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(09/06/2010 12:11:09)
HTC rachète Abaxia
Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé. Abaxia, basée à Paris, propose des services de pages d'accueil sur les terminaux mobiles. Les opérateurs et les constructeurs sont très friands de ces solutions de personnalisations des surcouches logicielles, leur permettant la mise en avant de leurs services et leurs applications. Ces solutions équipent 25 millions de terminaux et sont supportées par 60 types de téléphones. Les clients d'Abaxia se nomment Vodafone, Orange, Nokia, Motorola, Samsung et Sony Ericsson.
Cette acquisition doit permettre à HTC de travailler sur l'interface utilisateur des terminaux sous sa propre marque. Il s'agit aussi d'un élément dans la plainte d'Apple contre le constructeur taiwanais, qui porte sur des brevets liés à l'interface utilisateur de l'iPhone.
Fort de l'union avec Tandberg, Cisco pousse son standard de la téléprésence
Le rachat de Tandberg, estimé à 3,4 milliards de dollars, s'est terminé en avril. Il a rapproché les systèmes de téléprésence de Cisco avec les produits d'entrée de gamme de Tandberg. Il s'agit aussi de l'alliance de deux grands acteurs de la collaboration vidéo, qui ont un intérêt à travailler sur l'interopérabilité de leurs solutions déjà installées en entreprise.
Dans ce domaine, Cisco espère convaincre l'industrie d'adopter le Telepresence Interoperability Protocol (TIP). Un premier produit intégrant ce standard doit être commercialisé en juillet. Le développement de TIP a été amorcé avant l'acquisition de Tandberg et devrait naturellement s'insérer au sein de Telepresence Server.
TIP est capable de restituer l'origine spatiale du son et de l'image dans un contexte multi-écran et avec plusieurs intervenants. « C'est le premier protocole qui réalise cela quel que soit le système d'un autre fournisseur choisi » déclare Charles Stucki, vice-président du groupe Technology Telepresence de Cisco et d'ajouter « TIP peut également transformer des flux multiples en un seul signal, capable de mieux travers les systèmes de sécurité, comme les firewalls ou les contrôleurs de session ».
« Il n'y a pas de standard dans l'industrie pour décrire le système multi-écran. Par exemple, dans une solution à trois écrans, qui est à gauche, à droite et au centre » souligne le responsable. Cisco apparaît donc comme le plus avancé pour faire de TIP, le standard du marché. En juillet, l'équipementier doit passer TIP en mode Open Source et en août, il devrait soumettre ce protocole à un organisme indépendant. Mais ce dernier n'est pas encore choisi. Charles Stucki n'est pas inquiet « dés que cet organisme sera trouvé, la norme TIP sera validée ».
Alliance au sein de la concurrence
Cela ne sera peut-être pas aussi simple que cela de pousser ce standard dans le monde de la vidéconférence. Le mois dernier, un groupe de fournisseurs comprenant Microsoft, Ploycom et HP, a créé un forum pour l'interopérabilité des communications unifiées (UCIF), avec comme objectif de faire travailler ensemble les différents systèmes proposés. Cisco a été invité à rejoindre ce forum et réfléchit sur l'impact d'un tel engagement.
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« L'interopérabilité est une bataille plus politique, que technologique » explique Jonathan Edwards et d'ajouter « les dysfonctionnements ne sont pas intentionnels, mais proviennent de la course à l'innovation des entreprises pour capter le marché sans se soucier de la standardisation. Il y a encore du chemin à faire. » Il espère que l'interopérabilité aboutira d'ici 4 ou 5 ans.
Produits dévoilés
Lors de la conférence à Las Vegas, Cisco a présenté plusieurs produits et logiciels. Ainsi, le MSE 8710 Telepresence Server Blade et MSE 8510 Media2 Blade, qui sont compris dans la série MSE 8000, disposent d'une version logicielle offrant plus de capacité. Le 8710 blade, pour des réunions multi-écrans, peut supporter jusqu'à 48 sessions en simultanée. Le 8510, pour des appels simple écran, peut servir jusqu'à 60 utilisateurs en simultanée. Cisco a également fait évoluer sa gamme de Telepresence avec un produit dédié aux entreprises moyennes. Le Telepresence Commercial Express est paramétré pour servir 10 utilisateurs et coûtera aux alentours de 99 000 dollars. Enfin, l'équipementier porte une solution de téléprésence de Tandberg en haute définition pour les PC, appelée Movi, et sera étendu à Mac OS X.
