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(21/02/2011 17:44:11)
Le superordinateur Watson d'IBM a imposé sa loi à Jeopardy
Au total des deux parties, Watson a amassé un total de 77 147 dollars, comparativement à 24 000 dollars pour Ken Jennings et 21 600 dollars pour Brad Rutter. Ken Jennings détient le record du plus grand nombre de parties consécutives gagnées à Jeopardy, soit 74. Ses gains à vie se chiffrent à 2,5 millions de dollars. Brad Rutter détient quant à lui le record des gains à l'émission, soit 3,2 millions de dollars.
L'usine d'IBM Canada à Bromont a grandement contribué à cette victoire, puisque c'est à cet endroit que sont conçus de nombreux composants des 90 serveurs P750 utilisés dans la conception de Watson. Chacun de ces serveurs coûte environ 300 000 dollars. « Nous ressentons surtout une grande fierté. Ce fut très serré hier soir (mercredi), mais nous avons pu l'emporter, ce qui nous permettra de remettre la bourse du vainqueur (1 million de dollars américains) à des oeuvres de charité », raconte le directeur en chef d'IBM Bromont, Raymond Leduc, en entrevue.
Plus qu'une contribution matérielle, l'usine a également joué un rôle stratégique dans la mise au point de Watson: « Nous avons également participé au développement de la stratégie de vérification électrique et contribué à solutionner les défis thermiques liés à l'intégration de puces d'aussi grande puissance afin qu'elles offrent des performances sans faille dans les serveurs », explique Éric Paradis, spécialiste consultant en technologies de l'information chez IBM Canada à l'usine de Bromont.
Tout le monde a pu voir Watson en action
Pendant la deuxième portion de la première partie (mardi soir) et pendant la finale de mercredi, l'usine de Bromont a fonctionné à 50 % de sa capacité pour permettre à tous les employés de regarder les exploits de Watson en direct. « Nous avons divisé l'équipe en deux et tout le monde a pu voir Watson en action », précise Raymond Leduc.
Ce dernier affirme qu'IBM vise à présent d'autres applications pour son superordinateur, notamment au niveau médical. « L'ordinateur peut aider les médecins avec leurs diagnostics dans des cas très complexes. À ce niveau, nous discutons déjà avec le Columbia University Medical Center et avec l'University of Maryland School of Medicine », dit-il.
M. Leduc ajoute que les possibilités sont infinies avec Watson, qui pourrait également prendre en charge la planification des systèmes routiers des municipalités afin de mieux gérer les problèmes de circulation, ou même aider des clients avec leur service à la clientèle... « C'est très motivant car ça représente un futur très prometteur pour l'usine d'IBM Bromont », affirme-t-il.
IBM a choisi de remettre la bourse de 1 million de dollars aux organismes de charité Vision Mondiale et au World Community Grid. Ken Jennings et Brad Rutter ont reçu respectivement 300 000 dollars et 200 000 dollars pour leur participation à l'affrontement.
Denis Lalonde est rédacteur en chef du magazine canadien Direction informatique (publié à Montréal). (...)
Intel veut recruter 4 000 collaborateurs aux Etats-Unis
Le groupe américain Intel qui emploie actuellement 82 000 employés, cherche à embaucher du personnel « permanent et hautement qualifié », comme l'a souligné son PDG Paul Otellini lors d'un discours effectué à Hillsboro, dans l'Oregon. La semaine dernière, le président américain Barack Obama y a visité une usine de microprocesseurs dans le cadre d'une action visant à promouvoir l'innovation et maintenir la compétitivité. La veille, il avait rencontré les dirigeants des plus grandes entreprises du secteur IT, notamment le PDG d'Apple, Steve Jobs, et Mark Zuckerburg, le patron de Facebook.
Les nouvelles recrues travailleront au développement des produits, à la recherche ainsi qu'au développement, sur des domaines qui couvrent l'exploration de nouveaux matériaux pour créer des transistors encore plus petits, jusqu'aux produits qui transforment la façon dont les soins de santé et l'éducation sont délivrés. Les candidats devront également travailler sur les technologies du futur, comme la réalité virtuelle ou des ordinateurs capables de deviner ou d'anticiper les besoins de l'utilisateur. La firme de Santa Clara a également annoncé qu'elle allait investir environ 5 milliards de dollars pour construire une usine de processeurs à Chandler, en Arizona.
