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(07/02/2012 10:14:32)

Annuels Infotel : Un dernier trimestre record

Infotel publie ses résultats annuels préliminaires. Ils montrent une progression de 14,8% de ce chiffre d'affaires annuel (après déduction du CA d'Infosoft Software Gmbh de 0,37 ME, acquise  le 30 juin dernier) avec 123,5 millions d'euros réalisés. En données retraités (pro forma), ce CA est en hausse de 15,9% à 123,1 ME. L'objectif étant de 120 ME, Infotel ne peut que se féliciter de ces premiers chiffres. L'activité services, qui réalisé plus de 90% du CA, progresse de 13,7% sur l'année, le pôle logiciels de 35,1%. 289 personnes ont été recrutées sur 2011.

A ce stade, la société (spécialiste des bases de données) commente essentiellement son 4ème trimestre. Un trimestre spectaculaire, avec une progression de 22% du CA, à périmètre constant. Il se monte à 34,5 ME. Le pôle services, 94,1% de l'activité, progresse de 19,2% sur le trimestre. Infotel a recruté 61 collaborateurs sur ce trimestre. Elle a continué sa politique de croissance externe en procédant à l'acquisition d'Empeiria, 2 ME de CA, spécialiste des technologies objet, implantée dans le nord de la France.

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(06/02/2012 17:05:20)

Le labo top-secret de Google se dévoile un peu sur le web

Après les propos du New York Times au mois de novembre dernier sur le laboratoire top-secret de Google, baptisé Google X, le géant de l'Internet dévoile un peu de ce projet à travers le dépôt d'un nom de domaine wesolveforx.com. Le site affiche un message de présentation « Solve for X est un endroit où les curieux peuvent écouter et discuter de technologies radicales pour résoudre des problèmes mondiaux. Radical, dans le sens où ces solutions pourraient aider des milliards de personnes. Radical dans le sens où l'audace des propositions s'apparente à de la science-fiction. Et radicale dans le sens où il y a une vraie rupture technologique à terme pour donner l'espoir de changer la vie ». Le site se définit comme un forum pour encourager et amplifier les technologies basées sur le travail d'équipe et des pensées innovantes. Le site n'est pas encore ouvert (inscription obligatoire pour être averti du lancement officiel), mais on devine certains éléments et une vidéo YouTube montre la démarche expliquée dans le texte introductif.

Repenser l'avenir

Pour mémoire, le laboratoire Google X permettait selon le quotidien économique américain aux chercheurs de travailler sur le développement de technologies pour construire des ascenseurs qui vont dans l'espace ou permettre la publication d'un avis sur le menu du soir dans Google+. Il serait à l'origine aussi de la voiture automatisée présentée à l'automne 2011. Enfin, le journal explique que les scientifiques du laboratoire travaillent sur une centaine de projets. Un grand nombre d'entre eux seraient axés sur la robotique - par exemple, créer des robots qui pourraient aller travailler pendant que leurs propriétaires restent à la maison, ou d'autres qui seraient capables de s'occuper d'êtres humains. Le laboratoire travaillerait aussi sur des projets d'ampoules et de cafetières que l'on pourrait allumer et éteindre à distance depuis un téléphone sous Android.

Vidéo de présentation wesolveforX.com sur YouTube

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(06/02/2012 16:48:54)

Un partenariat Microsoft/Avnet pour promouvoir System Center

Avec la sortie de System Center 2012, Microsoft monte en puissance avec des fonctionnalités très attendues par les utilisateurs. En utilisant System Center 2012, aujourd'hui encore en RTC, une entreprise peut gérer son cloud privé ainsi que les applications et les services qu'elle a dans les clouds publics (Azure ou Amazon). Cette approche hybride est de plus en plus fréquemment utilisée par les entreprises à la recherche de souplesse. System Center 2012 combine huit modules (App Controller, Configuration Manager, Data Protection Manager, Endpoint Protection, Operations Manager, Orchestrator, Service Manager, Virtual Machine Manager) dans un seul produit.

