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(23/06/2010 10:51:06)
3SCI dresse un panorama des petites SSII et la crise
Moins de 50% des petites SSII françaises auraient un moral « moyen », alors que cet état intermédiaire concernait les deux tiers des répondants début 2009. C'est au final le principal enseignement de l'enquête de conjoncture que mène chaque trimestre le syndicat professionnel 3SCI, qui rassemble 350 petites et moyennes SSII.
Historiquement, cette association est née pour être le porte-parole des TPE des TIC, le Syntec Informatique ayant selon lui le rôle de représentant des moyennes et grandes SSII. Quoi qu'il en soit, le baromètre trimestriel du 3SCI confirme le ressenti des acteurs de la filière : l'amélioration concerne plus le moral des chefs d'entreprise du secteur que le chiffre d'affaires ou les carnets de commandes.
Les résultats de l'enquête indiquent qu'ils n'attendent aucune amélioration sensible en 2010, ce que l'on pouvait supposer. Ce qui peut paraître plus surprenant, c'est qu'ils estiment que l'année 2011 sera encore moins bonne : 73% des répondants s'attendent à un crû 2011 « moyen », « mauvais » ou « très mauvais ». La fameuse « sortie de crise » n'est en fait envisagée qu'à l'horizon 2012 : ce n'est que pour cet exercice que les optimistes redeviennent majoritaires (53% prédisent une « bonne » ou une « très bonne » année).
La visibilité reste faible
Tous les chiffres de cette enquête conduisent à un autre constat fort : la visibilité des chefs d'entreprise ne s'est pas améliorée par rapport à l'an dernier, alors que c'est leur premier critère pour investir et embaucher. L'extrême prudence des « clients finals » se répercute logiquement sur l'ensemble de la chaîne. 63% des petites SSII estiment que leurs problèmes de trésorerie sont d'abord liés au rallongement des délais de paiement chez leurs clients. « La Loi de Modernisation de l'Economie entrée en vigueur début 2009 part d'un bon sentiment, mais force est de constater qu'elle n'a pas eu d'effet sur les délais de paiement, qui restent guidés par le rapport de force entre les donneurs d'ordres et les prestataires », analyse Olivier Bouderand, Secrétaire Général du 3SCI.
Autrement dit, la nouvelle réglementation ne permet pas aux petites SSII de faire davantage pression sur leurs grands clients, sauf à entamer des procédures coûteuses et à prendre le risque de les perdre définitivement. Cela reste le principal point d'achoppement car, pour le reste, les relations commerciales interentreprises demeurent inchangées, notamment en ce qui concerne les encours.
« Il est également difficile pour nous d'avoir un commentaire global sur ces chiffres, car on identifie clairement trois groupes dont les points de vue sont très différents : un tiers considèrent qu'ils ont passé la sortie de crise, un tiers que la crise est toujours là et un autre tiers que la situation va se dégrader », conclut Olivier Bouderand. (...)
Systèmes embarqués : Dassault Systèmes acquiert Geensoft
En quinze jours à peine, le numéro un français de l'édition de logiciels, Dassault Systèmes, aura procédé à deux acquisitions. Après le rachat d'Exalead pour 135 M€, le fournisseur de solutions 3D et PLM (gestion du cycle de vie des produits) débourse cette fois 5,5 M€ pour s'offrir Geensoft, une société française spécialisée dans les systèmes embarqués « à forte dominante logicielle ». Celle-ci commercialise quatre solutions : Autosar Builder, atelier de création d'ECU (electronic control unit, terme générique pour les systèmes embarqués) conformes au standard Autosar, l'environnement de conception ControlBuild et les produits Reqtify et RT-Builder. Son offre est utilisée dans les secteurs de l'automobile, de l'aéronautique, de l'électronique, de la pharmacie et du transport ferroviaire.
Les logiciels de Geensoft viendront enrichir l'offre de PLM V6 de Dassault Systèmes en apportant, par exemple dans le secteur automobile, les capacités de modéliser et concevoir le système de commande d'un véhicule, en mettant en place une boucle de validation, par la connexion de l'équipement physique avec la maquette numérique.
Issue des éditeurs NI-Software et Geensys, Geensoft a développé à l'international un réseau de distributeurs et d'intégrateurs. Installée en France, elle dispose aussi de bureaux en Allemagne et au Japon. La société a été co-fondée par Thierry Guegen et Eliane Fourgeau (anciens dirigeants de Geensys), actuellement directeur technique et PDG de Geensoft.
Pierre Kosciusko-Morizet précise les chiffres de Price Minister
Ensuite, la comparaison est pour lui impossible avec rueducommerce ; ils ne font pas le même métier. Rueducommerce vend des produits avec des stocks et de la logistique, alors que PriceMinister est un intermédiaire de vente, donc le chiffre d'affaires de PriceMinister est forcément moins élevé que celui de rueducommerce.
