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(02/09/2010 11:40:35)
PAC : les logiciels et les services français revigorés
Sur le marché informatique, les indicateurs repassent au vert, les uns après les autres. Le 25 août dernier, le cabinet Gartner annonçait que le marché français des PC était le plus dynamique en Europe et qu'il devançait en volume - grâce à une croissance de 29% pour le 2ème trimestre 2010 par rapport à la même période de 2009 - les ventes en Allemagne.
Aujourd'hui, c'est le cabinet Pierre Audoin Consultants qui apporte une note supplémentaire d'optimisme. Lui aussi estime que, dans le secteur des logiciels et des services informatiques cette fois, le marché reprend son souffle et se porte mieux que ses homologues européens. « Les petites et moyennes structures sont une nouvelle fois celles qui profitent les premières du regain des commandes, précise Simon Philibert, Responsable des Etudes chez PAC. Elles ont pu être plus réactives pour réduire leurs besoins en trésorerie et ont été les premières à embaucher à nouveau. La manoeuvre est logiquement plus complexes pour les grandes SSII, qui doivent gérer une inertie plus ample ne lancent qu'aujourd'hui de nouveaux programmes de recrutements ».
En ce qui concerne le nombre de défaillances d'entreprises, PAC note également une nette amélioration après une année 2009 particulièrement difficile. « Les moyennes et grandes SSII résistent cette année beaucoup mieux que nous ne l'imaginions, explique Simon Philibert. Quant à l'amélioration pour les petites structures, elle est évidente mais difficile à quantifier précisément, car elle concerne principalement les indépendants, free lances et auto-entrepreneurs qui se sont multipliés en 2009 et dont le suivi est très complexe ». En d'autres termes, les statistiques resteraient « plombées » par les résultats en demi-teintes des principales SSII, dont la communication vers les cabinets d'étude est évidemment la plus structurée.
Main d'oeuvre : une nouvelle pénurie ?
Dans ce contexte, PAC anticipe d'ailleurs une prochaine pénurie de main d'oeuvre sur le marché des logiciels et services IT, ce qui ne manque pas de surprendre après les discours pessimistes qui ont prévalu au cours des derniers trimestres. En fait, le mécanisme de cette raréfaction serait pourtant relativement logique : les recrutements ont essentiellement été le fait de petites et moyennes SSII et ont concerné les secteurs les plus dynamiques, tous liés à l'externalisation des systèmes d'information (SaaS, virtualisation, cloud computing, administration des grands datacenters, etc). Aujourd'hui que les grands noms des services IT lancent leurs propres campagnes de recrutement sur ces profils, les réserves de compétences dans ces domaines commencent déjà à se faire rares.
« Ces deux dernières années, le marché avait d'abord été porté par le secteur public et les acteurs des « utililities » (NDLR : c'est-à-dire principalement les filières de l'énergie). On observe aujourd'hui un rebond de la demande dans les secteurs banque-finance-assurance, y compris dans le domaine du conseil qui avait été le premier touché fin 2008. Il y a deux principales explications à cela : d'une part, les entreprises de ces filières constatent qu'elles ont moins souffert qu'elles ne le craignaient ; d'autre part, de nouveaux impératifs réglementaires, comme Bâle III, les obligent à engager de nouveaux dans les TIC. », conclut Simon Philibert.
Crédit Photo: D.R
(...)(01/09/2010 17:05:43)La DGGCRF admoneste plusieurs voyagistes en ligne
A l'occasion du lancement de l' « Opération Interministérielle Vacances », le 1er juillet dernier, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du Tourisme, souhaitait mettre l'accent sur le thème des « Vacances pas chères », proposées par les sites Internet. Pour ce faire, la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) a contrôlé tout au long de l'été 429 sites web, qui ont donné lieu à 79 rappels à la règlementation et 8 procès-verbaux. Parmi eux, 12 compagnies aériennes à bas coût ont été surveillées. L'une d'elles, dont le ministre a souhaité taire le nom, s'est vu opposer un PV pour « pratiques commerciales trompeuses ».
