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(25/06/2010 11:15:10)
Le taux d'attrition des FAI dévoilé par erreur
(Source EuroTMT) Il aura suffi d'une erreur de manipulation de fichiers de la part de l'Arcep, pour avoir une vision très différente du marché de l'accès internet à haut débit en France. Les vainqueurs d'hier apparaissent finalement en moins bonne position que prévu.
Pour mémoire, depuis un an, à la suite du lancement par Bouygues Télécom de son offre d'accès à haut débit "quadruple-play" (téléphonie fixe+internet+TV+mobile), une idée, a priori exacte, s'est installée : l'opérateur a réussi son implantation sur le marché du haut débit au détriment de ses concurrents. Parmi les principaux perdants de cette redistribution des cartes, on retrouve Orange et Iliad. Orange a toutefois sauvé son année 2009 grâce à une excellente performance au cours du dernier trimestre en raison des offres promotionnelles de fin d'année. Quant à Iliad, il est pénalisé par le fort taux de désabonnement chez Alice tandis que Free semblait incapable d'accroître son taux d'acquisition de nouveaux clients. En revanche, SFR consolidait ses parts de marché, contestant même à Orange le leadership dans la croissance trimestrielle.
Cette vision a été confortée avec les résultats commerciaux du premier trimestre 2010. Il y a quelques semaines, Bouygues Telecom a annoncé le franchissement de la barre des 500 000 BBox activées. Oui mais voilà, de nouveaux éléments sur l'état réel du marché du haut débit viennent modérer cette description. L'Arcep a en effet involontairement oublié de purger un document des chiffres gardés d'habitude secrets : les taux de « churn » des différents opérateurs haut débit. Si l'autorité de régulation a vite réparé son erreur, il était trop tard pour empêcher la diffusion de ces chiffres sensibles sur les sites en ligne et par les analystes. Et qu'apprend-on ?
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Qu'à l'exception de Free, tous les opérateurs enregistrent des niveaux de désabonnement assez élevés, y compris Bouygues Télécom malgré une base installée faible. Les chiffres publiés par le régulateur portent sur le quatrième trimestre 2009. Le tableau reprend les croissances nette et brute trimestrielles pour chaque acteur, à partir desquels il est donc facile de calculer le taux de churn.
Comme Xavier Niel, le fondateur de Free, l'indiquait en mars lors de la conférence de presse consacrée à la présentation des résultats annuels, le niveau de désabonnement de Free est faible, de 1,92% sur ce trimestre et autour de 1% sur l'ensemble de l'année selon la société. De son côté, Orange, qui a donc enregistré une excellente performance commerciale sur le dernier trimestre 2009, affiche un taux de 3,08%. Vient ensuite SFR avec 3,85%.
De ces chiffres, on peut retenir différents enseignements. L'abonné Free demeure très fidèle, mais l'opérateur semble avoir du mal à élargir sa cible commerciale. Orange limite la casse grâce à son important parc installé. SFR bénéficie d'une forte image lui permettant d'enregistrer un niveau élevé d'abonnement mais va devoir améliorer la fidélisation de ses clients.
Et puis, il y a les chiffres de Bouygues Télécom. Entre la croissance brute et nette trimestrielles de l'opérateur, la différence n'est que de 7 000. Mais cela représente un niveau de désabonnement de 4,43%, ce qui paraît particulièrement élevé compte tenu de la faible base installée et de l'arrivée très récente de l'opérateur sur le marché du haut débit. Tout l'enjeu va donc être maintenant de savoir si Bouygues Télécom peut maintenir un niveau élevé de prises d'abonnement tout en réduisant son taux de désabonnement, alors que ses concurrents ont amélioré leurs offres.
Enfin, ces chiffres réservent une dernière surprise, finalement plutôt bonne, cette fois pour Numéricâble. Si sa prise d'abonnements demeure faible, 50 000 en brut sur le trimestre, le câblo-opérateur enregistre un taux de désabonnement dans la moyenne, à savoir de 3,62%, confirmant ainsi l'amélioration de la satisfaction de ses clients.
La Ficome conseille ses membres tentés par le métier d'opérateur
Etre opérateur télécoms, même en marque blanche, nécessite quelques préalables. Avant tout, il faut se déclarer et obtenir une licence d'opérateur de télécoms auprès de l'Arcep, l'Autorité sectorielle qui traite la régulation des télécoms. A partir de cette déclaration et de son enregistrement (n'importe qui ne peut devenir opérateur), l'intégrateur peut ouvrir une activité d'opérateur avec ses avantages et ses contraintes.