Surtout, selon le PDG de PriceMinister, l'entreprise est rentable depuis de nombreuses années, avec une trésorerie de 25 millions d'euros, et un chiffre d'affaires prévu de 50 M€ pour l'exercice 2010.
Intel se dote d'un cloud privé
Cela a permis d'optimiser le taux d'utilisation des serveurs de 59% au premier semestre 2006 à 80% aujourd'hui. En réduisant les dépenses d'infrastructures et en évitant la construction de nouveaux datacenters, Intel estime les économies à 200 millions de dollars. Fort de ce succès, la firme a décidé au début de l'année 2009 de se doter d'un cloud privé pour ses bureaux et les filiales du groupe.
De 2005 à 2006, les demandes des nouveaux secteurs d'activités ont fait augmenter considérablement les besoins (applications métiers, tests) des équipes de développement, qui fonctionnaient sur des infrastructures non partagées et sous-utilisées. En sachant que ces dernières représentent un élément important de l'activité R&D, la migration vers un modèle IaaS et Paas était devenu une étape logique.
Intel a donc implanté une solution de Grid Computing au sein de la R&D, qui reprend les fonctionnalités du IaaS et PaaS. Le service est ainsi accessible à travers un portail en libre-service et une interface de lignes de commandes. Le premier permet aux utilisateurs de choisir des éléments clés de l'infrastructure comme le stockage, en volume horaire plutôt qu'au mois. Le plus important pour le fondeur est de mesurer exactement la consommation informatique des salariés.
Un changement de mentalité
Das Kamhout, ingénieur cloud, explique « tout cela représente un changement radical d'état d'esprit » et d'ajouter « le modèle à la demande en libre-service permet aux services IT de s'écarter du schéma traditionnel de l'entreprise et de donner à l'IT un rôle de partenaire stratégique. Avec des tarifs affichés, chacun au centre R&D d'Intel peut maintenant connaître ce qu'il consomme et ce que cela coûte. »
En quoi la solution déployée est-elle unique ? La combinaison du portail à la demande en libre-service sur l'ensemble de l'infrastructure d'Intel et la mesure de la consommation minimise les capacités non utilisées et alloue de manière plus efficace les ressources, en maintenant une haute disponibilité de services.
Devant le succès remporté par son approche, Intel a décidé de la répliquer à travers toute son organisation. Des travaux sont déjà en cours pour le siège et les sociétés du groupe, avec un focus particulier sur la généralisation de la virtualisation et la mise en place d'un cloud privé proposant des solutions à la demande en libre-service.
Crédit Photo: DR
(...)(21/06/2010 12:17:41)Les "grappes d'entreprises" à l'heure des projets et à l'Europe
France Cluster, qui regroupe une centaine de clusters français, a tenu son assemblée générale le 18 juin et insisté sur deux projets : l'aide au renforcement des fonds propres des PME et l'alliance avec d'autres cluster européens.
Sur le premier point, la structure a lancé le projet Cluster's Invest en liaison avec la CDC. Il s'agit, dans une cinquantaine de "grappes d'entreprises", de renforcer les fonds propres des PME (dans le cadre du Grand emprunt) et de les aider à coopérer entre elles. But de l'opération ? Transformer le plus de PME en ETI (Établissements de taille intermédiaire) et de leur donner une dimension supplémentaire (comme le recommandait le rapport Retailleau).
France Cluster souhaite également participer au projet européen cluster-excellence avec 13 autres associations européennes du même type. Il s'agit d'un projet sur trois ans, permettant de clarifier : les indicateurs sur l'activité des clusters (il en existe 600 en Europe actuellement, une trentaine suffirait), leur management, et de livrer aussi un indicateur de leur qualité. (...)
Michel Seban prend la direction de Prologue
Le 20 avril dernier, Eric Dermont démissionnait de la présidence de Prologue. Le 16 juin, une Assemblée générale et un conseil d 'administration ont porté au pouvoir une nouvelle direction. Georges et Michel Seban deviennent administrateurs. Michel Seban est nommé Pdg. Georges Seban est l'ancien Pdg de 2000 à 2002 de Prologue.
Georges et Michel Seban avaient animé un comité d'actionnaires qui s'est élevé contre les pratiques d'Eric Dermont. Ils lui reprochent d'avoir, au nom de Prologue, tenté de racheter la branche « maintenance applicative » de la société EDS France, filiale de HP. Cette procédure a duré une année. Ensuite, toujours selon le comité d'actionnaires, Eric Dermont aurait racheté la branche « maintenance applicative » d'EDS en créant sa société, Effitic. Des huissiers ont perquisitionné en avril chez Prologue, EDS-Effitic et HP suite aux plaintes déposées par le comité d'actionnaires. Eric Dermont a alors donné sa démission, le comité d'actionnaires souhaitait le révoquer.
Ce n'est pas la première mésaventure de Prologue : 2 procédures d'alertes des commissaires aux comptes en 2002, suivies d'une cessation de paiement et d'un plan de redressement en 2004 avaient déjà marqué son histoire.
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