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(14/06/2010 10:48:39)
Algos Network ajoute la destruction de données à son catalogue (MAJ)
Si l'activité de base de l'intégrateur francilien Algos Network est bien le stockage en réseau, l'entreprise se positionne également sur une « niche » : la destruction de données. L'enjeu de ce service est des plus sérieux, puisqu'un grand nombre d'organismes et d'entreprises tiennent absolument à ce que les données sensibles stockées dans les matériels dont ils se séparent soient définitivement irrécupérables. « Il ne s'agit pas d'un changement de métier, mais d'un développement », explique Harold Coudeyras, Pdg d'Algos Network. En janvier 2010, le dirigeant avait déjà racheté en son nom le grossiste spécialisé AdStore (voir Distributique du 9 avril dernier), ce qui lui permet notamment d'élargir la distribution de la marque de solutions de stockage en réseau « Algostor ».
Le VAD dispose désormais d'un site de vente en ligne qui a une vocation nationale, alors qu'il avait auparavant un rayonnement régional (le siège historiquement basé à Cholet, Maine-et-Loire, a été transféré aux Ulis, en région parisienne). Son catalogue va également s'élargir aux solutions logicielles dédiées à la récupération ou à la destruction de données.
Nokia Siemens Network entre optimisation et test LTE
Face à l'engorgement inévitable des réseaux 3G actuels dû au succès des accès à internet depuis des smartphones, il devient nécessaire d'identifier de nouvelles solutions pour les opérateurs et les équipementiers. Ainsi, selon Marc Rouanne : « Cela faisait 10 ans que l'on ne parlait plus de réseau. Depuis ce qu'il s'est passé avec O2 [NDLR, l'opérateur anglais a eu une saturation de son réseau sur Londres en raison d'une forte utilisation des iPhones], on en reparle comme un asset primordial ». L'objectif des opérateurs est de s'orienter vers l'optimisation des réseaux comme le justifie Marc Rouanne : « Les terminaux vont vers des débits de connexion très élevés et nous ne sommes pas capables de les maîtriser. [...] La clé est à l'anticipation et à l'optimisation réseau. »
L'équipementier évoque même la possibilité de créer les fameuses classes de service : Gold, Silver et Bronze afin de servir une qualité de service différenciée selon le coût de l'abonnement de l'utilisateur.
La bascule vers le single RAN et le LTE
En réponse à cette problématique d'optimisation du réseau, NSN a présenté ses solutions LTE et sa station de base Flexi BTS qui est une plateforme multi-radio (2G/3G/LTE) tout IP, permettant selon le constructeur d'optimiser les réseaux par une consolidation des services sur un même équipement. Dans la foulée, cette plateforme a servi à réaliser une démonstration de la technologie LTE. Deux stations de base ont donné une idée des performances en transfert de données et du handover.
Un PC portable, équipé d'une clé 4G d'origine Samsung (la seule que nous ayons vu fonctionner jusqu'à présent dans la réalité, et qui est employée dans les déploiements de Telia Sonera à Oslo et Stockholm), a été placé entre les deux stations de base LTE. Le transfert de données, via un téléchargement de vidéo en streaming, a permis de constater un débit descendant de 104 Mbit/s. Le handover, (passage d'une cellule à une autre sans rupture) entre les 2 stations de base, a prouvé la rapidité du passage de relais entre ces dernières (séparées, il est vrai, de seulement 5 mètres). Quant au temps de latence moyen, il se situe entre 20 et 25 millisecondes.
Ces résultats sont largement à titre indicatif car réalisés sur un réseau de démonstration avec seulement un utilisateur.
Software AG prochaine cible de SAP ?
Certaines rumeurs sont persistantes. Celle concernant un éventuel rachat de l'éditeur allemand Software AG par son compatriote SAP vient de rebondir cette semaine à la suite de déclarations émanant de leurs dirigeants respectifs. Dans une interview donnée à Bloomberg News, le PDG de Software AG, Karl-Heinz Streibich considère que SAP serait sans aucun doute en adéquation avec sa propre entreprise. Il rappelle néanmoins que, pour toute acquisition, le prix offert se doit d'être excellent. Or, Software AG est le deuxième éditeur de logiciels outre-Rhin, derrière SAP, avec un chiffre d'affaires consolidé de 1 milliard d'euros depuis le rachat de son compatriote IDS Scheer à l'été 2009.