Les avantages sont techniques. L'intégrateur a droit à des SDA (numéros de téléphones publics), il peut s'interconnecter à d'autres opérateurs, bénéficier de droits de passage sur des réseaux publics. Il existe juridiquement et peut, par exemple, saisir l'Arcep sur un différend avec d'autres opérateurs. En retour, il est soumis à des obligations. Par exemple, le paiement d'une taxe administrative selon le CA opérateur généré. L'intégrateur doit donc, très en amont, prévenir son comptable interne et son expert-comptable pour que la nouvelle activité soit bien isolée dans ses comptes.
L'opérateur se soumet également à une liste d'obligations techniques : disponibilité du réseau, sécurité des communications, respects de normes et de spécifications, acheminement des appels d'urgence (de grands opérateurs ont eu des déboires sur ce seul critère), conservation des données utilisées etc... Autant d'éléments à manier très en amont, avec beaucoup de professionnalisme, mais le jeu en vaut la chandelle. C'est le ton donné par la Ficome à ses ateliers « marque blanche ».
Développer une méthodologie commerciale
Une fois intégrées les contraintes juridiques et leurs implications techniques, le nouvel opérateur doit passer aux aspects métier. Joël de François, directeur des activités « marque blanche » chez Bouygues Télécom a insisté, lors de la réunion Ficome, sur la méthodologie commerciale nécessaire à un intégrateur pour passer au métier d'opérateur. Et de citer : l'analyse du parc (LAN, câblage...), celle de la facture existante, les compétences nouvelles à développer (avant-vente, installation, traitement des incidents niveau 1).
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Dans cet exercice, il faut beaucoup communiquer et sur des sujets inédits. Communiquer avec le client pour obtenir les informations techniques et montrer la nouvelle installation, définir un timing précis, désigner le responsable déploiement interne, dialoguer avec celui chargé de suivre le projet chez l'opérateur. Reste alors à franchir l'étape du déploiement : dégroupage, paramétrage du routage IP, mise en place du routeur, activation du service.
Etape suivante : la facturation. « C'est le point le plus bloquant » précise Laurent Marchal directeur général de l'activité télécoms chez etp-tetracom, intégrateur francilien (en marque blanche avec SFR). L'intégrateur-opérateur facture désormais un service d'opérateur au client, auparavant il facturait des produits à partir de catalogues fournisseurs. Changement total : désormais, il doit récupérer les tickets de taxes et d'abonnement chez son (ou ses) opérateur, établir la consommation du client, décider de la période de facturation, générer la facture (seul ou de manière externalisée, par exemple avec une société comme Télésoft), donner un accès internet sur son site au gestionnaire du client final.
Externaliser ou pas la facturation
Comme les parties juridiques, techniques et commerciales, cette partie facturation est totalement nouvelle et ne souffre pas d'improvisation. L'activité d'opérateur va en effet apporter un revenu récurrent à l'intégrateur. Et c'est bien ce qui l'intéresse dans son nouveau métier. Sur sa partie traditionnelle d'activité, celle d'installateur ou d'intégrateur, il a de plus en plus de mal à faire signer un client sur un contrat de maintenance pluri-annuel, alors que les interventions sont de moins en moins fréquentes. L'activité d'opérateur permet au contraire de « ré-engager » le client sur une période longue avec un revenu récurrent.
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L'intérêt de l'intégrateur est évident. Celui de l'opérateur aussi, lui qui a peut-être les pires difficultés à atteindre un client PME en région et a épuisé les charmes de la distribution indirecte classique. Passer par des opérateurs en marque blanche lui permet, réellement, de valoriser le partenaire et d'entrer chez les PME. Il lui assure aussi une concurrence locale contre OBS, ultra dominant dans les PME.
L'intégrateur va toutefois veiller à s'entourer de plusieurs opérateurs, un principal et un ou deux opérateurs « tiers two ». Des opérateurs comme 720° ou Legos étaient présents à la réunion Ficome et correspondent à ce profil. Ne pas se lier à un seul opérateur est la précaution minimale pour l'opérateur en marque blanche. « Aller progressivement sur cette activité nouvelle » est l'autre précaution de base souligne Laurent Marchal, « il n'est pas indispensable, du moins dans un premier temps, de s'équiper d'un softphone ou d'un process de facturation ».
