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(02/06/2010 10:14:33)
Annuels 2009 : Le CA de Proginov progresse de 7,43%
Proginov annonce 7,43% d'augmentation de son chiffre d'affaires sur 2009 avec 15,9 millions d'euros (ME) de chiffre d'affaires (CA). L'année précédente il était déjà à 21,3% d'augmentation de son CA. Cet éditeur d'ERP traverse donc l'année dernière en bonne forme. Il a réalisé, comme sur l'exercice précédent, un résultat net après impôts de 5%. (...)
(01/06/2010 19:20:01)Il faut bâtir sa start-up sans penser à la revendre, conseille Bernard Liautaud
Bernard Liautaud, le fondateur de Business Objects, a été convié par Microsoft à distiller quelques conseils avisés à la sélection de start-up européennes réunies la semaine dernière sur son Campus parisien, à l'occasion de son European BizSpark Summit. Il a créé sa société en 1990 et l'a revendue à SAP en 2007, pour 4,8 milliards d'euros, après en avoir fait un acteur international, numéro un sur le marché des logiciels décisionnels, fort de 6 700 collaborateurs et 45 000 clients. L'exemplarité de son parcours d'entrepreneur, incontestable dans le monde de l'édition de logiciels, se double d'un regard averti sur les entreprises innovantes qui cherchent à percer et à convaincre sur ce secteur. Il est aujourd'hui l'un des associés de la société d'investissement en capital risque Balderton Capital qui a notamment financé l'éditeur Talend. Dans une séance de questions/réponses avec la journaliste Jennifer Schenker, fondatrice d'Informilo, Bernard Liautaud a tout d'abord justifié le bien-fondé d'investir dans de jeunes pousses IT nées de ce côté-ci de l'Atlantique.
Autonomy, leader dans la gestion des données non structurées
« Nous avons su prouver aux sceptiques que nous pouvions construire des entreprises en Europe avec des exemples comme Skype, MySQL ou encore Autonomy, qui occupe une position de leader dans la gestion des données non structurées », a rappelé le patron français. Il constate que l'écosystème [consultants, investisseurs, conseillers juridiques...] a beaucoup changé ces dix dernières années. Il lui semble que la France peut être un bon endroit pour démarrer, les aides gouvernementales [aux entreprises innovantes] y contribuant, notamment. Même si l'Europe n'est pas aussi propice à l'éclosion que la Silicon Valley, on peut y remédier. Lui-même pourrait apporter sa pierre à l'édifice.
Que faut-il faire pour générer ici des champions de la trempe de Google ? Tout se trouve entre les mains des entrepreneurs, assure Bernard Liautaud. Ils doivent nourrir l'ambition d'avoir un impact global. Certaines entreprises ont un très fort potentiel mais elles se contentent du périmètre qu'elles ont conquis. Il faut s'inscrire dans une perspective internationale. Par sa composition, le marché européen diffère sensiblement du marché homogène que l'on trouve aux Etats-Unis. C'est une contrainte que l'on ne peut pas changer. Parmi les composantes qui ont favorisé le succès de Business Objets, le soin apporté au recrutement et l'implantation américaine, moins d'un an après le démarrage, ont été décisifs.
L'entrepreneur doit développer passionnément sa société
En sa qualité d'investisseur en capital risque, Bernard Liautaud recommande vivement aux jeunes entrepreneurs à la recherche d'un financement de ne pas lui parler d'emblée de revendre leur société. « L'entrepreneur doit développer passionnément son entreprise, sans penser à la vendre. » Pour en obtenir la valorisation maximale, il faut au contraire en faire un acteur stratégique que l'on veut acheter, développer sa société en restant indépendant et préparer son introduction en bourse. « MySQL s'est trouvé dans ce cas de figure lorsqu'il a été acheté par Sun, rappelle le patron français. Crystal Decision aussi projetait d'entrer en bourse lorsque nous l'avons acquis. »
Quelques conseils enfin aux candidats en quête de financement : pas trop de « slides » dans le dossier de présentation. Il vaut mieux condenser l'information en se concentrant sur le marché visé et la stratégie produit et marketing (la proposition de valeur). Et ne pas trop insister sur le gigantisme du marché considéré. « Concentrez-vous sur l'essentiel : le développement de la société ».