Selon JP Morgan, Vivendi serait prêt à prendre le contrôle total de SFR
Pour autant, la banque JPMorgan vient ainsi de publier une note fouillée sur l'intérêt pour Vivendi de prendre le contrôle à 100 % de sa filiale télécoms. Et pour les analystes de la banque d'affaires, il n'y a aucun doute. Une telle opération pourrait intervenir dès la finalisation de la vente de la participation de 20 % détenue dans NCB U.
Une opération dont le bouclage dépend de l'issue que donneront les pouvoirs publics américains au projet rachat par Comcast de la filiale audiovisuelle de General Electric. Comme les dirigeants des deux groupes américains espèrent pouvoir finaliser cette opération avant la fin de l'année, un accord entre Vivendi et Vodafone pourrait donc intervenir fin 2010 ou début 2011, selon le scénario de JP Morgan.
Pour la banque d'affaires, en appliquant le ratio de valorisation actuel des valeurs télécoms, évalué à 5 fois l'Ebitda 2010, à SFR, l'opérateur télécom vaudrait au moins 20 milliards d'euros, sur la base d'un Ebitda attendu pour cette année de 4 milliards, contre 3,967 milliards en 2009.
Une acquisition au prix fort
Les 44 % de Vodafone pourraient donc coûter à Vivendi quelque 6,2 milliards, mais le banquier donne une fourchette jusqu'à 8 milliards si l'opération se fait sur une base de 6 fois l'Ebitda 2010. Des montants à rapprocher du pactole que Vivendi devrait empocher s'il vend ses 20 % de NBC U, soit 5,8 milliards de dollars (4,7 milliards d'euros).
Si le groupe français devrait alors alourdir son endettement pour financer ce rachat, le coût serait largement supportable. Son ratio dette nette sur Ebitda passerait alors à 2,6, contre 1,8 avant le rachat, mais son résultat net progresserait de 16 % et le résultat par action de 18 %, avant les éventuels réductions fiscales permises par une détention à 100 % de SFR qui pourraient s'élever à 313 millions d'euros.
Outre l'intérêt pour les actionnaires d'une telle opération, qui pourrait aussi se traduire par une augmentation du niveau de résultat distribué, JPMorgan souligne que la détention à 100 % de SFR par Vivendi aurait aussi des conséquences positives pour Canal +, en facilitant les synergies entre les deux filiales.
Photo : Franck Esser, PDG SFR (D.R.)
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Si l'Autorité de la Concurrence a limité les synergies possibles entre les deux entités lors du rachat par le groupe audiovisuel de TPS, les accords conclus entre Vivendi et Vodafone empêchaient aussi l'entrée de Canal + sur le marché du triple-play. Un SFR détenu à 100 % par Vivendi permettrait alors à la chaîne cryptée de se lancer sur le marché du haut-débit en louant les infrastructures de l'opérateur télécom, ce qui pourrait se traduire par une augmentation de l'Ebitda de Canal + pouvant atteindre 21 %, selon JPMorgan.
Un scénario intéressant mais qui passe sous silence toutefois un point crucial : quelles seraient les réactions des concurrents de SFR et des pouvoirs publics (Arcep, Autorité de la Concurrence) face à l'arrivée de Canal + sur le marché du haut débit, compte tenu du poids de la chaîne dans la télévision payante ?
Dassault Systèmes rachète Exalead pour 135 millions d'euros (MAJ)
De la 3D à la recherche sémantique dans les vidéos
Exalead est employé pour un usage professionnel au sein d'entreprises comme la Banque Mondiale et Sanofi-Aventis, ou pour des recherches verticales effectuées par des particuliers sur les sites de Friendster, Lagardère Active et ViaMichelin. Exalead est notamment à l'origine de technologies sur la recherche au sein de vidéos par reconnaissance des discours oraux des locuteurs.
« En associant les fonctions de recherche en langage naturel ou en temps réel à la 3D, nous illustrons ce que sera l'informatique de nouvelle génération, autour des expériences réalistes » décrit François Bourdoncle, fondateur et directeur de la stratégie d'Exalead.