Les intégrateurs semblent arrivés à un moment décisif, où l'activité d'opérateur en marque blanche se développe vraiment. C'est le sentiment de la Ficome. Cette activité devrait même s'enrichir rapidement avec des offres en mobilité que les clients ne vont pas tarder à demander à leur opérateurs-intégrateurs.
Alter Way renforce son offre de conseil web avec Reciprok
Comme prévu, l'intégrateur de solutions Open Source et hébergeur Alter Way procède à une acquisition, la septième depuis la création de la société en 2006. Il s'agit cette fois d'une agence de communication engagée dans les projets web, Reciprok, qui travaille en partenariat avec Alter Way depuis octobre 2009. Ensemble, ils comptent déjà une dizaine de projets en commun, parmi lesquels la refonte de l'intranet siège de L'Oréal Produits de Luxe.
Alter Way a développé des expertises dans quatre métiers, le conseil, l'intégration d'applications, l'hébergement et la formation. Ces compétences transversales lui permettent de mener un projet de bout en bout. Avec l'arrivée de Reciprok, la société renforce dans son offre les aspects de conseil en stratégie de communication, de studio de création et de e-marketing. Elle-même dispose d'une forte expertise sur le langage PHP pour la mise en place des logiciels Open Source de gestion de contenus (CMS) Drupal, eZPublish, Spip et Typo3, ou encore sur les solutions de e-commerce Magento et PrestaShop. Alter Way recourt aussi au langage Python pour l'intégration des CMS Plone et Django.
L'agence Reciprok a été créée en 2003 par Laurence Seguy et Dominique Brunel. Elle aide ses clients à définir leur stratégie online et les suit jusqu'à la mise en oeuvre opérationnelle. Cette structure de douze collaborateurs a réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de 640 000 euros (en progression de 31% par rapport à 2008).
De son côté, Alter Way a engrangé 9 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2009 et emploie 95 personnes. L'intégrateur cherche à devenir, d'ici 2011 ou 2012, l'un des deux ou trois opérateurs de services majeurs sur le secteur de l'Open Source en France. Il table sur un objectif de 15 M€ de CA consolidé fin 2010, en additionnant croissance organique et externe.
Android a le vent en poupe
En février dernier, lors du salon Mobile World Congress de Barcelone, Eric Schmidt avait déjà annoncé que les ventes mondiales de téléphones sous Android s'élevaient à 60.000 par jour. A l'occasion de la présentation du Motorola Droid X, qui coïncide avec le lancement de l'iPhone 4, Eric Schmidt a affirmé que 160 000 téléphones sous Android étaient vendus chaque jour dans le monde. Ce chiffre ferait d'Android l'une des plateformes les plus populaires du marché. A ce rythme, les ventes trimestrielles de "Google Phone" s'élèverait ainsi à près de 15 millions, alors qu'il s'est vendu un peu moins de 9 millions d'iPhone au cours du premier trimestre de l'année.
Eric Schmidt a toutefois écarté l'idée d'un affrontement direct avec Apple. "Je pense qu'il s'agit d'une compétition pour savoir qui disposera du prochain ensemble de plateformes mobiles", a déclaré le patron de Google.
Le système d'exploitation Android a été présenté en novembre 2007. En partie open source, cette plateforme équipe aujourd'hui une trentaine de smartphones des fabricants partenaires de Google (HTC, Samsung, LG, Motorola, Sony Ericsson, etc.) au sein de l'Open Handset Alliance, un consortium initié par Google. D'autres types d'appareils peuvent également fonctionner avec Android, comme des tablettes ou des téléviseurs.
A l'instar de l'iPhone dont le succès tient en partie à ses applications (plus de 200.000 disponibles sur l'App Store), les smartphones sous Android peuvent s'enrichir d'applications créées par des développeurs tiers. L'Android Market en compterait environ 70.000.
(...)(24/06/2010 14:48:01)En Europe, l'iPhone devance déjà les Blackberry et les Windows Phone
A l'heure où l'iPhone 4 débarque ce jeudi aux Etats-Unis, au Japon et dans trois pays d'Europe (France, Allemagne, Royaume-Uni), ComScore livre un bilan européen sur les parts de marché des trois premières générations de l'iPhone. Cette étude porte sur la France, l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni. Globalement, le terminal à la pomme représente, selon cette étude, 4% du marché des téléphones mobiles dans ces cinq pays, mais 18% sur le segment des smartphones. A fin avril 2010, ComScore estime la base installée d'iPhone dans ces pays à 10,02 millions d'unités, contre 3,84 millions un an plus tôt. L'iPhone arrive en deuxième position, derrière les smartphones équipés de la plateforme Symbian (essentiellement des Nokia) qui comptent 33,14 millions d'utilisateurs, contre 28 millions il y a un an.
Les smartphones sous Windows Mobile (Microsoft) représentent un parc de 7,27 millions (en hausse de 8%), et les BlackBerry (RIM) comptent près de 4,6 millions d'utilisateurs (+87%). Enfin, les smartphones fonctionnant sous Google Android représentent 1,8 million d'utilisateurs, contre 71.000 en avril 2009 (+2.429%). "Jusqu'à présent, l'iPhone a eu un impact disproportionné sur le marché européen du téléphone mobile au regard du nombre relativement modeste de ses 10 millions d'utilisateurs", explique Jeremy Copp, vice-président de la division mobile en Europe chez ComScore. "Il a catalysé la consommation du média mobile et ouvert des opportunités marketing pour les marques. Cependant, il a aussi encouragé d'autres fabricants de mobiles et fournisseurs de système d'exploitation à relever le niveau de leurs produits si bien que l'incarnation de la génération smartphone doit désormais faire face à une sérieuse concurrence".
"Google Android est certainement l'élément à surveiller", ajoute Jeremy Copp. "Il a acquis environ 1,7 millions d'utilisateurs sur une très courte période et représente actuellement 3% du marché européen des smartphones. Surtout, l'utilisateur d'Android a un niveau très élevé de consommation du média mobile, légèrement inférieur mais comparable à celui d'Apple".
Crédit photo : D.R.
Baisse des ventes de smartphones au 1er trimestre
Selon un rapport du cabinet ABI Research, 55 millions de smartphones ont été vendus dans le monde au cours du premier trimestre 2010. Les ventes sont en baisse par rapport au premier trimestre 2009 (1 million d'unités en moins), mais en hausse par rapport trimestre précédent. Selon cette étude, les ventes de Nokia, leader du marché, ont progressé de 700 000 unités entre les trois derniers mois de 2009 et les trois premiers de 2010, à 21,5 millions d'exemplaires.
Celles de l'iPhone ont également augmenté, mais moins rapidement (8,8 millions d'unités contre 8,7 millions au dernier trimestre 2009). "Généralement, on observe un recul plus importants des ventes au cours du premier trimestre" commente Michael Morgan, analyste chez ABI Research, "le fait que cette baisse soit relativement faible montre que le marché des smartphones demeure dynamique".
(...)(23/06/2010 17:13:14)IDC prévoit une hausse de 20% des ventes de PC pour 2010
A l'issue d'un premier trimestre solide, on attend des ventes de PC qu'elles augmentent de 20% en 2010, si l'on en croit le cabinet d'étude IDC. Au niveau mondial, les livraisons de PC durant les trois premiers mois de l'année étaient 27,1% plus élevées que durant le premier trimestre 2009, rapporte IDC. Le cabinet d'analyse ajoute qu'il s'attend à une forte croissance - à une allure toutefois un peu plus faible qu'au premier trimestre - pour le reste de l'année, avec une livraison globale de PC atteignant un taux supérieur de 19,8% par rapport à 2009. IDC note que l'apaisement des troubles économiques, combiné à un renouvellement des achats des particuliers et des entreprises, a donné un élan bienvenu à l'industrie du PC. Et tandis que le marché autrefois florissant du netbook commence à ralentir, celui des ordinateurs de bureau retrouve de la vigueur, affichant sa première croissance annuelle depuis le second trimestre 2008.
Des fonctionnalités qui relancent le marché
« Au-delà de la simple continuation du rétablissement du marché, 2010 sera une année remplie de nouvelles formules constitutives de l'expérience PC », prévoit Jay Chou, analyste chez IDC, dans un communiqué. « Des appareils, comme les e-readers et les tablettes, vont venir perturber, et même défier, les usages conventionnels, tout en ouvrant des possibilités intéressantes pour les consommateurs et les entreprises positionnées sur le secteur du mobile ». « A côté des pures capacités informatiques, la force de proposition du PC va se mesurer de plus en plus par la flexibilité avec laquelle il peut répondre à la demande de création et de consommation de contenus, en plus de parvenir à la portabilité optimale. », ajoute-t-il.
Crédit photo Toshiba R700
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Le mois dernier, le cabinet d'analyse Gartner a affirmé s'attendre à ce que les livraisons totales de PC atteignent 376,6 millions d'unités, soit 22% de plus que les 308,3 millions livrées l'an dernier. Gartner dit aussi s'attendre à ce que les dépenses PC mondiales parviennent à 245,4 milliards de dollars en 2010, soit un bond de 12% par rapport à 2009, étant donné que l'économie se rétablit progressivement. D'après IDC, les ventes d'ordinateurs portables vont mener le retour du marché à la fois pour les segments des consommateurs et des entreprises. Les notebooks devraient obtenir 70% de parts de marché sur l'ensemble des PC vendus d'ici 2012. Les chiffres d'IDC concordent avec les résultats fournis au début du mois par iSuppli, un autre cabinet d'étude.
IDC n'est pas le seul à avancer des prévisions optimistes pour 2010
Début juin, iSuppli a annoncé que les livraisons de PC avaient connu une croissance record durant le premier trimestre 2010. Poussé par les ventes solides sur les marchés asiatiques, le segment global des PC a considérablement augmenté : 22,7% durant le premier trimestre, devenant la croissance la plus élevée jamais enregistrée par iSuppli d'une année sur l'autre. Les livraisons du premier trimestre ont atteint 81,5 millions d'unités, un progrès de 66,5 millions par rapport à la même période en 2009, note le cabinet.
(...)(23/06/2010 14:23:40)
La téléphonie mobile mondiale améliore croissance et couverture
Selon l'UIT, le nombre d'abonnés à la téléphonie mobile a progressé de près de deux milliards en trois ans, passant de 2,732 milliards en 2006, à 4,648 milliards l'année dernière. Une croissance en grande partie liée à la diffusion de cette technologie dans les pays en développement (1,6 milliard de lignes mobiles supplémentaires en 3 ans).
Le rapport indique que 90% des zones rurales en Chine et Inde sont désormais connectées à un réseau mobile. Dans un précédent rapport dévoilé en février dernier, l'UIT a estimé que le nombre de lignes de téléphonie mobile dans le monde devrait franchir le cap des 5 milliards courant 2010.
Déclin du fixe et hausse de l'Internet
Cette progression de la téléphonie mobile dans le monde a provoqué dans le même temps la diminution du nombre de lignes fixes. Le nombre d'abonnés au téléphone fixe a reculé de 57 millions en trois ans, à environ 1,21 milliard en 2009.
Autres indicateurs révélés par l'ITU, trois quarts des foyers dans le monde sont équipés d'un téléviseur, et 25% ont accès à Internet. Deux tiers des personnes dans les pays développés sont désormais connectés au Web, contre un cinquième seulement dans les pays en développement.
Crédit Photo: DR
(...)(23/06/2010 13:09:13)Tibco s'offre Proginet
Le spécialiste des outils de middleware s'apprête à racheter un éditeur d'outils de gestion de transfert de fichiers (MFT - managed file transfer), pour 23 millions de dollars. Grâce à cette acquisition, Tibco entend compléter son portefeuille des produits middleware, et rester, à l'instar de Software AG, l'un des rares fournisseurs indépendants de ce type de solutions. La firme semble également suivre la tendance générale adoptée depuis deux ans par les acteurs du marché de l'intégration, qui ajoutent des capacités MFT à leur offre, ainsi que le souligne un rapport récent de Forrester Research. En effet, le marché des outils de gestion de transfert de fichiers rassemble un grand nombre de fournisseurs, tels que Metastorm, DataMotion et Axway. La ligne de produits développée par Proginet, et considérée par le Gartner, comme un «guichet unique pour tous les besoins en matière de MFT », permet aux entreprises de transférer des fichiers en toute sécurité, que ce soit en interne ou avec des tiers. La demande concernant cette technologie gagne en importance, car, suite à la globalisation, les entreprises ont diversifié leurs activités et composent avec un cadre réglementaire de plus en plus strict.
Une réponse à l'accord IBM-Sterling Commerce
Un certain nombre de fournisseurs, parmi lesquels Software AG, utilisent la technologie développée par Proginet. Reste à savoir ce qu'il adviendra de ces accords lorsque le rachat sera finalisé, c'est à dire d'ici quelques mois.
Cette acquisition est aussi une réponse à IBM, qui s'est offert l'éditeur américain Sterling Commerce pour 1,4 milliard de dollars. Cette filiale d'AT&T spécialisée dans les solutions d'intégration entre applications et les échanges de données interentreprises propose les mêmes outils que Tibco (transferts de fichiers EDI principalement ). Mais pour Ken Vollmer analyste chez Forrester Research l'accord IBM-Sterling « irait beaucoup plus loin que cela. »
Crédit photo: D.R
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