Un contrôle continu
Le secrétaire d'Etat en charge également de la Consommation a mis au jour « de nombreuses anomalies », concernant en particulier les offres à prix attractifs « s'avérant très difficiles à trouver sur le site, voire inexistantes ». Il ajoute que « les contrôles ont aussi mis en évidence des cas de sociétés dont les tarifs annoncés initialement diffèrent des montants réellement exigés à la fin de la commande ». Fort de ces constats, il a déclaré que « la DGCCRF ne relâchera pas ses efforts. Elle ciblera les sites à la Toussaint et à Noël, sur le principe de la tolérance zéro ».
Alcatel-Lucent s'offre OpenPlug
Alcatel-Lucent élargit son offre dans l'écosystème de la mobilité. Très connu pour les réseaux de téléphonie mobile, l'équipement monte en gamme dans le domaine des applications. Récemment, il avait acquis ProgrammableWeb, un annuaire universel d'API. Aujourd'hui, il annonce le rachat d'OpenPlug, éditeur d'outils de développement pour applications mobiles. Cette opération, dont le montant n'a pas été communiqué, permettra à Alcatel-Lucent de fournir aux entreprises les moyens de développer des applications ou des boutiques dédiés sur plusieurs plateformes mobiles (Windows Mobile, Android, iPhone, etc). OpenPlug propose des suites, baptisées Elips, à l'attention des développeurs.
(...)(01/09/2010 10:45:29)Red Hat appointe un ancien général à la tête de son conseil d'administration
Le conseil d'administration de Red Hat a choisi de nommer un ancien officier de l'armée américaine, le général Henry Hugh Shelton, au poste de président, a annoncé ce lundi le spécialiste de l'Open Source. Il succèdera à ce titre à Matthew Szulik. « Le général Shelton combine à la fois des qualités de leadership, son expérience et ses connaissances de l'industrie, ce qui permettra à Red Hat d'atteindre ses objectifs dans le futur», a déclaré Jim Whitehurst, patron de la société dans un communiqué.
Conseiller auprès du président des Etats-Unis
Ce militaire a fait une longue et remarquable carrière dans l'armée qui s'étend sur quatre décennies de service. De 1997 à 2001, il a servi deux mandats, d'abord en tant que chef d'état major du département de la Défense, ce qui correspond au plus haut grade de militaire outre-Atlantique, lui conférant un rôle de conseiller auprès du président des États-Unis. Auparavant, pendant la guerre du Vietnam, Henry Shelton a servi à deux reprises dans ce pays, d'une part au sein du 5ème groupe des forces spéciales, et d'autre part avec la 173ème Brigade aéroportée. Il a reçu de nombreuses distinctions militaires, et la médaille d'or du Congrès.
Membre du conseil d'administration de Red Hat depuis 2003, il a dirigé les comités d'audit et de compensation de l'entreprise. En plus de fournir des orientations pour Red Hat, Henry Hugh Shelton a également siégé aux conseils d'administration de Anheuser-Busch un fabricant de bière, et aux boards des intégrateurs informatiques CACI International et Anteon.Matthew Szulik a, pour sa part, démissionné du conseil d'administration de Red Hat le 12 août, lors de la réunion annuelle des actionnaires. Il a annoncé son départ en mai dernier.
Illustration: Hugh Shelton. Crédit photo: D.R
(...)
Payer le WiFi à l'hôtel, énerve les Français
Avoir à payer pour accéder au WiFi (78%) ou encore pour une place de parking (30%) et le petit-déjeuner (12%), voilà le top 3 des mécontentements des touristes concernant les suppléments à l'hôtel, selon Hotels.com. D'ailleurs, concernant le WiFi, 68% des Français affirment qu'ils ne paieront jamais pour obtenir un accès Internet à l'hôtel et 33% considèrent que ce service devrait être gratuit.
Toutefois, comparé aux autres voyageurs internationaux, les Français semblent moins râleurs. Ils ne sont que 11% à remettre en question les suppléments pratiqués par les hôteliers au moment de régler la note, alors que 56% des autres touristes n'hésitent pas à marchander.
Cette enquête a été conduite auprès de 1.815 voyageurs à travers le monde entre le 21 juillet et le 11 août 2010.
