Flux RSS

Business

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

9034 documents trouvés, affichage des résultats 2991 à 3000.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(04/06/2010 10:40:40)

Silicon Valley 2010 : Pépinière de start-up (3e partie)

Nous poursuivons notre feuilleton dans la Silicon Valley, à San Jose, par la rencontre avec Quantum. Plus vraiment une start-up, mais une compagnie spécialisée dans le stockage sur disque et sur bande qui a réussi à revenir sur le devant de la scène. Plus de disques durs SCSI aujourd'hui, mais des solutions axées sur la déduplication avec les baies DXi 4500 et Dxi 6500 associées au logiciel maison StorNext. Concurrent des solutions de DataDomain, désormais dans l'escarcelle d'EMC, et des produits de FalconStor, Quantum a décidé de transformer la compagnie pour se renforcer sur les systèmes disques et sur les logiciels comme nous l'explique Jerry Lopatin, vice-président exécutif en charge du développement : « avec la déduplication sur disques, nous apportons une solution pour optimiser la réplication.  Aujourd'hui la gestion des cartouches est devenue un vrai problème pour les PME qui désirent éliminer la bande. Même dans les datacenters, nous voyons disparaître les bandes ». Un vrai discours de rupture pour le promoteur de la cartouche DLC, dépassée depuis des années par le format LTO emmené par IBM HP et Seagate. Aujourd'hui, Quantum ne jure plus que par le disque et la virtualisation.

La compagnie commercialise en effet un module qui sauvegarde et restaure des serveurs virtuels VMware sur sa série DXi. Baptisé Virtual Server, ce module crée des appliances virtuelles de sauvegarde dans des serveurs VMware physique. Ceci supprime le recours à  des serveurs physiques pour assurer la sauvegarde et le déplacement des données.
La solution Virtual Server bénéficie bien sûr de la déduplication et de la technologie de réplication des DXi. Les responsables informatiques comprennent ainsi une combinaison qui élimine les données en double lors de la création de machines virtuelles, réduisant ainsi les besoins en stockage et rationalisant l'ensemble du processus de sauvegarde

[[page]]

Après le stockage, nous passons à une autre composante essentielle des systèmes d'information, à savoir le réseau avec une halte chez A10 Networks, toujours à San Jose. Crée en 2004 par Lee Chen, le cofondateur de Foundry Networks, racheté par Brocade, et de Cendrillion, repris par Nortel, A10 affiche une croissance rapide avec 170 employés et une présence en France depuis un an. La start-up spécialisée dans la fabrication de solutions de contrôle et d'équilibrage de charge (software et hardware) axe son développement sur trois éléments : la transition vers IPv6 avec son appliance Dual-Stack Lite pour gérer les adresses IPv6 natives et IPv4 traditionnelles, la virtualisation au service du Cloud avec le logiciel SoftAX et les appliances AX-V et l'Application Delivry sur les infrastructures. Un discours marketing bien rôdé qui a également laissé du temps à des échanges très intéressants avec Lee Chen notamment sur la transition vers IPv6.

Lee Chen, CEO de A10 Networks

Selon le dirigeant, l'utilisation des adresses IPv4 va se poursuivre au moins jusqu'en 2020. « La transition va être très longue, nous supporterons donc les deux. Avec l'arrivée de la 4G, le passage à IPv6 va s'accélérer notamment pour supporter les communications vidéo point à point. Aujourd'hui, les clients sur PC et mobiles sont prêts à passer à IPv6, ce sont les infrastructures qui ne suivent pas ». A la question de savoir pourquoi il continuait de créer des start-up, Lee Chen nous a simplement répondu que « le travail fait ce que vous êtes. Je ne m'amusais plus avec Foundry Networks, la société était devenue trop grande, cela devenait difficile d'innover. Dans une petite société, vous connaissez tout le monde par son prénom, vous partagez le même rêve et personne ne vous dit que c'est impossible ».

[[page]]

Terminons cette journée avec la visite d'une pépinière, une fabrique de start-up ou un incubateur comme aiment dire les financiers, PlugandPlay à Sunnyvale. Nichée derrière le gigantesque parc du siège d'AMD, cette pépinière est un fait un minicampus avec  un datacenter au sous-sol et plusieurs étages accueillant une soixantaine de jeunes pousses. Comme nous le précise Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay, en introduction, « nous ne garantissons pas le succès, mais nous accélérons le développement des projets.  Et comme nous sélectionnons avec beaucoup de soins les projets, sept start-up sur dix finissent par survivre et voler de leurs propres ailes ».