Guillaume Mainbourg, directeur général adjoint d'Exalead, indique : « il y a quelques semaines, nous avions conclu un accord OEM avec Dassault Systèmes. Celui-ci avait bien sûr testé nos technologies en les comparant à celles de nos principaux concurrents. »
Les SBA, une source de croissance importante
Ce rachat d'Exalead par Dassault prend tout son sens à l'heure où les applications de type SBA (Search Based Application) montent en puissance dans les entreprises. Pour mémoire, le logisticien Gefco a mis en place le moteur de recherche Exalead afin d'assurer la traçabilité en temps réel par une interrogation en langage naturel des milliers de véhicules qu'il achemine vers les concessions au quotidien, la solution s'avérant nettement plus efficace et performante qu'une base de données relationnelle ou un outil décisionnel traditionnels. Cette entreprise a d'ailleurs gagné, avec ce projet, le Grand Prix et le Prix de l'innovation des Trophées Entreprises et Sociétés de l'Information 2009. « Nous ne sommes pas concurrents de Google mais, par contre, notre objectif est de rapidement dépasser Autonomy » précise Guillaume Mainbourg.
Crédit photo : François Bourdoncle, fondateur et directeur de la stratégie d'Exalead (D.R.)
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Exalead revendique 250 clients dans le monde tels que PricewaterhouseCoopers France, ViaMichelin, Air Liquide, Gefco, American Greetings ou Sanofi Aventis R&D. Basé à Paris, Exalead possède des bureaux en Italie, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Royaume-Uni et États-Unis. Il est présent via quarante partenaires intégrateurs et revendeurs dans une quinzaine de pays en Europe et dans le monde. « L'acquisition par Dassault Systèmes, qui dispose d'une force commerciale dans de nombreux pays, nous ouvre des perspectives où nous n'étions pas encore présents » se réjouit Guillaume Mainbourg.
Si la complémentarité des technologies peut être une explication, le rachat d'Exalead est aussi la marque de l'intérêt de Dassault Systèmes pour une extension de son champ d'activités et de sa clientèle. Encore très marqué par son origine industrielle, Dassault Systèmes va ainsi entrer dans le domaine des services et de la finance. Il étend également sa gamme de produits dans le but clair de devenir un des grands éditeurs mondiaux de logiciels. Il a également pris des participations dans l'éditeur de logiciels collaboratifs BlueKiwi. Guillaume Mainbourg distille : « j'ai appelé quelques clients depuis ce matin et tous ont eu des réactions très positives. » Dassault Systèmes est, il est vrai, une très belle entreprise française qui peut garantir la pérennité des produits d'Exalead dans une période économique difficile.
(...)(09/06/2010 09:43:40)
Selon IDC, les SSII mettront 4 ans pour surmonter la crise
Dans son étude sur les SSII françaises, IDC isole les plus grandes, 22 d'entre elles, qui réalisent 50% du chiffre d'affaires total de la profession. Les 4 premières comptent même pour 20% du marché. Cette concentration n'est pas sans effet, puisque, les grandes SSII ont plus souffert que les « petites ». Les « 22 » affichent collectivement une baisse de chiffre d'affaires de 6,4%, les petites structures une baisse de 4,7%.
Explication : les grandes SSII sont davantage liées aux grands comptes, s'adressent à un nombre limité de clients, elles sont plus dépendantes et même fragilisées quand ceux-ci restreignent leurs budgets. A contrario, les petites structures évoluent dans un éco-système de PME de proximité, avec peu de grands projets IT, concentrés sur les investissements dont elles ont immédiatement besoin. Diminuer ces investissements, déjà limités au minimum, n'a pas de sens. Les chiffres d'affaires des petites SSII sont donc, relativement, moins affectés.
La crise date du Q2 2009 pour les SSII
La crise s'est également fait sentir de manière différente dans le temps. Le 1er trimestre 2009 a été positif, les SSII ont exécuté les commandes passées fin 2008. A partir du deuxième trimestre 2009, elles ont reçu de plein fouet l'impact de la crise, avec les réductions et reports de budgets des grands comptes. Conséquence : elles ont restreint leurs coûts à tout prix, réduisant par exemple les effectifs, pour mieux traverser la crise. Un an après, plusieurs SSII embauchent, pour exécuter les contrats en cours ou à venir. Est-ce suffisant pour parler de reprise ?
