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(31/05/2010 18:47:56)
La SSII Additeam compte poursuivre sa croissance à deux chiffres
Créée en 2003, Additeam est une société de services française, concentrée sur ce métier de SSII et sa croissance organique. Elle a réalisé 28% de croissance en 2009 pour un chiffre d'affaires de 6,5 millions d'euros. Son PDG, Eric Decalf, explique cette croissance par la conjugaison de plusieurs facteurs : la réactivité, un taux d'intercontrats très faible (moins de 4%), le positionnement sur des créneaux porteurs (BI et reporting) et le recours à l'offshore avec un centre de traitement installé dans l'Océan Indien (en période de crise, c'est intéressant de proposer des coûts faibles).
« C'est la combinaison de ces facteurs et surtout notre réactivité, dûe à notre taille, qui font notre succès », nous explique Eric Decalf. Avec 120 personnes, Additeam gère 40 clients. Beaucoup d'agences de grandes SSII ont 150 personnes pour gérer 4 clients et sont plus dépendants.
Pour 2010, Eric Decalf compte poursuivre sur la même voie, sans dévier de son axe. Les quatre premiers mois indiquent 19% de croissance. L'objectif est d'atteindre 7,5 millions d'euros de chiffre d'affaires sur l'année. La société va embaucher 50 personnes en France sur ses agences de Lille et Paris.
Illustration : Eric Decalf, PDG de la SSII Additeam (crédit photo : DR) (...)
Intel propose un processeur 32 coeurs pour serveurs HPC
« Cette puce, connue sous le nom Knights Ferry, est le processeur le plus rapide qui peut traiter plus de 500 Gigaflops de données », souligne Kirk Skaugen, vice-président et directeur général du data center group chez Intel, lors d'un discours à la conférence International Supercomputing à Hamburg. Les coeurs de la puce sont cadencés à 1,2 GHz. Il s'agit d'un premier produit de la gamme destinée aux serveurs, appelée Knights. Cette dernière repose sur une architecture spécifique, baptisée MIC (Many Integrated Cores). Les puces 32 coeurs en kit de conception et de développement seront disponibles au second semestre 2010.
La puce Knights Ferry devrait être gravée en 45 nanomètres. Elle intègrera 32 puces Xeon associées à des capacités graphiques de 512 bit installées sur le port PCI-Express. La puce autorisera 4 threads par coeur et comprendra 8 Mbits de mémoire cache partagée et jusqu'à 2 Gbits de mémoire GDDR5.
Le premier produit commercial comprendra plus de 50 coeurs et sera appelé Knights Corner. Aucune date de disponibilité n'a été annoncée. Néanmoins, la puce devrait s'appuyer en partie sur l'architecture du Sandy Bridge avec une gravure en 22 nanomètres. Ce processeur devrait intégrer les serveurs et les ordinateurs portables en 2011.
Le couplage CPU et GPU indispensable
« L'architecture Knights est la plus aboutie pour les serveurs depuis qu'Intel a lancé les puces Xeon » explique Kirk Skaugen. La puce comprendra des éléments du projet Larrabee, qui devait permettre à Intel de développer une puce affectée au graphisme et au calcul.
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Le groupe a décidé la semaine dernière d'abandonner cette technologie, tout en indiquant reprendre des éléments pour les serveurs et les ordinateurs portables. Cette architecture entrera en compétition avec les processeurs de Nvidia Tesla et FireStream d'AMD, qui couple des centaines de coeurs axés sur les calculs pour améliorer les performances.
Les processeurs graphiques sont plus rapides pour l'exécution de certaines applications spécialisées. Le second supercalculateur le plus rapide du monde, Nebulae en Chine, combine des CPU avec des processeurs graphiques.
