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(02/06/2010 16:17:51)

Silicon Valley 2011 : Zoho (1ère partie)

Premières impressions en circulant dans la vallée, un grand nombre de bâtiments sont à louer sur les grandes avenues arborées. De San Jose à Redwood City, beaucoup de ces élégants immeubles attendent la fin de la crise pour accueillir de nouvelles sociétés. Le sentiment reste toutefois optimiste, comme nous le disait hier le directeur commercial de Coraid - un nord californien « natif » comme il se présente - « les entreprises aiment déménager tous les 2/3 ans pour s'agrandir ou réduire la voilure ». Nostalgique de sa vallée boisée, ce dernier pestait contre les immeubles ou les lacs artificiels qui ont défiguré ses terrains de jeux.

Pour notre première journée, nous nous sommes rendus chez Zoho à Pleasanton, Fusion-IO à San Jose, Nexenta à Mountain View et Coraid à Redwood City.

Du changement dans la continuité

Plus vraiment une start-up, Zoho a été créée en 1996 par Sridhar Vembu sous le nom de AdventNet. Un changement de patronyme nécessaire pour accompagner le développement d'une nouvelle activité. En effet à côté des solutions d'administration de réseaux et de datacenters (55 produits au catalogue), la compagnie sous l'impulsion de Raju Vegesna - aujourd'hui évangéliste - se lançait dans l'aventure des services hébergés avec la suite Zoho. Cette dernière regroupe 22 applications en ligne : des outils bureautiques (tableur ou traitement de texte), mais également une solution de CRM ou de gestion de factures. 1000 personnes, dont 300 pour la partie services Cloud, travaillent désormais chez l'éditeur, en Californie, en Inde à Chennai et en Chine à Beijing.


Illustration principale : Raju Vegesna, évangéliste, et Sridhar Vembu, CEO de Zoho.

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Société marquée par une très forte culture d'ingénieurs, elle affiche une ambition très claire : « être un acteur innovant dans le cloud. Nous apportons des solutions pour les PME avec une suite online axée sur le business et la productivité ». L'idée n'est bien sûr pas de concurrencer Google ou SalesForce.com, mais de proposer des services uniques. Le tableur maison est par exemple capable d'interpréter les macros d'Excel alors que Google Docs ne le fait toujours pas. « Nous comprenons la description des commandes macros et nous exécutons également les instructions Javascript et Visual Basics. Nous interprétons également toutes les fonctions des bases de données pour faciliter les migrations vers notre plateforme », précise encore Raju Vegesna .

Parmi les nouveautés, le dirigeant est fier de présenter son moteur de recherche capable de travailler dans toutes les applications Zoho : mail, contacts, CRM... « Dans le cloud, on sépare les données en fonction des usages, mais avec Zoho Search vous avez accès à tout immédiatement », souligne le CEO de la compagnie, Sridhar Vembu. Les plates-formes mobiles sont bien sûr un des principaux axes de développement de l'éditeur qui supporte les protocoles POP/Imap et le mode offline. « Si les applications de l'éditeur sont gratuites à l'essai, le passage au modèle payant devient rapidement naturel pour améliorer la productivité », explique le CEO. Aujourd'hui, plus de 3 millions d'utilisateurs travaillent avec les outils Zoho qui s'intègrent par ailleurs à la plate-forme Google Apps.

« Toutes les applications sont disponibles en français, mais vous pouvez proposer de meilleures traductions », ajoute l'évangéliste. Une remarque justifiée. A l'usage, certaines applications ne sont en effet qu'à moitié traduites. « Nous n'avons pas l'ambition de prendre le monde comme Google ou Microsoft. Ce serait chouette, mais nous sommes plus modestes », conclut humblement Sridhar Vembu.

Solution CRM online de Zoho

La prochaine étape nous mènera chez Fusion-IO, Nexenta et Coraid.


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(02/06/2010 16:17:16)

Offensive sur les offres serveurs dédiés low cost

Les offres de serveurs dédiés étaient en général assez onéreuses pour les particuliers souhaitant s'affranchir du service mutualisé proposé par les hébergeurs. Aujourd'hui, ces mêmes personnes vont découvrir deux offres à 14,99 euros HT par mois.

Online, filiale du groupe Iliad, a passé un partenariat avec Dell pour proposer l'offre Dedibox V3. Elle comprend un serveur XS11-VX8, un processeur Nano U2250 (1x1,6 GHz), 2 Go de Ram DDR2, une capacité de disque dur de 160 Go, ainsi qu'une connectivité de 1 Gbit/s en standard. L'hébergeur indique que ce serveur occupe le même volume qu'un disque dur de 3 oe pouces pour une consommation électrique de 15 W. Les abonnés désirant utiliser le système d'exploitation Windows Server 2008 R2 Web Edition paieront un supplément de 2,99 euros HT/mois.

En réponse à cette offensive tarifaire, OVH a annoncé une baisse des prix de son offre Kimsufi. Cette dernière comprend un processeur Intel Celeron, 2 Go de mémoire vive, 250 Go d'espace disque, une connectivité 100 Mbit/s, un backup gratuit de 100 Go.

A noter que pour les professionnels, les deux sociétés proposent une offre à 99,99 euros HT/mois comprenant des processeurs Intel Nehalem, multi-coeurs et multi-thread et une architecture de stockage RAID.

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(02/06/2010 14:44:07)

Le CNLL cartographie les entreprises françaises du logiciel libre

Menée auprès des 200 sociétés membres des associations et groupements composant le CNLL, cette étude dresse le profil des entreprises françaises qui s'intéressent au logiciel libre et à l'Open Source. Plusieurs constats sont à souligner. En premier lieu, ces sociétés sont jeunes, elles ne sont que 15% à avoir été créées avant 2000, tandis qu'un tiers ont moins de 3 ans. Sur le plan des effectifs, les structures ne sont pas pléthoriques, elles sont 49% à ne comprendre que 1 à 5 salariés. En terme de chiffre d'affaires, plus de la moitié des sondés réalisent moins de 250 k€ de CA.

Petites mais orientées vers les grands comptes

Sans aucun complexe d'infériorité, les apôtres du Logiciel Libre et de l'Open Source travaillent beaucoup avec les grands comptes. Ils réalisent 51% de leur activité avec les grandes entreprises, alors que le secteur public arrive en deuxième position avec 36% de l'activité. L'intérêt des clients pour ces solutions est double, le coût mais également dans une même proportion l'ouverture et le respect des standards.

Une résistance à la crise, mais quelques inquiétudes


Si certaines structures ont été impactées par la crise, 73% des entreprises du secteur ont connu une croissance pendant l'année 2009. On peut souligner que 50% des sociétés ont connu une croissance supérieure à 15%. Les prévisions pour l'année 2010 montrent un optimisme accru aussi bien pour les petites et les grandes structures.

Une question a été posée sur la perception des menaces sur le logiciel libre et 84% des interrogés ont mis en avant l'oubli des valeurs fondatrice du libre. 81% s'inquiètent de la complexité des modèles économiques. Plus surprenant, le cloud et le Saas sont également perçus comme des menaces  à hauteur de 73%.

Le CNLL constate aussi que les 2/3 des sociétés contribuent à des projets libres, mais seules les plus grandes bénéficient de manière sérieuse d'aide à la R&D. Peut-être un cheval de bataille pour le Conseil dans les prochains mois ?

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(02/06/2010 15:06:56)

Capgemini TS prévoit d'embaucher 1 000 informaticiens

Capgemini compte poursuivre la stratégie de recrutement qu'il a relancée entre fin décembre 2009 et fin mars 2010, et qui a fait progresser ses effectifs mondiaux de 1,4%, à 91 792 collaborateurs. En France, la SSII a annoncé, hier, le lancement d'une vaste campagne de recrutement visant à l'intégration de 2 700 nouveaux collaborateurs autour de ses quatre métiers : le conseil en stratégie et transformation, (répondant à l'appellation de Consulting Services ou CS), l'infogérance, (Outsourcing Services ou OS), les services informatiques de proximité (Local Professional Services ou LPS) et l'intégration de systèmes et applications informatiques, (Technology Services ou TS).

Pour accompagner la croissance de son activité TS, qui constitue le coeur de métier, la société de conseil entend mettre la main sur 1 000 informaticiens supplémentaires. Il s'agira, pour ces derniers, de planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information, aussi bien locaux qu'internationaux. Sont recherchés tout types de profils, en majorité des expérimentés (65%), mais également des jeunes diplômés (35%).

Des tensions sur les architectes et les développeurs


« Nous souhaitons recruter des consultants, des architectes, des chefs de projets, des directeurs de projets, et également des ingénieurs et des directeurs commerciaux », expose Agnès Duroni, directrice du recrutement de Capgemini TS France. De plus, afin de piloter des projets nationaux et internationaux, des postes sont ouverts aux directeurs de programmes. Les projets portent essentiellement sur les nouvelles technologies (comme Java/J2EE et .net),le Web 2.0 et le cloud computing.

Pourtant, malgré la baisse du turnover, (NDLR : taux qui correspond à la proportion de personnes quittant, de façon volontaire ou non, l'entreprise) chez Capgemini TS, comme pour d'autres employeurs du secteur IT, la pénurie reste l'argument mis en avant. « Certains profils, comme les architectes ou les développeurs, restent toujours difficiles à trouver », assure la directrice du recrutement.

De ce fait, et pour optimiser ses chances, TS a choisi de miser, outre une campagne de communication lancée cette semaine, sur les sites d'emploi spécialisés et généralistes, la cooptation interne et ses 25 écoles partenaires, sans oublier les réseaux sociaux, comme Facebook, Viadeo ou encore LinkedIn.


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(02/06/2010 11:59:53)

Le Syntec Informatique rend hommage à Jean Mounet

Réuni en assemblée générale, le 1er juin, pour élire ses administrateurs, le Syntec Informatique a rendu hommage à son président arrivé en fin de mandat. Il l'avoue lui-même, il a traversé quelques tempêtes, mais en acceptant il y a 7 ans la responsabilité de l'association, Jean Mounet a également réussi à structurer, à renforcer un secteur qui « transforme le quotidien des gens ». Dans un discours introductif, il a rappelé la crise subie en 2009 par les différents membres du syndicat, mais a affiché un relatif optimisme pour l'année 2010 et sur les prochaines évolutions du secteur comme le cloud computing.

C'est en 2003, que Jean Mounet, devient président du Syntec Informatique, qu'il avait rejoint en 1998. Vice-président de Sopra Group, il se souvient en avoir discuté avec le dirigeant de l'entreprise, qui lui demanda combien de temps lui prendrait l'activité associative, à la réponse 30%, celui-ci lui proposa alors de travailler « 130% ». Ne comptant pas ses heures, Jean Mounet pris donc son bâton de pèlerin, pour faire entendre la voix de l'écosystème informatique. Auprès du gouvernement, il milite pour la création d'un ministère dédié à l'économie numérique, il défend la transformation du crédit impôt recherche en crédit d'impôt pour l'innovation, il soutient l'existence d'un volet numérique dans le Grand Emprunt. Mais son action est aussi interne, avec la structuration de groupe de travail sur des sujets d'avenir, l'informatique dans les hôpitaux, les infrastructures, les solutions embarquées, l'emploi.

Force de proposition à travers les livres blancs ou les participations au sein de différents comités consultatifs, le Syntec Informatique est devenu un acteur incontournable. Luc Rousseau, directeur général de la compétitivité, de l'industrie et des services auprès du ministre de l'économie a rappelé qu'une consultation publique serait lancée le 7 juin sur le volet cloud du Grand Emprunt, doté d'une enveloppe de 750 millions d'euros, avant des appels à projet prévus à la rentrée prochaine. Nul doute que les membres de l'association répondront présents.

Le successeur de Jean Mounet n'a pas encore été désigné, mais il trouvera une organisation prête pour affronter les grands défis du monde numérique de demain. L'ancien président, lui, ne quitte pas pour autant le Syntec, qui aura certainement encore besoin de son expérience.

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(02/06/2010 11:06:09)

Osiatis recherche 450 informaticiens

Alors que le premier trimestre de l'année 2010 a mis fin à une période de baisse d'activité qui durait depuis le quatrième trimestre 2008, la SSII française Osiatis (3 100 collaborateurs) a choisi de maintenir ses objectifs de recrutement. Après avoir réalisé 250 embauches supplémentaires en 2009, le groupe entend intégrer 450 informaticiens d'ici la fin de l'année, principalement en Ile-de-France, et également en région (à Lille et à Lyon). Sont concernés, en majorité, des profils confirmés (60%) et des juniors (40%), pour des postes d'ingénieurs développement, de chefs de projet, et de consultants maîtrise d'ouvrage (MOA). Objectif visé par l'entreprise : renforcer sa division ingénierie spécialisée dans les développements de nouvelles technologies  Reste que, sur certaines fonctions, les difficultés de recrutement demeurent tangibles. « On manque actuellement de développeurs, de chefs de projets techniques, et également de consultants sur des technologies telles que .net ou encore Java/J2EE », constate Alexia Pinon, chargée du recrutement.

Renforcer les services aux infrastructures

La SSII recherche parallèlement une cinquantaine de candidats pour ses services relatifs aux infrastructures qui représentent 84% de son activité ; « Nous souhaitons embaucher des consultants, des ingénieurs en architecture et des experts techniques,  juniors et confirmés », ajoute la responsable du recrutement. Les candidats devront être spécialistes de la virtualisation et du cloud computing, des annuaires d'entreprise, des messageries et des terminaux mobiles voix et données, de la supervision et du provisionning,
En termes d'outils de recrutement, le groupe compte sur les annonces papiers et les jobboards (sites d'emploi sur Internet) généralistes, comme Monster ou Regionjob.

En 2009, le chiffre d'affaires d'Osiatis s'est monté à 232,8 millions d'euros,  contre 239,5 un an auparavant, soit une baisse de 2,8%. L'activité France a accusé une baisse de -4,7% pour un chiffre d'affaires de 198,9 millions d'euros, alors que l'international (15% de l'activité) a progressé de 10,1% avec 33,9 millions d'euros.

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(02/06/2010 10:24:22)

Le haut débit passe le cap des 20 millions d'abonnés en France

Selon l'Arcep, la France comptait au premier trimestre 2010 quelque 20,06 millions d'abonnements à Internet sur réseaux fixes, soit 1,7 million de plus qu'au cours de la même période en 2009.

Ce parc se compose de 19,72 millions d'abonnements haut débit, dont 18,81 millions d'abonnements ADSL (95% du marché), et 330.000 abonnements très haut débit (contre 200 000 il y a un an).

75 000 abonnements très haut débit sont liés à la fibre optique jusqu'aux abonnés ou aux immeubles (FFTH ou FFTB), tandis que 255.000 sont des accès en fibre avec terminaison en câble coaxial. Le chiffre relatif à la fibre optique peut paraître faible, compte tenu du nombre de logements se situant dans des immeubles éligibles aux offres très haut débit (860.000 au 31 mars).

Pour les collectif Libre Choix, ces chiffres sur le très haut débit démontrent l'incohérence du système de zonage prévu par le régulateur. Pour mémoire, l'ARCEP prévoit une zone 1 correspondant aux régions à forte densité où la concurrence est forte, une zone 2 moins denses où la mutualisation est privilégiée et une zone 3 pour les territoires les moins peuplés où le financement incombera aux collectivités locales. L'association demande la création d'un réseau national commun "Fibre de France".

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(02/06/2010 10:14:06)

Airbus externalise plusieurs milliers de postes de travail

Le programme de réduction des coûts "Power 8" lancé début 2007 par Louis Gallois, PDG d'EADS, s'est décliné également au niveau informatique dans la filiale de construction aéronautique du groupe, Airbus.

Guus Dekkers, CIO d'Airbus et d'EADS, a ainsi choisi d'externaliser les 60 000 postes de travail de l'entreprise afin de transformer les dépenses d'investissements (Capex) en dépenses de fonctionnement (Opex) et de réduire les coûts globaux de possession de ces postes de travail. Enfin, il s'agissait également de faciliter les refacturations internes aux différents services liés aux usages de l'informatique.

La démarche implique l'industrialisation de la gestion de parc, de l'entrée d'un poste dans le parc jusqu'à sa sortie pour destruction et recyclage en passant par le financement. Sur trois ans, l'ensemble des 60 000 postes seront remplacés et financés dans le cadre du contrat d'un montant estimé de 50 millions d'euros.

Airbus a choisi l'offre « Desktop on demand » d'Econocom. L'outil en ligne Master IT, intégré à l'offre, permet de faciliter la gestion des refacturations internes.

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(02/06/2010 10:09:16)

Marchés IT : Bientôt la fin de la crise ?

Si les chiffres du 1er trimestre 2010 sont désormais connus, la crise ne semble toujours pas en mesure de donner sa température. C'est notamment vrai sur les marchés IT, qui ne cessent d'émettre des signaux contradictoires.

Avant de détailler ces résultats, il est important de rappeler quelques données fondamentales concernant l'activité économique de la France. Globalement, le PIB français a progressé de 0,1% durant les trois premiers mois de l'année 2010, par rapport au dernier trimestre 2009. C'est bien sûr insuffisant pour employer la formule magique « sortie de crise », mais cette infime croissance succédant à un recul historique du PIB de 2,5% pour l'ensemble de l'année 2009, on serait tenté de parler d'une timide amélioration.

Concernant le 1er trimestre 2010, un autre chiffre vient encore semer la confusion dans les esprits : la consommation des ménages a « progressé de 0% », par rapport au trimestre précédent. Les esprits chagrins pourront dire qu'elle a « reculé de 0% »...
Plus sérieusement, la donnée la moins favorable concerne les achats de biens manufacturés, qui représentent un quart des dépenses des ménages : ils ont reculé de 1,9% durant les trois premiers mois de l'année. On pouvait donc s'attendre a des résultats peu flatteurs pour les produits technologiques.

Record de croissance pour les PC

Dans ce contexte général peu enthousiasmant, les résultats du premier trimestre pour le marché français des PC sont pratiquement incompréhensibles : les ventes ont progressé de 30,6% par rapport au début de l'année 2009, selon le Gartner. La France se paie à l'occasion le luxe de faire deux fois mieux que le Royaume-Uni ou l'Allemagne (tous deux progressent de 14,3%). Cette « surperformance » pose évidemment des problèmes d'interprétation : comment expliquer que le marché des PC soit un oasis de croissance à deux chiffres dans un pays ou le PIB ne progresse que de 0,1% ?

Un des éléments de réponse est lié à la montée en puissance d'une marque challenger : Asus a quasiment triplé ses ventes par rapport au premier trimestre 2009, avec une croissance de 182,7% ! Ce faisant, il devient le 3ème constructeur en France et relègue Dell en quatrième position.

Mais les résultats exceptionnels d'Asus ne suffisent pas pour expliquer une telle embellie du marché français, d'autant que les deux marques leaders, Acer et HP, affichent également de belles croissances (respectivement + 36,9% et + 36%).
Au final, les cinq ténors du marché français (Acer, HP, Asus, Dell et Toshiba) ont eu une telle croissance que l'Hexagone connaît une situation complètement inédite : pour la première fois, le quinté de tête représente à lui seul plus de 75% des ventes (75,7% exactement) : du jamais vu ! Autant dire qu'il reste bien peu de place pour les outsiders, et encore moins pour les intégrateurs français.

Illustration : baie de stockage Coraid crédit D.R.

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Si le marché des PC continue sur cette lancée, on pourrait assister à un retournement du rapport de force traditionnel entre les matériels et les services. Le secteur des logiciels et des services a souffert en 2009, mais les perspectives ne sont pas non plus très bonnes pour 2010 : selon le Syntec Informatique, la croissance sera d'environ 1% sur l'année, à la condition sine qua non que le second semestre soit marqué par une nette reprise, car le syndicat professionnel annonçait dès avril que le premier serait très certainement marqué par un recul.

Le matériel mieux que les services ?

Voire ainsi les grands noms du « hard » afficher une forte croissance tandis que la majorité des SSII est la peine est pour le moins inhabituel : + 48,7% pour Apple au premier trimestre 2010, + 44% pour Intel, + 33% pour AMD, tandis que le recul du chiffre d'affaires est de 6,9% pour Capgemini, de 5,5% pour Atos Origin, de 5,3% pour Altran, de 2,5% pour le groupe Alten, sans oublier Sopra et Steria, qui n'enregistrent que de légères hausses (respectivement + 3% et + 2,9%).

Si ces chiffres sont contradictoires, ils portent sur l'économie globale et sur les principaux représentants de la filière IT. Qu'en est-il pour les acteurs de la distribution et des services IT ? Ce sera l'objet du deuxième volet de ce dossier.

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