Des fonds pour construire une usine dans l'Oregon
L'usine sera dédiée à la fabrication de puces pour les ordinateurs, l'électronique grand public et les appareils mobiles, Intel a ajouté dans un communiqué que la construction de l'usine commencerait au milieu de cette année et qu'elle devrait être achevée en 2013. Ces 5 milliards de dollars s'ajoutent aux 6 à 8 milliards de dollars engagés par le fondeur pour fabriquer des processeurs pour PC, smartphones, équipements électroniques grand public et systèmes embarqués. Les fonds serviront à construire une usine dans l'Oregon et à moderniser les structures qui conçoivent des processeurs utilisant le nouveau processus 22-nanomètres, des puces plus rapides et moins gourmandes en énergie que celles à 32 nm. A l'époque, Intel avait déclaré que cet investissement de 6 à 8 milliards de dollars se solderait par 6 000 à 8 000 emplois créés dans le bâtiment aux États-Unis au cours de la phase de construction, et qu'il finirait à terme par créer jusqu'à 1 000 emplois hautement qualifiés et à haut salaire dans le secteur de l'industrie.
Illustration : l'une des usines d'Intel (crédit : D.R.)
Barack Obama en visite dans la Silicon Valley
Jeudi dernier, Barack Obama s'est rendu dans la Silicon Valley pour une réunion sur l'innovation avec les entreprises leaders du secteur high tech (Facebook, Apple, Twitter, Google, Cisco Systems...). A la demande du Président américain, Paul Otellini, directeur général d'Intel, va rejoindre le Conseil pour l'emploi et la compétitivité créé en janvier pour promouvoir l'embauche et la croissance. En effet, Paul Otellini a rappelé la contribution d'Intel dans l'économie et l'emploi aux Etats-Unis. Premier employeur privé dans l'Oregon, Intel a annoncé l'embauche de 4 000 nouveaux employés en 2011 répartis dans ses usines américaines, notamment en Arizona avec la création d'une nouvelle usine à 5 milliards de dollars. Un investissement pour la modernisation des usines du fondeur à la hauteur de 6 à 8 milliards de dollars est également prévu, ce qui engendrera 6 000 à 8 000 emplois supplémentaires.
Barack Obama a évoqué lors de cette rencontre les investissements nécessaires au soutien de l'innovation et l'emploi du secteur privé. Il "a notamment évoqué ses propositions d'investissement dans la recherche et le développement et le développement des aides à la croissance et à l'emploi, ainsi que son objectif de doublement des exportations sur cinq ans pour soutenir des millions d'emplois américains. Ils ont également évoqué l'importance de réaliser de nouveaux investissements dans l'éducation.", a précisé Jay Carney, le porte-parole de la Maison blanche.
Paul Otellini siègera au Conseil aux côtés de Jeffrey Immelt, patron de General Electric, ainsi que d'autres personnalités nommées dans les semaines à venir.
Illustration : le Président Obama rencontre Mark Zuckerberg, le jeune fondateur du réseau social Facebook (crédit : D.R.) (...)
Eptica scrute les médias sociaux pour répondre aux clients
L'éditeur français Eptica développe depuis dix ans des solutions d'interactions avec les clients qui s'appuient sur une base de connaissances auto-apprenante. La société a gagné 50 clients en 2010, dont Go voyage, Toy'R'Us ou Air Asia, ce qui porte à 330 ses références au niveau mondial (34% de son chiffre d'affaires se fait à l'international). Pour prendre en compte les médias sociaux, Eptica vient d'ajouter deux modules à une offre qui couvrait jusque-là le traitement des e-mails entrants, du web, du chat, des SMS et du courrier, ainsi que l'utilisation de la base de connaissances par des téléconseillers ou en self-service par les clients (80% des projets gagnés en 2010 ont porté sur la gestion des emails entrants couplée à la solution Self Service).