Software AG possède les offres webMethods et Aris
Les remarques de son PDG ont été recueillies la semaine même où SAP tenait son conseil d'administration annuel. Au cours de celui-ci, le co-PDG, Jim Hagemann Snabe aurait indiqué que l'éditeur de Walldorf était ouvert à d'autres acquisitions importantes après celle tout juste réalisée avec Sybase (encore en cours) qui s'est tout de même établie à 5,8 milliards de dollars. SAP ne souhaite pas commenter ces rumeurs spéculatives.
Il est vrai que le portefeuille de logiciels de Software AG (solutions d'intégration SOA et de gestion des processus métiers) viendrait enrichir de façon conséquente l'offre middleware NetWeaver de SAP avec des produits reconnus tels que ceux de webMethods (éditeur américain racheté en 2007). Et désormais, la société dirigée par Karl-Heinz Streibich possède aussi les outils de modélisation Aris, d'IDS Scheer. Ce dernier est en outre, de longue date, un très proche partenaire de SAP.
Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG, récemment reconduit dans ses fonctions pour cinq ans (crédit photo : Software AG)
[[page]]Rappelons que, sur le terrain de l'intégration, Oracle a déjà racheté, en 2008, le spécialiste de l'intégration BEA Systems. Par ailleurs, cela ne l'empêche pas d'utiliser en OEM la technologie de modélisation des processus métiers Aris d'IDS Scheer.
Il y a quelques mois à peine, en décembre dernier, SAP a déjà procédé à une acquisition dans le middleware, reprenant une partie des actifs de SOALogix pour les intégrer notamment à son offre de gestion du cycle de vie des produits (PLM).
Mais Software AG représente vraiment un acteur majeur sur ce marché. De surcroît, ses équipes savent vendre ces technologies quand SAP est d'abord un spécialiste des applications de gestion.
Tibco et SOA Software sont aussi des cibles pour SAP
Sur le marché du middleware, « si vous ne disposez pas vos propres outils, vous êtes dépendant de quelqu'un d'autre, argumente Ray Wang, associé du cabinet d'études Altimeter Group. Pour SAP, ce sont des actifs stratégiques à posséder ». Bien sûr, il y a NetWeaver. Mais pour Ray Wang, cela ne suffit pas. Ces solutions middleware conviennent pour des besoins génériques, selon lui, « mais dès que vous devez gérer beaucoup de données hétérogènes en sortant du monde SAP, vous vous rendez vite compte des difficultés », estime-t-il.
Ray Wang entrevoit d'autres cibles pour l'éditeur allemand d'ERP. Tibco, par exemple, dont le possible rachat a déjà été évoqué en août 2009. Mais aussi SOA Software, moins coûteux. De nombreux clients de SAP utilisent déjà les technologies de ces deux éditeurs souligne l'analyste d'Altimeter.
Enfin, s'il note que les avancées importantes réalisées ces derniers temps sur NetWeaver pourraient détourner SAP d'un rachat dans le middleware, il souligne aussi la nécessité, pour un acteur de cette importance, de maintenir sa croissance vis-à-vis de ses actionnaires. « Pour grossir, vous devez alors procéder à de grosses acquisitions, comme le font IBM et Oracle. Certes, il a fallu du temps à SAP pour s'y résoudre. »
Grâce au dégroupage, FT réaliserait 400 millions d'euros de marges indues
Si le conseil d'Etat leur donnait raison, la balle serait alors dans le camp de l'Arcep qui devrait décider s'il impose ou non à France Télécom le remboursement des montants trop-perçus. Mais les opérateurs alternatifs, qui estiment que ces sommes permettent à l'opérateur historique de financer ses investissements dans la fibre optique, ne seraient pas opposés à obtenir un droit d'usage sur le nouveau réseau.