En annonçant un partenariat avec le grossiste IT Avnet, jusqu'à présent spécialisé dans l'environnement VMware grâce au rachat d'Amosdec l'an dernier, Microsoft muscle la distribution de System Center. Un partenariat qui repose sur 3 axes pour reprendre les propos de Jacques Heller, le président d'Avnet France, rencontré à l'occasion d'IT Partners 2012 :  apporter l'expérience des solutions Veeam, qui supporte Hyper-V depuis la version 6, assurer la conformité avec les clients qui utilisent VMware et enfin mieux gérer la complexité des systèmes d'information grâce à des outils d'administration spécifiques.

Grâce au réseau de revendeurs d'Avnet, 1 500 environ sur le territoire dont 640 pour la partie virtualisation, Microsoft compte bien renforcer la présence de son outil d'administration sur les marchés des collectivités locales, des hôpitaux et des PME. Un programme de certification commune va être mis en place pour System Center et la virtualisation et, ce, en 1 an au lieu de 2.

 

 

 

 

 

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(06/02/2012 15:31:04)

Dell prépare des acquisitions logicielles dans l'administration de systèmes et les services cloud

La nouvelle division logicielle de Dell sera dirigée par John Swainson, ancien PDG de CA Technologies entre 2005 et 2009. Il est connu pour avoir été l'artisan de la résurgence de l'éditeur pendant son mandat. Sous sa tutelle, l'entreprise a connu une croissance rapide et forte grâce à un rythme soutenu d'acquisitions, dont un certain nombre avait précédé l'arrivée de John Swainson. Avant de se retrouver à la tête de CA Technologies, John Swainson a occupé pendant plus de 20 ans différents postes chez IBM, tous liés au domaine du logiciel.

« John Swainson a aussi la réputation d'avoir de l'expérience dans les fusions-acquisitions, et il apporte à Dell une certaine crédibilité dans le domaine des logiciels d'entreprise, » a déclaré Ray Wang, analyste et CEO de Constellation Research. « Compte tenu du parcours de son nouveau directeur, il semble probable que ses actions vont viser en priorité le middleware et les infrastructures, avec une orientation possible vers les applications d'entreprise par la suite, » a déclaré Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research. Dell a déjà un pied dans les applications d'entreprise, mais comme revendeur de produits de Salesforce.com pour les petites et moyennes entreprises. Suite à des acquisitions antérieures, Dell a également une longueur d'avance dans les infrastructures et le middleware, avec notamment sa gamme d'applications Kace pour l'administration de parcs de postes de travail hétérogènes et sa plate-forme d'intégration, achetée à la start-up Boomi, qui facilite le transfert des données entre applications sur site et applications hébergées dans le cloud.

Une offre logiciels et services à monter

« Dell pourrait très bien devenir un guichet unique pour les applications cloud computing des PME, mais il lui reste encore quelques lacunes à combler, dans la BI (business intelligence) notamment, » a déclaré Ray Wang. Il se trouve que les opportunités d'acquisition dans ce domaine sont légion, notamment Birst, Pentaho, QlikView et autres. « Dell pourrait aussi acquérir un éditeur spécialisé dans l'e-commerce, comme Avangate, ainsi qu'une société de gestion de licences logicielles, comme Flexera, » a ajouté le CEO de Constellation Research. Cependant, l'acquisition d'applications de premier plan comme celles de son proche partenaire Salesforce.com semble « hautement improbable », a estimé Ray Wang. Pourtant, un tel achat pourrait également procurer à Dell quelques technologies PaaS (Platform-as-a-service), en s'inspirant de ce qu'avait fait Salesforce.com avec Heroku ou sa plate-forme Force.com. Dell s'était déjà aventuré l'an dernier dans l'IaaS (Infrastructure as a Service), avec un système basé sur OpenStack, mais un PaaS complet nécessiterait d'autres outils de développement et des services supplémentaires. «Je ne sais pas s'ils vont construire une plate-forme ou mettre tout simplement tout le monde ensemble, » a déclaré Ray Wang. « Mais à long terme, s'ils veulent être pris au sérieux en matière de logiciel, ils devront se mettre au PaaS. »