Le premier des deux modules fraîchement livrés, Eptica Social Media Observer, doit aider l'entreprise à récupérer les commentaires, positifs ou négatifs, qui sont diffusés sur sa marque au sein de sites communautaires tels que Facebook, sur des blogs, ou via des fils de microblogging comme Twitter. Le logiciel circule sur les médias sociaux à la recherche de noms de produits et de mots-clés qui, assemblés, forment des concepts. Eptica précise que ce module n'a pas vocation à se substituer aux outils d'e-réputation. « Il sert à collecter les informations intéressantes pour l'image de l'entreprise afin de les router vers les personnes qui pourront les traiter ». Il pourra s'agir des services client ou marketing, d'un community manager, d'experts produits, etc.
Le deuxième module, Eptica Facebook Interaction Portal, permet d'ouvrir un espace pour les questions des clients sur la page Facebook que l'entreprise aura créée. Le traitement de ces demandes viendra ainsi s'intégrer au processus mis en place pour gérer les autres canaux (téléphone, web, email...).
Eptica Facebook Interaction Portal (cliquer pour agrandir l'image)
Le workflow route vers le bon interlocuteur
Outre la base de connaissances centrale qui utilise un moteur de recherche sémantique multilingue, le socle technologique de la suite Eptica Enterprise exploite un moteur de workflow, qui vient d'évoluer dans une version 8.0. C'est lui qui dirige les informations récupérées sur l'un des canaux, y compris, désormais, les réseaux sociaux, vers les bons interlocuteurs, c'est-à-dire vers les personnes ou les services que l'entreprise juge compétents pour répondre, suivant le type de questions.
Lorsque le client utilise les fonctions de self-service mises à sa disposition, il explore seul la base de connaissances à l'aide de questions saisies en langage naturel. Cette base est constamment enrichie par les réponses validées issues des différentes interactions. L'entreprise qui démarre un projet peut commencer à la constituer avec une vingtaine de questions/réponses, sorte de FAQ sur les sujets les plus fréquemment abordés. Si une réponse ne figure pas dans la base, la demande est routée, par workflow, vers un responsable ou un expert. L'explication qu'il fournira pourra ensuite être versée à la base.
Les principaux concurrents sont américains
Eptica a été fondé en 2001 par Olivier Njamfa (photo ci-dessous), son PDG, et Thierry Gandilhon, son directeur technique. En 2010, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 5,3 millions d'euros, en progression de 26% par rapport à 2009 (Résultat net : 12%). Les applications livrées en SaaS (software as a service) représentent aujourd'hui 60% de ce revenu. Ce mode d'utilisation des logiciels est proposé depuis 2005 par l'éditeur qui travaille avec plusieurs partenaires hébergeurs (OVH, Ornis, Claranet...), en fonction du niveau de services requis par ses clients.
Les deux dirigeants insistent sur leur volonté de développer des produits qui répondent aux besoins qu'ils ont détectés chez leurs utilisateurs. C'est le cas des deux modules s'appliquant aux médias sociaux. Eptica évolue sur un marché où, en dehors d'Akio, en France, ses principaux concurrents sont américains (eGain, RightNow, ATG, Kana...). « Dans notre domaine, nous sommes l'éditeur qui vend le plus en Europe », souligne Olivier Njamfa qui avait prévu dès l'origine d'attaquer l'international et n'ignorait rien de la virulence des acteurs anglo-saxons. « Nous avons fait un produit nativement multilingue », explique de son côté Thierry Gandhilon.
Olivier Njamfa, co-fondateur et "CEO" d'Eptica
La récente entrée de l'éditeur français dans le Magic Quadrant « Web Customer Service » du Gartner lui donne un crédit supplémentaire pour remporter des affaires face à ses gros concurrents sur leur terrain (26% de son chiffre d'affaires s'est fait au Royaume-Uni en 2010), ou avec des prospects implantés de façon globale. Dans un an, l'éditeur prévoit d'ouvrir une filiale en Asie. En revanche, il ne projette pas de s'installer aux Etats-Unis (il est présent au Canada).