Crédit Photo: D.R
(...)(01/09/2010 10:41:30)Gestion de contenu web : un marché d'un milliard de dollars
Dans son étude livrée fin août sur les principaux acteurs de la gestion de contenu web, le cabinet d'études Gartner prévoit pour ce marché un taux de progression annuel de 14% d'ici 2014. « L'importance du canal online croît de façon exponentielle dans les entreprises ; on commence seulement à comprendre le potentiel du web, à la fois pour le commerce et pour la constitution de communautés, souligne Toby Bell, l'un des auteurs du rapport « Magic Quadrant for Web Content Management », co-réalisé avec Mick MacComascaigh et Jim Murphy.
Historiquement, la plupart des entreprises et administrations ont vu leurs sites web comme des espaces où publier des contenus statiques sur leurs activités. Maintenant, elles considèrent de plus en plus leur présence en ligne comme leur canal principal vers les clients potentiels et les investisseurs. Les fournisseurs de solutions de WCM complètent leurs solutions en conséquence. Les produits proposés actuellement disposent d'origine des outils pour diffuser les contenus vers les terminaux mobiles, pour gérer les contenus numériques tels que les vidéos, ou encore pour développer des réseaux sociaux. Lors d'une enquête menée auprès d'un millier de partenaires, IBM a par exemple découvert que 45% d'entre eux testaient les réseaux sociaux afin de trouver de nouvelles façons de générer du chiffre d'affaires.
Accentuer la personnalisation des contenus
« Les stratégies online impliquent maintenant que les propriétaires des sites, les concepteurs et les développeurs prennent en compte de façon globale la prestation proposée aux utilisateurs et ne se focalisent pas uniquement le contenu », pointe Gartner.
Darren Guarnaccia, vice-président responsable du marketing produit chez Sitecore, éditeur de logiciels de gestion de contenu, confirme que le périmètre de l'offre s'est élargi ces dernières années. Dans le cas de sa société, par exemple, vers la diffusion de contenus sur mobile et les fonctions d'analyse du trafic web. Par ailleurs, il note qu'il y a dix ans, ses équipes de vente rencontraient surtout les administrateurs systèmes, alors qu'elles ont maintenant affaire aux responsables marketing, ainsi qu'à d'autres départements non techniques des entreprises.
Par ailleurs, de plus en plus, les entreprises vont combiner leurs solutions de WCM avec d'autres logiciels afin de pouvoir personnaliser davantage le contenu qu'elles proposent et mesurer ensuite les effets positifs de cette personnalisation.
Depuis le deuxième semestre 2009, plus de 80% des demandes d'informations reçues par le Gartner, dans le domaine de la gestion de contenus, font apparaître que les clients cherchent à tirer plus de bénéfice de leur présence en ligne, qu'il s'agisse de sites Internet, extranet ou intranet. Le cabinet d'études note que beaucoup d'entre eux remplacent les technologies qu'ils utilisaient jusque-là. Dans certains cas, ils le font pour interopérer avec d'autres composants de leur environnement web, tels que les outils de web analytics, les moteurs de e-commerce ou les applications internes.
Reconsidérer les stratégies online
Mais les technologies ont tellement évolué ces derniers mois que Gartner conseille à tous ses clients dont les solutions installées remontent à plus quatre ans de réévaluer leurs stratégies online. L'étude publiée en août propose une mise à jour du carré magique des solutions de WCM. Pour choisir l'offre la mieux adaptée à leurs besoins, Gartner suggère aux entreprises de ne pas se contenter d'étudier les produits situés dans la partie Leaders de ce Magic Quadrant : « Les Challengers, les Acteurs de niche et les Visionnaires peuvent très bien coller davantage à vos objectifs et à vos exigences », soulignent les analystes en préambule.
Gartner considère que les systèmes de WCM doivent étendre leurs fonctionnalités dans trois domaines au-delà des outils requis pour gérer les contenus en place : d'abord, l'accès depuis n'importe quel type de terminal, ensuite l'expérience utilisateur (les concepteurs de sites web doivent comprendre la façon dont l'internaute va interagir avec le canal online avant d'établir leur stratégie) et, enfin, l'optimisation de la visite. Ce dernier point implique la possibilité d'accéder à des contenus qui ne sont pas gérés par le logiciel de WCM, mais par d'autres systèmes au sein et en dehors de l'entreprise.