D'autres observateurs s'attendent à ce que Dell procède à des acquisitions stratégiques dans le domaine des applications d'administration de systèmes. « L'acquisition d'un produit comme ManageEngine de Zoho Corp, serait intelligent et aiderait Dell à développer un « service cloud » pour ses offres aux PME, » a estimé Dylan Persaud, directeur général de Eval-Source, un cabinet qui conseille les entreprises sur les achats logiciels. ManageEngine est l'équivalent de l'OpenView de Hewlett-Packard. « C'est vraiment une bonne opportunité, pas chère, pour les entreprises, et il offre une quantité appréciable de fonctionnalités, » a-t-il ajouté. Même si le constructeur a eu peu de succès sur les marchés de la tablette et du smartphone, Dell va sûrement chercher à acquérir des logiciels pertinents dans la mobilité. « On peut tout à fait imaginer que Dell s'associe avec Research In Motion ou rachète une partie du constructeur canadien afin de disposer des technologies de gestion de périphériques mobiles, » a avancé Dylan Persaud.

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Cependant, il ne faut pas s'attendre à ce que Dell prenne la place de HP ou d'IBM, dont les applications d'administration de systèmes sont bien implantées dans les entreprises. « Dell veut se concentrer sur le mid-market, » a déclaré Rob Enderle, analyste de Enderle Group. Un rachat du vendeur de systèmes de gestion BMC, qui a lui-même réalisé quelques acquisitions spécifiques dans le middle market, permettrait à Dell de brûler quelques étapes. « Mais un rachat de cette envergure est peu probable, » a estimé l'analyste de Enderle Group. « Michael Dell, le CEO de Dell, n'aime pas les grosses acquisitions. » Selon lui, « Dell préfère acheter de jeunes entreprises dont l'activité correspond à ses objectifs. »

L'ambition de Dell est de se constituer un portefeuille d'applications d'administration de systèmes « dont la valeur totale dépasse la somme de chaque partie, » a déclaré Rob Enderle. « Mais, devoir aller chercher chez un tiers la fonctionnalité nécessaire ne mettrait pas Dell au même niveau que HP et autres. Or Dell voudrait être leader sur le marché des grosses PME. Même si le constructeur glane ici et là des éléments indépendants de toute plate-forme, le but est quand même de créer des solutions autour de la technologie Dell afin de vraiment rivaliser avec les autres acteurs du secteur. »

Selon Frank Scavo, gérant associé de Strativa, une société spécialisée dans la stratégie IT, la raison pour laquelle Dell a décidé de créer sa division logicielle est évidente. « En ce moment, personne n'a envie d'être confiné dans la vente de hardware, et Dell ne fait pas exception, » a-t-il déclaré par e-mail. « IBM a vendu sa division PC à Lenovo, HP a semble-t-il envisagé de brader son activité PC l'année dernière, et Oracle est en train de recentrer ses activités Sun en s'éloignant du serveur bas de gamme. » Dell, Hewlett-Packard et Oracle suivent « tous des stratégies similaires, combinant un matériel avec des logiciels et des services, bien qu'ils partent chacun d'un point différent», a ajouté Frank Scavo. « À ce titre, l'annonce de Dell devrait également avoir valeur d'avertissement pour les éditeurs de logiciels, » selon Rob Enderle. « Les éditeurs de logiciels qui se sont appuyés sur des entreprises comme Dell doivent comprendre que tous les vendeurs de hardware vont développer eux-mêmes leurs propres logiciels, » a-t-il déclaré.

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(06/02/2012 10:22:26)

Temenos et Misys discutent d'une éventuelle fusion

Le suisse Temenos et le britannique Misys ont confirmé être en discussions préliminaires au sujet de diverses options stratégiques, dont une possible fusion de leurs sociétés. Selon Milan Radia de Jefferies International Ltd. cité par Businessweek, une telle fusion donnerait naissance au plus grand éditeur de logiciels bancaires mondial avec une valeur boursière de 3,1 milliards de dollars : «Si vous êtres un fournisseur de plateformes bancaires standard, vous allez assister ici à la création d'un fournisseur massif avec une énorme base installée, quelque chose de difficile à avaler au niveau concurrentiel pour les éditeurs indiens et certains éditeurs américains».

D'autre part, le fait que les offres des deux éditeurs sont en grande partie redondantes, conduit certains analystes à se demander quelle solution s'imposerait dans le cas d'une fusion, avec un avantage toutefois pour Temenos.