Le volume d'emails entrants baisse rapidement
En France, l'éditeur compte de grands clients dans la banque (Société générale, Crédit du Nord, Crédit Agricole), l'Assurance, le Secteur public, la distribution, la presse et les prestataires de centres de contacts (*). « Les dix premiers outsourcers français utilisent Eptica », fait remarquer Olivier Njamfa. Il met aussi en avant le retour sur investissement rapide de la combinaison « gestion des e-mails entrants/Self-Service », en évoquant Mister Good Deal et Castorama. Le premier a enregistré -25% sur les courriels reçus au bout de dix jours d'utilisation des logiciels, le second les a vu baisser de 40% dès leur mise en place, affirme Olivier Njamfa en assurant que la solution « s'installe de façon douce dans le système d'information, sans tout perturber ». Par ailleurs, il ne juge pas concurrentes les technologies d'agents virtuels qui apparaissent sur certains sites web : « Sur le site de la Fnac, on trouve à la fois un agent virtuel et nos logiciels », fait-il remarquer. Au passage, il revient sur la vision d'Eptica en insistant : « nous ne nous limitons pas au centre de contacts ; nous allons chercher dans toute l'entreprise les interlocuteurs qui peuvent répondre aux questions des clients. » Parmi ces derniers, une grande banque a ainsi déroulé la solution sur 20 000 utilisateurs « prêts à répondre ». Lorsqu'un client envoie un email à cette banque, le message arrive aussi dans la boîte de son conseiller personnel.
Si le module Contact Assistant permet de relier des téléconseillers à la base de connaissances auto-apprenante, en revanche, Eptica n'a pas choisi d'étendre son offre vers la gestion de la téléphonie, contrairement à son concurrent français Akio qui a récemment racheté App-line. Sur 2011, la société dirigée par Olivier Njamfa table sur une croissance à deux chiffres.
(*) Parmi les récentes signatures figurent aussi Viadeo, Eurosport, le Futuroscope, Upsa, Le Figaro, Virgin Holidays et, en Angleterre, Dixon.
(...)(18/02/2011 17:17:59)Annuels Bull : la croissance s'est accélérée au 2e semestre
(Mise à jour) Deux mois après avoir présenté sa stratégie BullWay, avec laquelle il affiche l'ambition de devenir, en trois ans, l'un des leaders européens des systèmes numériques critiques, Bull présente des résultats intéressants sur son exercice 2010. Son chiffre d'affaires a progressé de 12% à 1,24 milliard d'euros, à taux de change et périmètre courants par rapport à 2009 (+2,7% en organique, c'est-à-dire à taux de change et périmètre constants d'une année sur l'autre). Après un premier semestre en retrait, la croissance a repris au troisième trimestre (+4,1%) pour s'accélérer sur le quatrième (+11,6%). Sur l'année, les prises de commande se sont élevées à 1,31 milliard d'euros, soit une augmentation de 11,4% par rapport à l'an dernier (+3,7% en organique).
« L'entreprise est mobilisée pour progresser », a commenté le PDG de Bull, Philippe Vannier, en faisant référence au programme BullWay dont l'organisation est en cours de déploiement. Il a également rappelé qu'un audit du groupe avait été réalisé avant l'été. Ces derniers mois ont donc constitué « une période assez particulière où l'on a pu tester la volonté des équipes à assurer cette transformation. » Et la période allant de juillet 2010 à l'été 2011 s'annonce comme une année de transition. Un plan d'embauche d'un millier de personnes(*) est prévu, la moitié des recrutements concernant la France, l'autre moitié devant s'effectuer à l'international.
L'offre HPC, cruciale pour l'avenir de Bull
La trésorerie opérationnelle de Bull à l'issue de 2010 est jugée satisfaisante par le PDG et son directeur financier, John Selman. Elle permet de couvrir les besoins non récurrents et les éventuelles acquisitions ciblées si des opportunités, notamment technologiques, se présentaient. Quant au bénéfice net « toujours insuffisant » selon le directeur financier, il a certes été multiplié par 4,6 en un an, à 6,5 M€, mais en partant d'un résultat net 2009 qui « n'était pas très élevé ».