Très structuré, ce campus accueille les jeunes start-up au rez-de-chaussée dans des locaux spartiates qui font encore très université. Une fois les premiers dollars engrangés, elles peuvent passer à l'étage supérieur qui présente une ambiance un peu plus cosy et, enfin, au troisième où les jeunes sociétés peuvent accueillir jusqu'à une quarantaine d'employés dans des bureaux très californiens. C'est la limite pour bénéficier de l'infrastructure, des services d'accueil et du standard téléphonique. Plusieurs sociétés américaines comme Sun, EMC, PayPal, qui possèdent également leurs propres pépinières, participent aux différents projets en apportant capitaux, expérience et savoir-faire marketing. Des partenariats sont établis avec des universités américaines, mais aussi européennes, pour sélectionner et soutenir des projets IT.

Kayvan Baroumand, CTO de PlugandPlay

Nous avons ainsi rencontré deux start-up, Cash Klick et Equinoa, montées aux États-Unis par des entrepreneurs français. Cofondée par François Duroux avec des capitaux français (plusieurs millions d'euros), Cash Klick est installée depuis un mois dans la pépinière de Sunnyvale. Monté en France, ce projet ne pouvait se développer qu'aux États-Unis. Il répond en fait à une pratique très courante en Amérique du Nord : la chasse aux coupons de réduction. Chaque dimanche, les mères de famille découpent leurs coupons de la semaine dans les journaux du week-end. Plus de 360 milliards de bons circulent aux États-Unis, avec une valeur moyenne de 1,79 $, contre 9 millions seulement en France.

[[page]]

François Duroux, fort d'une expérience dans la carte à puce avec B to Click,  a décidé de développer un système hybride avec Inmar, le leader mondial du coupon. « Il s'agit d'une agrégation de coupons digitaux depuis Internet. Les consommateurs chassent sur Internet leurs bons, alimentant ensuite un compte lié à une carte de paiement. Une fois arrivée à la caisse, il suffit de présenter sa carte de crédit pour associer automatiquement réductions et marchandises sur le tapis roulant du supermarché ». Et c'est ensuite le distributeur qui facture les marques. Pour développer le code de son projet, Christian Duroux a décidé de faire appel à de l'outsourcing en Chine depuis la Californie qui sera le premier marché test pour cette solution. « Trois ans de préparation en France ont été nécessaires pour prendre des contacts aux États-Unis et lever les premiers fonds auprès d'investisseurs privés ». Aujourd'hui, Cashklick occupe quatre box dans le centre de PlugandPlay, soit quatre personnes, pour un coût de 2 400 $ par mois.

Christian Duroux, fondateur de la start-up Cashklick

Moins innovante, Equinoa est une simple web agency qui sous-traite son travail en France. John Gabaix, hébergé depuis un an dans la pépinière de Sunnyvale, profite du décalage horaire pour faire travailler des développeurs en France à un coût inférieur à celui du marché US. « Il faut en effet compter 60 à 80 000 dollars pour un développeur PHP junior en Californie » contre 35 000 euros en France. Le mirage américain continue de faire des ravages, mais ici c'est la France qui fait office de paradis de l'outsourcing.

Et pour la dernière partie de notre voyage, nous serons avec Arista à Menlo Park, Blade Networks à Santa Clara et Clustrix à San Francisco.

(...)

(03/06/2010 16:43:18)

Jim Whitehurst, PDG de Red Hat : «Attention au verrouillage des clouds»

Selon lui, l'industrie doit se positionner au-dessus de la vague du cloud et s'assurer que la prochaine génération d'infrastructures soit construite de manière à être orientée vers les clients plutôt que vers les fournisseurs. Selon lui, le verrouillage s'opère de différentes manières, en particulier par l'impossibilité de répartir les charges de travail entre différents clouds, la difficulté de sortir les datas d'un cloud spécifique, ce qui impose le recours de manière sous-jacente à une plate-forme de virtualisation choisie par le fournisseur.