Fondée en 1993, Temenos a son siège à Genève et compte un millier de clients dans le secteur financier. Suite à ces annonces, son titre a progressé de 12,5% aujourd'hui à la Bourse de Zurich (vendredi 3.02.2012 à 15h).

ICTjournal.ch (...)

(06/02/2012 10:11:23)

CIO.PDF 47 : l'innovation sujet majeur pour les DSI en 2012

Si les DSI ont survécu à 2011, survivront-ils à la crise voire à la fin du monde prévue en 2012 ? L'innovation pourrait être leur planche de salut à l'heure où le monde bouge, se numérise et adopte les réseaux sociaux. Même l'automobile change en devenant partagée ou même sociale avec Autolib.

Pour cette raison, le dossier de CIO.PDF 47 est consacré à l'innovation en tête pour les managers de systèmes d'information en 2012. Les managers de systèmes d'information mènent en effet des projets clés pour la réussite de leurs entreprises en ce début d'année 2012. La numérisation, la mobilité et les réseaux sociaux transforment les métiers. Face à ces défis, ils doivent innover en permanence.

En ce moment, les bouleversements technologiques transforment bon nombre de métiers. C'est notamment le cas des anciens centres d'appels devenus centres de contacts multi-canaux et, aujourd'hui, centre de relations via les réseaux sociaux. L'ancien DSI de groupe SVP, Eric Dadian, revient pour nous sur sa carrière qui l'a mené à la tête d'Intra Call Center.

Autre révolution, cette fois par les usages : l'auto-partage Autolib'. Cette innovation marketing reposent sur de nombreuses innovations technologiques que décrit pour nous le directeur général d'Autolib', Morald Chibout.

Télécharger CIO.PDF 47 (...)

(06/02/2012 10:02:49)

GFI publie des résultats préliminaires en hausse

La SSII GFI publie ses résultats annuels 2011 préliminaires. Elle devrait réaliser un chiffre d'affaires (CA) de 618,1 millions d'euros (ME) en croissance organique de 2,4% et en croissance totale de 5,4%, ce chiffre sera atteint si la société finalise la cession de ses activités canadiennes (qui seraient comptabilisées comme des activités destinées à être cédées). Sinon, le chiffre d'affaires est de 683,8 ME, en croissance totale de 3,9%.

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(06/02/2012 13:03:33)

Le fonds national d'amorçage augmenté de 200 millions d'euros

Ce FNA est opérationnel depuis quelques semaines et vient d'être doté de 200 millions supplémentaires. Il complète un autre fonds créé par l'Etat, le FSN PME, créé au 1er juin 2011 et doté de 400 millions d'euros. Ce fonds est destiné aux PME innovantes de taille supérieure à celles accompagnées par le FNA. Ce FSN PME a déjà instruit 50 dossiers a indiqué Eric Besson mercredi dernier. Le FSN doit « prendre des participations directes, jusqu'à 30 % du capital, plafonné à 10 M€, dans le capital de PME innovantes du secteur numérique (cloud, numérisation de contenus, nanoélectronique, logiciel embarqué, e-santé, sécurité des réseaux, systèmes de transports intelligents, ville numérique et e-éducation).»

Ces deux fonds d'Etat, sont les fers de lance du financement des entreprises  l'économie numérique. Ils sont gérés par la Caisse des dépôts.

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(06/02/2012 09:54:18)

Deloitte a publié son étude annuelle sur les technologies : pas de grandes suprises

Le cabinet d'études et de conseil Deloitte prévoit un succès de vente phénoménal pour les tablettes multimédias, un marché qui n'a encore pas donné de signes de fléchissement depuis son émergence, en 2010. Le cabinet table sur environ cinq millions de tablettes vendues dans le monde, à des personnes qui en possèdent déjà une, en 2012.

"L'augmentation du nombre de ménages possédant plusieurs tablettes a été phénoménale, explique Duncan Stewart, le Directeur de Deloitte Research, le centre de recherches mondial du cabinet. Il a fallu plusieurs décennies avant que plus de 5% des ménages possèdent plus d'un téléphone, d'une voiture, d'une radio ou d'un téléviseur. Dans le cas des ordinateurs personnels et des téléphones cellulaires, il a fallu attendre plus de 10 ans. Pour les tablettes, on attendra moins de trois ans."