En considérant séparément chaque catégorie d'activités de Bull, John Selman souligne que les solutions matérielles, produits traditionnels du constructeur, ont montré une croissance de 11% et une bonne dynamique commerciale au 2e semestre (le book-to-bill est de 1,04 et la marge brute est stable). L'offre HPC, « cruciale pour l'avenir de Bull » est désormais la plus importante. Elle a représenté 150 millions d'euros en 2010, ce qui représente une progression de 50%. Parmi les références de l'année, le groupe cite, pour son offre bullx, le Tera 100 mis en place au CEA, mais aussi Genci et Awe. Sur bullion, Xerox et sur novascale gcos, la CNAF.
gcos, encore bon pied bon oeil
A noter que l'activité liée à l'environnement gcos a cessé de décliner, a signalé Philippe Vannier en réponse à une question de l'assistance lors de la conférence de presse des résultats. Son chiffre d'affaires s'est établi à 60 M€ environ. « Ces serveurs ont comme atout leur extrême fiabilité. Nous avons pris des commandes de systèmes en 2010 et nous allons en chercher de nouvelles. Chaque année, cette activité baisse moins vite que prévu. Il va y avoir un plateau que j'espère à 40 M€ -et que nous souhaitons compenser par d'autres ventes ailleurs- mais pas en 2011. »
Excellentes performances pour l'activité Services...
MAJ (*) En tenant compte des départs, l'effectif devrait augmenter de 500 à 600 personnes. Aucun plan de départs n'est prévu, ceux-ci devraient se faire de manière plus individuelle.
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Léger tassement pour l'activité Maintenance (-1,3%), mais avec une petite hausse des commandes (+0,5%) et une marge brute de 27,6%. L'activité Services & Solutions a, en revanche, enregistré « d'excellentes performances, à contre courant du marché », ne manque pas de souligner John Selman. La progression s'élève à 3,8% alors que Syntec numérique a fait état de 1% de croissance sur le marché des logiciels et services en 2010. La marge brute n'a pas augmenté autant que Bull l'aurait souhaité, notamment en raison de provisions que le groupe avait placées sur certains projets difficiles.
Bull mise sur les appliances DLP d'Amesys en 2011
Enfin, sur l'activité Securité et systèmes critiques, Bull annonce un chiffre d'affaires de 89 M€ et des prises de commandes de 90 M€ avec une marge brute à méthode constante de 29%. Dans ce domaine, des affaires ont été décalées, probablement sur 2011, espèrent les dirigeants. A cela s'ajoute par ailleurs l'offre de sécurité Data Leakage Prevention d'Amesys qui va être lancée. Ce produit de prévention des pertes des données permet une analyse en temps réel des données dans une appliance Bull. Trois gros clients français ont accepté d'être des partenaires de lancement de cette offre. Ce sont des machines assez conséquentes « sur lesquelles nous fondons certains espoirs », a confié le PDG.
Objectif : 700 M€ à l'international en 2013, soit 50% du CA
D'ici à 2013, Bull s'est fixé un objectif de chiffre d'affaires situé entre 1,35 et 1,45 milliard d'euros et un bénéfice avant impôt et taxes (EBIT) entre 50 et 60 M€. A cet horizon, le groupe souhaite réaliser 50% de son chiffre d'affaires à l'international, sans diminuer la partie réalisée en France. Aujourd'hui, le ratio est de 55% pour la France. « C'est un gros challenge », reconnaît Philippe Vannier qui rappelle que cela correspond, à terme, à environ 700 M€ d'un côté et de l'autre, soit 1,4 M€ au total. Mais le PDG semble confiant. « Notre position d'acteurs de niche [associant une offre d'infrastructures de puissance et des applications de sécurité] nous met dans une position favorable face à nos concurrents, ajoute-t-il Philippe Vannier. Comment, notamment, envisager le cloud sans solutions de sécurité ».