Le 1er trimestre 2010 a été moins bon que prévu remarque Franck Nassah, consulting manager chez IDC France, ce qui laisse interrogatif pour les reste de l'année. 2010 sera « flat » pour les SSII en France prévoit IDC. Seule l'Allemagne devrait garder la tête hors de l'eau avec une croissance légèrement inférieure à 1% pour ses SSII. L'Italie et l'Espagne seront en décroissance.
« Le retard se rattrapera en 3 ou 4 ans, analyse Franck Nassah, les investissements services réalisés en 2008 ne retrouveront leur niveau qu'en 2012. » 2010 étant « flat », 2011 marquera un début de reprise, elle ne sera effective qu'en 2012.
Crédit photo : D.R.
Cisco veut prendre pied dans les réseaux sociaux en entreprise
« Le social est une voie pour réaliser des contrats quotidiennement » explique Murali Sitaram, vice-président et responsable de la plate-forme de collaboration entreprise de Cisco. Il est en charge du développement de Quad, une solution collaborative online en entreprise chargée de centraliser les messages mis à jour sur un réseau social, la messagerie instantanée, les documents partagés, la communication vidéo, le microblogging et les communautés.
« Nous avons beaucoup emprunté au monde web 2.0 » souligne Murali Sitaram, en notant que Cisco travaille sur Quad depuis 3 ans. L'objectif de l'équipementier est de prendre pied sur le marché de la collaboration au sein de l'entreprise, en concurrençant la solution Sharepoint de Microsoft et le service Wave de Google. Quad a été lancé en version bêta à l'automne dernier.
« L'approche de Cisco pour apporter au sein de l'entreprise des outils de réseaux sociaux, qui représentent plus qu'un simple clone interne de Facebook interne est intéressante » déclare Dan Olds, un analyste de Gabriel Consulting Group et d'ajouter « l'intégration de ce volet social au sein des applications métiers de l'entreprise, peut-être un argument de vente vis-à-vis des clients ».
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L'analyste poursuit «les entreprises sont fascinées par les avantages potentiels associés aux réseaux sociaux. Elles souhaitent que leurs employés s'engagent plus résolument dans l'interaction avec les autres. Les réseaux sociaux sont certainement les meilleurs outils pour cela, mais la plupart des entreprises s'interrogent sur le volet trop social et peut-être pas assez business. »
Une catalogue de services sur une même plate-forme
Quad met en place un mélange de différents outils en une seule plate-forme. Par exemple, cet outil permet aux utilisateurs de microblog à l'intérieur de la plate-forme d'intégrer les posts extérieurs de personnes. Toutefois, Murali Sitaram a souligné que d'un simple clic, les microblogs en interne peuvent également s'ouvrir et s'afficher sur Twitter. Et pour les entreprises qui ne veulent pas que leurs employés publient des mises à jour sur certains sujets sensibles en dehors de l'entreprise, ils peuvent définir des règles qui vont limiter cette capacité.
La plate-forme comprend également un agenda, de même que l'intégration de messages vocaux, un flux d'information de type Facebook (avec la mise à jour des nouveaux amis), les communautés du groupe de travail, ainsi qu'une capacité de stockage. Les fonctionnalités live, sauvegarde de vidéos enregistrées sont également comprises dans la solution.
Enfin, les collègues peuvent avec la mise à jour des informations de Murali Sitaram sur son réseau social, les blogs, le partage de documents, avoir une idée de qui il est et quel est son rôle au sein de l'entreprise.
Dégroupage télécoms : statu quo sur les tarifs
(Source EuroTMT) France Télécom a envisagé dès le début de 2010 le relèvement de 1 € du tarif du dégroupage. Finalement, l'opérateur a maintenu inchangé pour 2010 le tarif fixé en 2009 à 9 € par ligne et par mois. La raison : les modalités d'application de l'Ifer (imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux), la taxe qui se substitue à la taxe professionnelle, sont encore incertaines et pourraient être modifiées à la suite du rapport Durieux.
Le rapport Durieux vient d'être remis à Christine Lagarde, la ministre de l'Economie. La partie du rapport qui a été rendue publique souligne les problèmes posés par l'Ifer. En attendant le choix que fera le Parlement, le statu quo prévaut. En effet, deux thèses s'opposent. D'un côté France Télécom estime pouvoir répercuter cette taxe sur ses tarifs de gros, - le coût brut de cette taxe est d'environ 400 millions d'euros par an mais le coût net est nul car l'Ifer remplace la taxe professionnelle; de l'autre côté, les concurrents de l'opérateur historique jugent que l'Ifer est à la seule charge de France Télécom.