Pour répondre à ces besoins, les éditeurs s'affrontent sur trois fronts, résume Gartner : la simplicité d'utilisation des logiciels (notamment lorsqu'ils incluent des fonctions de réseau social, de wikis, etc.), l'interopérabilité existant entre différentes sources et, enfin, la facilité avec laquelle les utilisateurs peuvent tirer parti des informations contextuelles qu'on leur propose, par exemple en accédant à des statistiques de trafic web sans avoir besoin de recourir à un spécialiste.
Semestriel Iliad-Free : Alice redressée, bénéfice doublé, mais TVA redoutée
Le premier semestre 2010 d'Iliad affiche une bonne santé dans un marché du haut débit qui atteint sa maturité. Il y a quelques mois son fondateur, Xavier Niel, avait prédit que les revenus issus de l'ADSL financeraient les autres ambitions du groupe, fibre optique et téléphonie mobile. Ainsi le chiffre d'affaires pour le premier semestre 2010 dépasse le milliard d'euros contre 970 millions d'euros un an auparavant. Ce bon chiffre s'explique notamment par le redressement d'Alice plus rapide que prévu. Cette dernière qui perdait 1 millions d'euros par jour lors de son acquisition, a généré 7,5 millions d'euros au début du mois de mai dernier. La base d'abonnés Alice continue à s'éroder, mais la migration de cette base sur le réseau Free et en dégroupage assure une meilleure rentabilité a souligné Thomas Reynaud, directeur financier d'Iliad. Pendant cette période, Free a recruté 314 000 abonnés soit une part de marché de 20,4%, derrière Orange et SFR. Le revenu moyen par abonné marque le pas à 36,3 euros. Autre chiffre important, le résultat net de l'opérateur a doublé pour atteindre 171,4 millions d'euros, dont 40 millions sont issus probablement d'un accord avec l'opérateur historique pour solder le litige dans l'ADSL. Maxime Lombardini, directeur général de Free, n'a pas commenté l'origine de ces éléments.
La fibre et le mobile au coeur des investissements
Fort de ces résultats, le trésor de guerre de l'ADSL va financer à la fois la fibre optique et la téléphonie mobile. Sur le premier point, Maxime Lombardini a indiqué que « les investissements se sont accélérés avec la verticalité (déploiement en bas et dans les immeubles) ». 94 millions d'euros ont déjà été investi, somme qui sera portée à 200 millions d'euros d'ici la fin de l'année. En ce qui concerne la téléphonie mobile, un décaissement de 249 millions d'euros est attribué à l'obtention de la licence 3G. Pour financer ces différentes ambitions, Iliad a tiré une ligne de crédit sur 8 ans, de 1,4 milliard d'euros et vient par ailleurs d'obtenir 150 millions d'euros de la part de la BEI (Banque Européenne d'Investissement) pour l'accompagner dans le haut débit. Paris devrait être totalement couvert à la fin 2010 en FTTH.
Des sujets qui fâchent, TVA, quadruple play, itinérance 3G
Si les résultats financiers sont bons, plusieurs questions demeurent en suspens. La première concerne l'évolution de la TVA dans les offres triple play. Le gouvernement envisage de modifier le taux applicable à la partie audiovisuelle dans ces forfaits en le passant de 5,5% à 19,6%. Maxime Lombardini estime que « Si la TVA est modifiée, nous serons obligés de répercuter ce changement sur le prix des abonnements [NDLR sans toutefois préciser de combien d'euros serait la hausse de l'abonnement]. Nous estimons que le gouvernement utilise la mise en demeure de la Commission comme un prétexte. Cette dernière n'a pas été le moteur de cette réflexion. Elle donne du temps aux opérateurs, il y a donc matière à discuter dans une période où les opérateurs télécoms doivent massivement investir. »
En ce qui concerne les accords d'itinérance en 3G, le dirigeant a été très clair « les 3 opérateurs nous ont signifié une fin de non-recevoir ». Il reste persuadé néanmoins que les choses pourraient trouver dans les semaines qui viennent une issue favorable. Il se tient prêt en cas d'échec à plaider sa cause sur le plan contentieux. Interrogé sur le quadruple play, Maxime Lombardini s'est déclaré très surpris des tarifs de l'offre de l'opérateur historique, notamment sur les conditions d'abonnement sur une durée de 24 mois.
Enfin, le responsable a annoncé qu'une « innovation majeure » est attendue d'ici la fin de l'année et d'ajouter « cela tournera autour de la box » : la Freebox V6 certainement.
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