(...)(18/02/2011 16:08:20)
Le processeur 10-core Xeon d'Intel disponible au premier semestre
Un porte-parole d'Intel a déclaré jeudi que son futur processeur 10-core Xeon, nom de code Westmere-EX, commencerait à être intégré à des serveurs au cours du premier semestre de cette année. Westmere-EX prendra ainsi la succession de la puce serveur la plus rapide d'Intel, nom de code Nehalem-EX, sur le marché depuis l'an dernier et qui supporte jusqu'à huit coeurs. Le fondeur n'a pas voulu donner de détails sur la vitesse d'horloge, mais avec plus de coeurs et une meilleure latence, le processeur Westmere-EX sera plus rapide que le Nehalem-EX.
Jusqu'à 160 threads simultanés
La puce Westmere-EX est destinée aux serveurs haut de gamme des centres de calculs sur lesquels tournent des applications de type bases de données notamment. Le processeur pourra équiper des serveurs à deux, quatre et huit sockets au maximum, et chaque noyau physique pourra exécuter deux threads. Au total, le Westmere-EX permettra aux serveurs d'exécuter jusqu'à 160 threads simultanément. Le futur processeur sera également compatible avec des sockets tournant avec les puces Nehalem-EX existantes, ce qui devrait rendre plus facile la mise à niveau des serveurs. Selon Intel, les systèmes à deux sockets tournant sur Westmere-EX pourront supporter jusqu'à 2 To de mémoire.
Westmere-EX : de l'AES-NI pour sécuriser les environnements virtualisés
Le 10-core Xeon sera gravé en 32 nanomètres (nm), une amélioration par rapport au Nehalem-EX, gravé en 45 nm. Il est basé sur l'architecture Westmere, qui est une évolution du procédé de fabrication de l'ancienne microarchitecture Nehalem. Les premières puces Westmere sont apparues au début de l'année dernière dans des ordinateurs portables et des ordinateurs de bureau, suivies peu de temps après par des puces serveurs basées sur la nouvelle architecture. Intel a également livré des processeurs pour PC basés sur la dernière microarchitecture Sandy Bridge (avec lesquels il a d'ailleurs eu quelques soucis maintenant résolus). Pour l'instant, les processeurs serveurs basées sur la plateforme Sandy Bridge ne sont pas disponibles.
L'architecture Westmere comprend quelques nouvelles fonctionnalités de sécurité telles que l'AES-NI (Advanced Encryption Standard-New Instructions) qui accélère le cryptage et le décryptage des données. Cette fonction pourrait contribuer à sécuriser les données dans les environnements virtualisés.
Dans le domaine de la puce serveur, Intel est en compétition avec Advanced Micro Devices. Ce dernier doit commencer à livrer son processeur 16-Opteron - nom de code Interlagos - basé sur la nouvelle architecture Bulldozer, dans le courant du troisième trimestre de cette année.
Illustration: Intel WES-EX (source : Intel)
Capgemini recrute 400 informaticiens à Toulouse
Capgemini souhaite renforcer ses équipes toulousaines. Pour accompagner la croissance de sa division Applications Services, la SSII prévoit d'intégrer 400 nouveaux collaborateurs : 100 offres concernent des jeunes diplômés (moins de 3 ans d'expérience), 150 sont réservées à des profils intermédiaires (entre 3 à 7 ans) et une proportion équivalente visent des profils expérimentés (au-delà de 7 ans). La palette des postes est assez variée : il s'agit d'architectes (d'entreprise, logiciel .Net et J2EE, Netweaver, Weblogic, PLM, sécurité, etc.), d'ingénieurs (.Net, Java, Drupal, Sharepoint...), de business développeurs, de chefs de projet et de directeurs de projet, de responsables qualité, de consultants (BI, PLM, SAP, supply chain, conduite applicative Oracle, Unix et Java), de responsables du domaine applicatif, et enfin d'experts techniques Java/J2EE. Les nouvelles recrues interviendront auprès de clients nationaux et internationaux de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la navigation aérienne mais également du voyage et du transport, de l'industrie, de la santé ou du social
Cinq journées portes ouvertes
Ce programme de recrutement s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale baptisée « Mon job, Ma vie ». A travers elle, Application Services France envisage, en 2011, de se renforcer pour planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information. Du 21 au 25 mars, Capgemini organise une semaine du recrutement dans la ville rose. Elle se déroulera dans les locaux toulousains du groupe, siège de la division Aérospatiale et Défense. Lors de cet événement, les postulants pourront découvrir les projets pour lesquels Capgemini recrute, les métiers proposés et les secteurs d'activité. Ils seront accueillis au sein du centre Accelerated Solution Environment (ASE) conçu pour accélérer les projets de transformation des entreprises.