Le web devrait unifier les OS mobiles, selon Opera
« Aujourd'hui, la disparité des applications natives sur les smartphones est mauvaise à la fois pour les consommateurs et les développeurs » souligne le dirigeant dans un entretien. Pour les utilisateurs, les applications natives ne pourront pas être transférer sur des terminaux fonctionnant sur des systèmes d'exploitation différents. Du côté des développeurs, la problématique est d'élaborer des applications pour chaque plateforme. L'utilisation du web peut être une solution à ces contraintes et comme Google, Opera estime que HTML5 devrait permettre de réaliser des programmes en ligne plus compétitifs que leur homologue en natif. Le navigateur n'a pas été conçu pour les créer, mais HTML5 devrait changer la donne, souligne Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera.
Les développeurs pourront ajouter des éléments graphiques plus riches et du stockage en local, permettant aux applications en ligne de fonctionner comme une application dédiée. L'implantation de HTML5 est en progression, en particulier sur les navigateurs mobiles. Opera 10 et Mini 5 comprennent une partie de HTML5, notamment sur l'aspect graphique. Néanmoins, il manque l'intégration de la vidéo et du stockage en local, mais le dirigeant d'Opera, estime que cette dernière fonctionnalité devrait arriver d'ici la fin de l'année.
Pour la société norvégienne, les 5 premiers mois de 2010 ont été denses, avec l'acquisition de la société de publicité AdMarvel, un accord avec Vodafone pour intégrer le navigateur mobile dans les portables à destination des pays émergents, l'arrivée d'Opera Mini sur iPhone. Jon Von Tetzchner revient sur ce point surprenant, en estimant qu'« il y avait d'autres navigateurs en compétition, mais le fait que nous ne fonctionnons pas sur du Javascript et d'autres choses sur la partie client, impliquait naturellement la validation d'Apple ».
Illustration : Jon Von Tetzchner, co-fondateur d'Opera
(crédit : DR)
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A noter, que le navigateur mobile est disponible sur l'iPad, même si l'éditeur ne l'a pas transposé pour la tablette, mais c'est une prochaine étape.
Quelques frictions et une stratégie
Pourtant les liaisons avec la firme de Cupertino achoppent sur deux sujets qui agitent le monde des navigateurs. Le premier est que Jon Von Tetzchner n'est pas hostile Adobe, en froid avec Apple sur l'intégration de Flash dans les applications mobiles. Néanmoins, il ne dit pas si l'implantation de la dernière version de Flash est prévue au sein d'Opera mobile. Le deuxième sujet de discorde est l'intérêt pour Google et plus particulièrement pour le codec vidéo Open Source VP8, qui devrait être embarqué dans les navigateurs pour ordinateurs. « Quand Google décide d'acquérir une société pour un montant significatif et qu'il rend le codec disponible gratuitement, beaucoup d'entreprises sautent le pas » apprécie Jon Von Tetzchner. Les lignes de partage sur ce codec placent donc Opera, Mozilla et Adobe dans le camp des promoteurs, Microsoft a estimé qu'il ne le combattrait pas, laissant Apple un peu isolé dans son rôle d'opposant.
Les différentes opérations réalisées par Opera ces dernières années montrent les ambitions en matière de perspective des futurs modèles économiques. Le dirigeant pense que « les opérateurs sont en bonne position à travers la facturation de leurs clients pour construire l'écosystème du m-commerce. Acheter des choses sur son téléphone mobile peut s'avérer particulièrement difficile, mais les opérateurs peuvent y remédier » et de conclure « pour moi, le test le plus probant est la possibilité de commander et payer votre pizza depuis votre mobile ».
La guerre des Ad entre Apple et Google peut commencer
En dépit des apparences qui désignent avant tout la firme de Moutain View comme un moteur de recherche en ligne, l'empire Google offre un large éventail de services. Surtout, c'est la publicité qui sert de carburant pour alimenter ce moteur et procurer des revenus. C'est la raison pour laquelle il s'est montré aussi agressif contre Apple pour acquérir AdMob, surenchérissant à hauteur de 750 millions de dollars. Si Apple n'avait rien fait, il y a de fortes chances que l'opération AdMob aurait été bloquée par la Federal Trade Commission (FTC), de crainte d'offrir à Google un gros avantage sur le marché de la publicité mobile. Au lieu de cela, la société de Cupertino a acquis Quattro pour 275 millions de dollars, soit moitié moins que ce qu'il avait proposé pour AdMob, pour créer iAd, sa plate-forme de publicité mobile annoncée en avril en même temps que la conférence qui dévoilait officiellement l'OS 4.0 de l'iPhone.
Dans la déclaration faisant part de son approbation pour l'achat de AdMob, la FTC a indiqué : « la Commission a des raisons de croire qu'Apple deviendra rapidement un fort concurrent dans le secteur de la publicité mobile. Elle n'a pas seulement des relations approfondies avec les développeurs d'applications et les utilisateurs, elle est également en mesure d'offrir des publicités ciblées (jusqu'ici une force de AdMob) en s'appuyant sur des données récoltées auprès des utilisateurs d'appareils mobiles de marque Apple. » Le régulateur américain poursuit en ajoutant : « suite à l'entrée d'Apple dans ce secteur, le succès d'AdMob obtenu à ce jour sur la plateforme iPhone n'est probablement pas un indicateur précis de l'importance du marché qu'il va occuper, que celle-ci soit détenue ou non par Google. Ce point est particulièrement important, vu que les recettes et les parts de marché d'AdMob proviennent en grande partie de la plate-forme iPhone. »
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La course est donc lancée entre Google et Apple, autrefois alliés et fortement unis contre Microsoft, aujourd'hui rivaux sur de plus en plus de terrains. A l'affrontement des OS sur les smartphones va donc s'ajouter celui des recettes publicitaires que peuvent générer leurs plates-formes mobiles.
Intégrer de l'interactivité
Susan Wojcicki, Vice-Présidente du management produit chez Google, a déclaré sur un blog : « Il est clair que la publicité mobile va croître de manière extrêmement rapide, avec un nombre important d'entreprises qui vont s'orienter très vite vers ce secteur. Chaque jour, les spécialistes en marketing cherchent à tirer davantage parti des apports spécifiques liés à l'utilisation d'appareils mobiles, leur portée étendue, les bons rendements et la valeur que la publicité peut offrir en retour sur ces supports. Les annonceurs commencent à considérer le mobile comme un vecteur essentiel de leurs campagnes, et plus seulement comme un élément marginal.» Google va proposer avec ses annonces mobiles des fonctionnalités click-to-call qui permettent aux annonceurs d'inclure un numéro de téléphone dans le texte de l'annonce. Les utilisateurs auront simplement à cliquer pour contacter l'entreprise directement par téléphone. Cette fonction qui évite à l'utilisateur d'avoir à se souvenir du numéro de téléphone et qui bascule directement du mode navigation internet en mode téléphone sera, selon Google, très appréciée des utilisateurs et génèrera plus de flux clients pour les annonceurs.
De son côté, Apple espère aider les développeurs à générer des bénéfices pour leurs applications en faisant en sorte que l'utilisateur n'ait pas à quitter l'application pour voir la publicité. « iAd, la nouvelle plate-forme de publicité mobile d'Apple veut combiner l'émotion des réclames audiovisuelles avec l'interactivité des publicités sur Internet. Aujourd'hui, lorsque les utilisateurs cliquent sur les annonces mobiles, ils doivent presque toujours quitter leur application pour être dirigé vers un navigateur internet, lequel charge la page web affichant la publicité de l'annonceur. Les utilisateurs doivent alors revenir à leur application, et il leur est souvent difficile, voire impossible, de se retrouver exactement là où ils en étaient. »
Chaque plate-forme publicitaire mobile offrira des caractéristiques uniques et des avantages stratégiques, mais la véritable concurrence peut tout simplement venir de l'argent et de la manière dont chaque plate-forme rétribuera ses annonceurs. Apple a structuré iAd selon un modèle de partage des recettes qui octroie 60% des recettes publicitaires au développeur. Google a récemment dévoilé qu'elle partagerait jusqu'à 68% des revenus publicitaires avec les sites Web sur lesquels elle mettrait des annonces. Les batailles que se livrent Google et Apple, sur le front des systèmes d'exploitation Android et iPhone pour smartphone, et sur celui des plates-formes de publicité mobile AdMob et iAd, pourraient avantager les annonceurs : ils auront plus de choix et les deux rivaux seront en concurrence à la fois sur les prix et sur l'innovation.
HP va supprimer 9 000 postes sur son activité de services
[mise à jour] Le licenciement devient une pratique régulière chez HP. En septembre 2008, après le rachat d'EDS, le constructeur annonçait la suppression de 24 600 postes dans le monde sur trois ans. Il y a un an, vague plus modeste, le constructeur coupait 6 400 postes, dont 580 en France. Sur ces 580 coupes, 500 relevaient de la seule filiale EDS. HP ajoutait en plus une proposition de baisse de 10% des salaires, ce qui a 'égayé' le climat social chez HP France tout au long de l'année 2009.
Aujourd'hui, le fournisseur annonce 9 000 suppressions d'emplois supplémentaires, au plan mondial. Cette troisième coupe est clairement expliquée par HP. Le constructeur a passé les 20 derniers mois à intégrer EDS, racheté en 2008. Désormais, il se concentre sur une nouvelle opération : se doter de centres de services entièrement automatisés et standardisés. De tels centres permettant de nouveaux gains de productivité et lui donnent la possibilité de procéder à une nouvelle coupe dans les effectifs.
Ces 9 000 réductions de postes s'étaleront sur plusieurs années. Il n'a pas été possible d'obtenir d'informations auprès de HP France sur les éventuelles conséquences dans l'Hexagone de ce nouveau plan. Au niveau mondial, dans sa communication, HP explique vouloir investir 1 milliard de dollars, sur plusieurs années, en créant ces centres de services. Toutefois, cette restructuration devrait générer en retour 500 à 700 millions de dollars de bénéfices annuels à partir de l'exercice fiscal 2013.
(...)(01/06/2010 14:51:57)Alter Way prépare une acquisition sur le secteur du Web
« Nous voulons assumer notre rôle d'acteur majeur sur le secteur de l'Open Source et devenir l'un des deux ou trois opérateurs de services qui comptent sur ce secteur en France, d'ici 2011 à 2012 », projette Philippe Montarges, co-président de la société de services Alter Way. Pour y parvenir, cette structure de 90 personnes ne mise pas uniquement sur sa croissance organique, même si elle table sur une progression de 20% sur ce terrain en 2010 (à 11 millions d'euros). Elle est aussi sur le point de relancer ses opérations de rachats avec l'objectif de parvenir à un chiffre d'affaires total de 15 millions d'euros à la fin de l'année. Depuis sa création en 2006, la société a déjà procédé à six intégrations (successivement Ingeniweb, ECL IP'S, Solinux, Nexen Services, Anaska et Kanopée).
Hébergement et formation en hausse en 2009
Sur les 9 millions de CA engrangés l'an dernier par Alter Way (soit une croissance organique de 10% par rapport à 2008), 40% ont été réalisés avec les prestations de conseil et d'intégration de solutions, et 40% avec l'activité d'hébergement 24/24. Cette dernière a progressé de 25% par rapport à 2008. Les 20% restants du chiffre d'affaires proviennent du pôle formation (en hausse de 15% en 2009). Avec un positionnement technologique commun pour l'ensemble de ces métiers : « Nous avons développé une forte expertise dans le monde PHP, tant en termes de conseil et de déploiement de logiciels, que de hosting et de formation », souligne celui qui a aussi co-fondé l'entreprise, avec la co-présidente Véronique Torner. « Nous accompagnons nos clients avec une offre industrielle qui peut couvrir le déploiement de solutions, l'administration, le support et l'hébergement, poursuit-il. On nous demande d'optimiser les applications, de les personnaliser ou d'ajouter des briques, comme par exemple chez France Télévisions, autour de la solution de CMS Drupal. »
Dans le domaine des applications, en dehors de son expertise dans la gestion des contenus, avec Drupal, Alter Way a développé des compétences sur la relation client (avec SugarCRM) et sur le e-commerce (avec l'offre Magento). Sur la partie infrastructure, la société travaille avec la solution d'intégration de données de Talend et la base MySQL. Elle a également noué un partenariat avec Canonical (distribution Ubuntu).
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« En 2009, nous avions marqué une pause sur les rachats, afin d'effectuer un travail de consolidation au sein de nos quatre métiers, explique Philippe Montarges. Mais d'ici un mois, nous allons de nouveau procéder à une acquisition, cette fois-ci pour renforcer notre activité Web. Il y a deux catégories de donneurs d'ordre chez nos clients, d'un côté, les DSI et de l'autre, les directeurs marketing et communication. Avec notre prochain rachat, nous allons conforter la deuxième approche, avec des compétences métiers sur le marketing et le web. Nous procéderons ensuite de la même façon avec le CRM ».
Son objectif, sur l'année en cours, est d'accentuer le positionnement de la société en tant qu'opérateur de services Open Source global, « aussi fort en termes de hosting que d'intégration ». La croissance organique doit donc concerner chacune des quatre branches, avec un plan de recrutement de 50 embauches pour parvenir, avec les mouvements inhérents à toute société, à un effectif total de 130 collaborateurs d'ici fin décembre (95 aujourd'hui).
Des profils métiers et techniques
Sur la partie études et solutions, Alter Way recherche des consultants, des chefs de projets web et informatique, mais aussi métiers (e-commerce, GED...). Sur la partie développement, les profils ciblés devront avoir une expérience dans le monde PHP et une culture de projets métier. Sur les compétences liées à l'hébergement, la société est en quête d'ingénieurs systèmes, de techniciens pour le support, de responsables d'exploitation ainsi que, pour le versant commercial et marketing, de responsables SaaS. « Le SaaS est un modèle spécifique qui nécessite d'accompagner le client. » Alter Way compte aussi recruter des formateurs. « Nous allons ouvrir un nouveau centre, fin juillet, où nous regrouperons toutes nos activités de formation », explique Philippe Montarges.
Devenir opérateur de private open cloud
Comme hébergeur, Alter Way a développé une grosse activité autour d'Internet, en prenant en charge des clients du secteur des médias, comme Prisma Presse. « Nous hébergeons également Smart Box [vente de coffrets cadeaux], dans le domaine du e-commerce, avec une exigence importante sur les critères de disponibilité et de montée en charge lors des pics d'audience ». Sur ces services de hosting, la société réfléchit par ailleurs à la façon dont elle pourrait intégrer les technologies de virtualisation d'Ubuntu, avec une idée en tête : « Nous étudions de quelle façon nous pourrions devenir un centre de 'private open cloud' », évoque le co-président. Nous regardons notamment, dans ce domaine, les initiatives portée par les pôles de compétitivité avec le projet Compatible One [un projet de cloud ouvert mené par System@tic et SCS]. »
Facture mobile : les français moins dépensiers grâce aux SMS
Selon l'observatoire économique de la téléphonie mobile, la dépense moyenne par carte SIM en 2009 était de 37,80 euros par mois, taxes comprises, soit 3% de moins qu'en 2008. Une baisse, selon l'AFOM, qui est liée à un phénomène de substitution, comme l'envoi de SMS plutôt que d'effectuer un appel vocal. Ainsi, la dépense moyenne pour les services voix a diminué de 6,3% l'an dernier (-18% entre 2004 et 2009), alors que sur la partie data (SMS, Internet mobile), le montant a augmenté de 8% pour représenter près d'un quart de la dépense totale des utilisateurs de mobiles.
Le prix moyen de la minute d'appel mobile a légèrement diminué, passant à 18 centimes TTC en 2009, contre 18,2 centimes l'année précédente, et 25,6 centimes en 2001. Un chiffre qui est inférieur à ceux observés en Allemagne (19,6 centimes à parité de pouvoir d'achat) ou en Espagne (21,5 centimes), mais plus élevés qu'en Italie et au Royaume-Uni (16,5 centimes).
Moins bavard, mais plus littéraire
La baisse du prix moyen du SMS/MMS a de son côté été plus importante. Le « texto » coûtait en moyenne 4,2 centimes TTC en 2009, contre 12,4 centimes en 2005. Le SMS est ainsi moins coûteux qu'en Espagne (17,9 centimes) ou qu'au Royaume-Uni (4,6 centimes). En moyenne, les Français ont envoyé l'année dernière 88 SMS/MMS par mois (contre 51 en 2008), avec un pic à 110 SMS/MMS au quatrième trimestre.
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Ce chiffre, qui s'explique par le succès rencontré des offres SMS illimités, fait de la France l'un des plus gros consommateurs de SMS en Europe, juste derrière le Royaume-Uni (96).
Le parc français de téléphonie mobile comptait en 2009 pas moins de 61,5 millions de cartes SIM en service (+6% sur un an), soit un taux de pénétration de 96% au sein de la population. Les MVNO (Virgin Mobile, Auchan Mobile, etc.) ont recruté quelque 3,2 millions de clients sur les quatre dernières années, soit 25% de la croissance du parc français.
Autre enseignement, le nombre d'utilisateurs de smartphones en France a doublé en 2009 pour atteindre les 7,3 millions (12% du parc mobile).
Cette étude de l'AFOM s'appuie sur l'analyse par l'IDATE (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) de plusieurs études issues de l'Arcep, l'Insee et la Commission européenne.
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