Intel a beaucoup de produits pour les serveurs dans son agenda. Plus tôt ce mois-ci, le fondeur a planifié la succession des Nehalem-EX à 8 coeurs pour l'année prochaine avec plus de coeurs et de rapidité. Ces puces, nommées Westmere-EX s'adressent aux serveurs disposant d'au moins 4 sockets ou plus. La firme a aussi développée une puce x86 48 coeurs avec un design maillé, mais sans annoncer de disponibilité.
Deux millions d'iPad vendus en deux mois
Apple a annoncé lundi 31 mai avoir vendu deux millions d'iPad depuis son lancement il y a près de deux mois, le 3 avril dernier. Commercialisé d'abord aux Etats-Unis, la tablette tactile de la marque californienne est depuis le 28 mai disponible dans neuf autres pays dans le monde, dont la France.
"Les clients dans le monde entier ont l'opportunité d'expérimenter la magie de l'iPad, et ils semblent l'apprécier autant que nous", a déclaré dans un communiqué Steve Jobs, le patron charismatique. "Nous leur savons gré de leur patience et nous nous employons à fabriquer un nombre suffisant d'iPads pour tout le monde." Cette phrase s'adresse aux personnes qui sont confrontées aux ruptures de stock dans les points de vente, notamment aux Etats-Unis.
Tablette tactile permettant de surfer sur le Web, lire des romans ou des magazines, envoyer des e-mails, consulter des photos et vidéos, l'iPad est proposé en France entre 499 et 699 euros en version WiFi, et entre 599 et 799 euros pour le modèle 3G avec un abonnement dédié à l'Internet mobile souscrit auprès d'un opérateur.
La société de Cupertino précise que 5 000 nouvelles applications dédiées à l'iPad ont été créées par les développeurs. La tablette peut également exploiter la plupart des 200.000 applications gratuites et payantes déjà disponibles sur l'App Store pour l'iPhone et l'iPod Touch.
Comme IBM, Pentaho choisit Hadoop pour l'analyse des gros volumes de données
L'éditeur de logiciels décisionnels en Open Source Pentaho a indiqué qu'il prévoyait de livrer une suite décisionnelle complète s'appuyant sur le projet Apache Hadoop. IBM a lui-même confirmé la semaine dernière qu'il préparait un portefeuille de solutions et de services, Infosphere BigInsights, basé sur ce même projet Open Source conçu pour le traitement et l'analyse de très gros volumes de données. Les capacités apportées par Hadoop sont destinées à prendre en charge les flux de données considérables générés par exemple par les transactions bancaires et dans le secteur de l'assurance (avec l'objectif de détecter les fraudes), par les interactions sur Internet (sur les réseaux sociaux notamment) ou encore traités par les centres d'appels.
La suite Pentaho BI va d'abord fournir, pour les processus d'intégration de données, un environnement de conception visuel qui inclura la manipulation de fichiers Apache Hadoop. Cela permettra de concevoir et d'exécuter des processus ETL qui pourront impliquer à la fois des tâches Hadoop et non-Hadoop. A la suite de cette première brique, l'éditeur prévoit de livrer d'autres modules pour effectuer du reporting, des tableaux de bord et des analyses directement sur les données stockées sur un modèle Hadoop.
Pentaho propose aux entreprises intéressées de faire partie de son programme bêta.
Illustration : démo de Pentaho Enterprise intégré avec Hadoop
Forte baisse des ventes de serveurs Unix au 1er trimestre selon IDC
Le segment des serveurs Unix a été particulièrement touché par la récession. Les derniers chiffres sur les parts de marché fournis par IDC montrent que les utilisateurs ont reporté l'achat de nouveaux systèmes Unix. Les dépenses globales de ces derniers mois sont en effet parmi les plus basses jamais enregistrées. Le rapport du cabinet d'analyste souligne que le chiffre d'affaires est tombé à 2,3 milliards de dollars, soit un peu plus de 22% du total des dépenses engagées sur le marché des serveurs au cours du premier trimestre 2010. La part de marché des systèmes Unix est en baisse de 10,5 points par rapport au même trimestre de l'an dernier.
Les serveurs Unix moyen et haut de gamme sont traditionnellement utilisés pour exécuter des missions critiques pour l'entreprise, mais depuis plusieurs années, on assiste à une lente érosion de leur part de marché au profit des solutions x86-64. Plusieurs variantes se partagent encore aujourd'hui le segment, à savoir Solaris, AIX et HP-UX. Le déclin de ces systèmes est particulièrement spectaculaire dans le secteur du calcul intensif. La liste du Top500 des supercalculateurs offre des statistiques détaillées sur les processeurs, l'architecture et les systèmes d'exploitation déployés dans ces machines. L'année dernière, Linux a été l'OS de choix pour 78% des supercomputers du Top500, et même un peu plus lorsque les implémentations spécifiques de Red Hat et de Suse sont ajoutées au total. En comparaison, les solutions Aix d'IBM ne représentent plus que 4,4% des systèmes. Toujours à titre comparatif, Linux ne totalisait que 61% des machines du Top 500 en 2005, tandis que le mieux classé des Unix était HP-UX à près de 15%. La dernière liste du Top 500 sera disponible le lundi 31 mai 2010.
Illustration serveurs HP Integrity, crédit D.R.
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Malgré ces derniers chiffres, il est important de noter que les systèmes Unix représentent encore un chiffre d'affaires non négligeable sur le marché des serveurs, et demeurent un élément important des systèmes d'information. Jean Bozman, analyste chez IDC, a cité une combinaison de facteurs expliquant la forte baisse des ventes des machines Unix au premier trimestre. Tout d'abord, souligne-elle, la récession a retardé les ventes de serveurs Unix, qui sont généralement remplacées tous les cinq ou sept ans - plus que la plupart des systèmes x86. Les acheteurs de serveurs Unix ont peut-être également attendu qu'Oracle achève la digestion de Sun Microsystems, en janvier dernier, pour arrêter leurs options d'achat. En outre, l'analyste note que les utilisateurs de solutions Unix attendent également les mises à niveaux de HP, qui a récemment annoncé de nouveaux produits dans sa gamme Integrity, et d'IBM, qui proposera une évolution de ses serveurs un peu plus tard dans l'année. «Ce n'est pas seulement un point, mais plusieurs qui expliquent la baisse des ventes de serveur Unix. L'analyste explique encore qu'il est trop tôt pour dire si ces résultats du premier trimestre indiquent un abandon de la plate-forme Unix.
L'engagement d'Oracle reste la grande inconnue sur ce marché
Selon IDC, dans l'ensemble, le marché mondial des serveurs a augmenté de 4,6% en glissement annuel à 10,4 milliards de dollars au premier trimestre. La semaine dernière, le cabinet Gartner estimait à 6% la croissance de ce marché pour le 1er trimestre avec un chiffre d'affaires global de 10,75 milliards de dollars. Les deux entreprises ont indiqué que les systèmes x86 étaient le principal vecteur de croissance. "Il est vraisemblable que cela va demander un certain temps pour comprendre où va le marché Unix", estime pour sa part Charles King, analyste chez Pund-IT à Hayward, en Californie. Oracle reste «le principal point d'interrogation, bien que la société ait déjà indiqué qu'elle assurerait l'avenir des systèmes Sun Unix UltraSparc. [Oracle] a certes dit qu'il poursuivra le développement de cette plateforme, mais il va nous falloir un certain temps pour comprendre quelle direction la société va prendre » conclut-il.
(...)(31/05/2010 10:44:32)Un plan numérique du territoire 2010-2020
Les ministères regorgent d'instances et d'acronymes qui s'inscrivent pourtant dans une certaine cohérence. En matière d'aménagement numérique du territoire, cette cohérence est orientée par un nouveau plan gouvernemental.
Le 11 mai dernier s'est tenu un CIADT, Comité interministériel d'aménagement et de développement du territoire. Le ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, Michel Mercier, souhaite un déploiement du très haut débit, principalement en fibre optique. A partir de là, seraient satisfaits des besoins aussi bien des particuliers (réseaux sociaux, télétravail, e-éducation...) qu'en direction des entreprises (système d'information étendu, relation client...).
Ceci étant posé, Michel Mercier a chargé les préfets de région de définir, d'ici fin 2010, des stratégies de cohérence régionale en matière d'aménagement numérique du territoire. Des projets pilotes devraient être choisis, en liaison avec les collectivités locales et les opérateurs. Ces projets seront financés par le FANT (Fonds d'aménagement numérique du territoire), lui-même créé par la loi de décembre 2009 (sur la réduction de la fracture numérique) et alimenté par le Grand emprunt (qui devait être opérationnel depuis déjà quelques mois).
Ce dispositif devrait permettre de financer quatre projets, trois en téléphonie mobile : la couverture des zones blanches (3 300 communes concernées) d'ici fin 2011, celle des zones grises (*) de téléphonie mobile (d'ici fin 2011), la couverture 3G de 3 600 communes. Un dernier volet prévoit la résorption des zones blanches haut débit, avec le concours des fonds européen : Feader (Fonds européen agricole pour le développement rural) et Feder (Fonds européen de développement régional).
(*) Sont considérées comme zones grises, celles où n'agissent qu'un ou deux opérateurs, donc avec une concurrence très limitée voire inexistante, c'est le cas pour 2% des français et sur 15% du territoire.
Illustration: Crédit Photo CETE de l'Ouest
L'Italie envisage un procèdé original de conversion à la fibre
(Source EuroTMT) « L'Agcom (Autorité de régulation de la communication) est prête à intervenir pour la mise en oeuvre du très haut débit à condition toutefois, que les opérateurs trouvent un terrain d'entente pour créer les conditions favorables à un programme commun. » Une déclaration pompeuse prononcée en début de semaine par le grand patron de l'autorité de régulation des télécommunications italiennes. Durant un point de presse sur le développement de la fibre optique de l'autre côté des Alpes, Corrado Calabro a présenté les résultats d'une étude effectuée par l'Agcom en collaboration avec trois universités transalpines.
Une étude qui, selon le patron de l'autorité de régulation, souligne le fait que la « tendance actuelle est de passer au switch off-, une méthode utilisée au niveau de la télévision avec le passage de l'analogique au numérique ». Cette opération, qui réduit les coûts d'exploitation dans la mesure où le vieux système basé sur un réseau en cuivre est aujourd'hui obsolète, pousserait les utilisateurs à se tourner progressivement vers la fibre optique.
Selon les calculs de l'Agcom, la moitié de la population italienne pourrait être rapidement fibrée, moyennant un investissement supérieur à 13 milliards d'euros. Un chiffre important, d'autant que le gouvernement Berlusconi, qui veut éviter que l'Italie soit contaminée par la crise grecque, vient de mettre en place une cure d'austérité totale.
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Du coup, les appels du pied de Corrado Calabro risquent de rester lettre morte. A moins, que l'ensemble des opérateurs trouvent un terrain d'entente qui leur permettrait de signer quelques chèques et de trouver des partenaires privés, l'Etat n'étant pas dans l'immédiat en mesure d'intervenir.
Des simulations et des questions
Pour l'heure, l'Agcom se contente d'effectuer des simulations pour inciter les grands opérateurs italiens à mettre le pied sur l'accélérateur. Des simulations qui prévoient entre autre, la mise en place d'une infrastructure de type FTTH (technologie optique jusqu'à l'abonné en point à point). Dans ce cas de figure, chaque utilisateur aurait sa propre fibre. Avec un réseau de couverture touchant au départ 50 % de la population et 100 % de la clientèle business, l'étude prend en compte les coûts des abonnements.
Deux solutions ont été envisagées. Avec 20 % de l'Italie fibrée, le prix de l'abonnement serait de 17,49 € par mois pour les utilisateurs. Un coût qui chute à 13,18 € dans la mesure où la couverture couvrirait 50 % du réseau potentiel. En ce qui concerne en revanche, l'Arpu, l'Agcom estime que la couverture de la moitié du pays, implique une valeur de 29,77 € par mois.
Quant à l'impact du très haut débit sur le développement économique de la péninsule, les avantages sont évidents selon le grand patron de l'Agcom comme du côté de la confédération des industriels qui suivent attentivement le débat. « Notre étude démontre que les retombées sur le PIB de la mise en oeuvre du très haut débit sont équivalentes à 17,4 milliards d'euros sur 10 ans avec notamment un impact réel sur l'emploi grâce à la création de quelques 300 000 postes » affirme Corrado Calabro. Il ajoute aussi que les effets indirects sur l'économie italienne en général, sont estimés entre 50 et 420 milliards d'euros. La fourchette est plutôt large.
Reste toutefois deux sacs de noeuds plutôt épais. D'abord, la participation indispensable de Telecom Italia, propriétaire du réseau en cuivre, qui traîne les pieds pour des raisons purement économiques. Puis, tout devrait passer par l'Agcom qui deviendrait en somme une sorte de contrôleur permanent. Ce que les opérateurs pourraient difficilement accepter. En somme, la messe n'est pas encore dite. (...)
Un rebond des ventes des commutateurs Ethernet
Dans son étude trimestrielle, le cabinet IDC montre une croissance qualifiée « d'exceptionnelle » sur le marché des commutateurs Ethernet. Elle atteint 35,3%, elle est de 15,1% pour les routeurs, un segment de marché qui a connu quatre trimestres consécutifs de baisse. Des chiffres d'autant plus exceptionnels que traditionnellement ce marché est saisonnier. La performance du Q1 2010 est donc remarquable, elle traduit une forte demande du marché, dans toutes les régions du monde et sur tous les segments du marché.
L'étude souligne que la croissance de la commutation Ethernet est due : à celle de la voix et de la vidéo sur IP, aux projets en entreprise basés sur le réseau, aux dispositifs connectés réseau, à la virtualisation et au cloud. Mention spéciale au segment des commutateurs 10 Gigabit Ethernet qui a progressé de 111,2% entre le 1er trimestre 2009 et le 1er trimestre 2010, il dépasse pour la première fois la barre du milliard de dollars pour atteindre les 1,15 milliard, sur le trimestre et au plan mondial. Son adoption est due aux datacenters et au cloud.
Sur ce marché en forte progression, IDC a distingué Cisco. Ce dernier détient la palme de la croissance du chiffre d'affaires dans les commutateurs Ethernet, avec +68,5% par rapport au Q1 2010. Cisco est à son plus haut niveau, sur ce segment, depuis le troisième trimestre 2006. Pour les routeurs, l'équipementier affiche une croissance de 41,3% au trimestre, il détient désormais 52,9% de parts de marché. (...)
Windows Azure : un tremplin pour les start-up de BizSpark
En prenant sous son aile des milliers de start-up du logiciel, allaitées aux logiciels Microsoft et plongées au coeur de son réseau pendant trois ans, pour les faire croître et embellir, c'est à terme sa propre cause que sert la société fondée par Bill Gates. Décupler l'ampleur et la puissance de l'écosystème de Microsoft est en effet la vocation principale du programme BizSpark lancé fin 2008. De surcroît, ces jeunes entreprises sont des candidates idéales pour déployer leurs activités dans le cloud, levier de croissance crucial pour l'éditeur de Visual Studio, Silverlight, SQL Server, SharePoint et consorts. Il n'y avait donc rien d'étonnant à voir s'illustrer ce choix technologique dans la sélection des dix-huit start-up présentées cette semaine, à Paris, à un aéropage d'investisseurs et de professionnels(*), sur l'European BizSpark Summit.
Plusieurs de ces jeunes pousses (le programme BizSpark en compte 30 000 à ce jour à travers le monde) ont effectivement choisi de développer leur activité sur le cloud Windows Azure. La Finlandaise Sopima, par exemple, y loge une solution de gestion des contrats en ligne accessible pour 49 euros par utilisateur et par mois. C'est un logiciel « conçu pour une diffusion virale », n'a pas craint d'affirmer Jaan Apajalahti, son PDG, lors d'une session de questions/réponses un peu serrée avec le jury qui l'a cuisiné après sa présentation. Le jeune homme possède déjà une certaine expérience. C'est la deuxième start-up qu'il fonde après une première société qu'il a menée jusqu'à cent collaborateurs.
Des millions d'utilisateurs en quelques semaines
A sa suite, sur la scène du BizSpark Summit, l'Italien Dario Solera a lui aussi présenté une offre installée sur Azure. Son application, Amanuens, fournit un cadre pour gérer la localisation des logiciels au sein d'une équipe de traducteurs répartie. En version bêta depuis mars, l'outil sera facturé à l'utilisation (« pay as you go ») à partir d'août.
Mais l'un des exemples les plus probants, pour appuyer les thèses de Microsoft mardi dernier, était assurément celui de la start-up française Kobojo. La société a été co-créée en 2008 par le lauréat de l'Imagine Cup 2004 (compétition de développement internationale organisée par Microsoft). Son idée : déployer le concept du jeu de société sur les réseaux sociaux (Facebook principalement) et sur les mobiles. Dès son lancement, sa GooBox a attiré en quelques semaines plusieurs millions d'utilisateurs. Pour une petite équipe comme Kobojo (onze personnes), comment disposer des ressources pour faire face à de telles montées en charge, si ce n'est en exploitant une infrastructure de cloud public. Initialement inscrite au programme BizSpark, la start-up vient d'entrer dans le club très restreint d'IDEES, qui ne regroupe chaque année qu'une vingtaine d'élues suivies par Microsoft France.
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(*) Parmi les investisseurs et professionnels présents sur le campus de Microsoft d'Issy-les-Moulineaux pour l'European BizSpart Summit figuraient notamment Olivier Protard, de Seventure, Olivier Sichel, de Sofinnova, Guillaume Latour, d'AGF Private, mais aussi Loïc Le Meur, de Seesmic, Reshma Sohoni, de Seedcamp ou encore Chris Shipley de Guidewire Group.
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Décidément en veine, la jeune pousse Kobojo attire tous les suffrages puisqu'elle s'est retrouvée co-lauréate du prix décerné à l'issue de l'European BizSpark Summit (10 000 euros pour chacune des start-up retenues).
Adoubé par Salesforce.com, bientôt sur Azure
La deuxième société distinguée par le jury n'est pas en reste. La Britannique Artesian Solutions a déjà rassemblé un beau portefeuille de clients. Sa solution hébergée, Artesian Surveillance, s'adresse aux équipes commerciales des grandes entreprises. Elle leur collecte sur le web, de façon automatisée et personnalisée, toutes les informations pertinentes (technologies sémantiques à l'appui) sur leurs prospects et clients, leur marché et leurs concurrents. Parmi ses utilisateurs, l'éditeur compte de grands noms, dans l'industrie pharmaceutique comme Boehringer Ingelheim, Bayer et GSK, mais aussi sur d'autres secteurs (Siemens, Vodafone ou Barclays, par exemple).
Les informations collectées par Artesian se consultent à partir d'un navigateur web, depuis son mobile, ou bien directement dans l'application de CRM utilisée par les commerciaux (Salesforce principalement). Pour l'instant, l'éditeur héberge lui-même son application, sur une plateforme auditée par KPMG dans le cadre du partenariat qu'il a noué avec Salesforce.com. « Nous avons récemment prototypé notre service sur Windows Azure avec Microsoft, précise Andrew Yates, PDG de l'éditeur. Nous sommes très contents des résultats et prévoyons de rendre disponible certains éléments clés, voire la totalité de notre service, sur Azure d'ici la fin de cette année ».
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