Le centre ASE et les locaux de Capgemini seront spécialement organisés en mode portes ouvertes à l'heure du déjeuner puis en soirée. Cinq espaces, consacrés aux RH (carrières, formation), aux métiers du groupe, aux secteurs et également aux échanges (sur les projets, les postes à pourvoir) seront ouverts au public. L'entrée est libre, sur présentation d'un curriculum vitae.
Illustration: le site de Capgemini à Toulouse. Crédit photo: Capgemini
(...)(18/02/2011 11:56:32)Annuels Dell : forte progression du chiffre d'affaires
Dell affiche un exercice fiscal annuel très positif (exercice 2011 achevé le 28 janvier 2011). Son chiffre d'affaires augmente de 16% à 61,49 milliards de dollars. C'est l'un des meilleurs CA de son histoire, supérieur même à ceux de 2009 (61,1) et 2008 (également 61,1). La rentabilité est encore meilleure. Le bénéfice opérationnel (GAAP) se monte à 3,43 milliards de dollars (+58%), le bénéfice net (GAAP) à 2,63 milliards de dollars (+84%). Le bénéfice opérationnel (non GAAP) s'élève à 4,14 milliards de dollars (+40%), le bénéfice net (non GAAP) à 3,1 milliards de dollars (+51%).
Le marché entreprises (grands comptes et mid market) affiche une croissance à deux chiffres, Dell éprouve plus de difficultés avec le grand public. Dell n'entend pas en rester là, comme le souligne Michael Dell « nous allons nous fixer sur le développement et l'acquisition de nouvelles technologies et de nouvelles ressources, notre catalogue de solutions deviendra ainsi encore plus fort ». Une petite phrase qui n'est pas passée inaperçue. Les boursiers américains font état d'un rachat d'AMD par Dell.
Ménage à trois
Depuis le mois de mai 2006, Dell fait des infidélités à Intel. A l'époque, le constructeur annonçait la sortie de serveurs à base d'Opteron. Il s'est, depuis, offert, sur plusieurs gammes de produits, cette alternative à Intel. Aujourd'hui, le dossier est d'une tout autre ampleur. AMD a perdu son président (Dirk Meyer) en janvier et son directeur général (Robert Rivet) il y a une semaine, c'est le directeur financier (Thomas Seifert) qui pilote l'entreprise. Une situation qui incite les financiers à parler de vente. Et à citer Dell. La possibilité de vente d'AMD est une rumeur récurrente, en revanche la candidature de Dell est nouvelle et émane de financiers (cités par l'agence Bloomberg) plus que de spécialistes de l'IT (qui ont plus de mal à voir la logique d'un tel rapprochement).
Dell a racheté Compellent fin 2010, mais n'a pas réussi à mettre la main sur 3Par, tombé dans l'escarcelle de HP. Sur l'exercice précédent, il s'était offert Perot Systems, une société de services. Le stockage et les services entent logiquement dans le spectre de Dell, une intégration verticale d'AMD (qui lui permettrait d'aller du silicon aux machines) est-elle aussi pertinente ?
Illustration: Michael Dell, CEO de Dell, Crédit photo: IDG News Service
(...)
Feel Europe reprend l'ingénierie de Team Partners
« Ce rachat de Team Partners présente pour nous au moins cinq avantages » souligne Gilles Sitbon, le P-dg du groupe Feel Europe. Team Partners compte dix agences régionales alors que Feel Europe en affiche une seule, à Bordeaux, suite au rachat d'Ovelia l'an passé. L'ambition de Feel de s'implanter localement étant forte, ce rachat tombe à pic. Deuxième élément : la complémentarité. Team Partners est tourné vers l'industrie, Feel Europe orienté principalement sur le secteur banque-finances. Pas de chevauchement de compétences. Troisième élément, qui découle du précédent, Feel Europe va diluer avec ce rachat l'importance de ses grands comptes bancaires. Aucun ne dépasse 10% du CA, ce sera encore plus vrai dans le nouveau groupe.
Par ailleurs, sur un plan très opérationnel, Feel Europe va bénéficier directement de ressources rapidement disponibles pour ses projets au forfait (qui représentent avec les centres de services 30 à 40% de l'activité de Feel Europe). Enfin, Feel Europe qui dispose d'un centre de formation, membre du réseau Agenius va pouvoir le développer encore avec l'arrivée des clients de Team Partners.
Cette acquisition suit de près, neuf mois, celle d'Ovelia. Cette dernière représentait 14 ME de CA annuel, Team Partners 36 ME. Sachant que Feel Europe termine l'année 2010 avec un CA de 49 ME, la question se pose d'une croissance externe peut être trop rapide. Réponse de Gilles Sitbon « nous répondons à l'évolution du marché et de ses pratiques. Il ne s'agit pas de grandir pour grandir. Actuellement, les SSII ne peuvent évoluer que si elles ont la taille suffisante. Les directions achats imposent en effet la massification des achats, il y a moins de place pour les SSII spécialisées ». C'est pourquoi Feel Europe s'est fixé des objectifs ambitieux de croissance. Initialement, la SSII voulait atteindre les 100 ME en 2014. C'est fait. Gilles Sitbon se voit désormais à 150 ME en 2014.
Un an pour intégrer Team Partners [[page]]
L'intégration de Team Partners se fera assez naturellement. Feel Europe a l'habitude. Ovelia rachetée au mois de mai 2010 est d'abord devenue une filiale, avant que ses effectifs ne soient intégrés. « L'opération était déjà suffisamment ample avec 140 collaborateurs ». Team Partners devrait suivre le même schéma, mais avec 496 collaborateurs. Une année d'observation, en tant que filiale à 100%, et ensuite les effectifs seront redistribués dans Feel Europe.
Feel Europe compte quatre activités : infrastructures, développement, conseil, formation. Actuellement, depuis le rachat et l'intégration d'Ovelia, elles représentent respectivement 35 % de l'activité, 29%, 30%, 5%. Dans un an, une fois Team Partners intégré, ces quatre activités devraient évoluer. La société rachetée étant dans les infrastructures et le développement, ces deux activités approcheront ou dépasseront les 40% de l'activité totale de Feel Europe.
Mais Feel Europe construit parallèlement sa croissance organique. Et sa rentabilité. La société termine 2010 avec un CA de 49 ME et 20% de croissance organique. La rentabilité reste forte avec 8 points de résultat d'exploitation sur 2010. Ce chiffre, du moins un chiffre proche doit être atteint en 2011. La croissance externe reprendra en 2012, sans doute dans le conseil. Le rachat de Team Partners Group n'ayant coûté que 2,6 ME, en incluant les congés payés, 1,1 sans eux.
Un seul actionnaire [[page]]
Dernière caractéristique, Feel Europe se refuse à envisager l'entrée en bourse. « Elle valorise insuffisamment notre métier », note Gilles Sitbon. Lui est passé par Oséo et le FSI. En juillet 2010, il a souscrit des obligations pour 3,5 ME afin de financer ses acquisitions. Et de rester indépendant. « Je suis et reste le seul actionnaire de la société. C'est à deux conditions, la taille et l'indépendance, que nous progressons».
Créée en 2000, Feel Europe a déjà effectué plusieurs rachats : Adequat dans la finance MOE MOA en 2004, Atalys Ingénierie et ses filiales Oratech et Datanalyse (sur la BI) en 2007, Acsio (cabinet conseil marocain) en 2008, 2IAP et Atfor dans la formation en 2009, Ovelia (filiale d'Overlap) en 2010. (...)
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