Crédit photo D.R. (...)
NKM : financer et non pas subventionner le numérique innovant
« Le Grand Emprunt ne servira pas à mettre en place un super-guichet à subventions : c'est avant tout de l'investissement par la prise de participations et des prêts » a martelé Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au développement de l'économie numérique, lundi 7 juin lors du lancement de la consultation publique sur l'action de soutien aux usages et contenus numériques innovants. Elle s'est offusquée : « certaines interviews publiées dans la presse ont été hallucinantes, des acteurs étant persuadés de toucher des subventions issues du Grand Emprunt. »
Ces financements ne seront fixés en détail, sur leurs cibles exactes et leurs modalités précises, qu'après une consultation publique ouverte jusqu'au 5 juillet 2010 à 14 heures (selon le dossier distribué. Le site web du secrétariat d'Etat indique désormais le 7 juillet). Les montants en jeu ont de quoi exciter les convoitises puisque c'est au total 2,5 milliards d'euros qui seront débloqués pour soutenir les usages et contenus numériques innovants, sur un total de 4,5 milliards d'euros consacrés à la société de l'information dans le Grand Emprunt. La différence -2 milliards d'euros- est consacrée aux infrastructures (haut débit pour tous...). Le résultat de la consultation sur les infrastructures devrait d'ailleurs être publié sous peu, ce qui donnera le ton pour cette nouvelle consultation.
PME innovantes et logiciels libres en priorité
Pour la secrétaire d'Etat, « les géants d'aujourd'hui ont été les PME d'hier. Notre consultation vise à aller chercher les PME innovantes actuelles pour les aider à être les géants de demain. Nous cherchons à découvrir des projets ou des idées que nous ne connaissons pas actuellement. Nous lançons d'ailleurs un appel particulier aux éditeurs de logiciels libres et aux créateurs d'outils open-source. »
Neuf priorités d'investissements ont été définies : le développement de l'informatique en nuage (« cloud computing »), la numérisation des contenus culturels, éducatifs et scientifiques et leur indexation, le développement des technologies de base numérique (notamment les nanotechnologies, l'électronique et les logiciels embarqués), les réseaux électriques intelligents («smarts grids» pour mieux gérer l'énergie sur un plan écologique), la e-santé (ce qui va au delà de la seule télémédecine : toutes les applications numériques autour de la santé), la sécurité et résilience des réseaux (ce qui intègre la problématique de la signature électronique et de la confiance numérique), les systèmes de transports intelligents, la « ville numérique » (dont la question du télétravail) et enfin la e-éducation.
« Il ne s'agit en aucun cas de financer l'équipement des établissements, notamment scolaires ou hospitaliers avec la e-santé et la e-éducation, mais bien de faire émerger des offres et des technologies » a beaucoup insisté Nathalie Kosciusko-Morizet.
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Autre point essentiel : très peu de subventions sont prévues. Un peu comme le fait Oseo-Anvar, l'intervention publique se fera sous forme de prises de participations, de prêts, d'avances remboursables et seulement très accessoirement de subventions. L'intervention de l'Etat, « investisseur avisé », se fera aux côtés d'investisseurs privés et sous la condition qu'elle soit nécessaire à structurer un segment de marché. Cependant, les financements liés au Grand Emprunt « n'ont ni les mêmes horizons ni les mêmes objectifs », selon la secrétaire d'Etat, que ceux délivrés par Oseo-Anvar et les circuits seront donc différents, via le FSN (Fonds pour la Société Numérique).
La consultation publique lancée vise à mieux définir les innovations où l'action de l'Etat est nécessaire. Pour chaque item d'innovation, plusieurs questions sont posées dans le document disponible. Les contributeurs doivent donc chercher à répondre à ces questions très ouvertes.
Des appels à projets pour la rentrée au plus tard
Les conclusions seront publiées (avec les contributions originales) courant juillet 2010. Lorsque le consensus sera large et sans surprise, les premiers appels à projets seront effectués dans la foulée. Les derniers devraient être publiés à la rentrée 2010.