Red Hat concentre une grande partie de ses efforts sur le premier de ces problèmes. Jim Whitehurst  a élaboré « un programme de certification assurant aux entreprises qu'elles pourront répartir la charge de travail sera utile ». Un aspect très important pour l'entreprise, puisque cette année, Red Hat a travaillé essentiellement sur la certification des partenaires cloud. « S'assurer que les charges de travail sont mobiles dans le nouvel environnement basé sur le cloud est essentiel » explique le responsable et d'ajouter « et c'est de cela que s'occupe le Premier Cloud Provider Program. »

Annoncé l'an dernier, le programme de certification des services clouds a été mis en route et inauguré par Amazon Web Services, premier fournisseur de cloud à être certifié. «Nos clients peuvent soit exécuter leurs programmes au sein de leurs centres de calcul, soit déplacer la charge de travail chez l'un des multiples prestataires de cloud... et nous les aiderons à le faire et l'hénbergeur les y aidera » indique le PDG de Red Hat.

[[page]]

Pour être certifié, un prestataire de cloud doit utiliser une plate-forme de virtualisation basée sur l'hyperviseur VMware ESX, Microsoft Hyper-V ou le propre hyperviseur de Red Hat, basé pour sa part sur KVM (Kernel Virtual Machine). «  NTT et IBM ont allongé la liste des partenaires certifiés et d'autres sont sur le point de le faire, » a-t-il précisé.

Fédérer et simplifier les API

Pour être en mesure de déplacer une charge de travail d'un centre de calcul vers un service cloud, ou même entre deux clouds, il faut une API (interface de programmation d'application), si bien que, actuellement, une multitude d'APIs différentes sont en cours de développement. Mais, selon Jim Whitehurst, il serait préférable qu'il y en ait moins. « En effet, le véritable défi ne réside pas dans l'API, mais plutôt à veiller à ce que l'application s'exécute en gardant les mêmes performances une fois qu'elle a été déplacée. » C'est exactement ce sur quoi Red Hat se concentre. « Mettre en place une API qui permette de déplacer la charge de travail ne représente que 10 % du processus, » indique Jim Whitehurst. Ce dernier précise également que la prochaine étape consistera la possibilité de migrer les licences en même temps que les charges de travail. En avril, Red Hat avait annoncé Cloud Access, qui permet aux entreprises d'utiliser leurs abonnements soit sur leurs serveurs sur site traditionnels, soit en hébergement sur les serveurs Elastic Compute Cloud d'Amazon.

Red Hat n'est pas la seule entreprise à vouloir permettre aux entreprises de répartir leur charge de travail entre les centres de calcul et les clouds. VMware, par exemple, est en train de développer vCloud Service Director, préalablement connu sous le nom de code Project Redwood.« Le produit, encore en beta test, devrait être livré avant la fin de l'année,» a déclaré Richard Garsthagen, principal promoteur de VMware en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique.

(...)

(03/06/2010 16:15:17)

Une librairie Javascript au secours de Flash sur iPad

Appelée Smokescreen, cette librairie transpose les publicités développées en Flash en JavaScript et HTML 5 dans tout navigateur internet, y compris ceux ne supportant pas Flash nativement. Principalement développé par Chris Smoak de RevShockAds, Smokescreen évite donc aux entreprises qui réalisent des annonces publicitaires en Flash à créer une version spécifique pour toucher les millions de propriétaires d'iPhone et d'iPad. « Beaucoup de gens veulent continuer à utiliser leurs outils Adobe pour réaliser leurs publicités, et le fait de devoir faire appel à un autre outil de développement pour créer des pubs pour une plate-forme unique leur semble stupide, » indique le blog de Smokescreen.

Autre avantage, cet outil n'a pas besoin que les navigateurs Internet soient à jour : le site présente des publicités de démonstration tournant sous Firefox 3.6, Chrome 5, Safari 4 et la version mobile de Safari. La librairie de Chris Smoak ne fonctionne pas encore sur Microsoft Internet Explorer 9, même si cela « semble prometteur, » selon les développeurs. Et ils indiquent des « problèmes connus » sur Opera 10.5 « mais en voie d'amélioration.»

Des développeurs excités, mais critiques


Le code de Smokescreen sera bientôt disponible sous licence Open Source et ses développeurs ont déjà posté une version de prévisualisation avec des démos de publicités. Un support technique minimum et pas cher, plus, éventuellement, certains services, sont envisagés, indique également le blog de Smokescreen. Ce qui est sûr, c'est que les développeurs semblent très excités par cette librairie. Simon Willison, co-créateur de Django, qui permet de construire des applications Web dans le langage Python, a écrit sur son blog que « Smokescreen, le lecteur Flash de Chris Smoak écrit en JavaScript, est un outil incroyable. »

[[page]]