Pour les opérateurs alternatifs, ce dossier est d'autant plus crucial qu'il considère que les surprofits réalisés par France Télécom dans le dégroupage limitent d'autant leur capacité à investir dans la fibre optique. Et la situation serait aggravée si l'Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux) était intégré dans le calcul des coûts de l'opérateur historique. Une telle décision pourrait coûter à SFR et Iliad environ 50 millions d'euros chacun.
Crédits photo : D.R.
La demande de semi-conducteurs en forte hausse
Les dépenses d'équipement en semi-conducteurs devraient atteindre les 35,4 milliards de dollars en 2010. Une augmentation de 113% par rapport à 2009, où elles se situaient à 16,6 milliards de dollars. En revanche, 2011 sera beaucoup plus calme, avec une hausse limitée à 6,6%. En fait, le sous-investissement observé en 2008 et 2009, entraîne automatiquement une hausse en 2010.
Pour cette année 2010, le Gartner relève une forte demande pour les 40 nanomètres ou les 45, ce qui entraîne de lourds investissements de la part des fondeurs. Les principaux moteurs de croissance sont les noeuds 3x par Intel, l'augmentation des dépense par les producteurs de mémoire NAND, la transition vers la prochaine génération DRAM DDR3.
Tous les segments du marché des équipements semi-conducteurs connaîtront une croissance forte en 2010 assure le Gartner. Le segment WFE (fabrication de plaquettes) progresse de 113,3 %, mais tombera à +7,2% en 2011 ; les emballages et équipements d'assemblages (PAE) vont progresser de 104,7% en 2010, avant de tomber à 0,7% en 2011 ; les équipements de tests vont progresser de 133,1 % en 2010 et passer à + 12,6% en 2011.
Tata Consultancy Services installe une direction bicéphale en France
Après une parenthèse de plusieurs mois, la SSII indienne Tata Consultancy Services (TCS), installe une direction en France. Elle est bicéphale, avec un indien et une française. Kumar Narayanan devint ainsi directeur de TCS France alors que Katie Dossot devient directrice des ventes et du développement de TCS France. Kumar Narayanan est entré chez TCS en 1994, évoluant dans différents postes en Inde, à Singapour, aux Etats-Unis.
Katie Dossot vient d'être recrutée comme Directrice des ventes et du développement. Elle vient de HP où elle s'occupait d'externalisation et évoluait auparavant chez EDS dans des postes de direction opérationnels et développement. Elle compte 26 années d'expérience dans l'informatique. (...)
La fibre optique reste à la traîne en France selon le rapport 2009 de l'Arcep
Devant un parterre composé de fonctionnaires et de représentants des opérateurs télécoms, le président de l'Arcep Jean-Ludovic Silicani, qui fête sa première année à la tête de l'autorité de régulation, s'est montré particulièrement satisfait du travail accompli et déçu par certains retards notamment dans le déploiement de la fibre optique.
En un an, l'Arcep a émis 1130 avis et positions pour accompagner la régulation du marché des télécoms et la poste. «Dans un contexte de crise économique, le secteur des télécoms se porte très bien avec un chiffre d'affaires 2009 stable par rapport à 2008, 40,7 contre 40,8 milliards d'euros, et des marges brutes supérieures à la moyenne du secteur économique. Ce dont nous ne pouvons que nous féliciter ». Pas sûr que les utilisateurs l'entendent de cette oreille puisqu'au final ce sont bien eux qui paient la facture.
« Aujourd'hui le chiffre d'affaires des mobiles dépasse de peu celui des services fixes » poursuit le haut fonctionnaire, à savoir 20,4 milliards en 2009 contre 20,3 en 2008. Nouveaux modes de communication obligent, on constate également un léger recul du trafic voix, pour le mobile comme pour le fixe.
Après ces précisions d'usage, le président est entré dans le vif du sujet avec un bilan de la fibre optique et les prochaines attributions des licences 4G. Pour le très haut débit, le bilan n'est pas fameux : « Nous sommes surpris et déçus. Il y a un très fort décalage entre le nombre de foyers raccordés à la fibre optique (800.000) et le nombre de foyers abonnés (80.000). Le cycle d'investissement avait pourtant bien démarré en France avec un accompagnement législatif pour faciliter le déploiement dans les zones denses tout d'abord. La fibre optique a fait naître des attentes, mais il faut à présent atteindre un objectif de couverture afin de réduire la fracture numérique et de concurrence afin de préserver la dynamique qui a permis le développement du marché du haut débit en France. Le cap à atteindre est clair, mais aujourd'hui, les moyens ne suivent plus ».
Illustration : Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, crédit photo Didier Plowy
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Aujourd'hui avec un rapport de 1 pour 10, le taux d'abonnement français est un des plus bas d'Europe. Un retard qui s'explique, selon Jean-Ludovic Silicani, par « le fait qu'en France le haut débit (l'ADSL) est de qualité extrêmement haute et le prix extrêmement ». Si de nouveaux usages arrivent, TV HD et stockage en ligne, la politique commerciale d'Orange (débit symétrique en option par exemple) et le manque de communication général expliquent en partie ce désamour. Le président de l'Arcep appelle donc « les opérateurs à réaliser les investissements et les opérations commerciales nécessaires pour développer la fibre optique. Et là où la fibre optique n'arrivera pas, il faut des solutions alternatives. » Seul problème, le satellite ou les réseaux mobiles, même 4G, ne remplaceront jamais une connexion fibre optique... Et les différentes expérimentations Wimax, comme en Vendée avec Altitude Télécom, n'ont pas eu beaucoup de descendants.
Pour le marché mobile, « l'année 2009 a été marquée par l'attribution d'une quatrième licence 3G à Free et l'octroi des dernières fréquences 3G à SFR et Orange pour améliorer les conditions d'accueil des MVNO. Ces dernières ont d'ailleurs rapporté 582 millions d'euros à l'État » souligne Jean-Ludovic Silicani. Aujourd'hui, l'autorité prépare activement l'attribution des fréquences 4G pour la téléphonie mobile. « Les auditions viennent de se terminer. Les projets dans la bande des 800 MHz sont arrivés à maturité, mais on note une complexité particulière à prendre en compte pour les enjeux d'aménagement du territoire ». Il n'y pas encore de consensus dans la bande des 800 MHz et 6 GHz entre les différents acteurs. Nonobstant, un appel à candidatures pour les licences 4G sera lancé fin 2010, et les premières attributions commenceront avant l'été 2011.
Guy Mamou-Mani devient président de Syntec Informatique
Le Syntec Informatique a un nouveau président en la personne de Guy Mamou-Mani, directeur général associé du groupe Open. Également candidat au poste, Thierry Siouffi, responsable des activités externalisation chez Logica, doit donc s'incliner devant le conseil d'administration. « En tant que président de la Commission Développement, j'ai rencontré des dizaines d'entreprises », Guy Mamou-Mani dans un billet de blog. « Ces contacts m'ont permis de bien comprendre les reproches qui nous étaient adressés mais aussi l'intérêt que le Syntec Informatique représente auprès de ses adhérents ».
Au terme de sa campagne, Guy Mamou-Mani insiste sur l'importance du mouvement fédérateur qu'il compte créer. « Petites ou grandes SSII, régionales ou parisiennes, éditeurs, intégrateurs ou sociétés de conseil en technologies, français ou internationaux, nous avons tous un intérêt commun : affirmer le positionnement de l'innovation et des services dans notre pays », poursuit-il sur son blog.
Agé de 53 ans, Guy Mamou-Mani assure la co-présidence du Groupe Open depuis 2008. Après avoir démarré sa carrière en tant que consultant chez Go International, un éditeur spécialisé dans le monde de l'habillement, il assure la présidence de CSC-Go International, puis la direction du pôle solutions de CSC France. En 1995, il avait créé et dirigé la filiale française de Manugistics, l'un des spécialistes du Supply Chain Management (gestion de la chaîne logistique).
Crédit photo: D.R
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