Hausse des ventes de SSD

Parmi les autres tendances fortes de cette année, Deloitte attend l'explosion du stockage sur SSD (mémoire flash) au détriment des disques durs traditionnels, le développement du rattrapage de programmes TV sur terminaux mobiles et la montée en puissance de la technologie NFC, qui facilite le paiement sans contact et sécurisé.

Autre point abordé par cette étude : le smartphone à 100$ (l'équivalent de 76€). Il pourrait se vendre à plus d'un demi-milliard d'exemplaires en 2012, essentiellement dans les pays émergents. En Europe ou aux Etats-Unis, ce type de produit pourrait séduire les adolescents.

Bientôt la fin de l'Internet illimité

Plus étonnant : Deloitte annonce ni plus ni moins que la fin de l'internet illimité sur mobiles. La croissance du trafic de données est telle que de nombreux opérateurs pourraient revoir leur condition et limiter l'accès à Internet, y compris en ce qui concerne le haut débit fixe. Pas vraiment une nouveauté, la menace plane depuis deux ans.

Les Prédictions TMT 2012 sont basées sur des entrevues et des recherches approfondies, des témoignages de clients et d'anciens membres de Deloitte, d'analystes sectoriels, de chefs d'entreprise et de plus de 6 000 professionnels dans le secteur des technologies, médias et télécommunications.

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(06/02/2012 09:50:34)

PME et TPE de l'IT : bons résultats en 2011, optimistes pour 2012

Olivier Bouderand, Président du 3SCI (Syndicat des Sociétés de Services et des Conseils en Informatique), est le premier à le reconnaître : « Les résultats qui portent sur le second semestre 2011 sont un peu une surprise pour nous tous. D'une part, les résultats sont bons. D'autre part, le moral l'est aussi pour 80% des répondants en ce qui concerne 2012. Il nous est difficile de parler d'une sinistrose dans ce contexte ».

Cette enquête confirme pourtant que la filière IT connaît un décalage certain par rapport aux autres secteurs de l'économie française. C'est vrai en ce qui concerne la diminution du nombre de défaillances d'entreprises ou les investissements en marketing. Il serait absurde d'affirmer que tous les acteurs de ce marché vont bien, puisque cela n'a jamais été le cas, mais force est de constater que la multiplication de nouvelles niches dites « porteuses » fait plus que compenser les reculs enregistrés ailleurs.

Des chiffres éloquents

La première surprise vient de l'évolution des rapports entre les professionnels de l'informatique et leurs fournisseurs. Dans près de 9 cas sur 10, le niveau des encours ou les délais de paiement accordés n'ont pas bougé. Le marché informatique français semble donc se moquer de la perte du « triple A ». La seconde surprise concerne les chiffres d'affaires : où sont les baisses ? Moins de 20% des répondants affichent un recul de leur CA au second semestre 2011 par rapport à la même période de 2010. Mieux, 67% affirment que le chiffre d'affaires 2011 a été supérieur à celui de 2010.

Sans surprise, le principal problème est lié au regard que l'extérieur porte sur la filière IT et en premier lieu au jugement des banques, plus frileuses que jamais. Ainsi selon l'étude du 3SCI, seuls 17% des répondants ont demandé des encours bancaires au second semestre 2011. C'était une mauvaise idée : dans quatre cas sur cinq, ces encours ont été refusés.
Mais comme l'indique l'enquête citée plus haut sur les défaillances d'entreprises, les banques peuvent faire preuve d'un certain cynisme en la matière : si votre clientèle est principalement composée de grandes banques et que vous avez de belles références dans ce domaine, il ne faut pas penser que cet argument doit être mis en tête de liste. Les banques sont ont effet les premières à savoir que leurs investissements vont diminuer en 2012 et le fait de les avoir pour clients ne risque pas de les convaincre de vous prêter davantage...
La conclusion de l'enquête concerne les prévisions pour 2012. Quelle part des répondants estime que l'année 2012 sera « mauvaise » ou « très mauvaise » ? 14% ! Pourquoi seulement 14% ? « Peut-être que les répondants sont d'incorrigibles optimistes, ou peut-être que le secteur IT est plus dynamique qu'on veut bien le dire », conclut Olivier Bouderand.

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