Toutefois, ce dernier tempère un peu son enthousiasme en ajoutant que « mon seul souci est la performance, je remarque que cet outil pèse 175 Ko et comporte plus de 8.000 lignes de code JavaScript, ce qui pourrait poser problème sur des appareils mobiles peu puissant. »

En effet, la compilation de code doit être téléchargée et exécutée sur un navigateur Web. Dans la mesure où les appareils mobiles ont beaucoup moins de capacité de traitement que les ordinateurs de bureau, le temps nécessaire pour restituer la publicité peut varier selon l'appareil. Les développeurs préviennent que Smokescreen n'est pas aussi rapide qu'un plugin Flash, mais que ses performances pourraient être améliorées. Le test de Smokescreen sur un iPhone a montré que plus l'animation est complexe, plus le rendu de la publicité est lent. Testée et comparée sur un ordinateur de bureau, la performance de la bibliothèque s'est avérée bien meilleure.

Le blog de RevShockAds averti qu'«étant donné que Smokescreen est écrit en JavaScript, il est plus lent que le plugin Flash et limité en vitesse par la performance du navigateur. » Et de poursuivre que « en attendant que nous sortions d'autres astuces de nos manches, il faut savoir que certaines démos ne fonctionneront pas à une vitesse acceptable sur des appareils de type iPad / iPhone / iPod. »

(...)

(03/06/2010 11:51:05)

Sonic Solutions acquiert Divx

L'opération est estimée à 322 millions de dollars et devrait être finalisée en septembre prochain. Sonic Solutions va proposer aux actionnaires de DivX un échange d'une action DivX contre 3,75 dollars et 0,514 action Sonic. L'acquisition va lui permettre d'intégrer les technologies de compression de la vidéo au sein de son catalogue de services, mais surtout de fonctionner sur un plus grand nombre de terminaux.

Pour mémoire, DivX a été créé aux alentours de 1999 à Montpellier par le Français Jérôme Rota (connu sous le pseudonyme de Gej). Le codec de Microsoft, initialement prévu pour l'encapsulation dans un format de streaming ASF a été transformé pour permettre son stockage à l'intérieur de fichiers AVI - c'est le codec DivX 3.11. L'entreprise créée par Jérôme Rota, DivXNetworks, Inc., a par la suite produit une version 4 du codec totalement indépendante du codec de Microsoft (et de sa version 3.11).

(...)

(03/06/2010 11:07:16)

Annuels Solucom : le cabinet de conseil maintient son chiffre d'affaires

Cabinet de conseil, Solucom publie ses résultats financiers annuels, pour un exercice clos fin mars. Le chiffre d'affaires (CA) se monte à 103,4 millions d'euros (M€) en hausse organique de 1%.  A l'inverse plusieurs indicateurs de rentabilité sont négatifs : le résultat opérationnel courant, notamment, baisse de 12%, à 10,1 M€. Par ailleurs, en raison des difficultés rencontrées sur l'exercice, parmi lesquelles le redressement de Cosmosbay-Vectis (SSII rachetée il y a deux ans), et des incertitudes qui subsistent sur le marché, Solucom a en effet procédé à un amortissement de goodwill de 3 M€ qui pèse sur le résultat opérationnel et le net. Le résultat opérationnel s'élève à 7 M€ (contre 11,1 M€ l'an dernier, soit une baisse de 37%) et le résultat net part du groupe est à 3,3 M€, en baisse de 54% par rapport aux 7 M€ de l'exercice précédent.

Les relatives bonnes nouvelles se situent dans la marge opérationnelle courante. Celle-ci s'élève à 9,7% alors que l'objectif se situait entre 7 et 9%. La trésorerie nette, non affectée par l'amortissement goodwill, s'élève à 2 M€ au 31 mars 2010. A comparer aux 5,3 M€ d'endettement net de l'exercice précédent.

A la fin de l'exercice, le cabinet de conseil rassemblait un effectif de 978 collaborateurs, légèrement supérieur à celui qu'il avait un an auparavant  (966 personnes au 31 mars 2009). Solucom réalise la plus grande part de son activité (40%) sur le secteur industrie/fourniture d'énergie. L'autre part de son portefeuille clients se scinde entre les secteurs des services, du transport et de la distribution (26%), la banque/assurance (20%), le secteur public (9%) et les télécoms (5%). Ses cinq premiers clients sont GDF Suez, EDF, La Poste, SNCF et Crédit Agricole.


Illustration : Chiffre d'affaires 2009/10 de Solucom par secteur d'activité (crédit : site Solucom.fr)

(...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >