en s'adaptant aux contraintes sans cesse changeantes (saisonnalité, produits assortis, emballages, fournisseurs, réglementation...). Le modèle économique du Retail est, de plus, en pleine transition à un moment où le commerce électronique et les achats via les mobiles imposent de nouvelles priorités et de nouvelles pratiques.
En 2010, le commerce électronique a montré clairement qu'il constituait un canal en forte croissance pour les retailers. Il est donc temps de repenser et de reconcevoir les réseaux de livraison à un niveau global. Confronté à ces différentes problématiques, le fabricant de produits de luxe italien Salvatore Ferragamo a choisi de s'équiper de la solution SAP for Retail (voir encadré). « Avec l'avènement d'Internet et des applications mobiles, les comportements des consommateurs ont changé, a récemment souligné Stefan Gruler (en photo), responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial. 40% des clients achètent leurs produits en ligne, depuis leur PC ou leur téléphone portable, surtout en Asie où, dans des villes comme Singapour, la majorité de la population est équipée de terminaux mobiles. Nous devons être en phase avec cette révolution mobile ».
Trois axes pour répondre aux exigences du marché
La vente au détail est considérée comme une industrie stratégique pour SAP qui entend capter une part du gâteau sur un marché estimé à 2 milliards de dollars annuels en termes de ventes de licences. Sa stratégie est donc en ligne avec les exigences d'un marché où il est déjà très présent (4 800 retailers utilisent les logiciels SAP dans le monde, selon l'éditeur). Il définit notamment trois axes liés pour y parvenir : être capable de mettre en place une chaîne d'approvisionnement tirée par la demande, pouvoir contacter le client sur son mobile et lui faire des offres personnalisées grâce à l'analyse des données déjà recueillies. Il développe des applications mobiles et des solutions analytiques permettant de réagir aux comportements des clients, si besoin en temps réel. Ce positionnement tire profit de rachats d'acteurs comme Business Objects pour les outils décisionnels et Sybase pour la technologie mobile.
Travailler à l'avenir sur les services cloud
Stefan Gruler a aussi rappelé que, selon Goldman Sachs, les achats effectués sur Internet et via les applications mobiles surpasseraient ceux réalisés dans les boutiques traditionnelles d'ici les cinq prochaines années. IDC, de son côté, note que les consommateurs multi-canaux dépensent, en moyenne, entre 15 à 30% de plus avec un vendeur que ceux qui utilisent un seul canal. « SAP recherche activement des retailers pour en faire des co-partenaires innovants avec lesquels l'entreprise développera des offres en travaillant sur des scénarios spécifiques », a ajouté Stefan Gruler.
Sur ce terrain, SAP travaille en particulier avec le groupe de commerce alimentaire Casino sur un projet de système de consommation mobile utilisant le marketing one-to-one, des offres spéciales personnalisées et la suggestion des listes de courses réalisées d'après les habitudes de consommation du client. En plus des projets de e-commerce et les applications mobiles, comme celui mis à l'essai avec Casino, SAP est également bien positionné pour basculer, dans l'avenir, vers des services cloud. Le cloud computing n'est certes pas un modèle vers lequel les détaillants traditionnels se précipitent, a estimé Stefan Gruler, mais nous sommes convaincus qu'il sera utilisé plus largement dans d'autres pays qui souhaiteraient rattraper la région Asie-Pacifique où il existe déjà des avancées concrètes, en particulier en Chine et au Japon où certains détaillants utilisent des ERP en mode cloud.
Illustration : Stefan Gruler, responsable de l'activité Trading Industries chez SAP au niveau mondial (crédit : photo)
En savoir plus :
- sur le projet mené avec Casino - Interview de Franck Cohen, président de SAP EMEA
Le prix des équipements électroniques menacé par le coût du pétrole
Les prix du pétrole sont brusquement remontés à cause des troubles au Moyen-Orient et le coût du baril de brut a dépassé lundi les 100 dollars. A ce niveau, il menace d'augmenter significativement les frais de transport, qui représentent environ 20% du coût des produits fabriqués dans l'Est asiatique, selon des analystes. Le coût des matières premières comme le plastique pour boîtier de l'ordinateur ou les produits chimiques pour les circuits imprimés des téléphones portables, va aussi subir une augmentation si les usines pétrochimiques payent plus cher leur approvisionnement. Les raffineurs ou les complexes pétrochimiques pourraient répercuter cette augmentation auprès des entreprises de l'électronique, a déclaré Wai Ho Leong, économiste à la Barclays Capital à Singapour.
« Je suppose que la hausse des prix du pétrole sera répercutée aux utilisateurs finaux », souligne Tim Condon, économiste en chef chez ING à Singapour et d'ajouter « l'activité devrait ralentir parce que les consommateurs sont plus économes. La demande va baisser, les stocks vont s'accumuler ce qui aura un impact sur la production et des effets sur l'emploi. » Le prix du pétrole ce jour qui atteint le plus haut niveau depuis la mi-2008 ne devrait pour l'instant pas avoir d'impact immédiat sur la croissance observée sur le marché des ordinateurs lors des fêtes de fin d'année en occident, mais également pendant la période du Nouvel An chinois, disent les analystes. Mais si les prix restent au-dessus de 100 dollars le baril - avec les regains de tension en Libye et les autres pays du Moyen-Orient - pendant 6 à 12 mois, les fabricants auront quelques difficultés.
Les fabricants vigilants
« Il existe déjà une certaine modération de fait dans la production, souligne Joanna Tan, économiste pour Forecast Ltd à Singapour et d'ajouter « si le prix du pétrole augmente encore, nous pourrions voir encore plus de ralentissement dans l'activité. Cela dépend de la durée de cette situation. »
Une contraction de la demande des consommateurs en raison du prix élevé du pétrole pourrait réduire la demande pour des produits électroniques, ce qui inciterait les fabricants à diminuer sur les dépenses en R&D sur de nouvelles technologies, a déclaré Tony Phoo, économiste chez Standard Chartered à Taipei.
Pour rappel, les prix du pétrole qui ont dépassé 140 dollars le baril en 2008 ont contribué à un ralentissement de la croissance du marché des PC notamment en Inde et ont aggravé les difficultés des fabricants d'autres pays qui luttaient contre les effets de la crise américaine des subprimes. Les entreprises du marché de l'électronique regardent d'un oeil attentif le deuxième trimestre 2011 pour guetter les signes d'une éventuelle persistance d'un baril de pétrole élevé. Tim Handley, directeur marketing adjoint d'une entreprise à Taipei reste néanmoins philosophe « si (les prix du pétrole) nous ont coûté plus, ils coûteront aussi plus à nos concurrents ». (...)
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