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(07/06/2010 16:25:53)

Alten crée une division R&D

En créant une direction de la R& D, et en nommant Jean-Claude Baudet à sa tête, Alten, société d'ingénierie et de conseil en technologies, s'est fixé différents objectifs : fédérer son expertise autour de l'innovation, améliorer la productivité de ses offres, et renforcer sa position en matière de R & D dans l'Hexagone.  «Le département R&D jouera un rôle de support opérationnel au développement de l'activité du groupe, expose son directeur Jean-Claude Baudet. L'une de ses missions consistera à étudier les besoins des clients pour les adapter aux technologies de demain ».

L'utilisation de nouveaux leviers devrait également permettre à la société de conseil de faire évoluer ses compétences techniques pour qu'elles soient applicables à d'autres secteurs. Enfin, le département  R& D aura pour vocation de favoriser le transfert des technologies développées par des fournisseurs comme les PME, les laboratoires publics et privés, ou les écoles, vers les programmes de grands industriels.

Ingénieur arts et métiers, Jean-Claude Baudet a rejoint Alten il y a un mois. Il possède plus de 20 ans d'expérience en ingénierie, dont près de la moitié en maîtrise d'oeuvre industrielle. Chez Thomson CSF, il a pris part au déploiement en France de nouvelles méthodologies en ingénierie du soutien logistique intégré sur des programmes de défense aérienne. Il a également piloté un département d'ingénierie chez Nexter Systems (anciennement GIAT Industries), avant d'exercer, pendant plus de 10 ans, des fonctions de direction de projet, technique, commerciale et opérationnelle dans des sociétés d'ingénierie et de conseil en technologies, dont Capgemini.

Crédit photo: D.R
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(07/06/2010 16:19:58)

Cisco-Juniper, une concurrence acharnée sur les datacenters

La bataille a démarré en 1996 lors de la création de Juniper. A cette époque, Cisco régnait en maître, depuis 1984, sur le marché des routeurs pour les entreprises et pour les fournisseurs de services. Mais, avec le développement de l'Internet, les sociétés de capital-risque, ainsi que les clients mécontents de Cisco ont investi dans une start-up pour contrecarrer son hégémonie en particulier vers les ISP. La première année, Juniper a compté sur les investissements de la famille Anschutz (actionnaire majoritaire de Qwest), AT&T, Ericsson, Lucent, Nortel, Siemens/Newbridge Networks, 3Com et UUNET. IBM avait signé un accord pour développer un ASIC pour les routeurs de la jeune société, avec comme premier produit le M40.

Avec ces soutiens de poids, Juniper est devenu le plus redoutable concurrent de Cisco sur les routeurs pour les ISP. L'entreprise dispose d'une part de marché de 30% sur un marché de 8 milliards de dollars. Elle a bénéficié d'un état de grâce, en étant le chouchou des spécialistes pendant 10 ans, en proposant des produits sur mesure, combinant logiciel et circuit dédié.

C'est un élément différentiateur par rapport à Cisco. Ce dernier a été perçu comme un fournisseur de produits de classe entreprise, qui étaient déployés par les entreprises les plus exigeantes en matière de routage. La position dominante sur ce marché a provoqué une forte demande de la part des clients pour une offre alternative. L'apparition de Juniper n'a pas été négative pour Cisco. Celle-ci a été redynamisée par l'émergence d'un nouvel acteur, mais également par la récente progression d'Alcatel-Lucent, dans les activités de routeurs périphériques pour les fournisseurs de services.

Une concurrence multi-support converge vers le datacenter

Et Cisco détient toujours une part de marché importante auprès des entreprises et des fournisseurs de service de routeur, avec une clientèle fidèle. Mais les deux sociétés jouent la course en matière technologique sur le coeur et la périphérie du réseau. Aujourd'hui, cette bataille se déroule sur les multi-châssis pour les coeurs de réseaux avec d'un côté le Carrier Routing System de Cisco contre la série T de Juniper, pour la suprématie dans les capacités de 10 ou 100 Tbits. Cette guerre porte aussi sur l'aspect logiciel, d'un côté Junos et de l'autre IOS.

Juniper occupe également le terrain des datacenters d'entreprises et des environnements de cloud computing. Encouragé par son succès dans le routage, elle a dévoilé, il y a 2 ans, des commutateurs Ethernet, en essayant de devenir une alternative crédible à la position dominante de...Cisco. Juniper souhaite se faire une place sur des marchés de niches, comme les transactions financières, le calcul haute performance et d'autres environnements d'entreprises spécifiques. Sur le datacenter, les deux sociétés ont noué des partenariats stratégiques, Cisco avec EMC et Juniper avec IBM. L'enjeu, simplement sur les questions de routage, représente une opportunité de plusieurs milliards de dollars (85 milliards de dollars dans le cloud privé en 2015 selon Cisco). L'objectif est de devenir le leader sur un marché très lucratif des datacenters de prochaine génération et d'en profiter pour verrouiller l'accès à ce marché pour d'autres concurrents, comme Arista, F5 networks. Juniper devrait dévoiler prochainement son projet Stratus, qui vise à structurer et simplifier les datacenters, avec une réduction des couches réseaux. Ce projet entre directement en concurrence avec les Nexus, de Cisco, basés sur l'architecture Unified Communication System.


Illustration: Switchs Juniper

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(07/06/2010 14:24:54)

Oracle taille dans ses effectifs en Europe

Selon un document transmis vendredi dernier aux autorités de régulation des Etats-Unis, Oracle procède actuellement à des coupes  en Europe et en Asie. Ces suppressions - qui interviennent quelques mois après l'acquisition de Sun Microsystems par le californien - visent officiellement à « éliminer les redondances et améliorer l'efficacité ». La firme a par ailleurs indiqué qu'elle allait provisionner, cette année, quelque 825 millions de dollars de charges supplémentaires au titre de la fusion, dont 550 millions de dollars à 650 millions de dollars consacrées aux indemnités de départ.
La part restante des charges inclut 115 millions de dollars de coûts d'installation et 60 millions de dollars de frais de résiliation de contrats, qui viendront s'ajouter aux 325 millions de dollars de charges déjà annoncées par l'éditeur.

Pour l'heure, l'on ignore encore le nombre de postes qui seront supprimés, ni leur répartition. En France, la direction de la communication s'est refusée à tout commentaire. Reste que la maison mère a commencé à aviser les employés de leur départ depuis le 28 mai dernier.

6 000 coupes chez Sun depuis 2008

Au moment du rachat de Sun par la compagnie de Redwood en avril 2009 pour 7,4 milliards de dollars, plusieurs analystes avaient estimé que des coupes plus importantes seraient à prévoir [NDLR rappelons qu'en octobre 2009, Sun avait déjà supprimé 3 000 emplois, soit 10% de ses effectifs, après en avoir réduit 6 000 en 2008]. Certains avaient même estimé que l'éditeur allait se séparer de la moitié des effectifs de Sun, condition sine qua non pour que la société renoue avec les profits. En janvier dernier, le PDG d'Oracle Larry Ellison avait alors rejeté les prévisions des analystes avec colère, les qualifiant « d'hautement irresponsables. « La vérité est que nous prévoyons  d'embaucher 2 000 collaborateurs au cours des prochains mois afin de renforcer les deux activités, soit deux fois plus que le nombre de  personnes qui seront remerciées », avait précisé, à cette époque, le dirigeant aux journalistes et aux analystes. Il avait ajouté « qu'il ne s'agissait pas de couper dans les effectifs de Sun pour que la société revienne à la rentabilité, mais plutôt de la conduire vers les profits. »

Cette information est loin d'être une surprise. En effet, en attendant que la Commission Européenne donne son aval à Oracle pour le racheter, le constructeur californien perdait environ 100 millions de dollars chaque mois, aux dires du CEO d'Oracle lui-même.

Crédit photo: D.R


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(07/06/2010 09:09:44)

Québec : un jugement restaure la concurrence dans les marchés publics (MAJ)

A ce jour, aucun procès similaire n'a, pour l'instant, eu lieu en France. Mais, après l'Italie, un tribunal du Québec vient de rappeler un principe de base dans les marchés publics des états occidentaux : la mise en concurrence réelle et transparente. Même en informatique. En l'occurrence, la Régie des Rentes du Québec avait attribué un contrat à l'éditeur Microsoft sans réelle appel à concurrence et, au passage, en négligeant les solutions issues du monde du logiciel libre.

La SSLL canadienne Savoir Faire Linux a mené une procédure de deux ans qui vient d'aboutir à la condamnation de l'office public. La FACIL, l'association de promotion de l'Informatique Libre québecoise, n'a pas été autorisée à se joindre à la procédure, le tribunal ayant écarté son intérêt à agir.


En France, l'April (Association pour la promotion et la recherche en informatique libre) exulte mais n'a pas, à ce jour, relayé la moindre action concernant des marchés publics similaires passés en France. En effet, de très nombreux appels d'offres de marchés publics sont encore actuellement publiés en France en précisant un produit défini d'un éditeur précis (par exemple la suite bureautique Office de Microsoft), la concurrence étant réduite au distributeur final. Imagine-t-on une collectivité passer un marché public pour acheter tel modèle de telle marque de voiture, laissant seulement les différents concessionnaires de la marque en concurrence ?


En France, tout contribuable payant des impôts finançant une telle collectivité est fondé à attaquer un marché public dispendieux devant le tribunal administratif pour faire annuler ce marché. Bien entendu, les fournisseurs écartés sont également, comme au Québec, fondés à agir.
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(04/06/2010 17:21:02)

WWDC 2010 : dans l'attente de l'iPhone V4

En début de semaine prochaine, les rumeurs n'auront plus cours si Steve Jobs annonce effectivement la quatrième génération de l'iPhone. A la différence des autres éditions, celle-ci aura été précédée par des fuites pour le moins théâtrales dans les médias en ligne. En effet, on se souvient qu'un prototype de la dernière version de l'iPhone a été oublié par un salarié d'Apple, dans un bar. Ce terminal a ensuite été récupéré par un site Internet, qui en a publié des photos, ainsi qu'un test. La firme de Cupertino a envoyé une lettre au rédacteur en chef de la publication pour récupérer son bien, prouvant par la même occasion, la propriété de ce prototype. Par ailleurs, un site vietnamien, qui a réussi lui aussi à se procurer un prototype, a montré qu'Apple utiliserait un processeur A4, comme celui de l'iPad.

En dehors de ces épisodes, plusieurs éléments concernant le système d'exploitation de l'iPhone V4 ont été dévoilés. L'OS autorisera ainsi le multitâche, très attendu par les utilisateurs. La fonctionnalité de « tethering » consiste à utiliser la connexion 3G de son mobile pour se connecter à Internet avec son ordinateur portable. La future version laissera plus de liberté pour personnaliser l'écran d'accueil de l'iPhone et gérer l'espace disponible. Des options sur la messagerie devraient aussi être annoncées.

Une caméra frontale devrait également faire son apparition. L'autonomie de la batterie serait aussi un sujet d'attention particulier.

Pour le reste, il faudra attendre la présentation de Steve Jobs...

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(04/06/2010 15:19:59)

L'Europe bloque sur le marché unique des télécommunications

(Source EuroTMT) Aboutir à la création d'un grand marché unique est, au moins dans le discours, un objectif poursuivi par la Commission européenne depuis l'ouverture du marché des télécoms à la concurrence.

A chaque réforme des directives européennes, cet objectif a ainsi abouti à mettre en tête des priorités, sans pour autant qu'elles puissent être atteintes. Ainsi, dans son dernier rapport annuel sur l'état de l'Europe des télécommunications, la Commission a bien été obligée de reconnaître que l'hétérogénéité des modalités d'applications des directives européennes dans les pays membres empêchait la création de ce marché unique.

Un régulateur européen très national

Pour remédier à cette difficulté chronique, la Commission européenne avait plaidé, lors de la préparation du Paquet Télécom, voté en fin d'année dernière, pour la création d'un régulateur européen, disposant de pouvoirs renforcés pour notamment contraindre les pays à harmoniser leurs pratiques.Une disposition combattue vigoureusement, et un compromis, jugé bancal à l'époque, avait été conclu, avec la création du Berec (Body of European Regulators of Electronic Communications), qui se substituait au Groupe des Régulateurs Européens, disposant de quelques pouvoirs supplémentaires.

Et comme on pouvait le penser lors de la présentation du texte, ce nouvel organisme semble tout aussi opposé que son prédécesseur à promouvoir le grand marché unique voulu par la Commission européenne. La preuve vient d'en être administrée par la position adoptée à l'occasion de l'examen du projet de recommandation de la Commission qui porte sur les réseaux de nouvelle génération (NGN). Comme le soulignent des analystes, les commentaires faits par le Berec montrent que la Commission a abandonné toute obligation un peu contraignante en matière d'ouverture à la concurrence de ces réseaux, construits pour l'essentiel par les opérateurs historiques.

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Le nouvel organisme se montre notamment très critique sur l'orientation systématique vers les coûts, un élément clé pourtant pour permettre à la concurrence de se développer dans des conditions économiques favorables. Dans ce contexte, comment croire au credo de la Commission qui promet de tout mettre en oeuvre pour aboutir à l'harmonisation des législations nationales et des pratiques des régulateurs ?

La Commission européenne impuissante


Ne disposant d'aucun pouvoir coercitif autre que celui de saisir la Cour européenne de justice sur des dossiers ponctuels, Bruxelles semble toujours désarmée face à des Etats, et non des moindres, toujours soucieux de protéger les intérêts de leur opérateur historique domestique.

Certes, la volonté affichée par la commissaire européenne Neelie Kroes de ramener à zéro les tarifs du roaming intra-européen constitue une avancée et elle devrait être soutenue dans son projet par des parlementaires européens indignés par le montant de leur facture télécoms. Mais pour le reste ? Ainsi, malgré des décisions prises par quelques régulateurs de diminuer significativement les tarifs de la terminaison d'appel mobile, la situation n'a guère évolué dans un certain nombre de pays, comme l'Allemagne, alors que le dossier a été lancé dès 2008. Une situation qui ne laisse guère l'espoir de voir l'Europe des télécoms travailler à la création du marché unique.

 

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(04/06/2010 15:07:15)

SII clôture une année 2009 difficile

SII, société spécialisée en conseil informatique dans les secteurs industriels et techniques avec des prestations de : conseil, études,  ingénierie  de développement, annonce un chiffre d'affaires annuel (exercice clos au 31 mars) de 190,2 millions d'euros en baisse de 0,8%, à taux de change et à périmètre constants (et sinon en progression de 8,5%).

Les indicateurs de rentabilité sont au rouge : le résultat opérationnel baisse de 43,5% à 7,3 millions d'euros, le résultat net part du groupe affiche - 48,5% à 4,2 ME.  L'international représente 15% du CA total en croissance organique de 11,3%.
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(04/06/2010 11:26:26)

Marché des semi-conducteurs entre croissance et plan gouvernemental

En 2010, le marché mondial des semi-conducteurs devrait atteindre un chiffre d'affaires de 290 milliards de dollars, selon les estimations du Gartner. C'est une progression de 27,1% par rapport à 2009. Une prévision qui dépasse celle envisagée précédemment par le cabinet d'étude. Il faisait état, après les ventes du 1er trimestre, d'une progression de 19,9% cette année.

La forte hausse est due à celle des ventes de PC, de téléphones mobiles, de solutions embarquées comme dans l'automobile. PC et téléphones mobiles représenteront par exemple 40% de la croissance du marché des semi-conducteurs en  2010, surfant sur la bonne reprise de l'activité des différents acteurs.

Le Gartner note un deuxième facteur, celui des tarifs. Le prix de vente moyen des processeurs a par exemple augmenté de 15,5%, alors que celui des DRAM s'est envolé de 78%. Cette tendance haussière continuera au moins jusqu'en 2014 et concernera toutes les régions du monde et l'ensemble des catégories de produits.

Un plan gouvernemental de soutien


Le ministre en charge de l'industrie, Christian Estrosi, a dans un entretien au site Internet des Echos, annoncé « un plan de 1 à 2 milliards d'euros sur 5 ans, dont plusieurs centaines de millions d'euros de fonds publics » pour soutenir l'industrie hexagonale des semi-conducteurs. Ces sommes seront issues du Grand Emprunt national, comprenant un volet numérique.

En France, ce secteur a subi en 2009, particulièrement la crise avec plusieurs fermetures d'usines et de plan de licenciement. Pour le ministre, « l'enjeu est d'abord de financer les projets de R & D afin de positionner la France sur les puces à valeur ajoutée. » Il souhaite par contre que ce travail rapproche les fabricants et les éditeurs de logiciels. « Quand on veut vendre des systèmes intelligents pour l'automobile ou l'aéronautique, il faut proposer ensemble la puce et le logiciel ». L'objectif affiché, est double, recréer des emplois et replacer la France parmi les grandes nations du marché des semi-conducteurs.

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(04/06/2010 10:39:55)

Rebond des ventes EMEA de serveurs au 1er trimestre

Dans la zone Europe, Moyen-Orient, Afrique, les fabricants ont ainsi vendu 560 000 systèmes, soit une hausse de 16,4% à période comparée de 2009. En volume, la hausse a atteint 7,4% à 3,2 milliards de dollars. Les industriels ne peuvent que se féliciter de ces bons résultats, eux qui ont vu leurs ventes enregistrer des décroissances à deux chiffres durant chaque trimestre l'an dernier. Reste que le marché demeure loin de ses niveaux du quatrième 2008. Durant cette période de pré-récession, les ventes en valeur s'étaient élevées à 4,4 milliards de dollars.

L'analyse en détail des ventes fait apparaître un fort déséquilibre entre les livraisons de serveurs X86 et celle des serveurs basés sur d'autres types de CPU. Lors du premier trimestre 2010, les premiers types de systèmes ont généré 64% des ventes en valeur totales de serveurs en EMEA grâce à une hausse de 33,3% de leurs revenus. Elles ont ainsi atteint les 2 milliards de dollars contre 1 milliard de dollars (-23,9%) pour les serveurs non-X86. Ce dernier segment de marché « devient particulièrement difficile avec une concurrence qui s'accroît, notamment depuis le rachat de Sun par Oracle», indique IDC.

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Quant au marché des serveurs lame, il est pour la première fois moins dynamique que le marché des serveurs dans son ensemble, avec une croissance en volume de « seulement » 12%. En valeur, en revanche, sa progression est bien supérieure pour atteindre 37%. « Cela montre que ces plates-formes continuent de faire l'objet d'investissements de la part des grandes entreprises », analyse Said Beatriz, analyste senior chez IDC.

HP creuse son écart avec IBM, Dell passe devant Sun

Numéro un mondial depuis maintenant neuf trimestres consécutif, HP a profité d'une progression de 21,6% de ses revenus sur le marché des serveurs lors du premier trimestre 2010. Numéro deux du marché, IBM a connu une baisse de 5% de son chiffre d'affaires qu'il doit notamment à son positionnement marqué sur les plates-formes RISC Unix dont les ventes ont fortement chuté. Comparé au premier trimestre 2009, le fabricant accuse une baisse de 3,2 points de ses parts de marché qui s'élèvent à 25%. De son côté, Dell a su profiter de la progression globale des ventes de serveur, enregistrant ainsi des ventes en valeur en hausse de 29,2%. Bien moins forte que celle de Dell et HP, la hausse des livraisons de serveurs Fuijitsu a tout de même atteint +8,1%. Sun, en revanche, a vu ses part de marché passer à 9,6% (-2,7 points) en EMEA du fait, notamment, des incertitudes liées à son rachat par Oracle. L'entreprise est ainsi reléguée à la quatrième place du classement des fabricants de serveurs en EMEA, au profit de Dell qui grimpe à la troisième position.

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