Restera alors à définir comment l'Etat gèrera les actifs issus des financements comme les participations dans les entreprises innovantes. « La forme juridique du portage des actifs est encore en débat, l'ensemble du financement étant sous le contrôle des commissions des finances de l'Assemblée Nationale et du Sénat ainsi que sous celui de la Commission Rocard-Juppé » a indiqué Nathalie Kosciusko-Morizet. (...)
Le marché du stockage rebondit selon IDC
Le chiffre d'affaires des fabricants de disques durs a augmenté de 18,8 % par rapport à l'année dernière pour s'établir à 6,7 milliards de dollars, estime le cabinet d'études IDC. Ces chiffres comprennent le stockage interne - au moins trois disques dans un serveur - et les systèmes externes. Cette étude intègre également les périphériques de type SSD, qui commencent à devenir une véritable alternative aux traditionnels disques durs.Pour ce qui concerne spécifiquement les solutions externes, les recettes ont augmenté d'environ 17 % pour atteindre 5 milliards de dollars.
Encore plus importante est la hausse d'une année sur l'autre. Elle s'explique en partie par les très faibles revenus début 2009, au plus fort de la récession, et par le changement radical opéré au dernier trimestre de la même année, explique l'analyste d'IDC Liz Conner. En règle générale, les dépenses de stockage tombent de deux chiffres entre le dernier trimestre d'une année civile et le premier trimestre de la nouvelle, souligne-t-elle. Cette fois, la baisse n'a été que de 7,8 %. Les achats continuellement reportés en 2009 ont finalement été réalisés début 2010. Peut-être le signe que les trésoreries des entreprises étaient particulièrement fournies au premier trimestre, poursuit l'analyste.
Le CA sur ce segment a touché le fond au deuxième trimestre de l'année dernière et s'est stabilisé au quatrième trimestre. Aujourd'hui, Liz Conner ne s'attend pas à ce qu'il retombe dans un proche avenir. De nombreuses entreprises sont prêtes à investir de nouveau. «Surtout que dans le domaine du stockage, elles pourraient ne pas avoir le choix", déclare-t-elle. « Les entreprises sont tellement à l'étroit qu'elles ont besoin de plus de ressource.»
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En fait, la capacité des systèmes de stockage livrés au premier trimestre a augmenté de 55,2 % par rapport à l'année dernière, soit au total 3 397 pétaoctets, selon IDC. La demande en capacité a même augmenté pendant la récession, une situation probablement causée par les utilisateurs qui se sont tournés vers des plates-formes moins coûteuses, souligne Liz Conner. «Nous avons vraiment vu un mouvement descendant, des solutions haut de gamme très onéreuses vers des systèmes moyens et d'entrée de gamme », pointe Liz Conner. « Un grand nombre de produits milieu de gamme sont tout à fait adaptés aux besoins des entreprises ». Il est encore trop tôt pour dire si ce changement présente un caractère permanent ou si l'achat de ces systèmes a permis de parer au plus pressé en raison des conditions économiques, déclare l'analyste.
Toujours au premier trimestre, les revenus ont également augmenté pour toutes les catégories de stockage externe, le SAN (Storage Area Network) comme l'iSCSI (Internet Small Computer System Interface). Les ventes de ces systèmes, qui peuvent également utiliser la technologie Ethernet comme chez Coraid, ont augmenté de 45,7 % par rapport à l'année précédente. Avec 37 % de part en revenus, Dell a contribué à développer le marché des NAS qui connaît aujourd'hui une croissance rapide. Et NetApp est quant à lui le deuxième avec 14%. Mais, EMC reste toujours le leader sur le marché des solutions de stockage externe dans son ensemble, avec près de 25% de part de marché en revenus. IBM et NetApp pointent à égalité au deuxième rang, avec chacun environ 11%. Toujours selon IDC, la troisième place est occupée par Hewlett-Packard et Dell, chacun prenant environ 10% du marché.
Les cinq premiers fournisseurs de stockage externe ont partagé les bénéfices de la reprise au cours du dernier trimestre, selon IDC. EMC a enregistré une croissance de près de 38% par rapport à l'année précédente, tandis que NetApp a vu ses ventes augmenter de plus de 47%. Tous ont gagné des parts de marché, à l'exception de HP, qui est passé de 11 à environ 10%. La société a en effet pâti d'un repositionnement tardif du haut vers le moyen de gamme que demandait le marché, précise Liz Conner.
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